Archive jusqu'au 21/décembre/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Decembre 2004: Archive jusqu'au 21/décembre/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le lundi 20 décembre 2004 - 20h49:

Émile :
À propos des photographies de Shira vous avez écrit :

" Shira, que voulez-vous nous montrer de la publicite sur Israel? Ou quoi ? je ne saisi pas votre message. "

en fait c'était clair il s'agissait de photographies d'Israel,et shira voulait nous faire partager son plaisir.Je pense que si vous envoyiez des photographies du Golden Gate, de l'Old Faithfull ou de Brice Canyon

- la liste n'est pas exhaustive - personne ne se poserait des questions

Mais prendrait plaisir à les admirer

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le lundi 20 décembre 2004 - 20h29:

Non à la dépénalisation du cannabis !

Aux dires du dictateur libyen Moamar Kadhafi, le président Bush a été réélu grâce à la décision libyenne de geler ses activités nucléaires.
''50% des élections américaines dépendaient de l'annulation de notre programme nucléaire'' a-t-il ajouté.

Encore une malheureuse victime de cet intolérable fléau mondial qui fait le lit de la subversion et de l'inversion des valeurs ! Mais qu'attendent nos valeureux "bons docteurs" sans frontières pour ce rendre au chevet de ce pauvre homme dont la souffrance immense n'égale que ses déliquescentes divagations ? La crainte sans doute, pour ces grands humanistes unilatéraux devant l'éternel, d'avoir à abattre le pauvre homme et tous ses semblables. Le fait est qu'ils auraient du pain sur la planche !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Blati (Blati) le lundi 20 décembre 2004 - 19h56:

Si j'ai bien compris, peut-être n'ai-je rien compris, le voyage du grand Rabbin de France en Tunisie a été une réussite.
Nous ne pouvons que nous en féliciter.
Si j'ai bien lu, peut-être n'ai-je pas bien lu, les Israéliens pourront entrer en Tunisie sans laisser leur passeport à l'entrée, mais avec dollars en poche.
En lisant et relisant ce reportage, nulle trace de voyages de Tunisiens en Israël, avec ou sans passeport.
Je m'arrête ici, pour ne pas gâcher l'effet et surtour pour inciter nos amis Davideden ou Henri de préparer un voyage de retour aux sources et de voir comme leur maison a bien été entretenue.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 20 décembre 2004 - 19h05:

La définition correcte des choses, c’est : Perestroïka palestinienne (info # 012012/4) [analyse]
par Sami el-Soudi © Metula News Agency



Il serait trop long de citer toutes les différences existant entre les options choisies par Mahmoud Abbas et l’Autorité Palestinienne sous sa direction, d’une part, et celles qui étaient le lot de Yasser Arafat. Tant à Ramallah que dans les "territoires", on peine à conceptualiser l’étendue de ces dissemblances. On peine aussi à se dire que le régime d’Arafat "c’était il y a si peu de temps". Finalement, les Palestiniens sont choqués de constater qu’il existait une autre façon de gouverner, tant cela semblait impossible, que les Israéliens ne sont pas la cause unique de tous nos maux et que les partisans de l’ancien raïs étaient, en fait, aussi peu nombreux et aussi peu déterminés.



Ce qui apparaît, de plus en plus, c’est aussi qu’il n’existait pas de ligne politique arafatienne, pas plus que d’institutions suffisamment significatives, formées, qui auraient pu lui survivre. J’ai déjà fait état de ces deux dernières conclusions, je le sais bien, mais il me plaît de les répéter encore une fois afin de souligner leur prépondérance. Par contre, l’OLP, malgré la confusion de ses structures et les privilèges de ses instances, qui s’entrecroisent en se neutralisant parmi, comme l’avait voulu Arafat afin de rester le seul à prendre toutes les décisions, émerge comme un appareil fonctionnel. Et ce n’est pas la moindre des bonnes surprises, même si elle est également due à la volonté d’efficacité des gens qui le dirigent et au travail préparatif de longue haleine que Abbas et Qoreï lui avaient consacré, dans l’ombre de la très longue agonie d’Abou Ammar. Les instances de OLP ont bien rempli leurs tâches, notamment celles liées à la transition du pouvoir et à l’organisation des élections, qui ont été préparées en un temps record et dans le strict respect des ordonnances constitutionnelles. (Cela a même surpris Sami el-Soudi, qui ne croyait pas la chose possible au lendemain du décès d’Arafat. Ndlr).



Le bon fonctionnement des structures de l’OLP a également permis de légitimer rapidement l’autorité intérimaire des deux consuls, leur permettant de réaliser des actes diplomatiques urgents et de première importance, notamment à Damas et Beyrouth. Cette célérité a simultanément coupé l’herbe sous les pieds des opposants de tous poils, des apparatchiks arafatiens et surtout, des organisations terroristes, qui espéraient en une période d’indécision afin de secouer le faîte de l’arbre, jusqu’à ce que l’arbre accepte de partager avec elles le pouvoir exécutif.



Mais les chefs de notre Perestroïka étaient bien en place, experts consommés des rouages et des hommes de la direction palestinienne, au point de les activer pour réaliser leurs objectifs. Désormais, notre chef de gouvernement, très provisoirement intérimaire, fait en sorte que l’Autorité s’exprime d’une seule voix et qu’elle abandonne complètement la technique des discours sibyllins, si chère à l’ancien patron. Personne ne s’y trompe d’ailleurs, alors que la différence qui se fait le plus sentir, dans toutes les démarches, toutes les interventions et tous les symboles choisis par Abbas, c’est que notre nouvelle direction est authentiquement en faveur de la solution des deux Etats pour deux peuples distincts et qu’elle est prête à aller très vite en besogne afin de créer, sur ce principe, l’Etat de Palestine. Ce message, se situant aux antipodes de celui d’Arafat, par sa teneur mais surtout dans ses formes et dans sa rhétorique, possède le mérite – en plus de nous rendre l’espoir – de nous désenclaver sur l’échiquier politique mondial. Le ton et le contenu du message d’Abbas et de Qoreï sont persuasifs et on sent bien qu’ils se situent dans un calendrier logique, dans un programme.



Le Président Bush les a bien compris, ce qui lui permet d’affirmer, confiant, que son second mandat verra la solution de la divergence israélo-palestinienne. Aux rencontres d’Herzeliya, la semaine dernière, Sharon et Abed Rabou se sont exprimés avec le même optimisme. Cela a pour conséquence de faire revenir le président de la Banque Mondiale en Palestine, afin, je cite un communiqué officiel, "d’envisager la réhabilitation de l’économie palestinienne ainsi que la promotion de l’aide internationale à l’Autorité Palestinienne".



Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, ce sont là des mesures pratiques, témoins d’une dynamique capitale. Il faut faire sortir la population palestinienne de sa misère, lui donner des raisons tangibles de croire en l’avenir, c’est un impératif d’urgence. Sans cela, je veux dire sans résultats rapides, l’extraordinaire capital de confiance dont jouissent les nouveaux dirigeants, celui qui leur permet d’envisager des mesures révolutionnaires relativement aux mythes arafatiens, s’effritera et retombera. Reviendrait alors la désespérance, celle qui jette les misérables dans les bras des organisations partisanes du grand sabordement.



Certains, à l’étranger, ont compris cette urgence. Ils veulent aider Abbas et Qoreï à présenter des résultats à leur peuple. C’est aussi le cas du Premier ministre Tony Blair, dont l’avion est annoncé dans le ciel de Palestine et du ministre des AE italien, Gianfranco Fini, qui vient voir – après de longues années de boycott d’Arafat par l’Italie – comment son gouvernement peut aider à la construction de la paix.



Autre différence d’approche de taille, notre prochain président et son futur premier ministre n’envisagent pas sérieusement que seule une pression internationale – plus qu’hypothétique par ailleurs - suffirait à forcer Israël à abandonner ses exigences. L’AP nouvelle formule n’exclut pas Israël de son carnet d’adresses, bien au contraire. Elle envoie ses négociateurs et ses officiers au-devant de leurs homologues israéliens, je dirais presque "en masse". Et ils n’hésitent pas à franchir le palier des ministères de Jérusalem, dans lesquels ils discutent de tout : de l’organisation conjointe des élections du 9 janvier qui, à Jérusalem-Est par exemple, se dérouleront dans les bureaux de poste de l’Etat hébreu. Ils parlent aussi de tous les problèmes sécuritaires, en termes de coordination. Ils discutent, à très grande échelle et à un niveau élevé de représentation mutuelle, du transfert de la souveraineté d’Israël à l’AP à Gaza, en lieu et place d’un retrait unilatéral ; d’après les renseignements en ma possession à ce sujet, et l’état d’avancée des pourparlers, le concept du retrait unilatéral est déjà remisé dans les archives de Sharon, pour la plus grande satisfaction des parties concernées. On a atteint le stade des arrangements pratiques, d’après un ami proche qui participe à la négociation. De nombreux pays amis, comme l’Egypte et l’Italie, se proposent, dans le processus qui s’installe, de remplir un rôle prépondérant.



Mais les choses sont tant et si bien engagées, dans une relation de confiance renouvelée, qu’on traite déjà du statut définitif de la paix, des relations de voisinage à venir et de la proclamation de l’Etat de Palestine. Les discussions sont secrètes, certes, mais intenses et les Etats-Unis y tiennent à la fois le rôle de booster et de médiateur. Il paraît que, là aussi, les choses avancent et s’il est trop tôt pour parler d’un accord consommé, comme certains se sont avancés à le faire, il semble cependant que le cadre-mère d’une solution ait effectivement été défini. Ce cadre provisionne un certain nombre de mesures évolutives, censées faciliter la solution des sujets plus épineux et consolider la confiance réciproque ; il contient aussi la définition précise des engagements des protagonistes, durant le processus à commencer au lendemain des élections, de même que le modus operandi détaillé des négociations à s’ouvrir et – cela est capital – l’énoncé mutuellement accepté des problèmes réclamant des solutions.



Dans le même temps, Mahmoud Abbas dispose d’un soutien domestique suffisant pour lui permettre de réformer, sans attendre, les incongruités existant au sein de l’Autorité Palestinienne. Ainsi, il a réussi le tour de force de rallier à la cause du non usage des armes, parmi les moyens de l’Intifada, la plupart des cadres de l’OLP mais surtout la majorité des Palestiniens. Il appelle à la fin de "l’Intifada militaire", autrement dit, à la fin de l’Intifada tout court. Il y a tout juste deux mois, cette prise de position, de la part du chef de l’AP, n’était tout simplement pas imaginable.



Abbas a d’autre part averti les organisations islamistes – en Palestine autant que leurs chefs exilés à Damas – qu’il ne leur restait que peu de temps pour désarmer et pour se transformer, de leur plein gré, en partis politiques. Il a fait savoir à Khaled Mashal, le chef du bureau politique du Hamas, en Syrie, que c’était pour eux la seule sortie honorable autant que pacifique de leur statut actuel. Certains signes étonnants montrent à ce sujet que la discussion est sérieusement ouverte au sein des organisations terroristes elles-mêmes.



Finalement, Abbas et Qoreï se livrent à l’épuration des éléments peu fiables, arafatiens et Tanzim au sein des cadres de tous les services de sécurité. Plus de 85 personnes ont ainsi déjà été remerciées. Sur le plan politique, ils ont prévu, dès la proclamation des résultats des élections, de se séparer de 7 ministres trop proches du porte-avions d’Arafat et de sa dialectique du martyre pour participer sincèrement au processus visant à la proclamation de notre Etat. On va voir apparaître des têtes qui vont vous surprendre, avant le début du printemps 2005. Je ne vous en dis pas plus aujourd’hui. Je trouve que je vous en ai déjà beaucoup dit.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 20 décembre 2004 - 18h56:

Maxiton, de quelle intervention vous faites reference. Merci

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 20 décembre 2004 - 18h43:

Le Grand Rabbin de France chez le Président Ben Ali, entre espoirs et promesses !
Par Albert Bellaïche pour Guysen Israël News

c:/

Le voyage du Grand Rabbin de France, Joseph Sitruk en Tunisie accompagné de Pierre Besnainou vice-président du Congrès Juif Européen et d’une soixantaine de personnes, peu médiatisé en France il faut le dire, mérite qu’on s’y attarde un peu, car il a revêtu un caractère exceptionnel, tant sur le plan diplomatique que sentimental.


En effet, le Président Tunisien Zine El Abidine BEN ALI, qui reçoit pour la troisième fois en son palais de Carthage le Grand Rabbin Français a marqué une fois de plus tout le respect qu’il nourrit à l’égard de la plus haute autorité religieuse juive de France et surtout l’intérêt qu’il accorde aux échanges de point de vue qu’il a avec son hôte..

Qualifiés de courtois de francs et de très amicaux, ces entretiens ont tout de même abouti à la concrétisation de quelques-unes des demandes faites par le Grand Rabbin au Chef d’Etat Tunisien, et notamment celle d’accorder aux visiteurs israéliens le même statut que celui consenti aux visiteurs de tout autre pays.

Il faut rappeler que les Israéliens, chaque fois qu’ils arrivaient en Tunisie devaient remettre aux autorités tunisiennes leur passeport pendant tout le temps de leur séjour. Autres doléances satisfaites, celle de remettre en état le cimetière juif de Tunis et de faciliter la tâche aux familles souhaitant restaurer la sépulture de leurs familles.

Les questions relatives à l’ouverture à Tunis d’une représentation israélienne et la venue en Tunisie de Shimon Pérez leader du parti travailliste et de Sylvain Shalom, ministre des affaires étrangères de l’Etat Hébreu ont été abordées et le premier tunisien, Président en exercice de la Ligue Arabe, a laissé de ce côté une porte entr’ouverte avec l’espoir que les échanges entre les deux pays pourraient, dans un avenir prévisible, se normaliser et qu’en tout état de cause « Ces dispositions sont à envisager dans le cadre d’un calendrier qu’il n’entendait pas bousculer ».

Par ailleurs les plus hautes autorités tunisiennes n’ont pas caché leur désir de continuer, sans remous inutiles, d’œuvrer pour la Paix entre palestiniens et israéliens.

Le panorama audiovisuel tunisien, de son côté a réservé à la visite de M.M. Sitruk et Besnaïnou une place importante dans ses journaux écrits et parlés, avec des commentaires et interviews d’une portée largement nationale.

Bref, une fois de plus le Président Ben Ali, son gouvernement et le peuple tunisien ont montré combien ils leur tenait à cœur, un peu à l’instar du Roi Mohamed VI, d’entretenir avec les juifs français d’origine tunisienne des relations privilégiées empreintes de chaleur et de fraternité. A ce titre il faut rappeler qu’il y a environ 1500 juifs qui vivent en terre tunisienne principalement dans l’île de Djerba où ils sont parfaitement intégrés.

Bref, entre espoirs et promesses, la politique du Président Tunisien s’inscrit dans une continuité jamais démentie de la politique initiée en son temps par son illustre prédécesseur, le Président Habib Bourguiba.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 20 décembre 2004 - 18h26:

Ce lundi soir , je recevrai à 21 H 05 à mon émission
"L'Etoile et le jasmin"
sur Radio Judaiques FM , 94.8 Paris et région,
Que l'on peut entendre sur internet
site : http://www.judaiquesfm.com


Martin Gray

Pour son livre

Au Nom de Tous les Hommes


ANDRE NAHUM

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le lundi 20 décembre 2004 - 17h31:

Listen to this commentary on "Blessings from Hebron,"
an hour-long internet show with
David Wilder, on www.israelnationalradio.com, first
broadcast every Monday at 5:00 pm (Israel time),
replayed  
every 2  or 3  hours through the night and posted for a
week on the israelnationalradio.com web site.
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Hebron/Arutz 7-INN Commentary

The Katif Wall?
by David Wilder
The Jewish Community of Hebron
December 20, 2004


Last week, during Hanukkah, the kids were home on
vacation. Here in Hebron we try to provide daily
activities for the children, including parties, trips and the
like. On Tuesday one of my friends approached me and
asked if I’d be busy the next day. As all spokespeople
are trained to do, I answered his question with another
question – ‘why, what do you need?’


He proceeded to tell me that on Wednesday, he was to
escort a busload of kids on their Hanukkah trip, but
something came up. Could I replace him?


I didn’t have too much planned for the next day so, why
not – it’s a day out of the office, without having to sit in
front of the screen. So I asked, ‘where are they going?’
and he answered, “Gush Katif.” That clinched it.


I sort of felt like we were playing round robin. That very
day a large group of children  from Gush Katif came to
visit in Hebron. They participated in all sorts of events,
including skits, touring, and a big candle-lighting
ceremony with Hebron children at Ma’arat HaMachpela
at sundown. On Wednesday a group of Gush Katif
women arrived for a day in Hebron, at the same time
that our children made their way down south.


I’m sure many people will ask – this is the way to spend
a vacation day? Gush Katif residents travel to Hebron
and Hebron goes to Gush Katif? Couldn’t we each find
more relaxing places to splurge a day away from
home? I guess in some ways it’s hard to explain, but in
other ways, maybe not. We spent a couple of summers
vacationing in Gush Katif, at Kfar Darom. Two of my
daughters did their national volunteer service there,
and we developed friendships with people in the
community. We’d borrow someone’s house for a few
days, someone who was vacationing somewhere else,
and spend a few days at the nearby beach, barbeque
outside, and just enjoy the quiet, tranquil atmosphere,
the beautiful scenery, which sort of reminded me of the
Garden of Eden.

Believe me, it really is like that – perhaps it’s a little less
quiet these days, with mortars and Kassam missiles
exploding all over the place – but Gush Katif still has a
beauty difficult to express in words.


I guess this is one of the reasons it was decided to send
our kids there for a day during Hanukkah, to experience
the character of this endangered part of Eretz Yisrael.

But of course, there’s more to it then just that. When we
were under attack in Hebron, nothing was more
heartening than people coming to visit – to walk the
streets, to speak with us, to show support, just by being
there. And I believe so it is today in Gush Katif. Over
5,000 mortars and missiles have been fired at Gush
Katif residents over the past few years. Each one of
those projectiles is targeted to kill – it is only due to
Divine miracle that people aren’t injured or worse every
single day. Only last week a Thai woman, working in a
Gush Katif greenhouse, was killed by a mortar which
exploded right next to her.  On September 24, twenty-
four year old Tiferet Tratner was murdered by one of
these flying bombs. 


I have a beeper which receives almost immediate news
bulletins whenever ‘anything happens’ – including
missile and mortar strikes in Gush Katif. There isn’t a
day or night that goes by when I don’t get numerous
reports of missiles and mortars, landing in Neve
Dekalim,  Netzarim , and other communities.  Early this
morning the beerer buzzed, announcing that four
mortars hit Kfar Darom, damaging a whole row of
homes. Thank G-d, no one was injured.


So, in truth, you really can’t ask how we go to visit for a
few hours. You really have to ask how people there are
able to do it – how they can live with this day after day,
night after night, literally year after year.


It’s difficult to speak for them, but I have a feeling that
the answer is sitting there, on the tip of my tongue. First
of all, and most importantly, the people in Gush Katif
aren’t crazies – over 9,000 people with a death-wish.
They are people just like you and me – but they have a
tremendous amount of faith – faith in G-d, faith in what
they are doing, faith and determination to live their
beliefs, to live the land, to bring life to the desert, to
settle Eretz Yisrael. They are merely braver than most
other people.


It seems clear to me that they also know and realize, all
too well, that we cannot and should not flee from terror.
The only way to deal with terror is to stand up to it – to
fight it, but never to acquiesce to it. This is why they are
so determined to stay where they are, despite the
dangers and difficulties, because they know all too well:
if Gush Katif falls and is abandoned to our enemies, the
next front will not be Kfar Darom. The front will move up,
past Sderot, (which  is still under continued missile
attack) to Ashkelon and Ashdod.


The heroism of Gush Katif’s residents cannot be
explained as a personal interest to maintain their own
homes: rather it is true patriotism – doing what is best
for their people and their country – putting their lives on
the line to protect others, only slightly further north.
Having experienced the horrors of bombs falling out of
the air at all hours of the day and night for years, they
know what’s in store for their fellow countrymen, should
the Arabs have the chance to hit them. And truthfully,
I’m doubtful if  those city residents would have the
stamina or faith to endure such constant attacks, such
as we’ve witnessed in Gush Katif for the past four year
years.


That’s why we go there – that’s why we took the kids
there – first, by our physical presence to show our
support – to let them know that they are not struggling
alone. But also to let our kids breathe the great courage
of others – to show them that Gush Katif residents are
the bravest people alive in Israel today.  


It really was a beautiful day. Not in the classic sense.
The weather was rather miserable. But that doesn’t stop
Hebron’s children from having a good time. We had
lunch on the beach, at the ‘Pagoda,’ once a stylish
restaurant, perched on the Mediterranean Sea. The
hotels closed, the tourism dried up, and the restaurant’s
clientele became non-existent. But the owner, a
pleasant fellow named Menachem who could not
abandon his dream, still lives there, and opens the
building to wayward wanderers like us, who need a few
tables and chairs for a lunch break. The wind was
chilling, and he was gracious enough to make me a
cup of coffee, a lifesaver on a cold day next to the
water. We talked for a while, and I could see the sea in
his eyes, the idealism of a true Israeli pioneer, who
could never, ever,  abandon his homestead.


 After lunch we drove down the road a ways, to a small
community called ‘Shirat HaYam.’ Today  inhabited  by
17 young families who literally live on the beach, this
community was initiated by a few single girls, a few
years back, who fell in love with the site. They married
and established their homes there – small, simple
caravans, - with the sea as their back yard. It’s an
amazing place populated by amazing people.


Our last stop was the Neve Dekelim Yeshiva. It was
during our brief stay here that the kids really got
excited. They heard booms in the background, booms
of mortars falling, not too far away.


But that wasn’t what struck me at this yeshiva, which
was originally established in the Sinai community of
Yamit, which was deleted from the face of the earth
following Menachem Begin’s abandonment of the Sinai
to Egypt, almost twenty-five years ago.


Inside the yeshiva building, just as you walk in, is a
memorial to the Yamit community – called the ‘Yamit
wall.’ A Neve Dekalim resident who happened to be
there explained the significance of the wall to the
children – telling them about Yamit, explaining how it
was destroyed, and how the wall remained as a
memorial to the fallen community.


Watching the children, and listening to the explanation,
I had a hard time keeping my composure. I kept asking
myself: Twenty five years from now, will one of these
kids be standing in front of a group of children,
explaining to them the significance of the ‘Katif wall?’


I sure hope not.


With blessings from Hebron. 

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This commentary is dedicated to the memory of
Menachem ben Shaine  and Elihu - Robert V. Lewis 


                             Dedicate a commentary: write
to \
mail{dedicate@hebron.org.il,dedicate@hebron.org.il} f
or more information
 

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 20 décembre 2004 - 14h12:

Les images pourraient donner envie et de suivre l appel de Sharon , c est un acte d ingerence insupportable ... t imagines meme pas toi ... faudrait presque demander l autorisation en triple exemplaire . Bien dommage tout ca !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marco (Marco) le lundi 20 décembre 2004 - 12h28:

Actuellement sur RMC INFO : Guy Millière dans l'émission "les grandes gueules".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le lundi 20 décembre 2004 - 11h30:

Faut-il voir un message, ou une intention cachée dans la

diffusion d'images d'Israel ?

Moi je ne comprends pas l'intervention d'Émile

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le lundi 20 décembre 2004 - 08h50:

Spiritualité

La kabbale qui fait pop!

Nathalie Collard


Madonna, Britney Spears, Demi Moore... La Kabbale, cette philosophie juive qui remonte à la nuit des temps, est devenue aussi populaire chez les stars d'Hollywood que les régimes minceur et le botox. Véritable quête spirituelle ou attrape-nigaud? La Presse a visité le KAbbah Center, à New York.


Un jeudi soir de novembre, quelques personnes déambulent dans le hall du Kabbalah Center de la 48e Rue, angle Lexington. Rita, grande dame très chic avec sa longue chevelure blanche et ses vêtements noirs bien coupés, pousse des cris de joie devant les tablettes bien garnies du gift store.

«Ah vous avez reçu le nouvel agenda... Il faut ab-so-lu-ment que j'achète ce chandail pour ma copine Betty. Oh, et mettez-moi une bougie aussi...»

Elle prend plusieurs objets (total=120$ US), paie en vitesse en lançant à la caissière: «Vite, je vais être en retard à mon cours de Zohar...» Puis elle s'engouffre dans l'ascenseur.

La kabbale, branche ésotérique du judaïsme, sera bientôt considérée comme une secte en France, selon l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur. À New York, toutefois, cette philosophie jouit d'une grande popularité. En plus du centre qui offre une dizaine de cours, dont un destiné aux enfants, on compte aussi une école publique convertie aux bienfaits de la kabbale ayant ouvert ses portes cette année dans la 53e Rue, en plein coeur de Manhattan.

Au total, on trouve environ 40 centres de kabbale dans le monde. Le premier a ouvert ses portes à Jérusalem en 1922, et le plus récent à Toronto, le 6 décembre dernier.

Depuis que Madonna s'est initiée à la kabbale, le Kabbalah Center de New York a reçu environ 22 millions de dollars américains de la chanteuse, qui a également donné plus de 10 millions au centre de Los Angeles.

Aujourd'hui, même si la majorité des gens sont incapables de vous expliquer ce qu'est réellement la kabbale, le mot est apprêté à toutes les sauces. Même le catalogue de Noël des magasins de luxe Holt Renfrew annonce un parfum kabbalistique dans ses pages cette année !

S'agit-il d'une arnaque?

Les détracteurs de Yehuda Berg (le gourou de Madonna) et son père, le rabbin Rav Philip Berg ? ancien agent d'assurances et fondateur du centre de la kabbale de Los Angeles ? critiquent cette approche «grand public» de la kabbale. Ils en ont entre autres contre l'approche expéditive (et lucratrive) des Berg qui font croire aux nouveaux adeptes qu'il suffit de parcourir des yeux les 23 livres du Zohar (les textes fondateurs de la kabbale) pour saisir l'essence d'une philosophie vieille de plusieurs millénaires.

Et une petite visite à la boutique de cadeaux du Kabbalah Center de New York laisse pour le moins sceptique. Un tube «d'eau kabbalistique» pour soigner les migraines: 8$ US. Une bougie supposée réveiller l'énergie sexuelle: 15$. T-shirt à manches longues avec inscriptions en hébreu: 25$. Et enfin, le fameux petit bout de laine rouge (the red string, supposé nous protéger des énergies négatives) vendu au prix exorbitant de 26$ US!

Quant aux séminaires, on peut les choisir à la carte (22$ US le cours) ou s'inscrire à une session complète (environ 300$ US). Le centre de New York organise aussi des séances de méditation destinées à tous les signes du zodiaque, des cours sur les relations de couple, les phobies, le temps des Fêtes...

1-900-Kabbale

Au troisième étage du centre, on offre ce soir-là une séance gratuite d'introduction au pouvoir de la kabbale. Devant une salle presque vide- on compte environ une dizaine de personnes parmi lesquelles des gens qui sont visiblement des habitués de l'endroit- Andy, un adepte de la kabbale depuis 12 ans aujourd'hui instructeur, tente de convaincre son maigre public que la kabbale peut complètement changer le cours de l'existence.

« Ici, nous ne proposons pas de longues études, lance l'homme dans la trentaine qui arbore la fameuse petite corde rouge au poignet. Nous voyons la kabbale comme une technologie, nous voulons que ce soit très pratique. Et je vous garantis que la kabbale répondra à toutes vos questions: l'origine de l'univers, le big-bang, la raison de notre présence sur terre, tout. »

« La kabbale, poursuit Andy, tel un animateur d'infopub, n'est pas une religion ni une théorie. Et ce n'est pas un truc juif, on trouve l'équivalent dans toutes les religions. C'est une pratique qui s'apprend. Nous allons vous montrer une approche pratico-pratique de la kabbale, une manière de l'interpréter. Et nous espérons que vous allez vous inscrire au premier cours, le pouvoir de la kabbale, car c'est le seul cours du genre au monde... Je ne peux pas vous l'expliquer intellectuellement, mais vous allez le ressentir en suivant le cours... »

Sheva Quattlebaum, 35 ans, est une adepte de la kabbale depuis quatre ans. Elle vient au centre tous les samedis pour méditer. « Ici, c'est comme au gym, dit-elle. On te donne les outils, mais c'est ce que tu fais avec l'équipement qui compte. Il faut pratiquer et le faire souvent. »

Sheva affirme qu'elle ne cherchait pas une nouvelle religion mais plutôt ce qu'elle décrit comme étant « the real thing », la vraie affaire.

Que pense-t-elle de l'engouement des vedettes pour « sa » pratique religieuse?

« Je pense que les gens viennent et repartent, répond-t-elle. Je ne crois pas que la kabbale soit pour tout le monde. »

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Edmond (Edmond) le lundi 20 décembre 2004 - 05h37:

Monsieur Guy Crevier

Président et éditeur

Journal La Presse

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dimanche 19 décembre 2004



Objet: Journal La Presse, Montréal jeudi 09 décembre 2004

« Le comportement des soldats Israéliens fait scandale» Par Céline Bruneau.

Votre réponse du : vendredi 17 décembre 2004 « silber edmond conflit israelo palestinien.doc »



Cher Monsieur Crevier,

Vous me voyez fort honoré, je vous avoue qu’habituellement, mise à part une réponse de service automatique, je n’ai pas trop été gâté au journal La Presse. Quant à être publié dans vos pages j’en rêve encore.

Madame Bruneau semble remettre en question la moralité de l’armée Israélienne, et pour cela elle ne va chercher que des témoignages de journaux ou d’individus qui ne cherchent que du sensationnalisme pour promouvoir ou imposer leurs idées.

Vous savez, personne n’a jamais prétendu que tout était parfait en Israël, figurez-vous que là-bas, tout comme au Québec ou ailleurs dans le monde, il y a même des prisons, des voleurs, des meurtriers etc.

Maintenant de là à dire, comme le laisserait sous entendre Madame Bruneau pour Tzahal, que toute l’armée est remplie de voyous ou de meurtriers, il y a toute une différence.

Je ne sais pas si vous êtes déjà allé en Israël, sinon je vous le conseille fortement, allez parler à ces jeunes soldats, arrêtez-vous dans la rue pour parler aux gens, vous verrez, ce sont des enfants et des personnes de bonnes familles avec des frères, des sœurs dont les seules valeurs de la vie, comme ici au Québec, sont, la justice et la famille. Bien sûr il y a, comme dans toute société des « pommes pourries », mais là, c’est l’exception et non pas la règle comme tente de nous le démontrer Madame Bruneau dans son article «recherchant à tout prix un scandale». Elle nous parle de la mort tragique de cette petite arabo-palestinienne Imane El Hams. Encore là, il faut être prudent, une enquête nous démontre aujourd’hui que tout indique que cette collégienne a été envoyée là comme appât. Photo aérienne à l’appuie, une enquête nous montre qu’elle était complètement en dehors du chemin la menant à son école. Ces jeunes là, à 13 ans, sont tout à fait des adultes, se dévier de son chemin quotidien, se rapprocher de soldats Israéliens, jeter son sac, et s’enfuir, ne pensez vous vraiment pas que cela semble pas mal bizarre? Madame Bruneau aurait aussi dû se poser la question, plutôt que de nous faire deux colonnes sur la marginale de B’Tselem? Au moins les soldats Israéliens sur place on dénoncé leur commandant, j’aimerai bien entendre des dénonciations pareilles du coté palestinien lors de massacres d’innocentes victimes Israéliennes.

Je ne connais pas l’âge de l’écrivain Israélien Meir Shalev mais moi j’ai survécu en France à la guerre de 39-45. Ma grand-mère maternelle, des oncles, des tantes, des cousins et des cousines, ont été assassinés à Auschwitz. Pour moi cette guerre n’est pas de l’histoire ancienne comme la guerre de cent ans ou toutes autres vieille histoire du passé que l’on apprend à l’école. Je trouve sa comparaison avec les musiciens Juifs des camps de la mort comme une insulte à leurs mémoires.

SVP, dites à Madame Bruneau que la prochaine fois elle devrait être un peu plus prudente quand elle voudra citer quelqu'un faisant des comparaisons pareilles. Je veux parler du soldat Israélien de service à un poste de contrôle qui a demandé à un arabe palestinien d’ouvrir sa valise et de jouer du violon pour vérifier qu’il ne contenait pas d’explosifs farcis de clous et de boulons, et les juifs forcés de jouer pendant que d’autres allaient à la chambre à gaz.

J’allais oublier, le terroriste qui a fait sauté la pizzeria Sbarro à Jérusalem, transportait sa bombe dans une guitare, malheureusement là-bas ce jour là, il n’y avait personne pour lui demander d’en jouer avant d’entrer.

http://www.cbc.ca/witness/impactofterror/ “On August 9, 2001 a young man walked into a busy, downtown pizzeria in Jerusalem carrying a guitar packed with explosives. He blew himself up, killing 15 people and injuring over 100. The victims were Jews and Arabs, young and old.”



Sincères salutations,



Edmond Silber







http://www.a7fr.com/news.php?id=48726

Publication d'une photo compromettante pour les terroristes

15:57 17 Décembre 2004

Tsahal a permis la publication d'une photo aérienne de la zone où la jeune Palestinienne de treize ans avait été tuée le 5 octobre 2004. Contrairement aux affirmations des autorités palestiniennes qui ont exploité la mort de l'enfant, le cliché montre qu'elle n'a pas été tuée sur le chemin de l'école mais dans la direction opposée de son école. Il est fort probable qu'elle ait été envoyée par des terroristes pour tester la valeur des systèmes sécuritaires israéliens. I.S



Suggestion pour un bon sujet de reportage:

Dimanche, 19 Décembre 2004, 7 Tevet 5765

http://www.a7fr.com/infos.php?view=infos&date=2004-12-19

OU : http://www.a7fr.com/news.php?id=48736

http://www.a7fr.com/news.php?id=48736&view=print

Attaques de roquettes contre Israël
Les attaques terroristes se poursuivent et ne se limitent pas à la Bande de Gaza. Huit roquettes ont été tirées ce shabbat, atteignant la région de Sdérot. Deux d’entre elles sont tombées dans une zone habitée.



http://www.a7fr.com/news.php?id=48757

Le 5000ème obus attendu cette semaine

08:31 19 Décembre 2004

Depuis belle lurette les tirs d’obus de mortier sont devenus un cauchemar quotidien pour les habitants des localités juives…………….

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le lundi 20 décembre 2004 - 03h56:

LA VRAIE LIBÉRATION DES PALESTINIENS



Le processus de paix échouera de nouveau, s'il n'est pas lié à une vraie démocratie et aux droits de l'homme.



Par Natan Sharanski, ex-dissident soviétique, ministre des affaires de la Diaspora et co-auteur avec Ron Dermer de l'ouvrage "le cas de la démocratie" (1)

Paru dans International Jerusalem Post du 10 décembre 2004.

Traduit librement par Albert Soued, écrivain, www.chez.com/soued



La mort de Yasser Arafat a placé une fois de plus la recherche de la paix au Moyen Orient à la croisée des chemins. Il y a dix ans, les politiciens ont pris le mauvais chemin, pensant qu'on pouvait instaurer la paix en concluant un accord avec des dictatures.

Aujourd'hui, nous devons envisager un processus de paix ancré dans l'élargissement de la liberté et de la démocratie dans la société palestinienne.

On sera fortement tenté de revenir à la formule d'Oslo. D'ailleurs, il n'y a qu'à voir l'engouement de nombreux protagonistes à trouver rapidement l'homme fort qui réussira à juguler le chaos, tout en concluant un accord avec Israël. De même qu'ils voient les prochaines élections comme un moyen de rendre légitime un leader qui serait "renforcé" par les largesses occidentales et israéliennes.



Or c'est exactement cette mauvaise approche qui a si lamentablement échoué lors de la dernière décennie! Selon la logique d'Oslo, un homme "modéré" comme Arafat, devrait prendre les rênes, encouragé par les nations libres, afin qu'il puisse combattre le terrorisme et parvenir à un accord avec Israël. Malheureusement, on ne s'est jamais mêlé de la façon dont gouvernait Arafat; bien au contraire, on a pensé que son comportement despotique, loin d'être un obstacle à la paix, devait au contraire y aboutir. Quelques jours après la signature d'Oslo, Ytshaq Rabin déclarait qu'Arafat allait combattre le Hamas, "sans une Cour Suprême, sans droits de l'homme et sans la miséricorde des libéraux".



Ce qu'on n'a pas compris à ce moment là, et aujourd'hui encore non plus, c'est qu'un régime palestinien non démocratique serait une menace permanente pour la sécurité d'Israël.

Car les régimes dictatoriaux ont toujours besoin de mobiliser le peuple contre un ennemi extérieur, afin de maintenir une stabilité intérieure. C'est parce qu'elle a perdu Israël comme ennemi, en signant un traité de paix, que l'Egypte pratique à outrance l'incitation la plus abjecte à l'antisémitisme. C'est pourquoi le régime saoudien finance le wahabisme, la doctrine la plus fanatique de l'Islam, aussi bien en Arabie qu'à l'étranger, provoquant la vague de terreur internationale la plus meurtrière qu'on ait vu. Et c'est la raison pour laquelle l'Autorité Palestinienne, instaurée par les accords d'Oslo, a utilisé toutes les ressources fournies par l'Occident pour entretenir les campagnes de propagande les plus haineuses contre son voisin Israël, au lieu d'améliorer le niveau de vie de ses citoyens.



Aux Etats Unis, l'amendement Jackson par exemple liait le bénéfice de l'accord commercial dit "de la nation la plus favorisée" (qui exemptait des droits de douane les produits importés d'un pays), octroyé à l'Urss, à la condition que les citoyens de ce pays puissent émigrer librement. Comme ce moyen de pression était facilement mesurable, on savait à tout moment où on en était au niveau de la liberté dans ce pays.

Nous devrions nous aussi trouver des moyens concrets et tangibles pour savoir si les Palestiniens font des progrès dans la voie des réformes démocratiques. Et on devrait lier notre comportement directement aux résultats obtenus. En plus du droit des Palestiniens d'avoir une opposition libre et non muselée, d'autres mesures devraient être prises par les nouveaux dirigeants pour qu'ils soient crédibles.

Primo, le prochain dirigeant palestinien devrait s'occuper d'urgence de soulager la misère et la souffrance des centaines de milliers de citoyens qui vivent dans des camps, (au lieu de construire des édifices et des villas de prestige). Quatre générations de palestiniens ont été les pions de la politique arabe du refus et d'agression contre l'état d'Israël. Il faut démanteler aussitôt que possible tous ces camps et leurs habitants doivent être réinstallés dans un habitat décent.

Ces nouveaux dirigeants devraient abandonner leurs fantasmes de détruire Israël et consacrer leur énergie à des fins positives, en commençant par améliorer le niveau de vie de leurs congénères, quitte à ce que les nations du monde libre établissent une espèce de "plan Marshal" pour mettre fin à une situation honteuse et à un désastre humanitaire.

Secundo, il faudrait que cesse définitivement l'incitation à la haine du Juif et de l'Israélien et à son meurtre, aussi bien dans les livres scolaires que dans les émissions des médias ou dans les prêches des mosquées. L'éducation des jeunes devrait commencer à promouvoir la paix et la coexistence avec son voisin.

Tertio, les dirigeants palestiniens devraient promouvoir les opportunités économiques à l'ensembles des citoyens (et ne pas les réserver seulement à une nomenclatura comme aujourd'hui). Pendant son passage dans l'Autorité Palestinienne, Yasser Arafat a géré les territoires comme une affaire personnelle et familiale, en écrasant la classe moyenne qui n'existe plus. Il s'est emparé de toutes les industries et de tous les négoces importants sous forme de monopoles. Il a contrôlé tous les permis de travail en Israël ainsi que tous les fonds d'aide venant de l'étranger. Un signe positif de la novelle ère serait de libérer l'économie et faire éclater les monopoles, en incitant la classe moyenne à investir.



En résumé, une nouveau leadership qui s'engagerait sérieusement dans les réformes politiques et économiques serait naturellement notre partenaire dans la lutte contre la terreur.

Il ne faut pas se faire d'illusions quant aux prochaines élections palestiniennes. À l'instar de celles de l'Union soviétique, le vainqueur est déjà choisi et n'aura rien à faire avec la démocratie (2). Les élections ne seront donc pas libres, mais il faut savoir aussi que de "vraies élections libres" ne peuvent se tenir qu'au bout d'un long processus de démocratisation.

Cependant qui que ce soit qui émerge des urnes en janvier devrait gagner la confiance et le soutien du monde libre et d'Israël. Comment? En gagnant la confiance de son propre peuple d'abord. C'est uniquement dans le cas où ce nouveau leader s'engagera dans la voie des réformes démocratiques qu'il sera crédible et pourra devenir légitime, vis à vis de son peuple et vis à vis de l'extérieur. Alors il pourra recevoir l'appui moral et financier des nations et même récupérer un territoire. Dans le cas inverse, nous nous retrouverons à la case départ d'avant Madrid et aucune concession ne devrait être faite.



Lors des dix dernières années, on a mesuré la santé du processus de paix par le nombre de sommets tenus, par les rencontres de négociation, par le nombre d'envoyés sur le terrain ou par l'étendue des concessions faites par Israël. Personnellement je mesure cette santé par le niveau de liberté dont jouit le citoyen Palestinien dans sa société et la maladie de l'intifada a été le reflet d'une société de la peur et de la terreur.



Dans les mois et les années qui viennent, ceux qui voudront mesurer la situation du processus de paix devraient taire tout le bourdonnement médiatique environnant et se poser une seule question: y a –t-il plus de liberté aujourd'hui dans la société Palestinienne que le mois dernier, ou que l'année dernière ? Si la réponse est positive c'est que nous sommes sur la voie de la paix réellement.



Notes

Les parenthèses sont celles du traducteur.

(1) " The Case For Democracy: The Power of Freedom to Overcome Tyranny and Terror " par Natan Sharansky, Ron Dermer, Anatoly Shcharansky en anglais, autoédité et vendu à Amazon.com à 17,8 $ (13 euros).



(2) il faut savoir que les dirigeants choisis pour gouverner (avant des élections) sont tous formés à l'école des pays de l'Est…