Archive jusqu'au 17/décembre/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Decembre 2004: Archive jusqu'au 17/décembre/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 16 décembre 2004 - 19h00:

"LE DROIT AU RETOUR", ET ÇÀ RECOMMENCE!



Par Zalman Shoval, ancien ambassadeur aux Etats-Unis

Paru dans le Jerusalem Post du 7 décembre 2004

Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued



Passer sous silence les demandes répétées faites par les Palestiniens du "droit au retour" des réfugiés d'avant 1948, ne va certainement pas nous rapprocher de la paix.

Dans des discours successifs la semaine dernière au Centre Saban d'étude politique pour le Moyen Orient, à Washington, j'ai écouté le président Bill Clinton et l'ex-secrétaire d'état Henry Kissinger insister sur la nécessité absolue d'évacuer ce sujet.

Clinton est allé très loin dans son argumentation jusqu'à dire que "si cette idée n'était pas supprimée sans ambiguïté, je conseillerais aux Israéliens de refuser tout accord avec les Palestiniens!". Cette attitude contraste avec celle de Jack Straw, secrétaire au Foreign Office anglais qui a suggéré que les propos des nouveaux dirigeants palestiniens n'acceptant aucun compromis sur le "droit au retour", n'étaient destinés qu'à la consommation intérieure. "Ces dirigeants, Abou Mazen abou Ala, Rouhi Fattouh, prétend Jack Straw, présentent le point de départ habituel de toute négociation sur des territoires"

Pourtant interviewé par Lally Weymouth de Newsweek le 6 décembre, à la question "pourquoi avoir commencé par parler du sujet sur lequel vous ne ferez aucune concession, le droit au retour?", Mahmoud Abbas répondit "je n'ai pas dit cela. Je n'ai rien dit de plus que ce qui est contenu dans la feuille de route, et selon celle-ci, il est dit qu'il faut une solution juste et acceptée de la question des réfugiés, selon la résolution de l'Onu 194 de décembre 1948!"

Vraiment? Voilà ce que dit cette résolution 194 de l'Assemblée générale dans son 3ème paragraphe "les réfugiés qui souhaitent rentrer chez eux et vivre en paix avec leurs voisins pourraient le faire aussitôt que cela est pratiquement possible…".

Jack Straw, comme de nombreux diplomates occidentaux, n'a pas tiré la leçon-clé de l'échec d'Oslo. Ce que les dirigeants Palestiniens disent à leur peuple correspond exactement à ce qu'ils envisagent de faire; à l'inverse, ils peuvent dire n'importe quoi aux étrangers, comme aux Israéliens naïfs, cela importe peu!

Ainsi il n'y rien à "négocier" à propos du projet d'inonder l'état d'Israël de 4 millions de soit-disant "réfugiés", dans le but de détruire de l'intérieur cet état. Cette question ne peut être inscrite dans aucun agenda de négociation en vue d'une paix réelle.



Dans sa lettre du 14 avril 2004 à Ariel Sharon, le président GW Bush a confirmé son engagement à assurer "la sécurité et le bien être d'Israël comme état juif, ajoutant qu'une solution de la question des réfugiés palestiniens…ne peut être trouvée qu'à travers la création d'un état palestinien, et l'installation de ces réfugiés dans cet état plutôt qu'en Israël" . Pourtant le Quartet (Usa, EU, ONU, Russie) a publié presque en même temps une déclaration en contradiction avec la lettre de GW Bush précisant "tout règlement final sur les questions des frontières et des réfugiés doit être basé sur les déclarations du prince saoudien Abdallah, entre autres choses…."(!) . Or ces propositions appellent implicitement au "droit au retour".

Il faut se rendre à l'évidence que la lettre de GW Bush sur les réfugiés laisse à désirer.

La formule "plutôt qu'en Israël" laisse la porte ouverte à une possibilité de choix, quand dans la réalité il n'y en a pas. L'installation de toute la population des réfugiés, ou d'une grande partie, en Palestine, est encore plus problématique. Selon nos estimations, pas plus de 10% d'entre eux peuvent trouver leur place et vivre dans le mini-état proposé !

Le problème des réfugiés arabes, entretenu volontairement depuis 56 ans aussi bien par les pays arabes que par l'Onu et les dirigeants palestiniens est une plaie vive. Sans solution, cette question hantera toute chance de paix et de stabilité au Moyen Orient.



En ce qui concerne Israël, la solution ne se trouve que dans l'intégration de ces réfugiés de la 3ème génération dans les pays où ils vivent actuellement (Syrie, Liban, Jordanie, Palestine). Ils y vivent certes dans des conditions inhumaines d'exploitation, malgré les subsides reçus de l'Onu et des instances internationales. Une solution concrète et réaliste serait de leur accorder un statut de citoyen à part entière, avec une compensation financière (sans oublier le million de réfugiés juifs des pays arabes qui y ont perdu tous leurs biens).

Mais les remarques de Jack Straw soulèvent une autre question encore plus fondamentale. En adhérant à la feuille de route, Israël a accepté le principe d'un état palestinien. Inversement en adhérant au "droit au retour", les palestiniens de ce fait renient le droit à Israël d'être un état juif!

Loin de couper les cheveux en quatre, ce manque de symétrie et d'équilibre (1) va certainement faire capoter tout règlement de paix au Moyen Orient (2)





Notes du traducteur

(1) qui devient de plus en plus une habitude dans le monde diplomatique.

(2) à la grande joie de l'Europe, qui a déjà nui à toutes les tentatives de paix depuis Madrid, en renforçant d'une manière inconsidérée la main des pays arabes et des Palestiniens.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le jeudi 16 décembre 2004 - 15h47:

EPILOGUE

De la meme facon dont il avait ecarte Mathilde.....
Il a ete lui meme ecarte.
Mida que negued mida.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 16 décembre 2004 - 15h38:

En Arabie Saoudite, la manif connait pas !


Au moins six manifestants interpellés à Djeddah (témoins)
AFP | 16.12.04 | 13h27

Au moins six personnes qui voulaient participer à une manifestation de l'opposition islamique à Djeddah (ouest de l'Arabie saoudite) ont été interpellées jeudi par la police, ont rapporté des témoins, qui ont affirmé avoir entendu des tirs dans la même zone. Ces témoins, qui ne faisaient pas partie des manifestants, ont indiqué à l'AFP avoir vu des policiers fortement armés pourchasser des gens à travers les ruelles de la vieille ville. Les coups de feu provenaient apparemment des environs du cimetière de Oumna Hawa, selon ces mêmes sources. Il était impossible d'en établir la source. Auparavant, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, le général de brigade Mansour al-Turki, avait fait état de deux arrestations à Djeddah. "Deux personnes ont été arrêtées après avoir tiré en l'air depuis une voiture et sont interrogées", avait-il indiqué à l'AFP. Des incidents de ce type sont rarissimes en Arabie saoudite, où toutes les manifestations de nature politique sont interdites.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Blati (Blati) le jeudi 16 décembre 2004 - 14h25:

Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent.
Par des Youyous (Plutôt des Ri ri ri !) les juifs de Tunis avaient accueilli Bourguiba dans le quatier juif.
Jamais nous n'avions assisté à une réception d'une telle ampleur, depuis l'Avenue de Londres jusqu'aux confins de la H'ara, Sidi Mardoum, Sidi bou Àh'did.
Des hectolitres d'eau de fleur d'orangers, d'eau de roses, d'eau de Cologne Jean Marie Farina (excusez du peu) avaient été déversés sur son passage.
Des tonnes de pétales de fleurs, yasmine, fel, ward, zahar, avaient été jetées sur les participants à la fête.
Il avait promis la lune et les étoiles, toutes les autorités civiles et religieuses avaient fait le déplacement, et le Za3im (Combattant suprême) debout dans sa voiture répondaient aux acclamations (Yahya Bourguiba !) par des baisers.
Le sourire éclatant et le regard fuyant.
Nous sommes tous des Tunisiens ! avait-il clamé, nous sommes tous des frères !
Que pensait Mathilde assise à ses côtés ? Connaissait-elle l'épilogue ?
On connaît la suite.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 16 décembre 2004 - 13h50:

Je prefere de loin un Sarkosy meme si il en fait un peu trop !!! qu un Chirac froid et qui menace d un incident diplomatique si les policiers continuent leur protection rapprochee !!!

Bravo Nicolas , on a besoin de gens qui osent montrer un peu de chaleur envers Israel . et elle etait tres "" Kitch "" cette kippa bravo d avoir ose !!!

Voici une image : mon image

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Blati (Blati) le jeudi 16 décembre 2004 - 13h32:

Henri, je te suis 5/5.
Tapis rouge pour Sarkozy en Israël !
Ne dit-on pas "Qui trop embrasse, mal étreint" ?
Ces embrassades, cette kippa d'un bleu visible (A la différence de celle, noire, que portait Chirac), ces discours et ces poignées de mains appuyées devant les caméras et en présence de Cécilia, portaient la marque d'une campagne électorale franco-française, démarrée trop tôt.
On a besoin du vote des juifs de France.
Alors, on a promis de combattre l'antisémitisme par tous les moyens à notre portée.
Le combattre où, en Israël ?
D'ailleurs les Tunes ne sont pas ignorants pour se laisser berner.
Pour reprendre l'exposé de Henri, nous savons bien que les autorités juives de France essayent de calmer le jeu, mais que tous les mois, il y a au moins entre 500 et 800 familles qui quittent la France, dans les proportions suivantes :
70 % pour les USA et le Canada.
30 % pour Israël.
Et que l'on ne vienne pas nous dire que c'est pour pure raison de regroupement familial.
Les juifs originaires du Maroc qui ont toujours un train d'avance sur les Tunes, avaient choisi de s'installer outre Atlantique et en Israël, au moment de l'exode.
Apparemment ils avaient fait le bon choix.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le jeudi 16 décembre 2004 - 10h04:

Reponse a
"De quoi rassurer ceux d’entre nous, qui versent dans un pessimisme exagéré et iraient presque jusqu’à préconiser une émigration d’urgence.
Ce qui serait une erreur monumentale."

Desole, je ne suis nulement rassure, car il a fallu crier haut et fort pour annuler cette decision qui AU DEPART ne devait pas du tout etre prise.
Les actes antisemites ne s'arreteront certainement pas,lorsqu'on voit que meme la justice est a deux vitesses.
Ce n'est qu'une question de temps l'Europe entiere basculera et rien ni personne ne poura s'y opposer. Ceci n'est pas du pessimisme exagere, mais une constatation simple et logique.
L'erreur monumentale est de faire l'autruche et de refuser de voir ce qui tot ou tard arrivera.
Aujourdh'ui sans precipitation et sans urgence, chacun doit bien reflechir afin d'assurer l'avenir de ses enfants et ne pas attendre qu'il y ait urgence.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 16 décembre 2004 - 11h10:

Lu sur JTA aujourd'hui (www.jta.org)
et plus largement dans le Maariv d'hier.

Arafat had a Jewish doctor?

A Jewish doctor reportedly tended to Yasser Arafat on his deathbed.
Citing French government sources, Ma’ariv said Wednesday the unnamed physician was one of a select group of doctors who tended to the Palestinian Authority president at the military hospital outside Paris, where he died Nov. 11 of a mysterious illness. “He was called in to take care of Arafat on a purely professional basis,” a French official was quoted as saying. “But this is a sensitive subject which does not bear discussion.”

According to the official, the doctor is a supporter of Israel, but was not believed to have supplied Israeli officials with privileged information on Arafat’s condition. There was no immediate comment from the Palestinian Authority.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 16 décembre 2004 - 06h46:

Voici mon billet de ce matin sur Radio Judaiques FM

Amitiés

André Nahum

-------

Bonjour,

Les lumières de Hanoucca sont éteintes, mais nous avons eu droit en France à notre petit miracle dans l’affaire de “Al Manar”,
exemplaire à plus d’un titre.

Tout d’abord parceque l’autorisation d’emettre sur notre territoire, qui avait été donnée à cette television islamiste, raciste et terroriste était proprement scandaleuse et intolérable et qu’elle bafouait toutes les valeurs de la république.

Exemplaire aussi parceque l’interdiction de ses emissions par le Conseil d’Etat statuant en référé est une décision sage qui n’a pu intervenir que parce qu’il s’est trouvé dans ce pays des démocrates qui ont protesté et ont su démontrer aux responsables l’irresponsabilité de l’autorisation première.

Cela veut dire que par delà nos légitimes inquiétudes, il faut reconnaitre que fort heureusement, la France est encore une démocratie et que nous, Français juifs , sommes citoyens de plein exercice de ce pays et de cette démocratie.

De quoi rassurer ceux d’entre nous, qui versent dans un pessimisme exagéré et iraient presque jusqu’à préconiser une émigration d’urgence.

Ce qui serait une erreur monumentale.

Voyons les choses en face.

Le nombre des Juifs en France ira probablement en décroissant dans les prochaines décennies , ne serait-ce que du fait d’une assimilation galopante à laquelle on n’a pas encore trouvé de parade.

Quand on pense que 50 % des mariages impliquant un ou une juive se font avec une personne d’une autre religion et que bien peu d’enfants de ces mariages mixtes sont rattachés d’une façon ou d’une autre au judaisme, l’avenir apparait bien compromis. Dans ce domaine, la responsabilité de nos dirigeants communautaires et des autorités religieuses est engagée devant l’Histoire.

Mais outre l’assimilation, il y a, il y aura certainement dans les années à venir, des départs qui se font, qui se feront en majorité en direction d’Israel et des USA . Ils ne peuvent relever que
de décisions personnelles. Dans l’etat actuel des choses, s’il y a quelques raisons de se montrer vigilants, il n’y en a aucune de s’affoler .
On me demandait l’autre soir au cours d’une sympathique réunion dans ma bonne ville de Sarcelles, comment réagir contre l’antsémiitisme qui progresse dans notre pays ? Faut-il partir ? Faut-il rester ?
Eh bien, il faut se battre dans le cadre de nos lois, de notre démocratie. Ce sont là nos meilleures armes et l’interdiction de “Al Manar” me conforte dans cette opinion.

Le president de la république et les membres de son gouvernement, premier ministre en tête se disent décidés à lutter contre l’antisémitisme. Il n’y a pas de raison de ne pas les croire.

Certes, l’hystérie anti-israélienne de certains milieux ne facilite pas leur tache, mais si nous devons rester sur nos gardes, nous serions bien mal inspirés de céder à une panique injustifiée qui ne serait de l’interet de personne.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 16 décembre 2004 - 05h29:

Mauvaise nouvelle pour l’occupant syrien : Les Libanais s’unissent (info # 011512/4) [analyse]
par Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency



Ils étaient tous là, lundi, à l’hôtel Bristol. Les représentants de toutes les forces politiques du Liban, de la gauche radicale et jusqu’à la droite nationaliste. Rassemblés dans ce qui restera dans les annales comme la "Réunion du Bristol", à l’exception, bien entendu des représentants du gouvernement fantoche de Lahoud, des Baassistes et du Hezbollah. Autant dire, du dernier carré des collabos de Damas, dont l’existence même est tributaire de leur collusion. L’un des participants a comparé cette transcendance des clivages politiques à celle qui avait réuni les Libanais en 1943 pour sceller le "Pacte national". A l’époque, lors d’une convergence similaire, les représentants de ce pays avaient rejeté l’idée du remplacement de la tutelle vichyste sur notre pays par celle de la France gaulliste. C’était cette entente qui avait permis l’accession à l’indépendance du Liban.



La comparaison est forte mais elle est à sa place. Je ne me rappelle d’aucune initiative ayant réuni dans un même panel des adversaires au demeurant aussi inconciliables que l’ancien président phalangiste Amine Gemayel et le dirigeant druze du Parti Socialiste Progressiste, Walid Joumblatt. D’ailleurs, la symbolique de cette réunion et son aspect déterminé, l’emportaient sur le contenu, volontairement modéré, de la déclaration commune qui la caractérisa. On en retiendra toutefois trois points forts : 1. Même si elle ne fut jamais nommément citée au Bristol, les participants soutiennent la résolution 1559 du Conseil de Sécurité [lire (lien proposé par la rédaction)], réclamant le recouvrement par le Liban de sa souveraineté et le départ des forces de l’occupant syrien. 2. L’exigence de la libération de prison du chef des Forces Libanaises Samir Gagea et 3. L’exigence de permettre le "retour au Liban, sans entraves, du général Michel Aoun" qui vit en exil à Paris depuis quatorze ans.



Cela, c’est, rapidement résumé, la face visible et indéniablement importante de la lune. La face cachée, quant à elle, dissimule le ciment qui a permis ces extraordinaires rapprochements. Il est à chercher du côté de Paris, dans la connivence stratégique – d’autres parleront plus simplement de copinage intéressé, sans qu’il soit possible de leur donner tort – entre l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et le Président français Jacques Chirac. Le dernier cité ayant, à la demande expresse de Hariri, récemment reçu à l’Elysée, avec le faste réservé d’habitude aux chefs d’Etats, Gemayel et Joumblatt. Personne ne doute ici, que c’est à l’occasion de ces rencontres que furent définies les bases de la réunion du Bristol et des actions à venir. Hariri, pour sa part, n’était pas personnellement présent au Bristol mais ses représentants, les députés Ghattas Khoury et Ahmed Fatfat, n’étaient pas loin d’y tenir le rôle des hôtes.



On se félicite, certes, du revirement spectaculaire de la France, et particulièrement, de la volte-face de 180 degrés de son attitude relativement à la dictature syrienne. On observe que c’est Paris qui, avec les Etats-Unis, a imposé la 1559 au Conseil de Sécurité. Au moment où la grande puissance régionale qu’est Israël se met à faire ses comptes sécuritaires quant à l’opportunité du retrait syrien, le choix résolu de la France devient une condition indispensable à la restauration de notre souveraineté et nous l’accueillons comme tel. Certes. Reste que le revirement français correspond exactement à celui de Rafic Hariri, lorsqu’il a senti que le vent de ses intérêts se mettait à tourner. Nous n’oublions pas qu’il était à la fois le pilier et le bénéficiaire principal de l’occupation étrangère de notre sol. Nous n’oublions pas, qu’en signe de remerciement déférent, il a construit, gracieusement, le somptueux palais damascène qui abrite la tribu al-Assad. Ne soyons donc pas naïfs dans notre constatation de la nouvelle donne et, derrière les interventions patriotiques enflammées des uns et des autres, sachons reconnaître le mobile de l’intérêt étroit du plus grand opportuniste et du plus grand pilleur des richesses de notre pays qui soit jamais né sur nos terres. Nous pourrions également nous étonner de ce que la presse et le monde politique hexagonaux ne réagissent pas en découvrant que la politique libanaise de leur pays est en fait exclusivement dictée par une amitié particulière. Que demain Hariri retrouve son compte à Damas et le risque existe que la France voue la 1559 aux gémonies.



Mais c’est l’affaire de la presse bêlante de chez nos amis d’outre Méditerranée. Si le particularisme étonnant que je décris ne les dérange pas, c’est leur affaire après tout. Le Liban a bien le droit d’être un peu opportuniste à son tour, tout en restant attentif, pour les raisons que j’ai dites.



Des doutes ?



- Assurément Messieurs Gemayel et Joumblatt sont des personnes trèèès importantes, au point que leur importance justifie des réceptions en grandes pompes à l’Elysée. Que dire alors de notre ex-Premier ministre, le général Michel Aoun, celui qui a remis la reddition du Liban indépendant aux forces d’occupation syriennes, qui, selon les sondages persistants, recueillerait lors d’élections présidentielles libres, au moins 60% des suffrages ? Il habite en plein cœur de Paris depuis des années et il n’a jamais reçu, ne serait-ce qu’un coup de téléphone, d’un président français. Bon mais il n’est pas dans les projets de Hariri, qui s’est toujours méfié des hommes intègres…



Les Syriens, eux, ne se trompent pas de cible et, prenant prétexte de l’interdiction d’Al-Manar par le CSA, ils tirent à boulets rouges sur leurs anciens amis. Tel Mahdi Dakhlallah, leur ministre de l’Information, qui considère "qu’il s’agit d’une campagne raciste visant à exaucer les vœux d’Israël et à propager le sentiment anti-arabe (…)". Le ministre syrien exprimant "la solidarité de tous les médias syriens avec la liberté d’expression violée (…)" dans l’affaire Al-Manar. Venant du représentant d’une aussi illustre démocratie, on pourrait trouver cela hilarant mais c’est tout simplement grotesque. Ce qui n’empêche certainement pas les séides de Damas à Beyrouth de menacer la France de rétorsion contre la radio RFI et TV5, qui sont reprises par des supports libanais. A moins que le pouvoir des potiches locales ne s’en prenne à nouveau à la très séditieuse Radio Nostalgie ?



Plus sérieusement, la vedette temporaire de la Réunion du Bristol est incontestablement au Liban le chef druze Walid Joumblatt. Dimanche, il était encore courtisé par l’occupant et ses redevables. Ainsi avait-il reçu des offres séduisantes de la part de Rustom Ghazalé, le commandant du renseignement syrien au Liban, puis du directeur de la Sûreté générale, Jamil Sayyed et enfin, en dernier recours, de Hassan Nassrallah, le Secrétaire général de l’organisation terroriste du Hezbollah.



Joumblatt, affermi par son séjour sur les bords de Seine, a répondu à Ghazalé qu’"il n’établira pas de dialogue avec la Syrie par le biais d’un officier sécuritaire" et au brigadier Sayyed "qu’il n’avait pas oublié l’assassinat de la Constitution libanaise (…), ni l’attentat contre (l’homme politique druze) Marwan Hamadé et le martyre de (le meurtre de son garde du corps) Ghazi Bou Karroum (le tout sur ordre des Syriens)".



Le ton de l’occupant a immédiatement changé. Le Ministre de l’Intérieur, à sa botte, Slimane Frangié, a aussitôt considéré Joumblatt comme "un homme versatile et instable politiquement et psychologiquement".



Désormais, nous en sommes aux mesures d’intimidation physique contre le leader druze. Les SR ont ainsi retiré les piquets de protection anti-attentats devant son domicile beyrouthin de la rue Clemenceau. Frangié émettant cette constatation prémonitoire, surprenante dans la bouche d’un ministre de l’Intérieur : "Il n’y a pas de danger qui pèse sur Joumblatt. Si demain il y a un incident en ville, cela veut-il dire pour autant que la sécurité de toutes les personnalités est menacée ?"



Cela doit rappeler à Walid Joumblatt le souvenir de l’assassinat de son père par celui de Béchar al-Assad. C’est le modus operandi de la dictature alaouite, des centaines de Libanais en ont fait les frais, dont les présidents Béchir Gemayel et René Moawad. La sécurité de Joumblatt n’est plus assurée, ce d’autant que le député baassiste Kassem Hachem se montre carrément prophétique : "Ceux dont la nostalgie de l’histoire de leurs ancêtres ne vont pas à l’Elysée et n’évoquent pas le temps du mandat (français). L’arabité est définie par la nature de la relation avec la Syrie et l’histoire n’épargnera pas les haineux et certains de ceux qui sont sortis du rang".



Devant tant de pratiques démocratiques de la part de la dictature voisine et de ses obligés, une seule chose est sûre. La résolution 1559.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 16 décembre 2004 - 05h01:

Bonjour,

Aujourd'hui la France est en proie à la montée de l'antisémitisme. Une groupe de citoyens motivés aujourd'hui à rejoint un groupe pour essayer de reflechir aux solutions à donner aux problemes raciaux. Pour cela il faut partager les expériences et les idées au niveau global. SI l'idée vous séduit, rejoignez les discussions naissantes dans notre groupe. Devenez acteurs parmis nous pour essayer de degager des solutions nouvelles.

A bientot Dr Yannick Comenge

http://fr.groups.yahoo.com/group/lesveilleurs/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 16 décembre 2004 - 04h59:

Guy MILLIERE, Jeudi 16 Décembre de 11h à 13h sur RMC dans "LES GRANDES GUEULES"

Cordialement
Keltoum

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 16 décembre 2004 - 00h52:

Communiqué du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme

Le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) '' demande à la police de tout mettre en oeuvre pour rechercher et interpeller les auteurs de l'agression antisémite, verbale et physique, contre les frères Joseph et Maurice T., près de Paris.

Les victimes qui ont déposé plainte se sont étonnées. Le policier enquêteur s'est obstiné à ne pas vouloir qualifier le délit d'antisémite.

Le médecin de l'Hôpital Jean Verdier n'a pas constaté la double fracture de la mâchoire dont souffre Maurice T. qui doit subir ce 15 décembre une opération qui va l'immobiliser 3 semaines.

Le BVCA et le Conseil des communautés juives (CCJ) 93 informeront le Préfet et le Procureur de la République de Seine-Saint-Denis, département de l'agression, de ces éventuels dysfonctionnements ''.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le jeudi 16 décembre 2004 - 00h46:

Ruth Yaron accuse un grand reporter d'avoir ‘arrangé' l'enregistrement du coup de grâce.


La générale de brigade Ruth Yaron, porte-parole de Tsahal, a accusé lundi l'équipe de l'émission `uvdah [c'est un fait] de la deuxième chaîne [israélienne] d'avoir manipulé un enregistrement des communications militaires, effectué pendant la bavure qui a coûté la vie à une fillette de 13 ans, touchée par des tirs, à Gaza, et dans laquelle est impliqué un officier de Tsahal, qui l'aurait achevée.

Le commandant R. est accusé d'avoir achevé Iman Al-Hams près du poste israélien de Girit, dans le sud de la bande de Gaza, le 5 octobre.

Interrompant un débat sur le thème “les entreprises de communication et l'Etat”, Ruth Yaron, qui était assise dans le public, s'en est prise à Ilana Dayan, la réalisatrice de l'émission `uvdah [c'est un fait], affirmant que l'enregistrement avait été manipulé.

L'éclat de Ruth Yaron faisait suite à une déclaration d'Ilana Dayan, selon laquelle « l'armée ne peut pas mener des enquêtes comme `uvdah le fait ; le compte rendu authentique qui révèle au public la réalité n'est pas quelque chose d'habituel aux militaires, qui doivent d'abord rendre des comptes à leurs supérieurs. »

Ruth Yaron a alors répliqué à Ilana Dayan « rien n'est trop bas pour vous. Vous, journaliste professionnelle, vous trafiquez un enregistrement pour en augmenter l'intensité dramatique. Rien n'est trop bas pour vous. Pour vous, il n'y a que l'apparence qui importe, et elle prend le pas sur toute autre considération, y compris la vérité ! »

« Si vous pouvez trouver une seule contre-vérité dans notre reportage et la soumettre au débat, a répondu Ilana Dayan, je veux bien en débattre avec vous, mais pas de cette façon. »

Le dialogue s'est alors poursuivi hors antenne.

Dimanche, Moshe Ya`alon, chef d'état-major de Tsahal, avait lui aussi durement critiqué cette émission pour ce reportage diffusé il y a plusieurs semaines, qu'il a qualifié de “terrible et fallacieux”.

L'enregistrement des communications entre les soldats au moment de l'incident montre que l'un d'eux avait identifié Iman Al-Hams, en disant « C'est une petite fille. Elle est en train de courir, vers l'est. »

Après les premiers tirs, on entend un autre soldat dire « Elle est derrière le fossé, près du tas d'ordures, à un demi-mètre. Terrorisée. Les balles sont passées tout près, à quelques centimètres. »

Un peu plus tard, le commandant rapporta à sa base « Voici la situation. Nous avons tiré et l'avons tuée. Elle porte un jean et un débardeur. Elle avait aussi un keffieh sur la tête. Je me suis aussi assuré qu'elle était bien morte. »

Sur le plateau de l'émission, dirigée par le présentateur chevronné Dan Shilon, se trouvaient également, entre autres, le célèbre présentateur Haïm Yavin, le reporter du Ma`ariv, Ben Caspit, et le directeur de la radio de l'armée, Avi Bnaya.

L'accusation formulée par Ruth Yaron, selon laquelle Ilana Dayan sacrifiait au culte des apparences, trouvait vraisemblablement sa source dans des propos de cette dernière, qui se référait au philosophe français Pierre Bourdieu.

Ilana Dayan s'était déclarée en accord avec le philosophe français, qui soutenait que les décideurs et les journalistes étaient dépourvus de toute influence, tant qu'ils ne fournissaient pas une image spectaculaire qui passe bien à l'écran. « La télévision n'a que faire des nuances, des textes et de leur profondeur, elle ne s'intéresse qu'à l'image » avait-elle renchéri.

Ronny Koren-Dinar correspondant Haaretz

© Haaretz pour l'original et Upjf.org, pour la version française.