Archive jusqu'au 03/janvier/2007

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Janvier 2007: Archive jusqu'au 03/janvier/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 02 janvier 2007 - 08h40:

Le juif le long de l’histoire

La revelation d/un D. unique a provoque il y a quatre milles ans une revolution sociale Abraham est tenu a quitter son pays

Il forme un groupe qui deja se conduit differemment et est oblige de se frayer un chemin et puis une place dans un monde hostile

Il se fait valoir en bravoure et surtout en moralite

Le patriarche est somme d’aller vers une colline specifique et d’y effectuer Le sacrifice” du fils “chose courante en ce temps la”Ce sera sa plus grande epreuve de foi et d’amour .Il quitte Beer sheba et accompagne de ELIEZER’ ISMAEL et de ISAAC se dirige vers la montagne aux alentours de “Moria”Il appercoit une colonne de “vent”et saisit qu'il est arrive a l’endroit prescrit.Il leur demande si l’un d’eux a remarque quoique ce soit.Et c’est ISAAC qui a vu et compris.Il soutient son pere hesitant et porte lui meme les branches necessaires vers l’autel.Cette confiance sans condition sera le signe du juif durant son exode delors .

Jacob le fils d'Isaac sera le pere des douze garcons “douze tribus"

Il sera nomme ISRAEL.et de la le terme “tribus d’israel”

Avant de quitter ce monde il reunit ses enfants et c’est a ce moment la qu’a eu lieu le serment de tout juif prononce par eux solanellement “CHEMA ISRAEL”ADO. ELOENOU AD> EHAD

De toujours la Bible a tenu a nous raconter les actes negatifs specialement pour qu’on puisse tirer les lecons et agir positivement et surtout moralement

Il n’y a pas des saints ni de sacres .L’homme c’est l’homme et c’est a lui de savoir choisir entre le bien et le mal continuellement.

Cette grande tribu juive s’installe en Egypte a la suite de plusieurs evenements et se trouve reduite a l’esclavage apres un changement de regime et de dynastie

Avant la sortie d'Egypte le juif devra passer une epreuve d/identite et sera pret pour quitter ce pays et participer a la fondation de la nation juive

Le jour de la liberation de ce peuple est le jour de sa naissance

Seulement un cinquieme a decide de demontrer sa responsabilite .

Et le resultat n’est pas brillant puisque apres un temps tres court de quelques semaines il y a ceux deja qui languissent la “marmite de viande en Egypte et oublient intentionnellement les souffrances de l’esclavage .

Quoique tout le peuple etait present et avait prononce la devise ‘NAASE ENICHMA” “on fera et apres on ecoutera “il devra passer d’autres epreuves ‘ pour remplir son role de peuple elu ‘exemple de moralite devant l’humanite “

L’edification du veau d’or et sa destruction en est une

Le peuple est somme de ne pas copier les lois ou coutumes des pays environnants ‘de l’Egypte au regime absolu sans condition humaine et celui de Canaan base sur des pratiques religieuses sexuelles animales

Vous devez suivre et accomplir les lois que vous avez recu tous presents !

Celles ci sont au service de l’homme socialement d’une facon egalitaire de son betail et de son champ et de tout ce qui l’entoure

C’est l’application legale de la revolution sociale qu’avait predit Abraham

Moise avait prevu et previent le peuple a la veille d’entrer en terre promise

Le choix est entre vos mains de rester et de prosperer ou d'etre chasse et d'errer

Il faut avoir une confiance absolue pour faire face aux regimes belligerants voisins qui ne peuvent accepter votre presence innovatrice concernant l’individu

Il est recommande de ne pas etre comme les autres peuples ‘de ne pas etre tente par leur genre de vie ni par leur systeme de vue d’ensemble .

Car cela menerait inevitablement de ne pas pratiquer les commandements de base du peuple juif

La suite de l’histoire est connue et nous nous trouvons aujourd’hui au meme point au temps des royaumes de juda et d’israel qui ont du s'incliner devant des forces physiques superieures {chacun en son temps}qui tenaient a effacer . la force morale du peuple. On a ete chasse par manque de foi .

On etait divise et l’ennemi s’est servi de ceux qui pensaient eloigner le pire en acceptant certaines conditions touchant l’essentiel de l’identite juive

Durant des siecles le probleme est reste le meme {s’integrer et accepter des lois etrangeres en s’assimilant }ou continuer a suivre le meme chemin prescrit On a toujours espoir de retourner au pays d’ou on a ete chasse

Cela nous a ete predit .Est ce que la route que nous suivons a t elle commence a tourner ou elle continue a s’eloigner ?

Et pourtant on est en Israel .Toute l’exode devrait etre terminee!!

On est occupe a analyser les comportements des gouvernements etdes medias

dans les pays differents. Durant des siecles il y a eu tant d’evenements nous concernant .Ont ils une importance aujourd’hui ?

Peut on se rappeller ce qu’a dit tel president americain ?

Par contre le manque d’union au sein du peuple juif est le vrai probleme actuel qui est plus aiguise depuis l’independance de l’etat

Les tendances n’ont pas change .Seulement une force physique s’est ajoutee qu;on essaye de guider d’apres des besoins donnes et le pouvoir en lieu

Entre temps le juif a du faire face a plusieurs ennemis qui le surnomment d’apres leur besoin du moment et du pays “marxiste “ capitaliste “gauchiste”

La droite juive”bolchevique “americain”sioniste “israelien

Il est habitue a etre trimbale .Il essaye de convaincre parfois mais il sait que tout passe comme toujours .Car son probleme est completement different des autres .Les nations ne se sont pas adaptes a la base morale ancree chez lui depuis si longtemps.Et quand le juif copie les autres il ne peut que s’en eloigner

Le peuple devra s ‘unir spirituellement car c’est sa vraie et seule force

La force physique vient en second lieu et si elle a tort elle se brise

J’espere que ce message sera entendu et compris

sarel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 02 janvier 2007 - 02h26:

Les messages de l’an des rédacteurs de la Ména (suite et fin) (info # 020101/7)

De Michaël Béhé à Beyrouth (analyste politique, correspondant permanent)

En 2006, l’espoir de l’indépendance retrouvée et la crainte d’une nouvelle guerre civile ont alterné de façon brutale au Liban. Encore, ces développements ont-ils fait ressortir qu’en fait de guerres civiles, le pays souffrait plus, et de manière endémique, de guerres tout court importées de l’étranger.

En 2007, le mandat du président de chiffon, Emile Lahoud, étendu inconstitutionnellement par un diktat des Syriens à la veille de leur retrait forcé, prendra fin. C’est l’échéance clé de l’an neuf, celle qui va définir l’orientation du pays des cèdres pour la prochaine décennie.

Et là, il faut vraiment adopter une grille de lecture orientale de la politique pour comprendre les enjeux. Comprendre d’abord que le Liban est ingouvernable sans l’accord des chiites, qui représentent 43 % de la population. Que cela plaise ou non, c’est un fait !

C’est aussi la lecture de la situation qu’a effectuée le général Aoun, pour notre plus grand déplaisir. Mais lorsqu’on lui fait remarquer son alliance contre-nature avec le Hezbollah, il nous corrige avec son infime sourire caractéristique : "Pas avec le Hezb, avec les chiites". Puis il nous rappelle qu’il est né dans un quartier chiite du sud de la capitale et que nombre de ses meilleurs officiers, dans la 8ème brigade de l’armée libanaise, celle qui a résisté longuement et héroïquement à Hafez Al-Assad, provenaient de cette communauté. Imposons la démocratie et les chiites s’occidentaliseront, comme l’ont fait les sunnites du Liban. Vous connaissez une autre solution ?

Si les élections peuvent se tenir, Aoun représentera le plus petit dénominateur commun entre les communautés nationales, c’est ainsi qu’il s’est positionné. Quant à son programme politique, si on ne l’assassine pas, le chef du CPL n’a jamais fait mystère "qu’il n’aura pas besoin d’intermédiaire pour se rendre à la Knesset ou chez Assad !".

Et puis, je vous demande de remarquer ce qui pour moi est l’espoir de ce pays : l’implication des jeunes. Maronites, chiites ou sunnites, aux objectifs opposés, ils n’hésitent jamais à descendre dans la rue. Sans leurs manifestations, cela ferait longtemps que nous réglerions nos comptes à la Kalachnikov !

Est-ce que vous connaissez un autre pays arabe dans lequel le PEUPLE s’exprime sur le pavé ? S’exprime ? S’exprime de la manière démocratique la plus directe possible ?

C’est cela la magie du Liban. Son attachement ombilical à "sa" démocratie, dans un Etat qui, sans ce particularisme, serait absolument ingérable. Tenez-vous les pouces, démocrates du monde, durant le 1er quart de 2007 nous allons jouer gros : la démocratie ou l’iranisation ! L’enjeu dépasse largement nos frontières, qui concerne en plein Israël et l’Europe. Je souhaite à mes très chers confrères de la Ména, à ses estimés lecteurs, libanais et étrangers, beaucoup de réussite et de bonheur au seuil de cette nouvelle année charnière.

De Jean Tsadik à Métula (analyste stratégique – expert en armement)

Israël doit parler à la Syrie en 2007. En se fichant de l’avis négatif de Washington : les intérêts des deux pays sont certes concordants mais ils ne sont pas identiques. Israël se trouve au Moyen-Orient.

Et si l’Administration veut que nous prenions le risque d’une guerre avec Assad, elle n’a qu’à nous montrer l’exemple. Par des sanctions, une présence militaire, des frappes limitées contre ses sites d’armes de destruction massive et, surtout, en présentant un programme politique consistant visant au remplacement de la dictature alaouite par une démocratie.

C’est certes possible, mais cela demande une compréhension fine de la situation, un plan, des moyens considérables et de la suite dans les idées. Sans cela, si on se contente de déboulonner la statue du commandeur, on se retrouvera avec la chienlit iraquienne à nos portes, mais à la puissance dix, car les "Frères musulmans" sont encore considérablement plus forts à Alep qu’à Bagdad.

Certes, la Syrie est faible et elle a besoin de montrer qu’elle négocie avec Israël comme d’un ballon d’oxygène. Mais – en l’état de la politique U.S – Jérusalem n’a aucun intérêt dans la disparition des Al-Assad. De plus, c’est en négociant avec des interlocuteurs aux aguets qu’on fait les meilleures affaires ! Et Béchar ne fait que répéter "qu’il n’est plus nécessaire de reprendre les négociations là où on les avait abandonnées" et que tout est négociable, comprenez qu’il n’exige plus notre retrait du Golan "jusqu’au dernier centimètre".

Les Al-Assad ont toujours su lire les rapports de forces et ils ont toujours respecté les accords qu’ils ont signés. Voici plus de raisons qu’il n’en faut pour parler à Damas, en ajoutant que l’Etat d’Israël, de par sa position géostratégique, ne dispose pas du luxe de refuser de discuter avec un voisin arabe qui évoque la paix.

La condition à des négociations réside en cela qu’elles se tiennent secrètement : les Syriens ont besoin d’afficher qu’ils discutent avec Israël, nous, nous voulons la paix ! Nous allons donc leur parler, d’ailleurs, les contacts directs ont déjà commencé.

Bonne année de paix, de santé et de bonheur à tous. A nos chers lecteurs, à mes confrères et aux soutiens administratifs et techniques, qui réalisent tous un travail énorme et indispensable.

De Sébastien Castellion (analyste politique)

Malgré les dangers qui s'accumulent au Moyen-Orient, l'année 2007 présentera au moins une bonne nouvelle : la fin désormais inévitable de l'ère Chirac au début du mois de mai. La mission journalistique que je m'étais assignée il y a un an - observer de l'intérieur les manoeuvres du clan Chirac-Villepin pour avoir la peau de Sarkozy - s'achève dans le ridicule, faute de la moindre idée un peu sérieuse de la part des comploteurs.

Tout a échoué : les faux grotesques de l'affaire Clearstream, les campagnes de presse pour faire passer Sarkozy pour une menace pour la paix dans les banlieues, les tentatives de Villepin pour faire croire qu'il est un homme d'Etat et non un Narcisse exalté et hargneux, ignorant tout de la France. Le dernier joker de Chirac, Michèle Alliot-Marie, a fait une brève percée dans les sondages avant de s'effondrer. Certains, à l'Elysée, rêvent encore d'une belle crise internationale, en début d'année, pour remettre en selle Chirac lui-même. Peut-être même essaieront-ils de provoquer cette crise eux-mêmes dans les prochaines semaines - j'ai entendu sur ce sujet quelques phrases inquiétantes. Mais nous ne sommes plus en 2003, lorsque Chirac avait pris le monde par surprise en prenant la tête de l'opposition mondiale à la guerre d'Irak. Cette fois, les chancelleries du monde entier sont parfaitement informées à l'avance de ses rêveries de caudillo sénile. Elles sont exaspérées par Chirac depuis trop longtemps et sont déterminées à ne pas le laisser faire s'il lui prenait la lubie de repartir sus à l'Américain comme au bon vieux temps. La France peut donc se préparer, et cette fois pour de bon, à tourner la page.

Reste à savoir si ce sera au profit de Nicolas Sarkozy ou de Ségolène Royal. L'un et l'autre ont des chances sérieuses ; l'un et l'autre ont des qualités et des défauts. Mais Sarkozy, s'il gagne, concentrera sur sa personne la plupart des pouvoirs et les utilisera pour changer en profondeur la politique économique et la politique étrangère de la France. Madame Royal, au contraire, par tempérament, continuerait à donner une très grande latitude aux administrations chargées de ces dossiers. Pour cette raison, le citoyen français que je suis a fait son choix. Le journaliste se contentera de souhaiter aux lecteurs de la Ména une excellente et fructueuse année 2007.

De Viviane Miles à Grenoble (journaliste)

J’aurais voulu vous parler d’amour et de poésie, de champagne et de paillettes, mais le bilan peu réjouissant de cette année ne s’y prête guère.

La philosophie et la musique ont été muselées, bafouées, écrasées, assassinées par des fanatiques allergiques à la VIE. La violence et l’extrémisme ont encore gagné du terrain un peu partout dans le monde. En 2006, en France, un jeune Français a été sauvagement torturé puis assassiné parce que juif.

Souvent l’honneur a cédé devant la compromission et l’aveuglement a remplacé la lucidité, chez les dirigeants et les peuples, face à la montée d’un nouveau nazisme qui n’a même pas la pudeur de se montrer discret. Quelques irréductibles, dont les correspondants de la Ména – que je salue -, tirent inlassablement la sonnette d’alarme, mais le temps presse ; seront-ils entendus avant qu’il ne soit trop tard ?

En Israël, beaucoup de heurts et de malheurs. La douloureuse absence du Lion d’Israël, Ariel Sharon, puis les dysfonctionnements dans la gouvernance du pays. Trop de sang et de larmes. Trop de souffrances et de morts. Une guerre au Nord. Des attaques au Sud. Le rapt de jeunes soldats qui défendaient leur patrie. Toutes ces épreuves, sur un fond de menaces, proches et lointaines, qui pèsent lourdement sur tout le peuple hébreu. Menaces sur son passé, menaces sur son avenir.

Malgré tout cela, j’aimerais terminer sur une note optimiste, car telle est ma nature. Aussi, je rappellerai l’extraordinaire solidarité dont ont fait preuve les Israéliens du Sud pour ceux du Nord, et les Juifs de la diaspora pour l’Etat d’Israël. Je relèverai les courageux efforts du président palestinien Mahmoud Abbas sur le chemin pavé d’ornières qui mène à la paix. J’évoquerai également la créativité et le dynamisme des Israéliens dans les domaines de l’économie, de la médecine, de la technologie, malgré la guerre : c’est un exemple dont leurs voisins et les autres nations pourraient s’inspirer.

Je souhaite une année 2007 meilleure que celle qui s’achève. Que les peuples du Proche-Orient goûtent enfin à la paix et à la sécurité ! Que le monde libre prenne conscience de la valeur de ses acquis et qu’il protège sa liberté de penser, de dire et d’agir ! Dans la diversité et le respect.

Heureuse nouvelle année !

De Cécile Canetti à Paris (analyste politique)

Pour 2007, je souhaite à mon cher pays en souffrance avant tout d’être fier de chacune de ses valeurs démocratiques et de les défendre avec détermination, intelligence, courage et force tranquille face aux nazislamistes, à leurs compagnons de route et aux idiots utiles.

De s’engager sur la voie de réformes difficiles mais absolument nécessaires s’il ne veut pas sombrer.

Politique intérieure : Pour une démocratie plus représentative et participative.

Politique étrangère : Pour sortir d’une vision néocoloniale et prétendument réaliste des intérêts français, pour servir les véritables intérêts vitaux de la France avec d’avantage de clairvoyance et d’éthique, pour plus de solidarité indispensable avec les autres démocraties occidentales contraintes de lutter en première ligne contre l’offensive islamiste, pour l’abandon du « Dialogue Euro-Arabe » et du soutien aux dictateurs corrompus d’Afrique.

Economie : Pour retrouver notre compétitivité et notre attractivité, développer l’entreprenariat et sortir de la culture d’assistanat.

Education : Pour d’avantage de formation des enseignants à la pédagogie, de soutien de la hiérarchie aux enseignants confrontés à des élèves difficiles, et la fin du nivellement par le bas de l’enseignement réduit au minimum commun politiquement correct.

Justice : Pour une véritable indépendance de la justice vis-à-vis du pouvoir politique.

Médias : Pour une meilleure formation de nos journalistes (moins d’idéologie et plus de professionnalisme), une véritable indépendance de corps et d’esprit de nos médias vis-à-vis du pouvoir politique, d’avantage de respect effectif des règles déontologiques du journalisme, moins de politiquement correct.

D'Ilan Tsadik en Israël (journaliste-reporter)

La plus grande escroquerie de 2006 : France 24 !

Un jouet de Chirac à 100 millions d’Euros pour le con-tribuable. La CNN à la française, se plaît-il à bonimenter, mais de qui se moque-t-il ? La CNN est une chaîne privée et complètement indépendante émettant depuis les Etats-Unis, non l’organe de propagande international de Monsieur Bush.

A gerber. Il aura suffit de subir son programme inaugural pour tout saisir : des allocutions de Chirac, de Villepin et de Douste, les unes à la suite des autres…

C’est irregardable, vide, globalement inintéressant. Comment aurait-il pu en aller autrement lorsque l’on sait que l’Elysée a placé un dévoué à la tête de ce machin ? Et que tous les journalistes ont été choisis en fonction de leur docilité et non de leurs connaissances professionnelles. D’où le résultat inévitable. D’où un phénomène de contre-évolution, un retour à l’ORTF, une re-mainmise d’un gouvernement sur l’audiovisuel. Franz 24, c’est l’anti-Ména !

C’était, de plus, totalement superfétatoire, puisque cette mainmise, imposée par la prédominance de Franz-Télévisions dans le PAF et par l’autocensure à caractère alimentaire des journaleux français, qui ne lui est pas étrangère, existait déjà.

Etait-il donc bien nécessaire de compromettre officiellement le groupe Bouygues, déjà si consentant, en l’obligeant à s’associer avec le service public dans cette tartuferie ? Après avoir écrasé la frontière exécutif-judiciaire durant les procès de Moscou-Paris de l’Affaire A-Dura, voici que Chirac s’empare aussi du quatrième pouvoir. Elle ne va décidément pas fort la démocratie française !

Dès lors, vous imaginez TF1 ouvrir le dossier de la Controverse de Nétzarim ? Contre ses associés et sponsors ? Cessez de rire, charmante Germaine, Carêm'-Prenant et ses mille loups ont envahi Paris !

De plus, ma chère, le Tchi (rac) vous fait un bras d’honneur, si !, de même qu’à tous les démocrates et aux Juifs, en nommant Enderlin correspondant à Jérusalem. Un acte d’"intelligence" par excellence, alors que l’escogriffe est (plus que) soupçonné d’avoir construit la plus grande imposture audiovisuelle de l’histoire. Ô horreur, ô cauchemar, voir sa tronche sur Franz 2, switcher sur Franz 24 et la revoir encore !

Cela aura le mérite de faire piger à ceux qui sont durs à la comprenette toute la dévotion que voue le Tchi pour l’honnêteté et la vérité dans le débat politique.

Cela démontre également l’importance extraordinaire, pour les Français, que revêtiront les prochaines élections présidentielles : le choix entre initiative, intégration au monde, libertés et sauvetage d’une démocratie à l’agonie ou Franz 24.

Les gloux, Ilan vous donne l’accolade pour la nouvelle année. Les femmes, il vous couvre toutes de baisers !

P.S exclusif : Le rédac-chef, depuis ses vacances, a complètement déjanté – il a dansé comme un elfe, hier soir, durant le réveillon ! – appuyez [ICI] pour voir les images accablantes d’un analyste stratégique ayant visiblement abusé du Gewürzt.

De Guy Millière en France (analyste politique)

Après une année qui, de la réélection d’Hugo Chavez au Venezuela à la défaite des Républicains aux élections de mi-mandat aux Etats-Unis, et de la non victoire d’Israël sur le Hezbollah pendant l’été aux multiples provocations antisémites d’Ahmadinejad en Iran, n’a pas été bonne pour la liberté, on ne peut que souhaiter que 2007 soit une meilleure année.

On se doit d’œuvrer pour que ce soit le cas. Si George Bush annonce, dans quelques jours, une détermination renouvelée dans la guerre contre l’islamo-terrorisme, ce sera un signe encourageant.

Si le Fatah et le Hamas se détruisaient mutuellement grâce au combat qui les oppose aujourd’hui, et si cela pouvait relâcher l’étreinte totalitaire qui broie les populations arabes de Cisjordanie et de Gaza, et offrir une perspective de paix pour Israël, ce serait un signe plus encourageant encore, mais ce serait beaucoup demander. Sans doute beaucoup trop, je sais.

De Haïm-Even Sokol en Israël (responsable des moyens spéciaux)

2006, quelle horreur, encore et encore...

2007 : un seul souhait, pour avoir eu le privilège de rencontrer Noam Shalit, un homme debout, et digne…

que Guilad Shalit, Ehud Goldwasser et Eldad Regev, reviennent sains et saufs embrasser leurs proches en 2007.

S'il ne se produit que cela, Daïenou… ce sera suffisant pour cette nouvelle année, dont je souhaite à tous, bien sur, à titre subsidiaire, qu'elle amène bonheur et santé...

De Masri Feki à Jérusalem (éditorialiste, spécialiste du Moyen-Orient)

Le Moyen-Orient est à un moment charnière de son histoire. Crises intérieures et incertitudes internationales s’entremêlent comme si, inexorablement, le destin de cette région du monde était voué à peser au-delà de ses frontières. Que certains Etats s’investissent dans un processus d’apaisement intérieur et extérieur ou, au contraire, que d’autres s’engagent sur la voie du durcissement et de la confrontation, la donne géopolitique de tout le Moyen-Orient s’en trouvera affectée de façon profonde et durable.

Alors que les contours d’une opposition régionale entre sunnites et chiites se précisent, le Moyen-Orient semble se bipolariser entre le camp des pragmatiques (pays arabes sunnites dits modérés, Turquie) allié aux Etats-Unis et l’axe irano-syrien, représenté pour le moment par le Hezbollah et les alliés de Damas à Beyrouth et qui pourrait s’étendre progressivement à la Mésopotamie voisine et aux Territoires palestiniens.

Il semble que l’année 2007 tranchera entre ces deux camps. En ce jour de l’an, j’espère que les âmes dignes du Monde libre sauront se positionner et contribuer, chacune à sa manière, à la défense des valeurs démocratiques que nous partageons. Aux lecteurs de la Ména, je souhaite une bonne année civile et tiens à les remercier de tout cœur de leur fidélité et du soutien qu’ils accordent à une information libre et professionnelle.

De Guy Senbel à Nataniya (éditorialiste, rédacteur en chef de Guysen Israël News)

Et voilà encore une année de passée qui n’a pas vu la réalisation de nos vœux de l’année dernière. Cette année encore, notre pays a connu des moments très difficiles. A quelque chose cependant malheur est bon et la guerre du Liban nous a permis de redécouvrir les gens que l’on croyait parfaitement connaître. Ceux qui nous connaissent auront compris.

Je vais vous parler de Stéphane Juffa. Avec lui, durant la guerre, nous avons partagé des moments très difficiles. Le rédacteur en chef de cette satanée agence qu’est la Ména nous a permis d’avoir un havre de paix au milieu de l’enfer. Stéphane est resté à Metula sans jamais s’en éloigner durant les 42 jours de guerre.

Sous les bombes, sous les tirs, il n’est pas facile de penser, d’écrire, de rester dans la théorie, de mener de brillantes réflexions. Stéphane sait être l’homme de la distanciation. Voilà ce que je voudrais dire de lui : courageux mais pas téméraire, sur les terrains minés où tombent nos soldats et nos civils d’Israël, il semble écrire de loin, ou d’ailleurs. Pourtant, comme nous tous, il avait probablement peur sous les bombardements, mais il savait parfaitement maîtriser la crainte et la frayeur.

Cette maîtrise de soi nous permet de lire les meilleures analyses géopolitiques de la période, jamais exposées ou écrites.

J’arrête maintenant de blesser sa modestie. Et au risque de me répéter, je souhaite pour l’année 2007 à nos agences de presse respectives, la Ména et Guysen, de devenir enfin les spécialistes des arts florissants, des recettes culinaires, de la musique contemporaine et des conseils aux jeunes mamans.

Que la paix nous prive du journalisme de guerre, que nos reportages finissent dans des livres d’images et de souvenirs, posés sur les étagères de bibliothèques, entre "Les Feux du Ciel" de Pierre Clostermann et le "Reportage d’Israël", le livre oublié que le photographe Robert Capa signait avec son ami Irwin Shaw en 1950.

Il me reste maintenant à souhaiter à tous nos lecteurs ainsi qu’aux vaillants confrères de la Ména, une nouvelle année calme et heureuse, une année de paix.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 02 janvier 2007 - 00h10:

A tous mes estimés amis harissiens et a Jaco notre cher webmaster, Happy New Year!

Qu'Albert continue de nous faire rire en 2007! L'annee 2007, en raison d'une actualite politique chargee, nous promet de belles proses signees de ma main. Je ne serais pas absente d'adra for sure..

http://web.icq.com/friendship/swf/0,,16961_rs,00.swf

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 01 janvier 2007 - 22h18:

MON POINT DE BOURSE
Par Mr_GERMAIN DE LA BANQUE DES FILLES WARNING.


Comme je suis en vacances, j'ai jeté un coup d'oeil chez le cuisinier Kako. Que j'ai vite repris d'ailleurs.
Ben malgré son grand succès notre cher sorcier culinaire s'est arrêté en bon chemin.

Un aperçu donne le placement de ces recettes qui a attiré la fine fleur des fins gourmets.

En première position viennent ses Halots, un score fort honorable 1717 entrées.. Puis LE HOUMOUS avec 982 voix. Ensuite à une miette près, le CAVIAR AUBERGINE (à ne pas confondre avec la gauche CAVIAR/PETARD) lu par 925 avertis. La recette ‘Après un bon repas’ 914. 785 voix pour Les MOYENS DE LA CUISSON, suit de très près à 751 L'INTRODUTION.

A une queue de cheval près, LA CHANTINE, 732. Puis on arrive à 692 pour la TAHINA. Suivie par RECETTES PRALINES. En fin de bourse à 519 le VEAU AUX FRUITS SECS.
Puis plus rien. Dernier poste le 15 Juillet soit un jour après la commémoration de la prise de la Bastille.

Le petit peuple harissien peut donc se gaver de ces 10 recettes en sachant que les RECETTES INTRODUCTION et MOYENS DE CUISSON sont des plats TRADITIONNELS pour la Noblesse Harissienne. On y touche pas.

Nous nous contenterons du reste.

Donc pour l’année 2006, 10 recettes. Nous attendons avec impatience les dernières crues culinaires de ce cher Kako qui a promis de nous empiffrer avec délectation pour 2007.

Soyons patients, il mijote à l’ombre de ses fourneaux des mets rares et recherchés pour la fine fleur HARISSIENNE. En ce qui me concerne, ma femme s’est arrêtée aux ragoûts traditionnels que sa maman lui a appris. En tout et pour tout 8. Durant 25 ans de fidélité conjugale à toute épreuve.
L’important est de savoir changer le goût des mets. Je ne m’en plains pas et même si je devais m’en plaindre, je serai puni et mis au pain séc. dans ma cave.
Donc pour la confection des plats ‘ MOYENS DE CUISSON etc…’ et ‘INTRODUCTIONS, ce n’est pas demain la veille que je les goûterai.

Changeons de sujet.
Que nous réserve donc cette année sur le plan RECETTE POLITIQUE.
. Vous conviendrez avec moi que l’appétit qui vient en mangeant est tutelle de la POLITIQUE. Moi, j’apprécie un bon ragoût devant la télé que les si les INFOS sont bonne sinon, j’arrête de manger. Mon hyper sensibilité ne fonctionne qu’avec les bonnes nouvelles, surtout lorsqu’elles viennent d’Israël. Pour ce qui concerne les nouvelles françaises, je bouffe double. Elles me donnent la nausée donc j’attends que sa passe quitte à ce que mon plat refroidisse. J’apprécie ici le fin du fin le PLAT MENA.
Et je vous confie que dés fois, je mange avec mon assiette sur le clavier pour lire jusqu’à la fin et L’INTRODUCTION et la CONCLUSION. Le désert c’est les petites annotions, le P.S et les N.B.
Preuve que ces CUISINIERS de L’INFO ne peuvent être mis en déroute.
Ils ne le seront jamais. Encore ce soir, j’ai laissé ma DINDE dans sa COCOTTE à vapeur.
Et quelques soit son état, je ne soulèverai pas le COUVERCLE.

Je pense que cette année LA FAMEUSE TÊTE de voeux, pardon de veau va regagner sa chaumière campagnarde. Nous attendons le bon RÔTI Sarko. Avec lui, le fumé sentira le bon air de Paris. Les coqs et poules étrangères sont avertis, elles seront peut être mises dans des couveuses/avion et expédies dans leurs poulaillers d’origine.
Fini aussi les places théâtrales à deux €. Le PTB fera peau neuve pour s’adapter à la nouvelle donne. Que des places balcons de premier choix pour les modestes et pour les riches ….La Baignoire. Pour les orchestrations, j’aviserai en tant voulu.
Un coup de pouce de notre chef suprême serait le bienvenu. Je lui en parlerai en temps voulu.
En attendant, la FORMULE présente plait encore d’après un sondage BIP HOP.

Pour la SAGO, l’avenir reste incertain. Cette présidentiable nous concocte presque au quotidien des formules MAC DO. On ne sait pas exactement où nous en sommes mais à force de se farcir ses idées dans un cul de citron, elle va avaler les pépins et rester assise la trognon sur le macadam gelé.

Tiens Emma nous envoie une belle carte de vœux chinois.
La cuisine chinoise est rentrée aussi dans nos fêtes, KOCHER. J’adore et que même je squatte les buffets où l’on sert chinois.
Les CHINOISERIES ont ceci de particulier, c’est qu’elles ne se font jamais comprendre.

D’où mon engouement pour cette réflexion fort choisie par notre consoeur.
Sauf que au lieur que cela soit des puces, j’opterai pour les MORPIONS.
On gagne pas à tous les coups mes chers amis.


Bonne année tout en cuisine.


Mr_Germain.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 01 janvier 2007 - 21h08:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 01 janvier 2007 - 20h45:

Les messages de l’an des rédacteurs de la Ména (1ère de 2 parties) (info # 010101/7)

© Metula News Agency

De Stéphane Juffa

2006 a été une année d’inquiétude. Pour les démocraties, rien n’a fonctionné comme prévu, les alliés se sont enlisés dans la guerre civile en Iraq, le recouvrement de l’indépendance libanaise, bien engagé au printemps, a butté sur l’écueil islamiste à l’automne, la France poursuit les rêves mégalomaniaques et solitaires de son président en fin de règne. La junte syrienne, à deux doigts de passer en jugement pour les assassinats qu’elle a commis, reprend du poil de la bête, l’Iran se fout du monde et Israël ne sait plus défendre sa population contre les agressions terroristes.

Bilan plus que mitigé, donc, amenant une sensation d’insécurité et de doute pour les populations occidentales. On le serait à moins, lorsque les Ayatollahs, qui ne font pas mystère de leurs intentions belliqueuses, montrent au monde qu’ils ont maîtrisé le problème des missiles balistiques à trois étages. Hier, c’était le souci principal de l’Etat hébreu, mais désormais, l’Europe se trouve sous la menace de ces intégristes mahdistes voués au culte du martyre.

La Perse constituera, à n’en pas douter, le casse-tête et le risque numéro 1 des démocraties en 2007. De sanctions inefficaces en sanctions non appliquées, elles vont se trouver devant des décisions difficiles, au fur et à mesure que le programme nucléaire de la République islamique approchera le point de non-retour.

Ces intempéries en cours influent sur le comportement des individus ; ils comprennent progressivement que nous ne sommes plus nulle part en sécurité absolue. Ils intériorisent, par la force des choses, la notion de sécurité relative, pour eux et pour leurs familles.

Une constatation est nécessaire : le terrorisme est partout chez lui. Elle en implique une autre : on peut être tué au cœur d’une métropole européenne pour rien, dans un train, un bus ou un métro, sans avoir affiché d’opinion politique. Sans s’être levé face aux terroristes et sans avoir combattu leurs dogmes.

Et une troisième, la plus alarmante : le libre usage de nos libertés n’est pas un droit qui nous vient en naissant dans une démocratie et que la société nous garantit. C’est un privilège, demandez à M. Robert Redeker ce qu’il en pense. On croyait pouvoir tout exprimer, on s’est trompé ! On pensait que l’Etat et les forces qu’il représente allaient annihiler les menaces contre la liberté de s’exprimer, on s’est encore trompé. Quelques réactions d’intellectuels qui ne font pas école et c’est tout.

La liberté de parole n’existe plus qu’à l’intérieur d’un moule, celui du politiquement correct. Nos valeurs se courbent sous la menace de l’action violente, pire, elles s’y adaptent, s’en accommodent !

2007 marquera la prise de conscience de ce que l’usage des libertés individuelles est un privilège et non un droit. De plus en plus, ceux qui en ont les moyens s’arrangeront pour se les préserver, les autres subiront l’évolution de la violence. La faute à qui ? A avoir trop longtemps imaginé que la planète était cloisonnée, que les autres – et les défavorisés parmi eux, carburant indispensable de tous les extrémismes – allaient indéfiniment rester chez eux, nous subirons le retour de marée des vases communicants. Pour avoir terriblement sous-évalué la nécessité du développement global, refusé de partager volontairement pendant qu’il en était encore temps, le tiers-monde fait irruption dans… le monde. Avec tous ses excès, car il n’a rien à perdre. Les attentas-suicide sont là pour le rappeler à ceux qui préfèreraient regarder ailleurs.

Désormais, il va s’agir de se défendre, ne serait-ce que pour conserver nos privilèges, dont l’usage des libertés individuelles bourgeoises, le plus précieux d’entre eux.

Je te mentirais si je chantais "la vie en rose". Désormais chaque décision individuelle va compter double, chaque décision de politique internationale aura des conséquences existentielles. En parallèle, il faudra savoir saisir le moment, privilégier la qualité des rapports humains et de l’amitié sur tout le reste. Ce peut être un bon exercice. Les réserves de libertés individuelles sont plus petites que celles de l’or noir, à nous, à vous, de ne pas se tromper.

Je nous souhaite de vivre. Je nous souhaite des responsables de nations et de blocs capables de prendre les bonnes décisions. Je remercie cordialement les lecteurs et les amis de la Ména pour leur confiance et pour leur attention croissante. Nous continuerons sans cesse à réfléchir ensemble !

De Sami El Soudi dans l’Autonomie Palestinienne (analyste politique, correspondant permanent)

Mal partie mais bien arrivée, c’est ainsi qu’il faut définir 2006 pour les Palestiniens de l’intérieur. Renforcement des islamistes, au début, agressions incessantes et suicidaires contre la région de Sdérot, 700 tués, dont 648 miliciens, 5'200 blessés, dont plus de 5'000 miliciens. Une direction du Fatah sonnée, qui ne réagit plus à l’appropriation grandissante des symboles du pouvoir palestinien par les fondamentalistes.

Et puis, en fin d’année, le tournant, qui passe par une prise de conscience au sommet du Fath’, de ce que, si on laisse la situation s’enfoncer dans l’impasse entretenue par le Hamas, c’est la fin de l’émancipation politique de notre peuple.

Alors les hommes fidèles à Mahmoud Abbas cessèrent de reculer face aux provocations. Alors Abou Mazen accepta de serrer franchement la main tendue par les Anglo-Saxons, les Egyptiens et les Israéliens. L’accolade chaleureuse Abbas-Olmert servit d’électrochoc aux fanatiques, ce fut le signe attendu qu’Abbas ne tergiversait plus. Et, de manière surprenante pour certains, l’étreinte des deux hommes a calmé le Hamas qui a complètement cessé ses provocations.

Il faut dire que le dialogue israélo-palestinien a permis d’envoyer 7'500 policiers supplémentaires dans la bande de Gaza. Leur ajoutant les 2'000 Kalachnikovs livrés par l’Egypte cette semaine, les islamistes ont le choix entre se calmer et disparaître.

Alors on reparle de paix. La ministre israélienne des Affaires Etrangères, Tzipi Livni, aurait un plan détaillé, paraît-il. Elle a rencontré, cette semaine également, la direction de la présidence. A ce stade des choses, on laisse mûrir le fruit des deux côtés, on reste sur la réserve prudente. Mais parler de paix vaut mieux que préparer la guerre. Il se pourrait d’ailleurs que tout le monde soit fatigué de s’entretuer, cela survient dans tous les conflits. Sans vouloir donner de faux espoirs à nos lecteurs, il se pourrait qu’Israël soit sur le point de se trouver une nouvelle Golda Meïr et nous, un pays. C’est tout le mal que je nous souhaite pour 2007 !
De Fayçal H. à Amman (informateur-relais)

On parle beaucoup, en cette fin d’année, d’une initiative de paix de grande envergure, mobilisant les Américains et les Saoudiens. De plus, je suis en mesure de rapporter qu’une concertation suivie et sérieuse se déroule, sur notre sol, entre les mêmes Saoudiens et les Israéliens.

Cela porte sur ce sujet et sur tous les sujets. La montée en puissance du chiisme inquiète les chefs d’Etats sunnites largement plus que la pseudo menace sioniste, qu’ils entretenaient pour calmer leurs peuples. La meilleure barrière contre l’Iran et le Hezbollah, c’est Israël ; il faut donc s’entendre avec elle, mais shouaya shouaya (sans précipitation. Ndlr), rien ne sert de faire du bruit.

A Amman, on salue avec un immense intérêt la pendaison du tyran Saddam Hussein. Il est détesté par la famille royale et adulé par les Palestiniens du Royaume (80 % de la population jordanienne. Ndlr). Dans l’entourage du roi, on n’éprouve aucune pitié pour cet égorgeur, qui n’a eu de cesse d’œuvrer à la déstabilisation de la Jordanie et à la chute du souverain.

Meilleure année à nous tous, nous sommes, plus que jamais, dans le même bateau.

De Sylvie Tobelem en Israël (1ère assistante de rédaction)

Moi je suis restée scotchée sur la guerre du Liban de cet été. Cantonnée à Netanya, au centre d’Israël, par notre rédacteur en chef, par mesure de sécurité, je me suis sentie inutile. Incapable d’aider mes camarades alors qu’ils avaient le plus besoin de mes services.

J’ai certes eu très peur, particulièrement, lorsqu’au cours d’une conversation avec Jean Tsadik, j’ai entendu au téléphone le bruit horrible d’une bombe qui explosait. J’ai tremblé comme une feuille pour Ilan, au sens propre. En cette fin d’année civile, comme on dit en Israël, nous sommes tous là, sans une égratignure, c’est pour cela que j’avais prié, le reste m’est presque égal.

Ca bagarrait si fort que, durant sept jours, Jean n’a pas pu parcourir les cinq kilomètres qui séparent Kfar Youval de Métula. Lorsqu’il l’a fait, finalement, c’était contre l’avis des soldats et sa voiture, criblée d’éclats, ressemblait à un morceau d’Emmental. Et Stéphane et Taz sont restés seuls sous les Katiouchas, durant cette période, et c’est encore lui qui nous remontait le moral et qui plaisantait.

Travailler avec des gens comme ceux-là me comble. Et mes échanges avec vous, les lecteurs, également. Je vous souhaite, aux uns et aux autres, l’essentiel : la santé, la paix et l’amour pour 2007.

Métula et la plaine du Merjin, au Liban, il y a trois matins

De Jérôme Coursade à Jérusalem (grand reporter)

Sondage du Nouvel Observateur auprès de ses lecteurs, résultats samedi matin à 8h, heure de Jérusalem :

"Saddam Hussein condamné à la pendaison

- Normal : 31, 64 %

- Scandaleux : 19, 01 %

- Et Bush alors ? : 49,34 %"

Mon seul commentaire : le lavage de cerveaux médiatique du régime chiraquien envers ses bailleurs de fonds a fonctionné. Il faut dire qu’il dure sans interruption depuis quarante ans.

Il a réussi à faire en sorte qu’une grande partie des Français aime les tyrans et haïsse ses amis. Bien entendu, c’est très grave.

L’"ami de la France" (Jacques Chirac), qui se balance au bout d’une corde, cela devrait leur faire bizarre. Etrange sentiment, pour Chirac, Chevènement et des dizaines d’autres à avoir bénéficié des largesses financières du dictateur. Qu’est-ce que ça fait d’avoir embrassé un pendu ?

Je souhaite aux Iraquiens et à toute la planète la paix. Je suis, dans tous les cas, opposé à la peine de mort, mais j’admets que l’air est devenu plus respirable depuis qu’on ne le partage plus avec cet assassin-gazeur.

De Serge Farnel au Rwanda (journaliste)

A Kigali, Rwanda. Du pays des mille sourires, je vous souhaite, chers lecteurs de la Ména, mes meilleurs voeux pour cette année 2007.

Ne craignez pas le Rwanda, quand bien même on vous en a dit le pire. La seule chose que vous risquez ici, ce sont ces francs sourires comme autant de tirs à un coup.

Et les milliers de tueurs en liberté, me direz-vous ? Eh bien, pour beaucoup d'entre eux, ils se remettent peu à peu de leur propre métamorphose. Celle qui résulta de l'endoctrinement méthodique dont ils furent la cible. Un endoctrinement qui avait brisé ce mécanisme normalement livré clé en main avec l'Homme : l'empathie.

Non, nous n'avons pas exporté ici le meilleur de notre culture occidentale. C'est le moins que l'on puisse en dire. Toutefois, le nazisme est un corps étranger à cette région, qui ne se digère pas sous les tropiques. Preuve en est le texte d’introduction, 35 fois répété par le président de la commission rwandaise relative à l'implication de la France dans le génocide, en préambule à chacun des témoignages qu'elle eut à connaître jusqu'au 19 décembre dernier.

Lorsqu'un peu lassé d'entendre cette rengaine, je décidai d'ôter le casque qui m’en assurait la traduction française, je m'aperçus qu'au milieu du flot de paroles en kinyarwanda émergeait le seul mot que je pouvais alors comprendre : « génocide ».

Il n'est donc pas dit que la culture africaine digérera tout de la culture occidentale. Mais elle est encore prête à en prendre le meilleur. A nous de le partager. La culture francophone, je vous l'assure, est universellement aimée. Même ici, au Rwanda ! Même après le génocide d'un million de Tutsis... francophones ! Car la culture n'a rien à voir avec les quelques militaires et politiques français qui ont cru pouvoir participer, en notre nom, à l'inqualifiable. Restons précis : à un génocide !

Le Rwanda tente de se reconstruire. Tentons d'en faire autant. Bonne année !

De Charles-Emmanuel Guérin en France (analyste stratégique, spécialiste des questions de sécurité)

C'est le moment de l'année où l'on peut positiver et espérer. C'est le moment où l'on peut oublier la géopolitique, la géostratégie, tous les ennuis quotidiens et se laisser aller à rêver.

Grâce à l'esprit des fêtes, il existe une complicité entre tous, connus et inconnus. Cette complicité éphémère mais sincère nous fait souhaiter aux autres d'avoir la santé, d'être heureux et de réussir leurs projets.

C'est ce que je souhaite à tous les lecteurs de la Ména. Santé, bonheur et prospérité.

De Luc Rosenzweig en Haute-Savoie (journaliste)

Aux rédacteurs et lecteurs de la Mena, je présente mes meilleurs voeux pour l'année civile 2007.

Il faudra tout l'optimisme de la volonté pour ne pas se laisser envahir par le pessimisme de la raison auquel nous invite un regard lucide sur l'état du monde.

L'année 2007 est grosse d'orages à venir, dont nous ne percevons encore que les échos lointains, en Irak, en Iran, au Pakistan, en Somalie, au Darfour.

Les dernières années ont, hélas, prouvé que le désordre provoqué par la montée en puissance des "fous de Dieu" ne pouvait être surmonté par les moyens traditionnels de l'usage de la force légitime. Clausewitz n'avait pas intégré Oussama Ben Laden et Mahmoud Ahmadinejad à sa théorie de la guerre.

Le pire n'est pas sûr, mais il ne peut être exclu. On voudrait se rassurer en se disant que nos démocraties sauront se ressaisir, sortir de l'aveuglement dans lequel les enferment les belles âmes qui prêchent la tolérance de l'intolérable et la repentance infinie aux peuples des nations occidentales.

Ce n'est pas dans le débat présidentiel français que l'on trouvera matière à nourrir quelque espoir dans ce domaine : la volée de bois vert reçue par Nicolas Sarkozy, venue de droite comme de gauche, pour s'être révélé un petit peu moins américanophobe et légèrement plus israélophile que ses concurrents, n'incite pas à l'optimisme.

Quant à une diplomatie française pilotée par Ségolène Royal, à en juger par son périple proche oriental, elle pourrait se résumer à cette formule appliquée jadis à la politique étrangère de Frédéric-Guillaume IV de Prusse : " Ordre, Contrordre, Désordre".

La situation est donc moyenne : moins bonne qu'hier, mais meilleure que demain. Raison de plus pour faire la fête.

De Llewellyn Brown en France (traducteur officiel)

Les dangers qui pèsent sur notre partie du monde évoluent sans diminuer. Dans les territoires disputés, les mouvements de « libération » – Fatah et Hamas – montrent leur profond mépris des populations qu’ils prétendent représenter. La menace iranienne ne cesse de se préciser, tandis que les dirigeants internationaux restent aussi veules qu’ils le furent devant la montée du nazisme, refusant de voir que les ambitions d’Ahmadinejad ne se limitent pas à l’élimination de la minorité juive du Proche-Orient.

L’aspiration à la paix partagée par tous à la Ména se distingue radicalement dans le paysage médiatique : d’une paix fondée sur le refus de l’honnêteté intellectuelle, sur la soumission face à ceux dont la soif de pouvoir exige le sacrifice d’une partie de l’humanité.

À tous – lecteurs et membres de la Ména –, j’adresse mes vœux les plus chaleureux et le vif souhait de maintenir, dans ce climat délétère, l’optimisme que nourrit un regard aiguisé et sans concession sur les enjeux de notre temps.

De Laurent Murawiec à Washington (correspondant permanent)

Ne soyons pas patelins. Mes vœux pour 2007, je les emprunte au grand poète judéo-allemand Heinrich (Henri) Heine. Pour être heureux, explique-t-il, je ne sais où, « je n’ai pas besoin de grand chose : une maison pleine de livres, une femme qui m’aime, et pouvoir, assis dans mon jardin, regarder l’arbre et les branches où se balancent mes ennemis. ». C’est cela que je nous souhaite pour 2007.

Nous sommes tous au milieu du gué : Israéliens qui ont fait une demi-guerre au Hezbollah, et l’ont à demi perdue ; Américains qui font la guerre en Irak mais pas grand chose de sérieux pour la gagner ; Libanais qui avaient, l’espace d’un instant, secoué le joug syrien. Pour que les Ahmadinejad, Assad, Nasrallah, al-Sadr et autres aillent se balancer sur l’arbre, comme leur petit camarade Saddam, nous avons du pain sur la planche.

A nos lecteurs, je souhaite de continuer à être des lecteurs de la Ména. Et à nous tous, puisque nous sommes au milieu du gué, je souhaite de savoir nager. Bonne année : elle sera houleuse.

De Larry Joffé à Luxembourg (responsable financier)

Il y a un an, je m’efforçais à ne pas afficher trop d'optimisme pour 2006. Je m'attendais à une année de Qassam et de crises sociales, ce fut pire. Le Proche-Orient nous révèle peut-être les problèmes qui atteindront le reste de la planète tôt ou tard. La surpopulation, le manque d'eau et de terre, la pauvreté, les inégalités, les humiliations et les guerres qui en résultent.

Sûrement il y a là un vrai problème et les différents acteurs apportent chacun leur croyance, leur solution. La palette des solutions testées au Proche-Orient va de la science la plus pointue à l'archaïsme le plus primitif. Est-ce que les hommes sensés de part et d'autre sauront s'en sortir ?

Pour nous, il ne s'agit pas d'être optimiste ou pessimiste, il faut vivre pleinement cette époque exceptionnelle. J'espère pour ma part que la Ména, du cœur de la région, placera ses lecteurs aux premières loges pour observer et comprendre. Je vous souhaite à tous "Que cette année vous soit intéressante"...

De Privat Rutazibwa, à Kigali, Rwanda (analyste, journaliste)

Mes voeux les meilleurs pour 2007 à la rédaction et aux lecteurs de la Ména. C'est avec plaisir que j'ai fait la connaissance de cette agence il y a quelques années et depuis lors, je me réjouis du partenariat qui s'est établi entre elle et l'agence Rwanda News Agency que j'ai dirigée et à laquelle je continue de collaborer à Kigali. L'année dernière, j'ai eu l'honneur de contribuer par un petit article au dossier France-Rwanda de la Ména, à la demande de sa rédaction et de Serge Farnel, qui s'en occupe habituellement et que nous avons le privilège de voir séjourner au Rwanda en ces jours.

Les articles de la Ména m'ont toujours impressionné par la profondeur de leurs analyses. Qu'il s'agisse des dossiers sur le Moyen-Orient, de la politique de la France au Rwanda (spécialement à propos de son rôle dans le génocide des Tutsis en 1994) et dans d'autres parties du monde, ou de la désinformation de certains médias français, on remarque toujours une recherche constante, patiente et courageuse de la vérité.

Puisse cette lucidité devenir contagieuse au sein de certains autres médias du Nord, dont la suffisance est parfois proportionnelle à leur mépris de la vérité.

Umwaka mushya w'amata n'ubuki ! ("nouvelle année de lait et de miel", pour ceux qui ne comprennent pas suffisamment le kinyarwanda).

De Raphaël Delpard en France (enquêteur, écrivain "Aux ordres de Vichy", "Les convois de la honte" etc., cinéaste)

Que 2007 soit l’année qui sacre les chercheurs de la vérité. Émettre des vœux est un exercice dans lequel on risque de tomber facilement dans le bon prêchi-prêcha. Je vois mal un individu souhaiter une année percluse de catastrophes à ses contemporains. Pour ma part, je prends comme base de réflexion, pour présenter mes vœux, ce qui m’a paru essentiel au cours de l’année. Exercice qui n’a rien d’extraordinaire, mais qui permet d’aller droit au but.

En 2006 mon obsession aura été plus que jamais la recherche de la vérité. Tout faire pour débusquer le mensonge. Cela ne veut pas dire que les années précédentes, je n’y étais pas sensible. Mais en cours d’année, cette recherche m’est apparue comme indispensable à ma vie, et je peux affirmer qu’elle la domine et la dirige.

La recherche de la vérité s’est trouvée considérablement accrue, entraînée en quelque sorte par la lecture quotidienne des articles édités par la Ména. Chaque jour, sur le blanc de mon ordinateur, s’affichaient des textes qui étaient justement la dénonciation du mensonge qui pollue le monde. Ces textes m’ont nourri et m’ont montré où se trouvait désormais une partie de moi-même, et que cette obsession que j’ai senti grandir au fil des mois était partagée par d’autres.

Voici les vœux que je formule. Que la Ména continue d’éditer des textes qui permettent à ceux qui les lisent de se tenir droit. Qu’elle fasse éclore une nouvelle race de chercheurs de la vérité. Que 2007 soit placé sous la protection d’un homme admirable, Jacques Soustelle, qui fut en son temps banni par De Gaulle, parce qu’il était un magnifique chercheur de la vérité.

Mes meilleurs vœux à tous les humains.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 01 janvier 2007 - 13h44:

Moncef Bey
Un article de Wikipédia, né le 4 mars 1881 et mort le 1er septembre 1948 à Pau (France), est bey de Tunis de 1942 à 1943.

Il est l'avant-dernier représentant de la dynastie husseinite. Investi prince héritier le 30 avril 1942, il succède à son défunt cousin Ahmed II Bey le 19 juin de la même année. Avant son accession au trône, Moncef Bey s'illustre en jouant un rôle politique important, notamment lors des événements d'avril 1922, où il soutient les revendications des membres du Destour qu'il fait recevoir par son père Naceur Bey. Pour lui, son attitude est tout à fait légitime car il se fonde sur le Pacte fondamental de 1857 où la Tunisie est considérée comme un pays souverain protégé par la France mais non colonisé.

Une fois sur le trône, son attitude n'est pas de nature à plaire à la France qui a l'habitude de beys plus malléables. De plus, il nomme plusieurs ministres nationalistes au gouvernement dont Mahmoud Materi, président du Néo-Destour, au ministère de l'intérieur. Dans son mémoire du 2 août 1942, présenté par son premier ministre M'hamed Chenik, il met en avant les revendications suivantes :

Institution d'un Conseil consultatif de la législation où toutes les couches sociales tunisiennes seraient largement représentées
Égalité de traitement entre les fonctionnaires français et les fonctionnaires tunisiens à tous points de vue (par l'abrogation du tiers colonial en vertu duquel les fonctionnaires français sont payés plus que leurs collègues tunisiens)
Résorption du chômage en œuvrant à la création d'emplois pour les Tunisiens
Scolarisation obligatoire pour tous les Tunisiens avec l'enseignement de l'arabe comme langue nationale aux côtés du français
Accord d'une large compétence aux institutions judiciaires tunisiennes
Implication des Tunisiens dans le contrôle du budget de l'État
Nationalisation des entreprises d'intérêt général telles que les compagnies d'électricité ou de transport
Il affirme ainsi vouloir raffermir la souveraineté tunisienne aux côtés de la souveraineté française.

Le 12 octobre 1942 au cours de la cérémonie de l'Aïd el-Fitr, au palais de La Marsa, celui-ci exprime son étonnement de voir qu'aucun Tunisien ne figure parmi les chefs de l'administration, venus avec le résident général Jean-Pierre Esteva. Ce dernier lui répond que "seuls les Français sont aptes aux postes de commande". La réaction de Moncef Bey est immédiate. Il s'empresse d'envoyer un télégramme à Philippe Pétain, chef du régime de Vichy, où il exige le rappel d'Esteva. Cependant, la tension ne cesse d'augmenter entre Moncef Bey et le résident général. Les troupes de l'Axe débarquent en Tunisie le 19 novembre 1942 et l'action anglo-américaine transforme la Tunisie en champ de bataille. Moncef Bey refuse, dans cette conjoncture, l'offre italienne d'indépendance contre sa participation aux côtés des forces de l'Axe.

Toutefois, la France, l'accuse de collaboration avec le régime de Vichy et les forces de l'Axe. Le 13 mai 1943, sur ordre des généraux Henri Giraud et Alphonse Juin, représentant des Forces françaises libres, il lui est demandé d'abdiquer. Le lendemain, on vient l'informer de la décision de le destituer. Il abdique officiellement le 6 juillet et est exilé dans le Sahara algérien, dans des conditions difficiles, puis à Pau où il réside jusqu'à sa mort. Il est alors rapatrié et inhumé, avec les honneurs dignes d'un martyr, sur les hauteurs du cimetière du Djellaz à Tunis, contrairement à la majorité des souverains qui sont enterrés au mausolée du Tourbet El Bey situé dans la médina de Tunis.

Moncef Bey est aujourd'hui reconnu comme l'un des principaux soutiens au mouvement nationaliste ayant conduit à l'indépendance de la Tunisie. De plus, son court règne est marqué par la lutte contre la corruption et la défense des juifs persécutés (envoyé par Maxiton)

Cela demontre que les BEYs etaient les defenseurs de la diversité des peuples de l'ex Empire Otthoman dont le Peuple Juif L'Etat Nation a balayé la diversité normale des peuples anciens de l'Empire et seul l'iNDEPeNDance D'iSRAEL POUVAIT DONNER AUX judeens LEUR PLACE certes dans l'echange de population entre Palestiniens JUIFS appelés Israel et Palestiniens Arabes appeles PALESTINIENS de l'ex etat commun Palestinien qui n'etait que le nom donné par l'envahisseur ROMAIN à la terre d'Israel partagé avec le temps avec le voisin Arabe comme les Juifs ont partagé les lieux de l'Empire Arabisé puis OTTHOMAN Donc la Paix doit se faire sur la Justice en 2007 pour les Palestiniens par l'aide des Etats pour se moderniser et pour les Israeliens spoliés par l'Independance des Etats Nations Arabes qui ont rejetés les Minorités JUIVES de l'EMPIRE DEUX revendications pour deux peuples ayant subi les consequences de la modernité des Nations

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le lundi 01 janvier 2007 - 01h46:

BONNE ANNEE 2007 A TOUS LES HARISSIENS.
PAIX BONHEUR SANTE PROSPERITE FRATERNITE ET SAGESSE.
L'amour de l'Eternel est le courrant qui fait fonctioner sa creation.
AMEN

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le lundi 01 janvier 2007 - 00h52:

Bonne Annee 2007

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le dimanche 31 décembre 2006 - 22h38:

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Harissa presente aux harissiens et harissiennes et a tous ses visiteurs, ses meilleurs voeux de sante, amour, bonheur, paix et prosperite pour l'annee civile 2007

Jaco

PS : oui, le champagne est cacher