Archive jusqu'au 24/décembre/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Decembre 2004: Commentaires de Decembre 2004: Archive jusqu'au 24/décembre/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 23 décembre 2004 - 19h38:

Dans le document ci-dessous, les auteurs et les organisations qu'ils représentent demandent de les soutenir dans leur appel pour un référendum en Iran, sous une supervision internationale, afin d'établir une nouvelle constitution et pour adopter de nouvelles structures de gouvernement, en harmonie avec la déclaration universelle des droits de l'homme et tous les accords qui lui sont associés. Pour les soutenir cliquer:

- Signature de soutien au référendum



Merci de diffuser et voir aussi www.nuitdorient.com



NOUS SOUTENONS LA DÉMOCRATIE EN IRAN



Par Fouad PASHAIE, Secrétaire Général du Parti Constitutionnel d'Iran (le plus grand parti Iranien en exil) & Pooya Dayanim, président du Comité des affaires juives publiques, basé aux Etats-Unis (IJPAC).

Paru dans FrontPageMagazine du 21 décembre 2004.

Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued



Cet appel a obtenu le soutien de toutes les classes de la société politique iranienne, y compris les intellectuels, les religieux, les étudiants, les libéraux et même ceux qui sont favorables à une monarchie constitutionnelle. Le projet de référendum a été rédigé en des termes suffisamment larges, afin d'obtenir le maximum de signatures. L'appel a été signé par des personnages au pouvoir, dont un membre de la Garde Révolutionnaire iranienne.

Cette ouverture nous a valu le refus de certains leaders monarchistes, nationalistes et étudiants qui ne souhaitaient pas cosigner avec des individus appartenant à la République islamique, qui se disent "réformateurs", mais qui se sont ralliés aux dirigeants les plus intégristes. Les libéraux qui ont refusé de se joindre à nous ont même considéré qu'il s'agissait d'un nouveau piège du gouvernement pour gagner du temps, en faisant de la propagande "libérale", à l'instar des agissements de Khatami en 1997, qui a montré un visage libéral pour gagner et garder le pouvoir…. En tout état de cause, ces "refuseniks" ne veulent pas apposer leur signature à côté de gens qui ont fait partie du régime actuel.

Pourtant notre appel à référendum est clair, puisque nous demandons sans ambiguïté une nouvelle constitution et un nouveau régime politique, ce qui signifie que nous souhaitons la fin de la République Islamique d'Iran. La majorité des autres signataires l'ont compris. Il y va de notre crédibilité, car nous y mettons tout notre poids politique et nous n'admettrons jamais que notre action soit récupérée par le régime actuel. Il faut savoir que ceux qui ont amené ce régime haï aujourd'hui l'ont fait de bonne foi et se sont faits berner. Nous ne pouvons les écarter dans notre lutte pour un changement de régime et pour une nouvelle constitution. Une fois la liberté obtenue, les Iraniens décideront de ce qu'ils doivent faire de ces dirigeants dupés qui ont rallié les ayatollahs intégristes, mais nous avons besoin d'eux et de toutes les composantes de la nation pour renverser ce régime honni.



Nous ne sommes pas naïfs et nous n'avons aucune illusion sur le fait que ce régime islamique acceptera le référendum ou ses résultats. Cependant nous pensons qu'il est urgent de lutter pacifiquement pour un changement politique dans notre pays. Cet appel à référendum est un moyen de lutte en vue d'encourager le débat sur l'avenir de notre pays. D'autres actions sont évidemment nécessaires dans les mois qui viennent, comme par exemple, un appel au peuple iranien pour boycotter les honteuses élections présidentielles qui se profilent à l'horizon de mai 2005. Nous devons montrer au monde entier combien ce régime islamique est illégitime!

Il faut qu'il soit clair que si la très grande majorité du peuple Iranien ne veut plus de ce régime islamique et que si cette volonté nationale n'est pas exaucée, nous sommes prêts à soutenir d'autres moyens d'expression politique, comme, la désobéissance civile, les marches de protestation, des grèves…



Nous, avec les autres partenaires du mouvement pour la démocratie en Iran, nous soutenons la vision du président GW Bush d'un nouveau Moyen Orient démocratique. Nous souhaitons en retour l'appui de GW Bush pour un Iran libre et démocratique. Jusqu'ici le président américain ne s'est pas beaucoup manifesté; nous voulons des actes et pas seulement des mots, qu'ils viennent du Congrès ou du gouvernement américain! Nous demandons que l'administration américaine appuie réellement le mouvement pour la démocratie, car c'est la seule voie politique qui permettra d'aboutir.





We Support Democracy in Iran


By Foad Pashaie and Pooya Dayanim
Foad Pashaie is the Secretary General of the Constitutionalist Party of Iran, the largest political party outside of Iran. Pooya Dayanim is the President of the US-based Iranian Jewish Public Affairs Committee (IJPAC). The views expressed in this article are solely those of its authors and not necessarily of the respective institutions that they represent.



FrontPageMagazine.com | December 21, 2004



Today the authors and the organizations they represent will lend our collective credibility and political weight to an appeal that calls for a national referendum in Iran under international supervision to draft a new constitution and adopt a new system of government that is in compliance with the Universal Declaration of Human Rights and all its associated covenants by adding our signatures to this appeal.

The appeal for a national referendum has won support from almost all strands of the political spectrum. The signatories to the appeal include intellectuals, clerics, students, liberals, republicans, those who seek reform of the current Islamic Republic, and supporters of a constitutional monarchy. The referendum was drafted in vague terms on purpose to win the support of the various groups. The appeal has also been signed by some controversial figures, including a founding member of the Iranian Revolutionary Guards.

Several genuine leaders of the monarchist, nationalist, and student movements have boycotted this call for a national referendum. They correctly point out that several of the signatories to the appeal are individuals who supported the Islamic Republic early in its inception or continued to support the regime as so-called "reformers," who wanted to reform the system under Khatami to save it. They see this idea of a referendum as another trick by the regime's propaganda machine to buy themselves time, just like they did when Khatami was elected president in 1997. They do not want the opposition or opposition figures to be tainted by signing onto the same appeal that bears the signatures of these figures.

To us, however, the terms of the call for the referendum are clear. The referendum calls for a new constitution and a new system of government. We view and interpret this language to mean one thing and one thing only: an end to the Islamic Republic of Iran. This interpretation is shared by the overwhelming number of the other signatories to this national appeal. It is under this interpretation that we are signing this appeal and lend our weight and credibility to it.

We will not allow this national movement to attempt to peacefully change the regime to be hijacked by the regime itself. Nor should the call for a national referendum be boycotted because of the signatures of several controversial characters. The people of Iran, once they are free, will decide what to with these figures. To change the regime in Iran, we have to allow those who initially supported the Islamic Republic (there were many) who have now been disillusioned by the regime to also participate in an attempt to bring about its demise.


We are not naive and are under no illusion that the Islamic Regime will accept the referendum or its results. However, we believe, that it is appropriate to support peaceful means of political expression such as a call for a national referendum.

Our support of a referendum is to spur and continue a debate on the future of Iran. Our support for a referendum will not divert us from other actions that must be taken in the months that lie ahead such as a call for the Iranian people to boycott the upcoming sham presidential elections in Iran in May of 2005 to show the whole world the illegitimacy of the Islamic Regime.

We also wish to make it clear that if the will of the overwhelming majority of the Iranian people to have a different system of government is not honored, we will support (as we have in the past) other means of political expression such as: peaceful civil disobedience; marches and protests; and strikes by students, laborers and other social groups.



We, along with the rest of the pro-democracy movement, support President Bush's vision of a democratic Middle East. In return, we wish to have the president's support for a free and democratic Iran. The president, however, has been quite quiet as of late. What we want from the Bush administration and Congress are not words but action. The Bush administration must engage Iran's pro-democracy movement and support those who are fighting for a free and democratic Iran. A genuine support of the Iran pro-democracy movement in all its permutations (students, political prisoners, journalists, religious freedom and human rights supporters, women's rights activists, etc.) is the only legitimate Iran policy that can be adopted by this administration.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le jeudi 23 décembre 2004 - 19h07:

LA DOUDA:
VOS AMALGAMES SUR LA DEMOCRATIE ET LA DICTATURE SONT LAMENTABLES; ALLEZ VERIFIER LE DICTIONNAIRE AVANT DE FAIRE DES COMPARAISONS INADEQUATES. CE QUE VOUS ECRIVEZ FRISE LE RIDICULE ET NOUS DEMONTRE A QUEL POINT VOUS ETES UN ANTI-AMERICAIN PRIMAIRE!
ON VOUS LAISSE AUX MAINS DES ISLAMISTES PUISQUE VOUS LES AIMEZ TANT; LA SUISSE N'EN MANQUE PAS ET SURTOUT N'OUBLIEZ PAS DE NOUS ENVOYER UNE PHOTO DE VOUS AVEC LA DJELLABAH BLANCHE DES ISLAMISTES DES QUE VOTRE CONVERSION AURA EU LIEU!
SALAM ALEIKOUM! ALEIKOUM SALAM!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 23 décembre 2004 - 18h58:

Note du rédacteur en chef : Certains lecteurs, peu coutumiers des options rédactionnelles de notre agence, s’étonneront de lire l’article de ce jour de Guy Millière, dont les conclusions tranchent clairement avec celles de Sami El-Soudi, dans son article d’il y a trois jours [La définition correcte des choses, c’est : Perestroïka palestinienne].



Ceux qui pensent que la Ména a changé d’avis quant aux perspectives qu’ouvre l’élection probable de Monsieur Mahmoud Abbas à la tête de l’exécutif de l’Autorité Palestinienne commettraient une erreur d’appréciation.



Notre ligne éditoriale a toujours consisté à donner la parole à des rédacteurs représentant des sensibilités diverses, elles-mêmes conduisant à des analyses parfois contradictoires. Mon travail de rédacteur en chef, devant la diversité des opinions exprimées, se limite à établir que le matériel publié s’inscrit dans le cadre des critères que nous nous sommes imposés. Il s’agit, en l’occurrence, de m’assurer de la correction sans failles du langage des uns et des autres, du respect du caractère informationnel des articles, de la clarté de l’argumentation ainsi que de sa plausibilité théorique. A n’en point douter, tant El-Soudi que Millière répondent à ces critères. De plus, ils expriment leurs convictions de façon dissociée, sans se répondre l’un à l’autre et sans en faire un débat de personnes, conditions qui sont également constitutives de nos règles.



Toute option éditoriale autre de ma part, que celle de permettre à ces hommes de qualité d’exprimer leurs idées, abonderait dans le sens de la pensée unique, que tous les journalistes de la Ména stigmatisent avec conviction. La pluralité des expressions, c’est aussi une marque de respect pour l’intelligence des lecteurs ; c’est refuser la simplification artificielle de situations complexes et c’est refuser de vous soumettre à une opinion unique : celle de la rédaction.



Nous sommes de ceux qui pensent qu’un esprit bien fait, dans un monde complexe, doit être capable de gérer des interrogations ouvertes. Qu’un tel esprit est aussi satisfait lorsqu’il envisage un nouveau questionnement, que lorsqu’il vient juste de se forger une conviction à propos d’une controverse.





La guerre d’agression du monde arabe contre Israël n’est pas achevée (info # 012312/4) [analyse]
par Guy Millière © Metula News Agency


Il me faut constater que, chez nombre de gens de bonne volonté, les illusions aujourd’hui abondent. Arafat est mort, tout devient possible, disent les uns. Des modérés vont enfin se dégager dans le camp palestinien, disent les autres, qui ajoutent parfois que la paix est enfin en vue, que bientôt il sera envisageable de signer des traités de paix et de voir coexister deux Etats, Israël et l’Etat de Palestine, installés côte à côte et en situation de fraternité. Etant un ami indéfectible et inébranlable d’Israël, préférant la paix et la fraternité à la guerre et à la haine, j’aurais voulu pouvoir dire que tout cela me semble exact, mais je le peux pas, non, je ne le peux absolument pas. Parce qu’outre l’amitié que je porte à Israël, je me souviens, moi qui ne suis pas juif, de ce qui s’est passé en Europe, il y a soixante ans. A l’époque déjà, des gens de bonne volonté voulaient minimiser les dangers, prendre leurs désirs pour des réalités, mais la réalité la plus noire et la plus sanglante les a rattrapés. A l’époque, je n’étais pas encore né et je ne pouvais, par définition, rien faire. Aujourd’hui, je suis adulte, en pleine possession de mes moyens intellectuels, et c’est différent, je me sentirais coupable, totalement coupable de me taire.

Je me dois de dire que je pense que la mort d’Arafat ne change strictement rien. A la place d’un vieux terroriste mal rasé habillé d’un treillis, il y aura bientôt un vieux terroriste bien rasé et habillé d’un costume sur mesure appelé Mahmoud Abbas. Il n’aura pas le charisme de son prédécesseur, mais il aura le même esprit pervers et borné : pour une simple raison, il est de la même école et de la même clique. Les faits, qui s’accumulent, me donnent raison : Abbas n’a pas condamné les derniers attentats anti-israéliens et n’a pas semblé frémir en entendant que le Fatah était impliqué ; il a rendu visite, voici peu, en compagnie d’autres membres de la clique, à Béchar Al-Assad, à Ahmed Jibril, chef du FPLP, à Khaled Mashaall, chef actuel du Hamas et à Ramadan Shala, chef du Djihad Islamique. Ce n’était pas pour condamner les uns et les autres, mais pour coordonner ses actions et ses paroles avec eux. Il a d’ailleurs précisé : « Nous n’avons pas de différences quant aux objectifs », ce qui est clair et édifiant.



Dans quelques semaines Mahmoud Abbas sera élu dans le cadre d’élections, sans la moindre valeur démocratique, par une population depuis longtemps fanatisée, dépourvue de liberté de la presse et de liberté de parole. Les dirigeants européens parleront d’un nouveau « président légitime », là où il n’y aura eu que l’intronisation d’un nouveau dictateur. Le nouveau dictateur acceptera peut-être de débattre, mais il ne cédera rien sur l’essentiel. Il voudra, il l’a déjà dit aussi, le « droit au retour » dans son intégralité, les frontières de 1967 dans leur intégralité, et, bien sûr, des forces d’interposition internationales. Il voudra, en somme, le « porte-avions » que voulait Arafat et continuera à vouloir, sans le dire ouvertement, la destruction d’Israël.



On me parle quelquefois de nouveaux interlocuteurs, la réalité oblige à dire qu’il n’y a pas de nouveaux interlocuteurs, et qu’il n’y a donc pas d’interlocuteurs du tout. Les Européens feront semblant d’avoir trouvé des interlocuteurs, cependant que ni les Américains ni les Israéliens n’ont besoin de faire semblant aux côtés des Européens. Comment ne pas faire semblant ? En restant ferme sur les principes : ni droit au retour, ni acceptation des frontières de 1967. Ce n’est pas Israël qui a choisi la guerre en 1947-48, en 1967, en 1973. Ce n’est pas Israël qui a perdu la guerre. Ce n’est pas et ce n’a jamais été Israël l’agresseur.

Je me dois d’ajouter que je ne connais pas d’accord de paix qui se soit révélé fiable et durable entre une démocratie et un régime autoritaire ou totalitaire. Il ne peut y avoir, dans les relations avec un régime autoritaire ou totalitaire, que des rapports de force et de vigilance. Si tant est qu’on veuille invoquer le droit d’un peuple à disposer de lui-même, ce droit ne saurait être confondu avec le droit d’une clique dictatoriale à disposer d’un peuple. La création de l’Autorité Palestinienne, dans les conditions où elle s’est effectuée, a donné à une clique dictatoriale totalitaire et terroriste une population à gérer. Cette très grave erreur, fruit des illusions de la gauche israélienne et de la gauche américaine, a fait deux ensembles de victimes, le peuple israélien, frappé dans sa chair par des assassins, disposant de bases arrières en Cisjordanie et à Gaza, et les « Palestiniens », proie de la clique dictatoriale qui les affamés, fanatisés et transformés en hommes-bombes.



Sortir de l’erreur impliquerait, pour le moins, un changement de régime, un assainissement économique et une désintoxication mentale des « Palestiniens ». Ce ne sont pas les élections au sein de l’Autorité palestinienne, en janvier, qui permettront ces changements impératifs qui devraient constituer un préalable à toute forme de pourparlers. Nous ne sommes pas dans une situation où on peut parler de paix : nous sommes dans une situation de guerre, où les ennemis d’Israël ne reconnaissent pas la moindre défaite et n’ont donc pas, dans leur esprit, l’idée qu’il faut faire la paix. La paix ne pourra venir que si l’Autorité palestinienne est vaincue et remplacée par des gens imprégnés d’un esprit démocratique, acceptant d’être aidés par d’autres gens imprégnés d’un esprit démocratique. Plus largement, la paix ne pourra venir que si l’on sort de la guerre déclarée en 1947-48 par le monde arabe à Israël. Ce qui impliquera des changements de régimes plus vastes et l’éradication de l’islam militant.



L’Autorité Palestinienne est une clique crapuleuse, corrompue et fanatique : se contenter de renverser cette clique tant qu’existent dans la région d’autres cliques du même acabit, le Hezbollah au Liban, le régime baassiste en Syrie, les mollahs au pouvoir à Téhéran etc. ne pourrait en aucun cas assainir la situation. Ceux qui, dans le monde occidental, veulent la destruction d’Israël, par cynisme ou par « réalisme sans scrupules», disent qu’il faut d’abord résoudre le « conflit israélo-palestinien » ; cela revient à adopter la thèse des gens les plus détraqués du monde arabe et musulman, qui ont eux-mêmes une idée précise sur la façon de « résoudre » le « conflit ». Les amis d’Israël savent que ce qu’il faut résoudre, ce sont les problèmes posés par les psychopathologies disséminées par l’islam militant dans le monde arabe et musulman. Seule la disparition de ces psychopathologies est à même de faire disparaître « l’obsession anti-israélienne ».


L’unique attitude à avoir en ce contexte est, là encore, de rester ferme sur les principes : pas de démocratie, pas de liberté de parole, pas d’interlocuteur. L’Europe poussera Israël à discuter quand même et à faire des gestes. La parole des Etats-Unis a heureusement plus de poids que celle de l’Europe.


En l’absence d’interlocuteurs, optimiser la sécurité d’Israël en achevant la barrière de sécurité sera très utile. L’assainissement de la région, qui est au cœur de la politique étrangère de l’administration Bush, devra se poursuivre. Tout ce qui permettra aux pays d’Europe encore sains de n’avoir pas à se plier à la discipline que voudraient imposer les pays les plus malsains (dont, bien sûr, la France néo-gaulliste) sera bon à prendre : les pourparlers ouverts pour l’entrée de la Turquie en Europe seront, je pense, un excellent catalyseur, jouant en faveur d’une absence d’unité politique et diplomatique plus forte en Europe.


Quand les psychopathologies disséminées dans la région auront été soignées (et elles doivent l’être impérativement, non seulement pour la survie d’Israël mais pour celle de la civilisation occidentale et pour celle de l’humanisme), « l’obsession anti-israélienne » pourra disparaître, la guerre d’agression contre Israël pourra prendre fin. Alors et alors seulement, on pourra envisager un Etat palestinien. On pourra aussi se demander si la création d’un minuscule Etat arabe, venant en supplément des Etats arabes existant aujourd’hui, s’impose. Et on pourra se poser, dans un contexte apaisé, quelques questions. Celle-ci par exemple : existait-il un peuple palestinien, nettement distinct des autres peuples arabes de la région, en 1947-48 ? Pourquoi, alors que le territoire du Mandat palestinien comprenait au départ la Jordanie et qu’en créant la Jordanie sur les trois-quarts du territoire du Mandat palestinien, on a déjà créé un Etat arabe en Palestine, faudrait-il en créer un second ? Je sais, ces questions relèvent du tabou. Il viendra cependant un moment où le tabou devra être levé.



Il m’est difficile, ne vivant pas en Israël, de prendre position sur le retrait de Gaza. Ce que je pense, c’est que, face à des gens imprégnés d’une mentalité autoritaire ou totalitaire, on ne peut passer contrat et il n’y a que des rapports de force. Tout ce qui pourrait ressembler à un moment de faiblesse ou à une concession doit se trouver banni et considéré comme un encouragement donné à l’adversaire. Rien n’est plus impératif en même temps que de protéger des vies humaines et de le faire de la façon la plus optimale : si les implantations à Gaza sont coûteuses et font courir à des citoyens et à des soldats israéliens des risques disproportionnés, une solution s’impose. Si elles constituent au contraire des gages de sécurité, une autre solution s’impose.



Il doit, en tous cas, être dit clairement que la haine disséminée parmi les êtres humains soumis à l’Autorité Palestinienne est tout à la fois la raison des précautions prises par les Israéliens, le motif des entraves à la liberté de circulation des populations arabes de Gaza, qui sont entraves « auto infligées » et le fondement de ce qui pourrait rendre Gaza judenrein, comme on disait au temps d’Hitler. Le racisme peut, parfois, obliger des gens à partir, mais il n’est jamais honorable, jamais justifié. Il ne doit jamais être récompensé. Il doit être dénoncé. L’Autorité palestinienne est bouffie de racisme anti-juif. Des racistes ne sont ni fréquentables ni dignes de confiance.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le jeudi 23 décembre 2004 - 18h45:

Un journaliste saoudien, ami d’enfance d’Oussama Ben Laden, critique les musulmans pour leur mauvaise lecture des versets du Coran pour légitimer la haine des Chrétiens et des Juifs

Le Docteur Khaled Batarfi, rédacteur en chef du quotidien saoudien Al-Madin a et un ami d'enfance d'Oussama Ben laden 1 a récemment écrit un article dans Al-Madina critiquant les musulmans pour leur emploi des versets coraniques pour justifier la haine des juifs et des chrétiens. Voici, ci-dessous, l'article traduit et publié dans le quotidien saoudien Arab News: 2


Certains de mes lecteurs juifs ont des doutes. Ils soupçonnent que les Arabes et les musulmans les haïssent car ils les tiennent responsables des méfaits d'Israël et de ses erreurs passées comme d'avoir tenté de tuer les prophètes et les messagers de Dieu (que la paix soit sur eux). Ils disent que les musulmans se souviennent encore avec amertume comment les juifs de Médine ont tenté de tuer le Prophète (que la paix soit sur lui), ont rompu leur alliance et l'ont trahi en se rangeant aux côtés de ses ennemis.

De nombreux chrétiens suspectent des sentiments analogues pour des raisons historiques différentes: Les Croisades au Moyen-Age, le colonialisme aux 18e et 19e siècles, les guerres récentes contre les musulmans et la répression des minorités musulmanes.

Les Juifs et les chrétiens ont raison et tort tout à la fois. Il n'y a pas de réponses simples à ces questions complexes mais permettez-moi de tenter de vous apporter une explication. L'histoire peut apporter de grands enseignements mais il est important d'user, sans abuser, de ses leçons. Ceux qui étudient l'histoire peuvent être divisés en trois catégories: Ceux qui retiennent le «positif» et s'appuient sur celui-ci pour avancer, ceux qui ignorent les leçons des «erreurs» et les reproduisent et ceux qui sont obsédés par ces dernières, vivent et vont jusqu'à mourir pour elles. Il est bien plus sûr de ne pas lire l'histoire que de mal le faire.

Les erreurs de lecture peuvent être intentionnelles ou peuvent être dues à l'ignorance. Il est beaucoup plus facile d'affronter la deuxième éventualité. Il vous est possible de suivre une nouvelle formation, d'améliorer votre instruction et d'apporter des explications.

Ce qui pose problème est la mauvaise interprétation de l'histoire destinée à servir des intérêts personnels et de soutenir des convictions déterminées à l'avance. Ils agissent comme des avocats astucieux qui parcourent laborieusement les lois et la jurisprudence allant dans le sens de leur affaire en ignorant tout ce qui les contredit. Puis ils interprètent le fruit de leurs recherches dans un sens adapté à leurs prétentions. On ne ressent pas de culpabilité car les adversaires agissent de même. C'est un jeu dans lequel vous êtes puni seulement si vous ne parvenez pas à gagner votre affaire. Les fanatiques, les paranoïaques et les assoiffés de reconnaissance, de statut et d'intérêts particuliers sont probablement les pires contrevenants à la loi – mais ils ne sont pas les seuls. Nous pratiquons quasiment tous une lecture sélective et une mauvaise lecture intentionnelle pour des raisons diverses. Les positions et réflexions collectives passionnées, telles que de se rassembler autour du drapeau ou de soutenir des causes patriotiques et religieuses, conduisent des individus justes et mesurés à opérer une lecture sélective sans la moindre once de culpabilité intellectuelle. Ils supposent, eux aussi, que l'autre partie fait de même.»

«Le Coran ne condamne pas l'ensemble des chrétiens et des juifs»

«Les musulmans fanatiques sont aussi coupables d'une telle attitude que de nombreuses autres personnes. Ils ne se contentent pas de mal interpréter les faits historiques, ils donnent intentionnellement une mauvaise représentation des livres saints – le Coran, la Torah et la Bible. Prenons l'exemple de notre position à l'égard du «peuple du livre» - i.e. les Chrétiens et les Juifs. Allah fait une distinction claire entre les ennemis et les amis. Il dit dans la Sourate LX Almumtahanah (L'épreuve), versets 7 à 9:

«7. Dieu établira peut-être de l'amitié entre vous et ceux d'entre eux que vous considérez comme des ennemis. Dieu est tout-puissant, il est celui qui pardonne, il est miséricordieux.

8. Dieu ne vous interdit pas d'être bons et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus à cause de votre foi et qui ne vous ont pas expulsés de vos maisons; - Dieu aime ceux qui sont équitables -

9. Dieu vous interdit seulement de prendre pour patrons ceux qui vous combattent à cause de votre foi; ceux qui vous expulsent de vos maisons et ceux qui participent à votre expulsion. Ceux qui les prennent pour patrons, voilà ceux qui sont injustes!

Pourtant, nombreux sont ceux qui choisissent d'ignorer ces prescriptions, de trouver des versets de circonstance ou des parties de versets à propos de certains évènements passés et de les appliquer au présent. Par exemple, Allah dit dans la Sourate II Albaqrah (La Vache), Versets 191 à 193:

«191. Tuez-les partout où vous les rencontrerez; chassez-les des lieux d'où ils vous auront chassés. – La sédition est pire que le meurtre –

Ne les combattez pas auprès de la Mosquée sacrée, à moins qu'ils ne luttent contre vous en ce lieu même. S'ils vous combattent, tuez-les: telle est la rétribution des incrédules.

192. S'ils s'arrêtent, sachez alors que Dieu est celui qui pardonne, il est miséricordieux.

193. Combattez-les jusqu'à qu'il n'y ait plus de sédition et que le culte de Dieu soit rétabli.

S'ils s'arrêtent, cessez de combattre, sauf contre ceux qui sont injustes.

Les fanatiques choisiraient la première moitié de la première phrase du premier verset et ignoreraient le reste. Ils se focaliseraient sur la partie ordonnant de les tuer et ignoreraient les prescriptions de recherche de paix, de compassion et de pardon. Allah défend fermement d'agir ainsi quand il dit dans la même Sourate, Verset 84: Croyez-vous donc à une certaine partie du Livre et restez-vous incrédules à l'égard d'une autre? Quelle sera la rétribution de celui d'entre vous qui agit ainsi, sinon d'être humilié durant la vie de ce monde et d'être refoulé vers le châtiment le plus dur, le Jour de la Résurrection?

Je n'ai pas besoin de passer en revue plus de jugements sur les partisans, les nôtres et les autres. Allah a tout dit.»


1 Telegraph (UK), 9 novembre 2002.

2 Arab News (Arabie Saoudite), 28 novembre 2004.


MEMRI.ORG

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shalom (Shalom) le jeudi 23 décembre 2004 - 17h02:

Depuis la libération des otages, les commentaires vont bon train.
La France a-t-elle payée une rançon ou pas ? A-t-elle négociée ou on ?

Finalement toutes ces questions, c’est de la bouillie pour chien.
Ces deux journalistes, n’ont pas étés pris au hasard par leurs « ravisseurs ».
Ceux-ci savaient très bien ce qu’ils faisaient. Ils avaient à mon avis deux objectifs
dans leur tête :
1) ils voulaient que l’on parle d’eux tout en mêlant, les organisations
Musulmanes de France.
2) Utiliser ces personnes pour leurs propres besoins, c'est-à-dire les faire tourner
des films louant leurs actions. Ils connaissaient très bien les journalistes et leur
militantisme pro arabe.

Ils ont réussis dans les deux domaines. Le premier, c’est que les musulmans
de France, se sont fait une images de citoyens respectables, et ça c’est réussi.
Le second, vous verrez, dans quelques mois des reportages sur les prouesses des
« activistes » Irakiens sur les Télés publiques.

Les 4 mois passaient en « captivité », c’était le temps qu’il fallait pour finir leur
Travail, et aussi pour coïncider avec Noël.

C’est en tout cas mon opinion sur cette histoire.

Shalom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le jeudi 23 décembre 2004 - 13h32:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Espagne, encore ?

Tiens donc ! Certaines auraient encore des velléités de corrida ?

Faut il donc rappeler que la Démocratie c’est le gouvernement du Peuple par le Peuple ou par les
Représentants Élus du Peuple, un gouvernement qui applique une politique contraire à la volonté des Électeurs, n’est plus une Démocratie mais une dictature ou encore une dicta-mole, et Aznar s’en est allé chassé par ceux là mêmes qui lui avaient fait confiance, et qu'il avait trompé.

N’en déplaisent aux dégazas jeteuses de sorts.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 23 décembre 2004 - 12h10:

La Douda:

Si ta majeste a ete offensee, elle n'a qu'a se plaindre a son grand chambellan ou a son valet de pied.

Retourne toi aussi a l'ecole:
l'usage de la 1ere personne du pluriel n'est d'usage que pour le Roi.

Et nous sommes en democratie !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 23 décembre 2004 - 11h11:

M. Guy Millière

Continuez, s'il-vous-plait, de partager avec nous vos analyses profondes et vos pensées enrichissantes.

Il se peut que vous ayez des ennemis (généralement c'est le meme) sur ce site. Mais comme vous l'avez surement remarqué, il y a des dizaines de personnes qui aiment bien lire ce que vous écrivez.

Alors encore une fois merci !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le jeudi 23 décembre 2004 - 06h43:

Pas d'accord Citron: si la France a verse une rancon a ces terroristes (ce que Raffarin bien sur a dementi ce matin) on sait ou l'argent ira! C'est pire encore que ce qu'a fait l'Espagne! la France serait la complice directe des groupes terroristes!

Malbrunot est du meme calibre que Chirac: voila ce qu'il a declare a la presse...
"Nos ravisseurs se sont présentés deux jours après (l'enlèvement) comme l'Armée islamique en Irak, un mouvement d'obédience salafiste. Nous, on leur a dit qu'on ne faisait pas partie de leurs ennemis, qu'on n'était pas les collaborateurs des Américains", a précisé Georges Malbrunot.

En clair pour Malbrunot, etre collaborateur des Americains=etre ennemis des Irakiens. Raccourci perfide!
Si Malbrunot avait l'ethique d'un journaliste moral, il dirait Collaborateur des Americains=ennemis des terroristes.
Donc l'equation revient a dire si on ne collabore pas avec les Americains c'est qu'on collabore avec les terroristes! CQFD!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 23 décembre 2004 - 08h10:

Bonjour,
Voici mon billet de ce matin sur Radio judaiques FM
Amities
André Nahum



Immense soulagement en France hier avec la libération de nos deux journalistes retenus en otage en Irak par “l’armée islamique”, mais bien mauvaise journée pour l’armée américaine avec ce terrible attentat de Mossoul qui a couté la vie à une vingtaine de GIs

En Israel, l’éventuelle constitution d’un gouvernement d’union nationale laisserait à Ariel Sharon les mains libres pour mettre en chantier son plan de désengagement.

Il peut sembler paradoxal que porté au pouvoir par la droite et de l’extreme-droite, le premier ministre israélien doive s’appuyer sur les travaillistes pour appliquer son programme.

Sa tâche sera tout de même rude, sil’on en juge par la vigueur de l’opposition à ce plan avec notamment les déclarations de M. Wallerstein porte-parole des habitants des implantatiàons qui demande aux interessés de resister physiquement à l’évacuation de leurs demeures. Déclarations qui aux dernières nouvelles inquiètent le chef d’etat major de Tsahal.

Certes, on ne peut rester insensible à la déception de ces hommes et de ces femmes qui avaient été encouragés par les gouvernements de droite comme de gauche à s’installer dans les territoires, qui y vivent depuis plus de trente ans , qui y ont construit leurs maisons et leurs synagogues, ont fertilisé les champs, ont créé des industries et des commerces et auxquels on demande maintenant de tout quitter et de s’en aller.

On peut comprendre leur colère bien que les familles concernées seront relogées et certainement indemnisés d’une façon substantielle.
Mais en démocratie, et Israel est une démocratie, lorsque le gouvernement régulièrement élu par la majorité des citoyens prend une décision, on peut la combattre politiquement, mais nul n’est autorisé à faire appel à la violence.

Ceux qui en diaspora et notamment en France, loin du théatre des opérations, les incitent à resister par tous les moyens aux décisions gouvernementales ne leur rendent pas service et ne rendent pas service à Israel.

Quelle autre solution proposent donc ceux qui condamnent le plan Sharon ?

Il y a eu cette année en Israel plus d’émigrants que d’immigrants. La pauvreté et même la misère touchent de larges couches de la société.

Les choses ne peuvent pas rester indéfiniment en l’etat.

Que cela plaise ou non, il existe sur le territoire de l’ancienne Palestine des gens qui ne veulent pas être gouvernés par Israel et qui sont soutenus par l’ensemble des opinions internationales. Bien fou celui qui n’en tiendrait pas compte.

Il serait certes, naïf de croire que la violence cessera immédiatement et que la paix va s’installer lorsque Gaza sera évacuée.
On peut imaginer qu’après Gaza, il faudra envisager encore d’autres abandons de territoires, d’autres évacuations et qu’Israel n’est pas au bout de ses concessions.

La partie qui se joue actuellement est difficile, très difficile. Immanquablement, l’Europe et même les USA alliés d’Israel vont demander à Israel des sacrifices bien plus importants.

Mais dans la situation nouvelle créée par la réélection de Bush et la mort d’Arafat, l’équipe Sharon-Pérès est probablement la mieux indiquée pour venir à bout militairement et politiquement du terrorisme fanatique dont l’objectif avoué est la disparition de l’etat juif et chercher avec les plus réalistes des Palestiniens une forme de coexistence.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 23 décembre 2004 - 05h23:

It is very disturbing to read from one side, that Sharon is trying to resolve the problem with the Palestinians by convincing the President of the United States that a unilateral evacuation of the Gaza strip could advance the solution of the problem, and from the oder side, that the Palestinians, with or without Arafat, do not understand that this war has to stop and that they should consider these evacuations as a good will gesture of the Israelis. With all of Sharon's good intentions, this action will provoke some kind of movement. From the other side and according to Sharon this move is good for the security of the State of Israel, but there are a few questions, facts, and factors, which have to be asked and considered in this forced evacuation, if the Israelis want to have a good relationship with their neighbor. This will create a precedent for all the arabe neighbour that Israel can be attacted and if they lose the war the israelis will surrender the territories like the one we have seen in Lebanon.

Facts: the settlement population is partly composed of people who were one time evacuated from the Yamit settlement, in the Sinai desert when Egypt made a peace agreement with Israel.
The governement of Israel should have a good backing from the people of Israel and in particular from the settlers themselves.

There are third generation settlers where children and grand children are born in those Gazean settlements, and many of them died and are buried in these settlements.

They are many elderly and youths who are living in the settlements. These so called settlers had not volunteered to come to the Gaza strip if the consecutive governements had not invited them to settle this land, by enticing them with all king of perks.

The Sharon governement, as much as its intentions are for the security of Israel, should not act against the democratic process and the will of the people, after all many have lost members of their families to defend Israel. I don't understand why the goverment of Israel does not agree to make a referendum and let the people of Israel speak their minds and why the United States is not supporting the democratic process in this case, while they always proclam that they support the advancement of the democratic process everywhere in the world.

Another aspect that neither the news nor the government are talking about: If this self-imposed unilateral evacuation succeeds, what impact will it have on the population of Gaza, be it Palestinian, or Israeli, and in general, on those who live now in the settlements in the Gaza Strip, on those who live in the settlements in the West Bank, and on those who are living in the Golan Heights etc.?

In my view the impact is devastating for all the people of Israel, civilian and military. It brings disappointment, despair, and for some it bring a feeling of guilt, and can create trouble in their family structure. It creates emotional and behavioral problems among the young settler generations. Many of the settlers could be psychologically sick for a generation. A forced move can create divorces amoung parents and can provoke anger, shame, sadness, distress, and feeling of frustration, of powerlesness and injustice. Such a population becomes a seed of unhappy citizens and a seed for future conflicts.

It is not my intention to influence the outcome of this political dilemma, but to bring these facts to the attention of the people of Israel, of the US and of Europe, and particularly to that of the Jewish people who are convinced that this solution would be in Israel's best interest.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 23 décembre 2004 - 02h01:

France + Allemagne : Contre l’Occident

Dans les années soixante, il se disait en France et en Grande-Bretagne qu’il fallait aimer l’Allemagne, et que, pour cela, il fallait se réjouir qu’il n’y ait pas une Allemagne, mais qu’il y en ait deux. C’était faire peu de cas des souffrances endurées par les Allemands de l’Est soumis à la dictature communiste. Depuis, l’histoire a avancé, le mur de Berlin est tombé, l’Allemagne est réunifiée. Ce grand pas effectué en direction de la liberté s’est néanmoins accompagné de conséquences...
L’Allemagne d’aujourd’hui entend tourner la page de son passé et se veut au cœur de la construction d’une Europe pacifiste qui s’éloignerait des États-Unis et des valeurs de l’Occident. Elle s’entend de plus en plus étroitement avec la France néo-gaulliste pour avancer en cette direction. La France en profite pour tenter de réaliser ses obsessions de retrouvailles avec la puissance perdue. L’Allemagne est de plus en plus anti-américaine, comme la France. Elle est aussi - cela va de pair avec l’anti-américanisme, en général - de plus en plus anti-israélienne.
Le chancelier Schröder était, voici peu, en Chine, pays encore communiste, et s’y montrait peu regardant pour les droits de l’homme, trop heureux de pouvoir signer des contrats lucratifs, quitte à ce que le prix de ces contrats soit le sang des victimes du laogaï, le goulag chinois. Schröder s’est, dans son élan, déclaré favorable à ce que l’embargo sur les ventes d’armes européennes à destination de la Chine soit levé. Cela m’a rappelé que Chirac était récemment en Chine où il avait manifesté la même attitude.
Cela m’a conduit à examiner la situation en Asie et à me demander à quoi servirait ce réarmement accentué de la Chine, souhaité par l’Allemagne et par la France, et j’ai pensé à Taïwan, donc à la Chine démocratique, que Pékin voudrait remettre au pas. J’ai songé aussi aux revendications chinoises qui, si elles étaient satisfaites, permettraient à Pékin de maîtriser l’ensemble du commerce maritime entre l’Extrême-Orient et le Proche-Orient, avec toutes les conséquences qui pourraient en découler en matière d’approvisionnement pétrolier, voire de commerce avec l’Europe.
L’Allemagne et la France souhaitent-elles donc que la Chine devienne la puissance militaire dominante en Asie ? Souhaitent-elles que la Chine puisse tenir à la gorge la Corée du Sud et le Japon ? Vraiment ? Décidément, l’anti-américanisme et l’anti-israélisme peuvent mener loin…

Lobbying pro-communiste

L’anti-américanisme et l’anti-israélisme peuvent mener tellement loin que l’Allemagne réunifiée et la France néo-gaulliste ne se contentent pas de faire du lobbying en faveur du réarmement de la Chine communiste, de façon à lui permettre de contrôler l’approvisionnement pétrolier de la Corée du Sud et du Japon (et donc de rendre possible une alliance Chine-dictatures islamiques pouvant exercer un chantage sur le monde libre) ; l’Allemagne et la France semblent tenir à ce que la dictature islamique iranienne puisse disposer bientôt de l’arme atomique. Quiconque lit les accords signés entre l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne (que le couple pervers franco-allemand a entraînée dans cette galère avec des arrière-pensées évidentes) et les mollahs de Téhéran, comprend qu’il s’agit de permettre à ceux-ci d’être à la tête d’une puissance nucléaire et de rendre plus difficile toute intervention américaine ou israélienne contre la nucléarisation de l’Iran.
Pourquoi l’Allemagne et la France veulent-elles que les mollahs disposent de l’arme atomique ? Pour renforcer le statu quo dans le monde musulman, pour favoriser leur stratégie à moyen terme : Chine grande puissance, dictatures islamiques alliées de la Chine, Europe dominée par l’Allemagne et la France. La Corée du Sud et le Japon seraient les victimes du lobbying pro-Chine communiste ; Israël serait la victime immédiate des mollahs dotés de l’arme atomique. Les États-Unis seraient géopolitiquement déstabilisés et, avec eux, tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de la liberté. Je ne parviens pas à me dire que l’Europe serait gagnante dans tout cela, ou alors il faudrait que je me fasse à cette idée : l’Allemagne et la France veulent une Europe puissance anti-américaine, anti-israélienne, très modérément démocratique, alliée à ce qui reste du communisme et aux dictatures musulmanes.
J’aime tellement l’Europe politique esquissée par le couple germano-français que je voudrais qu’elle éclate en 25 ou 30 morceaux et ne soit plus qu’un mauvais cauchemar !

Guy Millière

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le jeudi 23 décembre 2004 - 00h46:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Otages, et commentaire de Bazooka,

Bien que ne nous cédons jamais à une quelconque injonction, nous n’aurions certainement pas le coeur de ne pas éclairer Dame Bazooka, qui nous agite le spectre de Millière en guise de Babahou, pour faire peur aux petits enfants que nous sommes.

On conseille à cette Dame de retourner à l’école pour apprendre ce que veut dire, se jeter dans la
“Gueule du Loup”, car il est clair que si ces deux otages libérés savaient à l’avance, le sort qui les attendaient au détour d’une route très mal fréquentée, nulle doute qu’il auraient réfléchi à deux fois avant de foncer dans le brouillard, en s’en remettant à la seule providence, que ce soit par devoir ou par métier.

Bien à vous,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le jeudi 23 décembre 2004 - 00h41:

Bazooka:

- je ne comprend pas plus que vous la logique des terroristes

- pour ce qui est marchandage, je vous rappel que meme israel a fait des échanges entre Azzam et des prisonnier égyptiens et palestiniens , de meme le marchandage avec le hezbolla, la monnaie été alors des dépouilles de soldats israéliens !!

je me permet de reprendre votre adage "Nul n'est plus aveugle que celui qui ne veut pas voir".