Archive jusqu'au 04/janvier/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires de Janvier 2005: Archive jusqu'au 04/janvier/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 04 janvier 2005 - 12h45:

Pour répondre au message envoyé par Emma :

"Où sont les Arabes quand des Musulmans sont vraiment des réfugiés ? "

Qu'est-ce qu'on attend pour dissoudre l'ONU???

Cette organisation n'a plus sa raison d'être. Elle est constituée dans sa trés grande majorité de représentants issus de pays qui n'ont aucun respect des valeurs démocratiques et qui constituent pour la plupart des menaces pour la Paix (guerres, guerillas, terrorisme etc...)

Je pensais que cette organisation avait pour vocation la sauvegarde de la paix et la sécurité internationales. On s'est bien eloigné des obligations prévues par la Charte des Nations unies.

Alors donner de l'argent pour des pays qui vous le rendent à coups de bombes et d'insultes, on peut vraiment s'en passer....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 04 janvier 2005 - 11h56:

message transmis par un ami. On voit où on veut en venir quand ce genre d'allusion est reprise par Dieudonné qui insinue que les Israéliens ne sont pas étangers au sida et qu'il demande une commission d'enquête pour faire la lumiére sur cette maladie. Des propos tenus chez Ardisson et repris selon Dieudonné de la prix nobel africaine.
Et on appelle cà un humoriste............


Voilà ce que l'on peut lire dans le forum recommandé par oumma.com
et il paraît qu'il y a modération a posteriori
MS

31/12/2004, 15h37

khallid


Date d'inscription: décembre 2002
Âge: 30
Messages: 3049

->REDUIRE LA POPULATION MONDIALE PAR TOUS LES MOYENS:une priorité des US et occident
salam alykoum,

Réduire la population mondiale de 2 milliards d'individus à travers la guerre, la famine, la maladie et d'autres moyens s'il le faut. Non vous ne révez pas, c'est là le principal souci qui anime certains organismes établis par les puissance riches pour contrôler disent-ils la croissance de la population mondiale. Croissance qui menacerait les intérêts des riches...


"Il y a une motivation unique derrière tous nos travaux : nous devons réduire le niveau de la population mondiale" a affirmé en son temps Thomas Ferguson, un responsable de l'OPA (Office of Population Affairs). Cette organisme a été intégré au Département d'état américain, là ou se décide la politique étrangère américaine, par Henry Kissinger en 1975.

D'abord, on essaie des "moyens propres" à travers la promotion du contrôle des naissances via la contraception dans les pays du tiers monde. Puis, si cela ne marche pas on a recours aux "moyens sales", à savoir la famine, les guerres civiles, les maladies (sida, etc.) et maintenant grâce à la technologie disponible aux catclysmes "naturels".

Les famines à répétition qui déciment les populations d'afrique, le sida qui hypothèque l'avenir du continent noir et maintenant se répand dangereusement en asie, les conflits et les guerres civiles qui se multiplient avec les puissances occidentales qui jettent de l'huile sur le feu dans presque tous les cas, les catastrophes "naturelles", etc. Tout cela n'est que désordre apparent, fruit d'une savante orchestration.

Un exemple marquant : dernièrement en Lybie, des membres d'une ONG ont été pris la main dans le sac entrain d'innoculer le virus du SIDA à des enfants à travers un pseudo-programme de vaccination... Ce n'est que la partie émergée de l'ICEBERG....

Je ne suis pas entrain de devenir paranoaique, lisez simplement les liens que je vous mets. Il y a de quoi déprimer alors que s'abstiennent les personnes sensibles et fragiles.


-> http://home.iae.nl/users/lightnet/w...epopulation.htm
Dernière modification par khallid le 31/12/2004 à 15h52.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 04 janvier 2005 - 11h32:

http://www.radiorcj.info/


DJAMEL-DIEUDO : FRERES D'ARMES

03/01/2005 - 08H20 à 08H30 - Billet du jour

Billet de Clément Weil-Raynal

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http://www.clicanoo.com/default.asp

Jamel Debbouze : Le dossier noir des Admette

Michel et Marlène Admette sont prêts. En fin d’après-midi, armés de leurs pancartes et entourés des membres de leur famille et de leurs amis, ils vont manifester à la mémoire de leur fils Jean-Paul, happé par un train lancé à 150 km à l’heure en gare de Trappes, dans les Yvelines, le 17 janvier 1990. Ils vont aussi, une fois de plus, dénoncer avec force ce qui constitue leur vérité depuis la tragédie. Leur fils n’est pas mort dans un accident, mais poussé par un homme, Jamel Debbouze.

Le fantaisiste, qui devait donner quatre spectacles à Saint-Gilles en ce début du mois de décembre, a fait savoir au dernier moment qu’il ne pouvait venir à la Réunion, pour des raisons de santé. Son certificat médical n’est pas contestable.

“C’est faux, se sont empressés de dire Marlène et Michel Admette. S’il n’est pas venu, c’est qu’il redoutait d’avoir à nous affronter et d’être confronté à la vérité”.

Depuis le début de l’année 1990, les époux Admette soutiennent la même thèse. Jamel Debbouze serait venu chercher leur fils Jean-Paul en bas de leur domicile. Il l’aurait incité à prendre le bus avec lui, puis auraient rejoint d’autres garçons. Ils auraient pris ensuite le train pour Trappes. Là, il y aurait eu bagarre avant que Jamel pousse Jean-Paul sous le train et ne soit lui même gravement blessé au bras.

Plainte contre Jamel

Cette version est naturellement férocement contestée par Debbouze qui assure être descendu du train directement sur la voie avec Jean-Paul. Que lui Jamel marchait devant sans s’occuper de Jean-Paul… et que le train est arrivé.

Pour faire la lumière, la justice a été saisie sur plainte des parents Admette avec constitution de partie civile contre Debbouze pour homicide involontaire. Après l’instruction, puis audiences en première instance et cour d’appel, les magistrats ont conclu tour à tour à un non-lieu en faveur de Debbouze. Les juges n’avaient trouvé aucun témoin qui ait mis Jamel Debbouze en cause.

“Les témoins n’ont pas voulu témoigner, affirment les parents Admette. Un jour, ma collègue de la cantine où je travaillais m’a pris à part pour me raconter que l’enfant qui avait été tué par le train avait été poussé. Elle ignorait que j’étais la maman. Lorsque je le lui ai appris, elle m’a proposé de me cacher dans sa cuisine pour écouter son témoin. Ce qui a été fait. Mais quand j’ai demandé à la jeune fille qui semblait tout savoir de me faire, à moi, un récit détaillé, elle a refusé. Et quand les juges l’ont entendue, elle s’est rétractée. Et malheureusement, elle n’a pas été la seule à avoir cette attitude”, avoue Marlène.

Depuis ces échecs judiciaires, forts de leur conviction, les parents de Jean-Paul ruminent leur rancœur : “Je ne peux pas faire mon deuil tant que la vérité n’est pas connue”, regrette Marlène. Depuis que Jamel Debbouze est devenu célèbre, elle recueille et collectionne toutes les coupures de presse et de magazine qui parlent de lui… et de préférence en mal. Il ne lui manque rien de ses déboires avec la police ou des “mensonges” qu’il aurait proférés pour expliquer sa fortune, son infirmité, etc. Un vrai dossier noir qu’elle a joint à son propre dossier.

“Aujourd’hui, demain, et les jours suivants, nous dirons, nous expliquerons l’homme que Jamel Debbouze est vraiment, préviennent Michel et Marlène Admette. Il nous a pris notre vie. Et qu’il ose prétendre venir à la Réunion, à quelques mètres de la tombe de notre fils, nous a encore bouleversé.”

Même en pleine forme, il n’est pas certain que Jamel Debbouze programme de nouveau une série de spectacles au théâtre de Saint-Gilles.

Christian Chardon

http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=2759

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mardi 04 janvier 2005 - 09h36:

Où sont les Arabes quand des Musulmans sont vraiment des réfugiés ?

Par Naomi Ragen, mail : nragen@netvision.net.il

Traduction française de Simon Pilczer, volontaire de l’IHC

J’ai observé avec un étonnement croissant combien les Américains sont critiqués pour le désastre de l’océan indien. Tout d’abord, l’ONU (les Américains sont les plus gros contributeurs financiers à l’ONU, avec 3 milliards de dollars en 2003 seulement) a traité les l’Amérique de « radine ». Ensuite, le président Bush, qui a fait une déclaration de politique dans les 72 heures suivant le désastre, alors que Kofi Annan était encore en vacances de Noël, et les Suédois, qui ont eu des milliers de concitoyens que l’on croyait morts, n’ont rien eu à dire. Mais personne n’a dit un mot du pourboire de 10 millions de dollars d’aide de l’Arabie Saoudite.
Waouh ! Si on considère les milliards qu’ils ont engloutis dans des groupes terroristes, c’est vraiment un gros sacrifice pour eux.
Il y a pratiquement un an, le 1er janvier 2004, les Américains sont aussi allés en Iran pour porter secours après le tremblement de terre qui tua 30.000 personnes. Selon CBS News, un clerc iranien gratifia l’aide de la déclaration suivante « Nous haïssons l’arrogance des Américains et nous sommes sûrs qu’ils ne sont pas venus pour des raisons humanitaires, mais pour d’autres causes comme l’espionnage » , dit Abdullah Irani, un mollah de Qom, principal centre des clercs chiites musulmans en Iran.
Et essayez seulement sur Google de trouver l’aide syrienne aux victimes du Tsunami. Voyez ce qui vous revient. Zéro.
Etant donné le fait que l’Indonésie est à 78 % peuplée de musulmans, et a perdu plus de 100.000 personnes, le Sri Lanka est peuplé de 8 % de musulmans, et l’Inde de 11 % de musulmans, l’on pourrait penser que les nations arabes montreraient maintenant un débordement de soutien et de sympathie. Après tout, n’est-ce pas l’excuse qu’ils invoquent toujours pour soutenir les « pauvres Palestiniens » - que ce sont des coreligionnaires musulmans, et leur solidarité un don ?
Et la marche occidentale sur la pointe des pieds autour de sensibilités musulmanes, que ce soit les Américains qui sont terrifiés de pénétrer dans une mosquée (même celle utilisée comme un abri pour des terroristes), ou des Parisiens qui osent demander à des filles de ne pas porter le voile islamique en classe, ou des Britanniques, qui autorisent des Imams locaux à délivrer des sermons de haine dans les mosquées de Londres .
N’est-ce pas la conviction occidentale que de heurter ou blesser la sensibilité d’un musulman c’est les heurter ou les blesser tous ? Aussi, où en sommes-nous, si cette grande solidarité du monde musulman en ce qui concerne leur « fierté » ou leurs délicates sensibilités religieuses ne s’étend pas à l’aide humanitaire quand des milliers de Musulmans sont étendus morts dans les rues ? Où sont les si vantés « Fonds de Bienfaisance Musulmane » quand vous en avez vraiment besoin pour quelque chose d’autre que des fusils pour tuer des Israéliens, et faire sauter des avions ?
Cela fait penser, n’est-ce pas, que peut-être toutes ces années, leur souci de la détresse des « réfugiés » palestiniens ne s’appuyait pas sur des bases purement humanitaires. Voyons seulement combien les Musulmans seront charitables pour les millions de réfugiés musulmans d’Asie désormais, des gens qui, au contraire des Palestiniens, n’ont vraiment pas de toit sur leurs têtes, ou les moyens de gagner leur vie. Voyons cela.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le mardi 04 janvier 2005 - 08h48:

Je suis vraiment en colere contre les docteurs qui ne pensent qu'a l'argent aujourd'hui et je voudrais leur rappeler le serment de Maimonide.

LA PRIERE MEDICALE ATTRIBUEE A MAIMONIDE


"Eloigne de moi l'idée que je peux tout. Donne-moi la force, la volonté et l'occasion d'élargir de plus en plus mes connaissances."

"Mon D.ieu, remplis mon âme d'amour pour l'art (médical) et pour toutes les créatures. N'admets pas que la soif du gain et la recherche de la gloire m'influencent dans l'exercice de mon art, car les ennemis de la vérité et de l'amour des hommes pourraient facilement m'abuser et m'éloigner du noble devoir de faire du bien à Tes enfants. Soutiens la force de mon cœur pour qu'il soit toujours prêt à servir le pauvre et le riche, l'ami et l'ennemi, le bon et le mauvais.


Fais que je ne vois que l'Homme dans celui qui souffre. Fais que mon esprit reste clair près du lit du malade, qu'il ne soit distrait par aucune chose étrangère, afin qu'il ait présent tout ce que l'expérience et la science lui ont enseigné ; car grandes et sublimes sont les recherches scientifiques qui ont pour but de conserver la santé et la vie de toutes les créatures. Fais que mes malades aient confiance en moi et mon art, qu'ils suivent mes conseils et mes prescriptions. Éloigne de leur lit l'armée des parents conseils et les gardes qui savent toujours tout, car c'est une vengeance dangereuse qui, par vanité, fait échouer les meilleures intentions de l'art et conduit souvent les créatures à la mort. Si les ignorants me blâment et me raillent, fais que l'amour de mon art, comme cuirasse, me rende invulnérable pour que je puisse persévérer dans le vrai, sans égard au prestige, au renom et à l'âge de mes ennemis.

Prête moi, mon D.ieu, l'indulgence et la patience auprès des malades entêtés et grossiers. Fais que je sois modéré en tout mais insatiable dans mon amour de la science. Éloigne de moi l'idée que je peux tout. Donne-moi la force, la volonté et l'occasion d'élargir de plus en plus mes connaissances. Je peux aujourd'hui découvrir dans mon savoir des choses que je ne soupçonnais pas hier, car l'art est grand mais l'esprit de l'homme pénètre tout. "


La médecine de cette époque, après l'influence grecque, était donc représentée par de grands médecins juifs et arabes.

A côté des monuments de la Tradition Hébraïque que sont des oeuvres comme le "Michné Torah " (Répétition de la Loi), encore appelé "Yad Hah'azaka" ("La Main Forte"), ou le Guide des Egarés, Maimonide a écrit d'autres textes moins connus et à visée essentiellement médicale.


Maïmonide s'est intéressé à la science médicale dès son jeune âge, considérant qu'il y a là une activité "religieuse" propre à renforcer la "vertu". II décidera d'exercer véritablement le métier de médecin lorsque son frère David disparaîtra dans un naufrage lors d'un voyage d'affaires, laissant Maimonide dans un grand désespoir moral et dans un dénuement matériel total. Ne voulant tirer aucune rétribution de ses travaux sur la Torah, Maïmonide subviendra à ses besoins grâce à l'exercice de la médecine. Son prestige, ses connaissances, devaient rapidement faire de lui un médecin réputé.


Le Sultan Saladin, conquérant de l'Egypte, en fit le médecin de sa cour. On venait aussi le consulter depuis la Syrie, la Palestine, et encore de plus loin. On dit même que Richard Coeur de Lion, qui régnait en Terre Sainte proposa de l'attacher à sa cour.
La médecine de Maimonide puisait à trois sources : les notions de santé dans la Tradition Hébraïque, la médecine pratiquée à son époque, ses propres recherches et analyses liées à des expérimentations personnelles.


Nous reviendrons sur les notions de santé dans la Tradition Hébraïque. En ce qui concerne la médecine de l'époque, elle était influencée par les écrits d'Hippocrate ( 460-377), de Galien (131-201), de Rahzès (860-923), d'Avicenne (980-1037), d'Asaph Hayehoudi (environ VIIème siècle), d'Isaac Israëli (830-930) et d'autres encore. La médecine de cette époque, après l'influence grecque, était donc représentée par de grands médecins juifs et arabes.

La plupart des écrits médicaux de Maïmonide sont des commandes. Faisait il une différence quant à la certitude de ses ouvrages sur la tradition et la justesse de sa position à ce sujet (qu'il tenait absolument à transmettre aux générations futures), par rapport à une certaine relativité de la vérité médicale telle qu'il la pressentait ? Nous le pensons.

Tous ces ouvrages médicaux ont été écrits en judéo-arabe.

En voici la présentation succincte:

TRAITE DES APHORISMES


L'effigie de Maïmonide est sculptée dans la pierre des bâtiments de la Faculté de Médecine de Paris, et on peut l'y voir encore aujourd'hui en passant rue Jacob, au quartier latin.

Ce traité est divisé en 25 grands chapitres, où l'on aborde : l'anatomie et la physiologie, les humeurs, la déontologie, la symptomatologie, les troubles de la parole, la thérapeutique générale, les maladies "spéciales", les fièvres, les périodes d'incubation, les saignées, les purgatifs et les vomissements, la chirurgie, la gynécologie, l'hygiène, la condition physique et le sport, la balnéation, les aliments et les boissons, les drogues, les médicaments "magiques", la physio-pathologie, les cas rares, et enfin, le doute médical (surtout par rapport à certains écrits de Galien)

Ces 25 chapitres toucheront donc à un grand nombre de spécialités médicales et traiteront des troubles cardio-vasculaires, du diabète sucré, des tumeurs, de la psychosomatique, des nerfs, du tube digestif, des troubles respiratoires, des maladies infectieuses et parasitaires, de l'anatomie, de l'embryologie, de la gynécologie-obstétrique, du sport, de l'anesthésie.


A lui seul, ce "Traité des Aphorismes" constitue une somme des connaissances médicales de l'époque, depuis les apports antiques de la Médecine Hippocratique jusqu'aux pratiques du XIIème siècle, celui de Maïmonide.

Cette oeuvre a été la source médicale la plus consultée du Moyen Age et a assuré à son auteur une réputation considérable comme grand médecin de l'humanité, reconnu par tous. L'effigie de Maïmonide est sculptée dans la pierre des bâtiments de la Faculté de Médecine de Paris, et on peut l'y voir encore aujourd'hui en passant rue Jacob, au quartier latin.

TRAITE DES POISONS

Il y est question des différents poisons, de la pharmacologie et des antidotes, des traitements généraux, des régimes diététiques, de la prophylaxie de l'empoisonnement.

TRAITE DE LA CONSERVATION DE LA SANTE

On y trouve des règles quant à la santé physique, mentale, sociale.

TRAITE DE L'ASTHME

Il y est traité des troubles psychosomatiques, de thérapeutique d'expérimentations personnelles, de l'alimentation : en quantité et en qualité, des horaires des repas, de l'environnement.


TRAITE DE LA VIE CONJUGALE

II aborde la nourriture dans la vie sexuelle, les facteurs psychologiques, le nombre des partenaires, les aliments et boissons intervenants dans la sexualité, les aliments contre-indiqués, les mets cuisinés, recettes et aphrodisiaques et l'hygiène de vie à suivre.

TRAITE DES REPONSES MEDICALES

Destiné au Vizir Al Afdal, il contient des études sur la personnalité de ce dernier et des conseils sur son emploi du temps, des aperçus sur les problèmes de déontologie, et enfin une mise en relation de la médecine et de la religion.

TRAITE DES HEMORROIDES

On y trouve des conseils sur les mets bénéfiques et ceux à éviter pour qui souffre d'hémorroïdes, des mesures de prophylaxie et de thérapeutique générale et locale.

COMMENTAIRES DES APHORISMES D'HIPPOCRATE

Tout en considérant le Traité d'Hippocrate comme l'œuvre la plus utile pour un médecin, Maïmonide estime nécessaire d'en clarifier certains points, ce qui rend l'ouvrage plus abordable.

Comme pour Hippocrate, Maïmonide analyse et commente l'œuvre de Galein. Il éclaircit certains points obscurs, en réfute d'autres, son but étant de faciliter l'acquisition des connaissances.

GLOSSAIRE DES MATIERES MEDICALES

Maïmonide fait le point sur 1800 drogues, précisant leurs diverses dénominations selon les pays et selon les langues. Son objectif est de "réduire le volume de ce précis pour faciliter la tâche de qui veut le retenir, et, par cela même d'en augmenter l'utilité". Il termine par ces mots :
"Que D.ieu nous guide dans la voie de la vérité "

VISION D'ENSEMBLE DU COMMENTAIRE GENERAL

Voici quelques exemples de l'enseignement de Maïmonide.

ALIMENTATION


"L'essentiel pour l'alimentation (comme dans tous les domaines) est de parvenir à un équilibre et de s'y tenir..."

A propos des lois juives sur l'alimentation (Cacherout), il dit dans le Guide Des Egarés III 35 :

" ... Les lois alimentaires nous éduquent à la maîtrise de nos instincts. Elles nous habituent à contenir l'avidité et la faiblesse qu'on éprouve de rechercher ce qu'il y a de plus doux et d'adopter comme but, la passion de manger et de boire... "


Ainsi, pour Maïmonide, ces lois alimentaires de la Torah sont entre autres significations, un exercice d'auto-discipline pour aider l'homme à réprimer son instinct animal à l'égard de la nourriture. Maïmonide poursuit : "... Quant à ce qui est indispensable, comme de manger et de boire, l'homme doit se borner à ce qui est le plus utile et avoir en vue le seul besoin de se nourrir et non la jouissance, il faut se borner au nécessaire et s'abstenir du superflu".

Dans son "Traité de Conservation De La Santé", il reprend ces recommandations de la Tradition Hébraïque (Talmud Berah'ot 62 b) : "On ne mangera jamais que l'on ait faim et l'on ne boira jamais que l'on ait soif".

La physiologie moderne nous confirme que la faim et la soif entrent dans le cadre d'un auto-équilibre grâce à des mécanismes complexes de régulation hormonale.

Maïmonide connaît bien le Talmud Guittin 70 a : "On ne mangera pas jusqu'à réplétion complète de l'estomac, mais on restera d'un quart environ au-dessous de la satiété complète".

La physiologie gastrique montre qu'un estomac plein a du mal à se contracter convenablement, d'où une diminution de son travail de broyage par difficulté mécanique et passage d'aliments insuffisamment préparés dans le duodénum et l'intestin grêle, qui devront alors fournir un travail supplémentaire.

Il prend d'autres exemples du Talmud, que nous retrouvons dans les conseils que l'on reçoit de nos jours dans les services de gastro entérologie; (Chabbat 82 a) :"On ne se retiendra jamais pour satisfaire ses besoins naturels même un instant tant pour uriner que pour aller à la selle"

Maimonide y ajoute cette notion d'hygiène très actuelle: "... Lorsque l'homme travaille, se fatigue suffisamment, se nourrit modérément et lorsque ses intestins se vident facilement : ses forces se raffermissent..."
Par contre, qui mène une vie tranquille sans exercice physique, qui tarde à satisfaire ses besoins naturels,... mangerait-il des aliments sains... que, sa vie durant, il serait sujet à des affections diverses.."


Du Talmud Berah'ot 32a, Maimonide reprend encore cette assertion, qui nous apparaît véritablement comme une anticipation lorsque nous constatons les ravages occasionnés par les maladies de pléthore dans nos pays industrialisés :
"La gloutonnerie est comme un poison mortel pour le corps humain et la véritable cause de toutes les affections... dont la plupart ont pour origine les aliments nuisibles, une alimentation trop abondante, même lorsqu'il s'agit d'aliments sains".

Pour terminer cette évocation de quelques enseignements de Maimonide sur l'alimentation, voici ce qu'il écrit dans "Le Guide des Egarés" I p. 267, 268 :
" L'essentiel pour l'alimentation (comme dans tous les domaines) est de parvenir à un équilibre et de s'y tenir..."

EQUILIBRE, voici un maître mot pour qui veut comprendre la leçon maïmonidienne.

LES TROUBLES PSYCHOSOMATIQUES


'Aussi ne faut-il pas trop y penser, ni trop se réjouir ni trop s'attrister, car bonheur et malheur ne sont grands que dans notre imaginaire.'

Concluons en nous arrêtant un peu sur cette caractéristique essentielle de la médecine de Maimonide : la psychosomatique. Maimonide considère que la maladie résulte de la rupture d'un équilibre. Cet équilibre, à la fois physique et mental, sera maintenu et conforté chez celui qui, en toutes choses, saura s'en tenir au juste milieu. Le corps et l'esprit, bien que réalités distinctes, entretiennent chez l'être humain des relations d'interdépendances. Tout déséquilibre dans l'un se répercute sur l'autre, compromettant ainsi l'harmonie de l'être.

Voici ce que Maïmonide écrit dans " Le Traité de l'Asthme " : " Il est clair pour les médecins, que l'on ne peut parvenir à la thérapeutique des maladies de manière directe ; il faut s'efforcer avant tout de bien connaître le tempérament du malade..."

II faudra donc, pour guérir le patient, tenir compte entre autres choses, de ses données psychiques. Dans ce même traité, on trouve au chapitre VII :
" Quant aux émotions, leur importance nous est connue ; c'est à dire que l'action de la souffrance morale et de l'oppression, que nous constatons, affaiblit les fonctions psychiques et physiques à tel point qu'au cours des repas, l'appétit disparaît à cause de la douleur, de l'angoisse, de la tristesse ou des soucis. Si l'homme veut alors élever la voix, cela lui sera impossible, car son émotion affaiblit ses organes respiratoires dont il ne pourra se servir convenablement... Il n'a même pas de force pour lever ou déplacer ses membres. Si cet état persiste, il tombera obligatoirement malade et si cela se prolonge, il mourra... La joie et le plaisir provoquent l'état contraire et renforcent le moral et les mouvements du sang et de l'esprit. Ainsi, l'organisme verra s'accomplir ses fonctions aussi complètement que possible.

Si l'on exagère la jouissance, comme cela arrive chez les ignorants et les débiles, on peut en devenir malade et même en mourir à cause de l'anéantissement et du pourrissement de l'âme, laquelle quitte le corps, le cœur se refroidit et l'homme mourra. La thérapeutique de ces deux sortes d'émotions psychiques et leur prévention ne consiste pas uniquement en un régime alimentaire et des soins médicaux... elle dépend d'autres spécialités, telle que l'étude des vertus par les "philosophes" (nous dirions aujourd'hui psychiatres ou psychosomaticiens)... Il n'y a pas de doute que par ces méthodes le malade guérira bien mieux... Ainsi, les enseignements des "philosophes" les éloigneront des émotions. Ils ne se sentiront pas trop affectés par la tristesse ou par la joie, comme cela arrive aux gens ordinaires.


Leurs émotions seront influencées par des conseils humains, sans manifestations organiques à l'exception d'un resserrement de cœur, de la faiblesse et de ce qui en résulte. De même grâce aux enseignements éthiques, on regarde avec d'autres yeux le monde et ce qu'il contient, qu'il s'agisse de bonheur ou de malheur, car au fond ces deux états n'existent pas. Aussi ne faut-il pas trop y penser, ni trop se réjouir ni trop s'attrister, car bonheur et malheur ne sont grands que dans notre imaginaire. Une analyse réelle, montre qu'ils ne sont que plaisanteries et jeux, qui passent comme la nuit"


Ce texte sublime montre bien à quel point Maimonide était en avance sur les notions de prévention en matière de psychiatrie, de psychologie et de psychosomatique. C'est à travers la Tradition Hébraïque que Maïmonide développe sa conception de l'homme, mélange inextricable d'un corps et d'un esprit totalement interdépendants.


Toute l'œuvre de Maïmonide, qu'elle soit théologique, philosophique, juridique ou médicale, est profonde, claire, concise. Il a été un grand codificateur et un pilier universel de la connaissance humaine. Ses capacités de synthèse et d'organisation, la puissance de son intelligence et son audace intellectuelle dans tous les domaines ont fait de Maimonide un savant reconnu par toute l'humanité. Pour le monde médical, il est "Le Prince des Médecins". Pour les Juifs, il est "l'Aigle de la synagogue". Sur sa tombe présumée à Tibériade (Israël) est inscrite en Hébreu la phrase souvent citée à son propos : "Mi Moshé ad Moshé, Lo Kam ké Moshé" ("De Moïse à Moïse, il ne s'est levé personne comme Moïse). Le Premier Moïse est celui de l'Exode, l'autre est Moïse fils de Maïmon, Rabbi Moshé Ben Maïmon, dit le "RAMBAM".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 04 janvier 2005 - 08h23:

Extrait du livre

Saadani et le prince


Première partie



Saadani était mon arrière-grand-père du côté de ma mère et il était le père de ma grand-mère maternelle. Il était grand de taille et doux du coeur. Il aimait les bons plats, mais il ne mangeait jamais au regard même furtif du monde ou des membres de la famille. Il aimait le bon air, il traversait les champs pour aller d’une place à l’autre. Il aimait raconter des histoires, mais il ne savait pas garder des secrets. Il était blond aux joues roses et il avait une belle dentition, mais il aimait constamment se plaindre du mal de dents. Il aimait son cheval, mais encore plus sa femme Rahel. Il avait cinq filles, mais un seul garçon. Il gagnait sa vie en faisant les foires régionales. On connaissait Saadani toujours à cheval. Il habitait au quartier judéo-arabe de d'E'in Esemch. C’est un quartier où les Juifs et les Arabes vivaient en bon voisinage. Les Juifs et les Arabes parlaient la même langue, soit l’arabe et le bédouin. On les distinguaient uniquement par la religion. Les Arabes respectaient les Juifs et les Juifs respectaient les Arabes.

Nous, les enfants, nous ne faisions aucune différence, nous jouions ensemble dans la rue, qui était notre place de rencontre, notre place de récréation et notre place de sport. Déjà lorsque j’étais très jeune je faisais des courses à maman et je marchais depuis notre maison qui était dans la rue Khaznadar jusqu’à la maison de mon arrière-grand-mère Rahel, qui se trouvait justement dans ce quartier de E'in Esemch.. Lorsque j'avais atteint l’âge de neuf ans j'avais opté pour la synagogue d'E'in Esemch (l'oeil du soleil) qui avait été aménagée par le grand-père de Leila Fitoussi dans une chambre au premier étage. Je calmais ainsi ma nostalgie des vieux temps et je satisfaisais mon plaisir d’être auprès des membres de la famille et des amis que je connaissais et que j’aimais beaucoup.

C'etait à E'in Esemch que la plupart des Juifs habitaient avant l'arrivée des Français à Béja. J'aimais ce quartier où mon arrière-grand-père Saadani et mon arrière-grand-mère Rahel vivaient. Dans ce quartier se trouvaient aussi les soeurs de ma grand-mère et leurs familles, puis toute la famille de mon père... Aussi il y avait les cousines et les cousins à ma mère Lala Albou, Haya Mechach, Hmani et sa famille. Il y avaient dans chaque famille au moins une dizaine d'enfants que je connaissais bien. Je me sentais chez moi, bien protégé, par la chaleur des coeurs de ces personnes. C'était nos foyers et nos grandes familles, notre quartier notre village et notre ville.

Tous les Arabes, les Musulmans, les Juifs, les Italiens, les Maltais, les Espagnols faisaient partie intégrale de notre ville, de notre voisinage. C’étaient eux les piliers de notre ville, de notre village, de notre quartier et de notre communauté. Toute notre éducation, notre façon de vivre et la douceur que nous avons connues nous parvenaient de ces êtres bons et innocents. Ils vivaient dans cette douce cité depuis des siècles. Chacune des familles qui habitait ce quartier et notre ville pouvait raconter le passé lointain de Béja. Elles connaissaient l'histoire de chaque famille juive, musulmane, italienne et autres qui habitait ou qui avait habité Béja. Elles déterminait l'âge et les événements en fonction des années passées dans chacune de ces anciennes maisons du quartier. Cette synagogue servait dans mon temps aux vieux qui n'avaient encore pas quitté le quartier. La nouvelle synagogue du "Rebat" était un peu loin pour eux. La plupart n'avaient jamais bougé de ce quartier, leurs familles y habitaient depuis des siècles. Combien de fois j’étais arrêté par un vieux ou une vieille dame dans la rue pour avoir dit:

-“ Bonjour Monsieur ou bonjour Madame”, la réponse était toujours:

-“ Oueld Echcoun Enti” (Fils de qui es-tu?) Lorsque je répondais par annoncer le nom de maman ou de mon papa, ils me répondaient toujours:

-“ Aha! Hfid Saadani Ou Hfid Rahel!” (petit-fils de Saadani et de Rahel ou petit-fils de Nouna et de Lalou) puis c’était toujours:

-“ Comment vont-ils?” et “Passe-leur le bonjour de la part de Monsieur un tel ou de la part de Madame une telle”.

Les relations entre les citadins étaient très aimables et très cordiales. Les samedis j'allais prier dans la petite synagogue. Les vieux de ce lieu de prière improvisé étaient pieux et pauvres, mais ils dégageaient de la bonté et de la gentillesse. Quand j'allais prier avec eux, j'avais l'impression que je respirais l'air de la vie. Ces vieux me transmettaient un sentiment céleste et il me semblait sentir une pureté humaine. En un mot une douceur agréable émanait de leurs personnes, et pour simplifier, ce qu'il y a de plus haut dans l'être. C'était pour moi des moments solennels. J'étais le seul enfant, parmi ces vieux, qui savait bien lire les rouleaux de parchemin.

Les femmes, occupaient la cour. Elles venaient avec des chemisettes bouffantes, leurs jupes faites d'un morceau de tissu en couleur, qu'elles roulaient autour de leur corps, qu'on appelait "Fouta", leurs têtes étaient couvertes de foulards qu'on appelait "Taqrita". La plupart de ces vieilles femmes attendaient dans la cour et écoutaient les sons des chansons liturgiques et des prières qui descendaient du premier étage à travers une petite fenêtre de la synagogue que les hommes laissaient ouverte durant le service.

Quand je lisais la paracha de la semaine du Sefer Tora, (le rouleau en parchemin), tous étaient silencieux pour m'écouter. Une fois la lecture terminée, je devais faire le tour de tous ces vieux qui me félicitaient avec des compliments comme: "Hazak Veematz", ou "Hazak ou Baroukh" ou "Tizke Le Chanim Rabot" ou "Tizke le Hayim". ("Sois fort et courageux" ou "Sois fort et béni" ou "Que tu vives de nombreuses années" ou "Que tu mérites la vie") C'était la coutume d'alors et peut-être aussi d'aujourd'hui.

Une fois les prières du samedi terminées, ces femmes nous accueillaient dans la cour où elles avaient préparé quelques tables garnies avec de la Boukha Boukhobza (boisson alcoolique à base de figues) et des plats remplis avec de la "Tfina Kameh" (pieds de veau avec du blé) ou de la "Tfina Camounia" (pieds de veau avec des pois chiches, de l'ail et du cumin) ou de la "Tfina Pkaila" (épinards frits à l'huile avec des pieds de veau et de la viande qu'on laissait mijoter toute la nuit sur un canoun avec quelques braises dans les cendres), ou encore de la "Tfina Nikitous" une soupe de poulet préparée avec des morceaux de sellerie et des pâtes fines rondes faites à la main qui avaient aussi cuit lentement toute la nuit et que l'on mangeait avec des grains de couscous. Chaque semaine nous nous régalions d'une autre Tfina. En principe les femmes chacune à son tour se chargeait de faire le plat de Tfina pour la synagogue.

En sortant je me sentais purifié par tout ce que cette ambiance et atmosphère créaient en moi. Ces sentiments me pénétraient jusqu'au tréfonds de moi-même, je gardais jalousement ces sentiments comme un trésor sacré. Quand je quittais cet humble lieu, j'essayais de perpétuer ces douceurs qui m'envahissaient. De peur de les perdre, j'évitais mes meilleurs amis, que je pouvais rencontrer dans la rue. Je flânais ainsi dans les ruelles qui me paraissaient vides, afin de retarder mon entrée à la maison. Ainsi je réussissais à prolonger cet agréable état d'âme. Je me croyais le seul à être enveloppé de ces doux sentiments. Je les considérais personnels et sacrés. Mes parents et mes amis ne pouvaient pas deviner que mon isolement était volontaire. J'avais beaucoup de compréhension et de respect pour eux.

Aujourd'hui, je me sens privilégié de pouvoir me réfugier à certains moments dans ces agréables souvenirs. Je me rends compte, qu'il n'est pas donné à tout le monde de trouver son petit coin personnel et paisible. Je me rends aussi compte que malgré les tractations, les responsabilités et l'évolution que chacun de nous passe dans sa vie, nous avons tous le besoin de nous retirer en nous-mêmes pour découvrir petit-à-petit notre monde, en bref nous-mêmes. Je me dois de témoigner que ce même sentiment émanait aussi d'un vieil homme musulman qui était pieux et qui venait souvent visiter papa à son magasin, ce qui me permets de conclure que certaines personnes possèdent cette sérénité et ce rayonnement, sans rapport avec la religion à laquelle elles appartiennent et que personne ne possède l'exclusivité du monde spirituel. Depuis j'ai appris à respecter tous les êtres, quels qu'ils soient.

Je suis conscient que cette coexistence est l'image qui s'était imprégnée dans ma mémoire en tant qu'adolescent et qu'elle ne tient pas compte des jeux politiques qui m'échappaient en ce temps-là. Aujourd'hui en tant qu'adulte je me rends compte, selon les récits et les témoignages de nos coreligionnaire, que la coexistence et l'harmonie qui ressortent de mon récit étaient limitées à certaines localités, certains quartiers et à certaines époques. Tout ce que j'ai pu voir était dans l'époque où les Français avaient déjà établi une justice et un certain ordre public. Il est clair que même à l'époque de Saadani, les Arabes ne jouissaient pas de la sécurité, puisque les bandits régnaient dans certaines places. Si d'après les récits de mes aînés cette coexistence n'existait vraiment pas, elle existe du moins dans ma mémoire, et pourrait être un idéal pour voir le peuple juif vivre en paix et en harmonie avec ses voisins arabes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mardi 04 janvier 2005 - 00h54:

Avis à ceux que cela interesse.

Daniel Prevost apprécie Dieudonné - Natanya en hébreu -



SCRIPTS AJOUTES AU TEXTE LE 31 DECEMBRE 2004


INTERVENTION DE JAMEL DEBBOUZE A LA FIN DU
SPECTACLE DE DIEUDONNE ZENITH DE PARIS


29 DECEMBRE 2004 :


« Je tiens quand même à dire que t'es un enculé…

c'est le terme exact…. Parce que t'as attendu que je
passe à Fogiel pour ramener ton gros cul…. T'as failli niquer
ma carrière ce soir-là !


Je tiens juste à me désolidariser, ce soir, de Dieudo…
je suis désolé…. [hurlements dans la salle…] ….


eh… oh… c'est pas vous qui avez été obligés de faire
Drucker avec Enrico Macias ! ! ! ! …. [réactions diverses
dans la salle….]…


Bon… y'a apparemment des gars du « Bâtard »
dans la salle…

[NDLR : jeu de mot à la Jamel autour du « Betar »,
groupuscule extrémiste sioniste]….


Je tenais à leur dire que j'ai rien à voir dans cette
histoire de Dieudo ! !


C'est le meilleur d'entre nous…. Il a les couilles de
dire ce qu'on pense… (et il faut qu'il continue)…
on en a besoin ! ! »


INTERVENTION DE DANIEL PREVOST A LA FIN DU
SPECTACLE DE DIEUDONNE ZENITH DE PARIS


29 DECEMBRE 2004 :


« Je veux dire que je suis extrêmement heureux du
succès que vous faites à Dieudonné. Et je vais vous
dire…. je sais que je vais encore me faire mal voir…
mais ça fait rien….


C'est un grand humoriste… c'est le plus grand
humoriste que nous ayons actuellement ! Et c'est
peut-être le plus courageux !
[aplaudissements]


Je lui souhaite une très grande carrière… Et une dernière chose
…. Attendez… il faudrait tout de même lever le black-out sur la
télévision…. Il faudrait qu'il repasse à la télé !

[applaudissements] »


scripts réalisés par BN, Merci 

Fin de la citation

Pour ceux qui n'auraient pas écouté la chronique de Clement

Weil-Reynal,

Sachez que Dieudonné s'est arrangé pour faire huer;
en toute impunité Fogiel,Fielkenkraut, BHLetc...
avec a bénédiction de Djamel Debbouzze et de
Daniel Prevost
On n'oulbiera pas

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 03 janvier 2005 - 21h55:

C’est avec grand regret que j’annonce le décès de:

Marcel (Hai) Temim Zl

le 2 decembre 2004. Il était le mari de Lilliane Baroukh, cousine de l’aîné des harissiens Simon Baroukh et frère de Renée Baroukh.

Marcel Temim était un goulettois distingué, joueur de volley ball, membre de l’Union Sportive Goulettoise. Il habitait à Paris où il était le meilleur vendeur de Chrysler.

Nos sincères condoléances à sa famille et à tous ses amis goulettois et ses amis parisiens.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 03 janvier 2005 - 19h28:

Leçon de rhétorique arabe (info # 010301/5) [analyse]
Par Sami El-Soudi © Metula News Agency



Les images du candidat à la présidence de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, porté à bout de bras par des miliciens en armes, à Rafah et dans d’autres régions de la bande de Gaza, ont de quoi susciter des interrogations légitimes. L’actuel Secrétaire d’Etat américain Colin Powell s’en est aperçu, qui a qualifié ces scènes de "dérangeantes".



Certaines des harangues produites par le très vraisemblable successeur de Yasser Arafat ont également de quoi étonner. Abbas a dit, par exemple, qu’il n’envisageait pas de "fermer Rafah" (entendez : fermer les tunnels de contrebande) "pour le moment". Samedi, il a en outre déclaré, dans le nord de la bande de Gaza et à quelques centaines de mètres des chars israéliens, "qu’il ne prévoyait pas de désarmer les organisations (terroristes) armées, dans un avenir immédiat".



Il existe, en arabe, une façon très particulière de dire les choses. Il n’y a rien à y faire, nous ne sommes pas des Suédois et il y a peu de chances que nous le devenions dans un proche avenir. Dans notre rhétorique, il suffit de dévier d’une phrase et même d’un mot, du discours officiel, psalmodié par tous les médias et tous les représentants du pouvoir, des années durant, pour amorcer un changement d’orientation notoire. Souvenez-vous, Anouar El-Sadate n’avait pas fait savoir au peuple égyptien qu’il avait, en son temps, pris ses dispositions pour se rendre en Israël ; il avait plutôt annoncé quelque chose dans le genre : "Je n’hésiterais pas à aller rencontrer le diable chez lui, si cela pouvait faire avancer la paix".



A considérer de près les deux déclarations de Mahmoud Abbas que j’ai reproduites en début d’article, "ceux à qui les messages étaient destinés", ainsi que "ceux qui désirent les comprendre" ont assurément saisi leur sens. "Ne pas envisager de fermer Rafah pour le moment", cela signifie, en arabe, que l’on va fermer Rafah, tout comme "ne pas désarmer les terroristes dans un avenir immédiat", veut dire qu’Abbas entend effectivement désarmer tous les Palestiniens qui n’appartiennent pas aux forces de sécurité officielles.



Powell et l’Administration américaine n’ont d’ailleurs aucun souci à se faire. Le Secrétaire d’Etat a montré de la fébrilité lorsqu’il a averti "qu’il ne suffirait pas à Monsieur Abbas de persuader les terroristes de cesser leur violence, encore faudra-t-il procéder à des opérations contre eux". Cette remarque de Powell, à moins qu’elle ne serve d’autres propos, est largement inutile, dans la mesure où les choses sont claires, pour une fois, à la tête de l’exécutif palestinien. Le Secrétaire d’Etat démissionnaire a, d’un autre point de vue, bien raison, lorsqu’il "affirme rester convaincu de ce que la position dominante d’Abbas consiste en la reconnaissance de la nécessité de mettre un terme à la terreur ainsi que dans la nécessité d’essayer de gagner tous les segments de la population palestinienne à l’idée qu’il faut abandonner le terrorisme et s’avancer en direction de l’opportunité de vivre en paix".



Gaza, c’est la gueule du lion. C’est à la fois le territoire connaissant la densité démographique la plus serrée du globe et le fief du Hamas et des organisations terroristes salafistes. Il n’y a bien sûr rien d’étonnant à la juxtaposition de ces deux funestes records. La visite du candidat Abou Mazen à Gaza était, dans ces conditions, aussi périlleuse que capitale. Il lui fallait prendre le risque de se mélanger au peuple, de lui montrer qu’il n’est pas que ce bureaucrate posé en complet, qui ne leur ressemble pas, mais également leur leader. Pour ce faire, comme au cours d’une corrida, le matador face au taureau, Mahmoud Abbas a d’abord dû montrer à la foule qu’il ne la craignait pas, puis il a dû parler dans le langage auquel elle est habituée, sans renoncer à exprimer les ferments de son prochain programme politique.



Comprenez, lecteurs occidentaux, dans les camps de Gaza, vers la fin de l’ère Arafat (qui s’est achevée il y a exactement deux mois de cela, Ndlr.), il y avait plus de 85% de gens qui s’exprimaient en faveur de la poursuite de la lutte armée contre Israël. Désormais, plus de la moitié des Gazatis affirment soutenir le principe d’une paix négociée. Le mérite de cette métamorphose est sans nul doute à porter au crédit du candidat à la présidence. Comprenez une autre chose encore, lectorat intelligent d’une agence qui ne s’adresse pas à des amibes, dans nos contrées, afin de réaliser des réformes – et faire la paix avec Israël est la plus grande réforme à laquelle je puisse penser – il faux immanquablement jouir de l’amour de son peuple. Vous avez bien lu : "amour", car dans un contexte de duperies incessantes, dans lequel la population ne dispose pas des moyens de décortiquer chaque information qu’on lui sert, dans lequel les échéances électorales sont incertaines, les gens remplacent volontiers les critères occidentaux d’évaluation des arguments d’un candidat par une appréciation sentimentale. C’est un peu comme lorsque le fiancé de votre chère fille vient se présenter à vous, on examine moins alors son cursus scolaire et professionnel que l’impression qu’il nous fait et que la sincérité de ses sentiments pour elle. Pourquoi ? Parce que la décision de le répudier et même la possibilité de le sermonner sur ses erreurs, après qu’elle aura dit "oui", ne nous appartiendra pas. Dans ces conditions, on a meilleur temps de s’attacher aux valeurs humaines et sentimentales qu’à des promesses de comportements, qu’elles soient de type matrimonial ou politique, d’ailleurs.



L’essentiel, c’est que Mahmoud Abbas ait passé brillamment son examen prénuptial. Le fait qu’il ait pu rappeler, à deux mètres de fusils mitrailleurs tenus par des irréguliers de Gaza, la nécessité de mettre un terme à l’Intifada, d’accéder à une paix négociée avec Israël et même, de leur dire dans le blanc des yeux, qu’ils devaient cesser de lancer des Qassam et des obus de mortiers sur les agglomérations israéliennes, prouve le succès de son tour de charme. En outre, le bureau du Premier ministre israélien l’a bien compris, puisqu’il vient de permettre au favori des élections de dimanche prochain de faire campagne à Jérusalem. Les deux hommes discutent également d’une possible visite de Abbas sur le Mont du Temple – Esplanade des Mosquées ; cela représenterait à la fois une consécration pour le prétendant à la présidence palestinienne et une marque de confiance entre les deux leaders. Il se pourrait même que l’Etat hébreu autorise les quelques 8'000 détenus palestiniens à participer à la consultation. Les prisonniers ont présenté une lettre en ce sens, en hébreu, au Président israélien Katsav, dans laquelle ils affirment soutenir tous les efforts authentiques afin de faire cesser l’effusion de sang et où ils expriment leur soutien à Mahmoud Abbas, "un homme pétri de courage et d’honnêteté, un être rationnel, qui est intéressé par la paix et la cessation du conflit, ainsi que par l’ouverture d’une nouvelle page (des relations israélo-palestiniennes NdA.), sur la base de deux Etats."



Sur ce point précis, tous ceux qui connaissent bien Abou Mazen confirmeront l’appréciation des prisonniers. Ses intentions ne font pas l’ombre d’un doute.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le lundi 03 janvier 2005 - 18h23:

Les juifs de Suisse critiquent le rapport sur l'extrémisme


BERNE - Les juifs de Suisse refusent que l'on parle d'un risque d'extrémisme juif violent dans le pays. Ils critiquent le rapport sur l'extrémisme du Département de Christoph Blocher qui y fait allusion. Une rencontre est agendée le 18 janvier.
«Il n'existe pas d'extrémisme juif en Suisse», a déclaré Alfred Donath, président de la Fédération suisse des communautés israélites (SIG), dans un entretien à la «NZZ am Sonntag». Il réfute le passage du rapport qui estime que «la nouvelle vague d'antisémitisme pourrait être accompagnée d'actions antisémites violentes susceptibles d'inciter à se faire justice soi-même et de conduire à l'émergence d'un extrémisme juif violent».
Des gardes armés sont bien postés devant les institutions juives dans un but d'auto-défense, explique M. Donath. Cela est toutefois légal et sert à assurer la sécurité là où l'Etat n'est pas en mesure de le faire. Et ces personnes ne sont pas des militants juifs.
Afin de discuter du rapport, une délégation de la fédération rencontrera le chef du Département fédéral de justice et police (DFJP) Christoph Blocher le 18 janvier. La SIG exige que tout le passage se rapportant au risque d'extrémisme juif soit biffé.
En octobre, le vice-directeur du service des renseignements suisse Jürg Bühler avait dû s'excuser aurpès de la communauté juive. Dans la première édition du rapport, l'Association des étudiants israélites de Genève (ADEIG) avait été cataloguée à tort comme organisation extrémiste.
M. Donath juge aussi improbable une radicalisation des musulmans suisses. La population musulmane en Suisse est bien plus hétérogène que celle en France par exemple, où la communauté est dominée par les Maghrébins. La situation n'est donc pas comparable.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djerbien (Djerbien) le lundi 03 janvier 2005 - 15h56:

Djerbien,

Chers harissiens et harissiennes je vous souhaite une tres bonne annee 2005 pleine de joie,de bonheur et surtout pleine de paix aussi je souhaite aux 2 peuples palestinien et israelien une vie pleine de prosperite et de paix parceque je crois a la paix entre ses deux peuples durs comme fer,je pense que si a travers l´histoire ses deux peuples cousins ont pu cohabiter ensemble il peuvent tres bien le faire maintenant,croyez moi ce jour arrivera.

Cordialement,merci.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le lundi 03 janvier 2005 - 03h00:

Chers Harissiens et Chères Harissiennes.

Je vous présente mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2005. Je vous souhaite une très bonne santé ainsi que tout le bonheur possible.

Je souhaite pour chaque peuple de ce monde, la paix, mais, aussi la paix dans le coeur de chaque homme.

Je souhaite pour Israël cette paix tant souhaitée et tant attendue par son peuple.

J'espère que cette nouvelle année ne sera pas marquée par toutes ces tragédies qui ce sont passées durant l'année 2004.

J'éprouve une immense douleur pour cette terrible tragédie qui a marqué l'Asie. Mais, je n'oublierais pas, l'image vue au journal télévisé de ces deux couples Israéliens et palestiniens unis dans cette tragédie. Ce qui me permet d'avoir l'espoir que les hommes retrouveront leur dignité par l'amour qu'ils auront les uns pour les autres.

Nous sommes peu de choses, mais, nous pouvons faire de grandes choses si nous le voulons. C'est le paradoxe.


Recevez tout mon respect et ma considération.

Axelle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 02 janvier 2005 - 19h48:

OMISSION TUNES CELEBRES

Bonjour,

mon nom est Sitbon Simon né en 1927 et mon nom de couturier tailleur à Tunis 15 rue d'Athènes est le suivant:LAM diminutif de l'Americain.
J'ai habillé les plus grandes célébrités pendant le protectorat francais le Gal Petit commandant en chef des zouaves de Tunis ainsi que les chanteurs et acteurs.
En 1956 j'ai habillé le groupe tunisien qui devait aller signer les accords avec leurs homologues francais concernat la fin du protectorat francais et le début de la TUNISIE nouvelle independante.
Par la suite j'ai habillé le Président Bourguiba Habib en 1967 lequel m'a recu dans son palais en me disant en francais :
Alors c'est vous qu'on dit être le plus grand tailleur de Tunisie......
Et par la suite toute la crème de l'intellegencia tunisienne.

Actuellement je vis à Paris Quai Branly 75015 Paris.
En vous remerciant à l'avance de m'avoir écouté.

Lam Sitbon

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Edmond (Edmond) le dimanche 02 janvier 2005 - 19h40:

Lots of videos-clip – Beaucoup de vidéos-clips

http://w3.castup.net/mfa/terror.htm



Ambulance et/and terrorisme.

http://switch3.castup.net/cunet/gm.asp?ClipMediaID=38759&ak=null



Tous sur la Barrière Anti-terroriste - All about the Anti-terrorist Fence

Francais: http://switch3.castup.net/cunet/gm.asp?ClipMediaID=42951&ak=null

English: http://switch3.castup.net/cunet/gm.asp?ClipMediaID=42913&ak=null







More Tsunami?

http://addict3d.org/index.php?page=viewarticle&type=news&ID=4596

http://addict3d.org/index.php?page=viewarticle&type=news&ID=4595

http://addict3d.org/index.php?page=viewarticle&type=news&ID=4594

http://addict3d.org/index.php?page=viewarticle&type=news&ID=4593

http://addict3d.org/index.php?page=viewarticle&type=news&ID=4592

Chabad of Thailand

http://www.think-israel.org/dec04bloged.html#dec04.282