Commentaires du 19 Mars 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2002: Commentaires de Mars 2002: Commentaires du 19 Mars 2002
Pour naviguer dans ces commentaires !!
Regardez les 4 fleches bleues et vertes ci dessous, dans le premier message (et dans chaque message, d'ailleurs). Oui celles la. Elles ont toutes une fonction. Vous pouvez cliquer dessus(1 click suffit) pour les fonctions suivantes :
- Celle qui est le plus a gauche sert a aller tout en haut de la page.
- La deuxieme permet de remonter de message a message.
- La troisieme permet de descendre d'un message a la fois.
- La fleche la plus a droite permet d'aller tout en bas de la page, la ou on peut ajouter son commentaire.
Plus besoin de faire descendre la page. Les messages viennent a vous. Essayez !!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mercredi 20 mars 2002 - 02h31:

Cliquez ici pour aller sur la page suivante

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le mercredi 20 mars 2002 - 02h30:

BROBI YA MARC,
Respecte la democratie, et respecte le droit a la parole.
Chacun a le droit de donner son opignon sur qui que se soit meme d'un president.
Tu vis en democratie, tu n'est plus sous le joug d'un dictateur.
Si tu veut une grande lecon de democratie va passer une apres midi sur les bancs de la Knesset a Jerusalem, comme je l'ai deja fait.
Tu va pouvoir constater que Slim ou Jex ou qui que se soit sur ce forum ne sont que RAHAT LOUKUOUM ou KHALKOUM en expressioin Judeo- Tunisienne; a cote des KHAVER KNESSET et Ministres qui sont au Parlement Israelien.
Ici c'est un forum, libre a l'expression democratique si ce que l'on ecrit reste dans les regles qu'a fixe notre cher Webmaster JACKO.

JEX ton president est un cou..lon doubler d'un KHRA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par William_Jexpire (William_Jexpire) le mardi 19 mars 2002 - 21h13:

Albert ton histoire m´a fait comprendre qu´un mort ...est un mort qu´il soit chat israelien ou palestinien .. et que des gens comme Jex ,qui aime et a vecu avec les deux parties a... peur des deux parties parcequ´ils ne le comprennent pas !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le mardi 19 mars 2002 - 20h41:

J e vais parler de politique, car chacun à la sienne et mes opinions ne peuvent peut être pas plaire à tout le monde.
Et bien figurez-vous, je suis tombé sur un site d'animaux, oui des bêtes, là où personne n'y va….. Les chats, les souris, les chiens, n'intéressent personne sauf BRIGITTE DADOUR.
Et, voilà ce que je lis comme information capitale ' Un chat, vient d'être trouvé a RAMALLAH, en charpie, tué par le souffle d'une explosion ' …..rien que ça. Le problème est que les antagonistes ne savent pas à quel camp il appartient. Cela fait quatre semaines que les miettes du chat sont dans la morgue, et les dignitaires des deux régimes apocalyptiques ne savent pas s'il est juif ou arabe, israélien ou palestinien.
Le grand rabbin des ' CHASS' se perd en conjecture, car dit il ' Est -il circoncit ou pas. ? L e prépuce du chat se trouvant en zone 'autonome', les palestiniens exigent un certificat d'hautenticitè. Les chats israéliens prétendent qu'ils l'ont vu dans une bar mitvah a Jericho, la ligue des chats palestos, pas si bêtes qu'on le pense demandent l'ouverture d'une autopsie. Une autopsie…? Répliquent les chats israéliens mais il n'y a plus rien sauf quelques lambeaux, il a bien une mâchoire..Alors on va faire venir JEX le spécialiste des empreintes qui trouve que les canines palestiniennes sont différentes de celles des chats israéliens mais par la crainte de se faire tuer par l'une ou l'autre partie, il a préféré leur dire ' Ecoutez cela n'est pas de mon ressort…Voyez avec KOFFI YANNANA'. L' O N C des chats…..? quand même , allez jusque là….! L'ORGANISATION NATIONALE DES CHATS……O c'est aller un peu trop loin…Et voilà qu'une lumière parmi les généraux chats balancent le nom incongru d'un BELEBOU. L' assistance, d'abord étonnée se rappelle soudain de ce gueux pamphlétaire. On le quémande de sa Goulette natale. Tapis noir et mezzoued pour la circonstance. Sur les lieux, on lui présente le chat en puzzle…..Il réfléchit un instant en se caressant la barbiche puis…..

'Bon……C e chat n'est pas juif ni arabe…..il était passé par-là par accident……!'
'Ahhhhhhh…….Soupirèrent tous en chœur les deux ennemis……Alors où allons- nous le comptabiliser…..?

'Dans le compte pertes et profits rubrique des touristes……Japonais….'

'Pourquoi japonais Monsieur BELEBOU…..?'
'Il est jaune……il est mort de peur…..' Et pas par des bombes imbéciles…!.'

Quelle fable de la Fontaine…..mes amis.

La liberté d'expression est un droit inaliénable dont chacun on peut user à sa guise librement.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Fernand (Fernand) le mardi 19 mars 2002 - 20h36:

L’hypothèse que vous évoquez, Mr Chesnay, est en effet probable et c’est celle qui nous manque pour achever la validation de notre constitution ; à savoir une cohabitation survenant en début de mandat du président de la république. Cela n’a encore jamais eu lieu.
Mais bien que probable, cette hypothèse n’est pas ou peu évoquée par nos exégètes politiques.
Avez vous entendu les candidats évoquer cette hypothèse ?
Dans l’affirmative, ont ils dit quelle serait leur attitude au cas où elle surviendrait ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chesnay (Chesnay) le mardi 19 mars 2002 - 20h07:

Monsieur Fernand, ce que vous dites au sujet de l’élection présidentielle française est exact.
On a l’impression que les jeux sont faits par avance, avec des dés pipés.
Actuellement deux courants se partagent le pouvoir.
Quel que soit le Président élu, nous aurons manifestement une assemblée d’opposition ; nous repartirons alors pour encore un tour, c’est à dire une cohabitation.
Vous savez certainement que cette façon de gouverner plait aux Français, ils ont l’impression que chacun des protagonistes n’a pas les coudées franches.
On l’a bien vu tout au long de cette législature, chacun des chefs de files reportant sur l’autre la responsabilité des échecs ; Au lieu de se tenir la main, dans l’intérêt du pays qu’ils gouvernent.
A jouer à ce petit jeu-là, gare au troisième larron, on ne peut jurer de rien.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 19 mars 2002 - 19h54:

Bonjour,

j'adore ce site
on mange bien
on ecoute de la musique
on papote
il manque les senteurs des delices de nos plats

gad.1@laposte.net

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par GOOSTE (Gooste) le mardi 19 mars 2002 - 19h40:

Au coeur d'un nouveau moment difficile de son histoire, Israël se voit isolée politiquement et médiatiquement en Europe. En réalité, les amis d'Israël se comptent par millions.
Mais Israël le sait-il? Qui lui dira et qui dira ce qu'être
"un ami d'Israël"
veut véritablement dire, par delà toute considération politique.

http://www.our-support.com/indexfr.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Fernand (Fernand) le mardi 19 mars 2002 - 19h38:

Je ne sais pas ce que promettrons les candidats, en la matière, mais il est vrai qu’il ne s’est pas passé une élection, jusqu’à présent, sans que les électorats Harki et Pied noir ne soient sollicité par les principaux candidats. Il y a même eu des créations secrétariats d’état Ad Hoc juste après les élections.
Mais le temps passant quel candidat fera des promesses aux Harkis et aux Pieds noirs à l’occasion de cette élection et si jamais il en était ainsi, combien d’électeurs détermineront leur vote en fonction de celles ci compte tenu des expériences passées.
Je n’ai, personnellement, jamais vu une campagne aussi atone et autant dénuée de passions.
Mais comment pourrait il en être autrement, alors que les 2 principaux prétendants sont des sortants.
« Sortez les sortants ! » avait dit un politicien célèbre.
Là, sauf imprévu, ce ne sera pas possible.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mardi 19 mars 2002 - 18h16:

Slim,

J'ai 1 question simple a te poser et elle ne veut en aucun cas etre insultante ou polemique.
Comment se fait il que beaucoup d'Arabes vivant en Europe et/ou aux USA soient attaches aux droits de l'homme et a la protection des minorites alors que pas un seul Arabe a proteste l'expulsion et la spoliation de centaines de milliers de Juifs qui vivaient en pays Arabe?

Cela fait de moi un grand sceptique quand a l'intention de certaines critiques. Car il est vrai que tu as tout les droits de critiquer ton gouvernement (USA) au nom de la democratie, tu as tout les droits de defendre les droits des Arabes Americains aussi. Ce qui est inconsistent c'est que tu ne sois pas pret a critiquer les loies et le passe racistes qui existent dans les pays Arabes et specifiquement la Tunisie.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chesnay (Chesnay) le mardi 19 mars 2002 - 18h09:

En cette journée de commémoration des accords d’Evian, prélude à la fin de la guerre d’Algérie, j’aimerais que nous ayons une pensée particulière pour les Harkis.
Ces « Français-musulmans d’Algérie » enrôlés dans l’armée française pour combattre les « terroristes » ont été abandonnés à leur triste sort par leur mère(s)-patrie(s).
Ces hommes dévoués à une cause qu’ils croyaient juste, sont ballottés entre le gouvernement Algérien qui par la voix de son président Monsieur Bouteflika les a assimilés à des traîtres, et la France généreuse, qui les a parqués dans des zones en province afin de mieux les isoler sans aucun espoir d’intégration, surtout pour leur progéniture.
En attendant d’avoir satisfaction ils pourront toujours se souvenir de cette chanson qu’on leur faisait chanter, quand ils apprenaient à marcher au pas, sous les ordres d’un caporal français.

C'est nous les Africains
Qui arrivons de loin
Nous venons des colonies
Pour sauver la Patrie
Nous avons laissé là-bas
Nos parents, nos amis
Et nous gardons au cœur
Une invincible ardeur
Car nous voulons porter haut et fier
Le beau drapeau de notre France altière
Et si quelqu'un venait à y toucher
Nous serons là pour mourir à ses pieds.
Battez tambours, à nos amours
Pour le Pays pour la Patrie
Mourir au loin, c'est nous les Africains

Cela fleure bon la chair à canons.

Alors puisque nous sommes aux promesses en cette période d’élection, j’espère que les principaux candidats nous en diront un mot.
De toutes les façons, les promesses n’engagent que ceux qui les entendent.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par William_Jexpire (William_Jexpire) le mardi 19 mars 2002 - 17h50:

Et ne pas oublier Slim les relations entre la famille Bush et la famille Bin Laden !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mardi 19 mars 2002 - 17h48:

Vous avez aimé "la kamikaze" ?
Vous adorerez "la femme du kamikaze"
Après le magazine "Elle", c'est "Marie Claire" qui en met une couche...
Les fashion victims devront donc être cette saison pro-palestiniennes !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le mardi 19 mars 2002 - 17h26:

Marc:

je ne veux pas me mettre dans la polemique, mais moi je suis Tuniso-Americain, je vis en Amerique, j'adorerai ce pays jusqu'a mon dernier soupir (comme j'adorerai la Tunisie d'ailleurs), mais je critique les USA car c'est une des formes de la democratie. Dites vous bien que la majorite des Americains critiquent la position de leurs gouvernements qui ont consistes a aider des pouvoir comme les Talibans car en fin de compte des groupes comme ceux-la se retournent toujours contre les USA. Critiquer les USA ne veut pas dire etre un enflame anti-Americain. Le gouvernement Americain a fait des fautes comme il a fait de bonne demarches. Mais pour ne pas que ces erreurs se repetent, il faut bien que les gens crient haut et fort et qu'ils reclament des changement dans certaines demarches politiques Americaines. D'ailleurs, c'est ce qui rend la politique Americaine si fascinante, les gens critiquent a droite et a gauche et il y a toujours des debats de tous les cotes. J'en sais quelques chose puisque j'habite dans la capitale Federale: Washington

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 19 mars 2002 - 17h04:

De toute façon les Américains ont coincé Arafat et les européens en même temps avec leur ultimatum que notre vice president a donné à Arafat. " Il verrait Arafat une fois que le traité américain de Tenet aurait été signé et entré en vigueur." C'est-à-dire s'il ne signe pas le traité il ne pourra pas aller à la réunion de la ligue arabe à Beirouth et les Américains ne défendront pas la cause palestinienne. En retirant ses chars Sharon a finalement eu raison.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 19 mars 2002 - 16h31:

David Eden, tu as entièrement raison si c'est le cas, il n'est pas de l'interêt d'Israël de faire tout accord. Tout accord doit être vérifiable, comme le disait le président américain Ronald Reagan.
Et à défaut il faut avoir une close qui prévoit le remède et la sanction.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par William_Jexpire (William_Jexpire) le mardi 19 mars 2002 - 16h16:

Monsieur Marc ,vous vous trompez je ne suis pas comme vous le dites un enflammé anti americain je suis seulement "SACHLICH" ( objectif )puisque vous comprenez l´allemand !!et arretons la discussion car pour moi c´est du temps perdu du fait que vous voyez les choses avec une "Scheuklappe" !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marc (Marc) le mardi 19 mars 2002 - 16h00:

Monsieur Jexpire on va arrêté la discussion, vous êtes un enflammé anti-américain. Point final.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par William_Jexpire (William_Jexpire) le mardi 19 mars 2002 - 15h47:

Monsieur Marc
Alors nous sommes bien d´accord ,ils soutiennent le chah d´iran dans ses crimes jusqu´au bout et c´est ce qui a fait que Khoumeini vienne au pouvoir , puis ils soutiennent les islamistes en Afghanistan contre les russes et de là sont venus les talibans etc.., et apres ils se demandent comment ils sont arrivés à ce point et jouent avec l´idée d´employer des armes nucleaires ,ils me font penser au type qui a allumé une allumette dans une poudriere et lorsque tout a explose ,il a dit " je ne comprend pas ,ce n´etait qu´une petite allumette !!" et c´est pour celà que je ne suis ni pour l´un ni pour l´autre ,et c´est mon droit !!!
Jex qui en a pleins les claouis des guerres et de leurs provocateurs !!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marc (Marc) le mardi 19 mars 2002 - 14h44:

Jexpire! Oui tout le monde le sait que ce sont les américains qui avaient aidé ces islamiques à combattre les russes mais d'une tactique purement militaire est pas de terroristes. Et alors cela ne justifie pas de tuer des civils.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par William_Jexpire (William_Jexpire) le mardi 19 mars 2002 - 11h39:

Monsieur Marc ,je veux etre franc avec vous ,que vous soyez satisfait ou pas c´est le moindre de mes soucies , mais je vous ai posé une question à mon tour à laquelle vous n´avez pas encore repondu ..alors??

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mardi 19 mars 2002 - 05h06:

Bordeaux (33), le 18 mars 2002


Bonjour Monsieur,

Je m'appelle Noèmie et ma grand-mère est de Tunisie, le pays lui manque.
Nous avons trouvé votre site trés interressant nous vous en félicitons, nous avons beaucoup apprécié les recettes.

Nous aimerions compléter nos trouvailles et peut-être pourriez-vous nous aider ?
Nous recherchons la recettes des beignets aux miels, de la citronade, des dattes farcies, de la pâte fourma et du pain tunisien.

Nous vous remercions beaucoup par avance et nous vous prions de croire, Monsieur, à l'expression de nos sincères salutations.


Noèmie

Dubournoemie@aol.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 19 mars 2002 - 04h59:

C’est couru d’avance ! (info # 011703/2)

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

A Métula, on sait déjà vous dire que les efforts louables d'Antony Zinni n'aboutiront pas à un cessez-le-feu respecté par les partis au conflit israélo-palestinien.

Clairement, nous n'affirmons pas qu'un accord ne sera pas atteint, nous disons seulement qu'il ne sera pas mis en pratique par l'Autorité palestinienne. D'où nous vient cette amère assurance ?

- Il suffit pour la comprendre de s'éloigner quelque peu du monde des émotions, et je sais qu'au milieu d'une guerre ce n'est pas chose facile, pour ne considérer que les éléments d'analyse qui sont connus de tous !

Cette fois, la raison de notre détermination tient toute entière à notre connaissance de M. Yasser Arafat, ainsi qu'à notre expérience de ses comportements tactiques. Cela nous permet d'affirmer, avec l'analyste israélien Ehud Yaari, que le Président de l'Autorité palestinienne ne mettra pas fin au conflit qu'il a commencé sans obtenir des gains stratégiques substantiels. En d'autres termes, si c'est pour revenir à la situation qui prévalait en août 2000, Arafat ne respectera pas les conditions de l'Administration américaine, même s'il sera, cette fois, peut-être forcé par la conjoncture d'apposer formellement sa signature sur un document de cessez-le-feu.

Pour qu'Arafat soit crédible, il aurait simplement fallu qu'il s'exprime à la radio et à la télévision palestinienne et qu'il déclare en substance : "L'Intifada El-Aksa est terminée, j'ai accepté les conditions d'un cessez-le-feu complet dans toutes les aires de confrontation !"

J'ajoute également qu'il faudrait impérativement que le fondateur du Fatah s'abstienne absolument de produire, dans la foulée, des discours engageant des milliers de Shayds à aller se faire sauter dans les restaurants de Jérusalem et de Tel Aviv.

Ca n'est, bien entendu, pas parce que l'AFP censure jusqu'à l'existence de telles harangues et qu'elle est imitée en cela par la presse mal informante, qui forge ainsi une image débonnaire mais contraire à la vérité, du leader palestinien, que les Palestiniens désireront la paix et la coexistence pacifique avec Israël.

Tous les dirigeants politiques européens et américains ne sont pas forcément des gringos ni des intrigants de type védrino-chiraquien. Certains, comme Straw et comme Joshke Fisher ont déjà présenté les conditions d'un cessez-le-feu à Arafat, exactement dans les termes, troublants de simplicité, qui figurent dans cet article. Ils se sont alors heurtés, tour à tour, à chacune des réactions suivantes de la part du chef palestinien : l'indifférence, le refus de signer un document - refus associé à la promesse d'en respecter les termes malgré tout - et la duplicité - acceptation orale par Arafat des termes des accords et instructions parallèles à ses lieutenants de multiplier les actions armées.

Ces conclusions non plus, ne sont pas l'apanage de la Ména et elles ont été observées telles quelles par toutes les chancelleries européennes, même par le Quai d'Orsay, et discutées ensuite entre les ministres des affaires étrangères. C'est seulement au niveau des recommandations issues de l'observation de la conduite d'Arafat que les choses diffèrent. Encore peut-on se poser la question de savoir si elles diffèrent fondamentalement ?

Au Etats-Unis, on se dit que la communauté palestinienne est une hydre désespérée et fanatisée et qu'elle est surmontée d'une toute petite tête, en la personne de Yasser Arafat. A la Maison blanche on a arrêté, après des semaines de consultations parfois animées, qu'il ne fallait surtout pas que l'hydre perde la tête car elle deviendrait alors parfaitement et indéfiniment incontrôlable. C'est pourquoi les porte-parole américains se contentent depuis des mois d'affirmer "que le Président palestinien doit faire cent pour cent d'efforts afin de mettre fin au terrorisme" et que, jusqu'à présent, "il ne fait pas cent pour cent d'effort dans ce sens !"

Il s'agit en fait d'une formule parfaitement creuse, qui permet au Président Bush de s'abstenir de couper les ponts avec l'Autorité palestinienne, sans perdre la face pour autant. Dans la formule du "100% d'effort", se cache la reconnaissance philologique de "la difficulté de la tâche d'Arafat". On n’a, en effet, besoin de réaliser un effort que pour accomplir une tâche ardue !

A Métula et à Washington, on sait bien que la compassion pour les difficultés du Raïs ne pourra être éventuellement justifiée qu'après que le leader concerné aura prononcé la fin de la guerre, qu'il a froidement décidé de commencer. Jusqu'à ce que le Palestinien ne prenne la peine de faire cette déclaration, "c'est comme s'il était toujours à 0 % d'effort" me confiait en aparté un négociateur US, rompu à la problématique et aux hommes du proche orient.

Bien malin pourtant, qui négligerait l'analyse des stratèges yankees, non sur les formules diplomatiques s'entendant mais sur l'opportunité de couper la tête du directeur de la maison de passe palestinienne, qui accommode aussi bien les clients Tanzim, FPLP, que les fanatiques religieux du Jihad et du Hamas. Je ne fais pas ici référence qu'aux Européens sensés, qui partagent les recommandations de la Maison blanche mais aussi au gouvernement israélien, qui n'a jamais coupé les ponts avec l'organisation d'Arafat, même au milieu des assassinats collectifs de civils israéliens, ni durant les représailles que Tsahal menait contre les structures de l'Autorité palestinienne.

Serait-il aussi insupportable de subir les tactiques sanglantes d'Arafat, que provisoirement impossible de s'en passer ? C'est en tous cas la conception que retiennent pour le moment tous les gouvernements occidentaux, y compris celui d'Israël. Pour le Raïs leur conclusion est grande aubaine, puisqu'elle constitue comme une immunisation et lui permet de "continuer à jouer au leader fou et incapable de contrôler ses troupes".

Je juge nécessaire de rappeler aux lecteurs de la Ména, que lorsqu'il a déclenché la deuxième Intifada, aucune menace militaire ne pesait ni sur la population palestinienne, ni même sur aucun des chefs de gangs, qui évoluaient à leur guise dans les territoires sous contrôle de l'AP. En août 2000, les tanks israéliens sont soigneusement rangés dans leurs entrepôts et on espère bien, à Jérusalem, qu'on n'aura plus jamais le besoin de s'en servir !

Sur le plan politique, à cette époque, Arafat a en face de lui le Premier ministre le plus consensuel de l'histoire d'Israël. Contre la fin des hostilités, Barak est prêt à partager avec les Palestiniens la souveraineté sur la vieille ville de Jérusalem et même à envisager un geste humanitaire de bonne volonté, qui permettrait à quelques dizaines de milliers de réfugiés arabes de venir s'installer en Israël.

On a des raisons de croire qu’Arafat est mû par des pulsions fort éloignées du pragmatisme mais on aurait pourtant tort de songer que sa conduite est dénuée de fondement stratégique et surtout de continuité et de persévérance. A l’automne 2000, le Président de l’Autorité palestinienne déclare une guerre d’éradication à Israël et le fait qu’il ne dispose pas, au moment d’entreprendre sa bataille, des moyens de mener son dessein à terme ne revêt pas l’importance que l’on peut croire en Occident. Certes, le raïs s’engage dans cette initiative d’annihilation, sans doute avec les moyens militaires les plus dérisoires dont a jamais disposé un politicien animé de telles intentions mais lorsqu’il donne à ses partisans l’ordre de se sacrifier pour Jérusalem, il sait exactement ce qu’il veut !

Au plan tactique, Arafat sait pertinemment qu’il est incapable de massacrer tous les civils israéliens mais ça n’est pas une raison suffisante pour ne pas lancer l’entreprise. En septembre 2000, il doit à la fois défaire l’imbrication qui règne à l’époque entre les deux peuples, après dix ans de négociations et d’espoir de paix, et générer une escalade militaire comprenant une riposte de l’armée israélienne. Car l’objectif stratégique du leader palestinien, c’est d’obtenir des avantages politiques sans avoir à concéder les deux contreparties qui sont exigées de sa part par Clinton et par Barak, mais surtout par l’histoire : a) Déclarer la fin du conflit israélo-palestinien et b) Accepter la solution des « deux peuples – deux Etats » comme la solution permanente.

C’est un choix tactique coûteux, que celui d’Arafat, coûteux en vies humaines, veux-je dire ! Car au plan humain, c’est ce choix qui marque l’Intifada El-Aksa, quand, comme dans les guerres du Moyen Age, le chef va décider de saigner sciemment son adversaire mais surtout son propre peuple, afin d’accéder à ses visées stratégiques. Les Shayds constituent les armes de l’Autorité palestinienne, tout autant que l’impact médiatique de la souffrance et de la misère planifiée du menu peuple palestinien tiennent une place prépondérante dans sa propagande.

Ne nous égarons pas, l’exigence du début de la deuxième Intifada, qui redevient d’actualité lors des tractations conduites sous les auspices du général Zinni, provisionne l’envoi d’une force d’observateurs internationale. A Métula, on sait bien quel office ferait un tel corps expéditionnaire. Il agirait sur le terrain comme une soupape unidirectionnelle, qui n’aurait aucune chance de détecter le moindre terroriste-kamikaze agissant de manière isolée mais qui ne manquerait pas d’observer les convois de tanks, utilisés par les Israéliens, lors de leurs représailles légitimes et sécuritairement nécessaires. Il suffirait alors à Arafat d’intensifier encore les assassinats collectifs de civils israéliens, afin que les observateurs se muent en force d’interposition et que le positionnement d’icelle marque les limites géographiques d’un Etat palestinien non-consensuel.

Car c’est bien là tout l’enjeu de cette bataille de la guerre israélo-arabe. Arafat entend obtenir un Etat sans passer par des négociations avec Israël, un Etat « imposé » par l’Amérique et l’Europe et dont la création n’implique pas la fin du conflit, bien au contraire ! C’est cet Etat que nous avion appelé « porte-avions » dans un autre de nos articles, qui serait établi non sur la paix mais sur une plateforme émotionnelle de guerre et qui justifierait pour les Palestiniens, tôt ou tard, la poursuite des hostilités contre Israël, sous l’invocation toute prête du soi-disant « droit au retour des réfugiés arabes de 48 ».

C’est à cette fin qu’Arafat entend utiliser tactiquement l’éradication de civils israéliens, afin de gagner une bataille cruciale dans la possession future et permanente de cette terre. Notons aussi, car c’est la moindre des justices, qu’Ariel Sharon n’est absolument pour rien dans cette histoire et que, sauf la décision d’Arafat de débuter l’Intifada, l’actuel Premier ministre israélien n’avait catégoriquement aucune chance d’éviter la maison de retraite ! C’est bien sûr l’ouverture de la confrontation par le leader palestinien et sa signifiance en termes de rejet de toute forme de solution pacifique avec Israël, même sur la base des concessions acceptées par Barak, qui a engagé l’opinion publique israélienne à rappeler le vieux général sur le devant de la scène politique.

Au reste, Sharon a eu à gérer, dès sa prise de fonctions, la guerre décidée et entretenue par Arafat. Le Premier ministre ne pourrait, dans ces conditions, être tenu responsable que de la présomption « d’usage disproportionné de la force » dans la riposte de Tsahal. Pourtant, le jour de l’anniversaire des quarante ans de la signature des accords d’Evian, il faudrait que les farfadets qui osent ladite présomption, la mettent absolument en perspective avec la proportion d’usage de la force, telle qu’elle faisait le quotidien d’une armée soi-disant civilisée dans l’Oued algérien et d’une police, soi-disant respectable, sur les ponts de la Seine en 1961 !

Sur une scène d’un autre genre, de laquelle les travailleurs algériens immigrés et leurs enfants ne risquent ni la défenestration ni la noyade, on a assisté à une initiative intéressante. Je parle ici de la sphère diplomatique et des résolutions de Kofi Annan, reprises par la Communauté européenne, qui concernent le concept d’un Etat palestinien. Il s’agit certainement d’un sujet beaucoup moins anodin qu’il n’y paraît de prime abord, surtout pour les personnes qui suivent l’actualité à distance.

On aurait instinctivement tendance, en effet, à être surpris par la résurgence de la question de l’Etat palestinien, tant il est vrai que son principe est désormais largement accepté. En Israël, d’ailleurs, à part les tenants ultra minoritaires de la droite edeniste, on s’est fait à l’idée de l’inéluctabilité de la création d’un tel Etat, pourvu qu’il soit établi à côté d’Israël et selon des modalités qui garantissent la paix dans la région, ainsi que la prise en compte des besoins du pays des Hébreux. Ariel Sharon lui-même a déclaré, il y a trois semaines, qu’il était favorable à la création d’un Etat palestinien, joignant ainsi sa voix au consensus général. Lors, si les choses sont si claires et si, pour une fois, tout le monde est d’accord, pourquoi faire tant de cas de l’initiative Annan et pourquoi est-elle réellement si importante ?

Pour répondre à cette double interrogation, il nous faut une fois encore revenir aux négociations de Camp David II, à la fin de l’été 2000. Et noter, que la création de l’Etat palestinien faisait partie intégrante du plan de M. Clinton pour une solution globale ! Noter, surtout, que Yasser Arafat a rejeté ladite proposition, en préférant la prolongation du statut d’autonomie à la déclaration d’un Etat palestinien, si elle devait se faire sur une base consensuelle avec Israël et devant l’ensemble des nations.

A la croisée des chemins, le chef palestinien a bien été amené à dévoiler ses priorités, mettant l’ultimatum du « retour » des réfugiés sur le haut du panier, le refus de signer une convention de cessation de belligérance juste en dessous, alors que l’acte de création d’un Etat de Palestine gisait à même l’osier, sous la lourde pile de toutes ses autres préoccupations.

La question du pays de Palestine se situe donc bien au centre du problème et il inclut en son sein le sujet du retour des réfugiés. Ceci au point d’observer, que le seul chef d’une entité politique concerné par la discussion, qui ne mette pas la création du nouvel Etat au premier rang de ses priorités, c’est justement celui qui aurait toutes les chances d’en devenir le premier président ! En fait, Arafat ne serait disposé à accepter la création de son Etat, que si cette création constituait un événement intermédiaire qui n’impliquerait pas de concessions de sa part. Et c’est là que l’initiative ONU-Europe pourrait théoriquement devenir intéressante :

a. S’il ne s’agit que de la création d’un Etat palestinien, sans conditions annexes, ceux qui soutiendraient cette initiative, soutiendraient la mise en chantier du « porte-avions » et participeraient du fait à la démarche arafatienne visant, à terme, à l’éradication d’Israël et à rien d’autre. Pour notre salut, le monde n’est pas fait que de Védrines et de Chiracs, aussi, si elle se limite à cela, une initiative de ce genre est vouée à l’échec.

b. Si, par contre, la communauté internationale faisait montre de la volonté de faire endosser un concept global de solution, [parlons d’un concept proche du plan Clinton] aux belligérants et que ce concept endosse l’établissement d’un Etat palestinien et d’une déclaration de cessation des hostilités, l’Europe et l’ONU pourraient effectivement faire avancer les choses.

Il est évident qu’un plan de ce type pourrait même comprendre un volet coercitif mais, dans le cas où des ennemis sont durablement incapables de trouver un modus vivendi, il n’est pas sot d’envisager l’arbitrage musclé d’un organe indépendant. Ce genre d’implication aurait le mérite d’imposer aux populations, meurtries et réfractaires, une solution venant de l’extérieur, solution que les leaders autochtones n’ont pas les moyens politiques d’imposer à leurs nations.

Ce qui est tout aussi évident, c’est que les Etats-Unis et l’Europe, si elles voulaient imposer une solution à notre problème, devraient également s’en faire les garants, en donnant des gages à la hauteur du destin des peuples concernés.

Ces initiatives constituent des potentialités à explorer et elles dépendent de tant d’intérêts particuliers, que je crains qu’elles ne s’essoufflent vite. Notre quotidien, à cause des objectifs et des tactiques d’Arafat, que je me suis évertué à démontrer dans cette analyse, est cependant voué à la violence après que ni Antony Zinni, pas plus qu’Ariel Sharon, n’ont totalement appréhendé la somme d’obtusion et de persévérance machiavélique, que profère au leader palestinien le destin historique dont il se sent désormais investi !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marc (Marc) le mardi 19 mars 2002 - 02h16:

Merci pour votre explication, je suis plus ou moins satisfait. J'espère aussi que tous mes amis qui m'avaient attiré l'attention sur votre commentaire, seront aussi satisfaits. Entre nous tunes ne devons avoir confiance l'un pour l'autre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le mardi 19 mars 2002 - 00h56:

ALBERT TU EST UNIQUE.

Je suis mort de rire, j'ai mal a la machoire tellement c'est reelle ta scene, ta facon de raconter en plus avec les traductions, font de ton spectacle un spectacle dans lequel on s'y croirait. (c'est a dire je m'imagine vivre a l'interieur de ta BARBY-YA et vivre ce moment dans sa realitee, en se tordant de rire.

Continue cher BREITOU ROBI LE INAKHIK ALINA. AMINE

PS/Imagine toi, cher Bebert, que cela fait plus de deux semaines je n'ai pas la peche, je vous lis tout le temps sur Harissa, mais je n'ai pas la volontee de participer a vos debats; d'ailleurs il y a longtemps que je ne t'apelle pas au magasin; mais ce soir tu a reussi, non seulement a me derider, mais a me faire rire et a me redonner le moral.

Je comprend que le rire est un excellent reconfortant.

Je t'en remercie du fond du coeur.

Ton devoue, Victor Cohen.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mardi 19 mars 2002 - 00h16:

Sans ajouter mon commentaire si ce n'est d'etre sans illusions quand a la nature des negotiations de ces derniers jours.
"Le guide spirituel et fondateur du mouvement islamiste palestinien Hamas, cheikh Ahmad Yassine, a laissé la porte ouverte à l'initiative saoudienne de paix au Proche-Orient ­ une normalisation des relations d'Israël avec tous les pays arabo-musulmans en échange d'une évacuation des territoires occupés en 1967 ­, à condition qu'il ne s'agisse pas d'une solution définitive au conflit. «Si l'initiative saoudienne est une tactique pour faire avancer des initiatives américaines et internationales, alors c'est une bonne chose. Mais si elle est destinée à la normalisation avec Israël, alors ce serait une catastrophe pour la nation arabe et islamique», a déclaré cheikh Yassine dans un entretien avec l'AFP. Un dirigeant politique du Hamas, Ismaïl Haniyé, a en outre déclaré que son mouvement n'écartait pas un règlement diplomatique avec Israël, qui prendrait la forme «d'un traité de paix ou d'une trêve». «Le démantèlement de toutes les colonies situées dans les territoires occupés et le retrait total d'Israël de Cisjordanie, de la bande de Jérusalem-Est et de Gaza sont les conditions» posées par le Hamas pour un règlement avec l'Etat hébreu, a-t-il affirmé, tout en soulignant que «la trêve ne signifie pas la reconnaissance [d'Israël] mais un report de la lutte». (D'après AFP)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le lundi 18 mars 2002 - 22h58:

NAO, il n'ya que dans l'eau trouble que l'on peche les anguilles.
ALBERT LE PECHEUR DE SARDINES

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le lundi 18 mars 2002 - 22h57:

Yaatihelik Ya Breitou, tu m'as fait tellement rire avec ton histoire de La rbaîbiya, cela me rapelle les nouba chez les musulmans et les femmes qui s'effondraient en transe pendant les Outia qu'on appelle a Sfax Enzoul. Quel spectacle! Tu es le premier que je lis qui a pu tres bien mettre en mots ces images d'un autre monde :-) Rabbi Ikhallik dima Lina Ya Breitou

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le lundi 18 mars 2002 - 21h05:

bebert la seance de dance avec at sans transe me rapelle des histoires de aissawa et autres danceurs et danceuses "tayhin bel djin" (tombes avec les djnouns) que ma mere nous racontait.en lisant ce commentaire on a l'impression d'y etre.tres drole et tres touchant a la fois.
nao quand a l'histoire du pentagone certains pensent qu'il y aurait plusieurs anguilles sous roche.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 18 mars 2002 - 20h24:

J'ai releve ds les commentaires precedents des interrogations qt aux circonstances de la destruction du Pentagone le 11/09.
Je me suis souvenue de ce site: http://www.asile.org/citoyens/numero13/pentagone/erreurs.htm
Allez voir!
Apparemment il a ete monte par le reseau Voltaire
(http://www.reseauvoltaire.net) qui pretend etre un site publiant des "enquetes independantes" et dt la legitimite et les insinuations sont plus que douteuses.
Merci de donner votre avis car j'avoue avoir ete troublee par la manipulation des images.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le lundi 18 mars 2002 - 20h19:

SHALLOM YAA KOL AAM ISRAEL .
SALLEM YALLA KHEL EL TOUENSE.

LES MEMOIRES D’ UN GOULETTOIS
L’ ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI ( BEBERT)

SHALOM AAL KOM ISRAEL.

ACTE III.............

R B A I B I Y A

" La rbaîbiya / Séance musicale dans une demeure privée à l'occasion d'une fête. Elle est recommandée, dans certains cas, pour dissiper des influences néfastes qui pèsent sur les lieux. En général, l'orchestre, dont les musiciens, traditionnellement, étaient aveugles ( actuellement ils ont simplement les yeux bandés ), est composé d'un violon, rarement d'un rbâb, d'un mezzoued ou d'un zokrâ et d'un târ."
MERCI HENRI

Les femmes sont dans la salle à manger débarrassée de tout mobilier tandis que les hommes parlent entre eux, sirotant quelques verres de boukha. Les yeux rougis par la fumée du bkhour, jaoui et fassoukh fèl yain él hosséd ( dans les yeux des envieux ).

L'orchestre a déjà entamé les premières notes…..

"OURIRIIRIRIRIRIIRRI ………………."
Tmaitma est sur la piste avec deux mouchoirs aux bouts des doigts, elle tangue dangereusement comme un bateau , de droite à gauche, tournoie sur elle-même, virevolte, trépigne sur ses sabots ‘Qââdeh terkèj ‘ blèch séfsari( sans sari )…….

" HOUTE AALIK YE TMAITTMAHHHHHH…" lance Deidou euphorique…’ yé rani kobbarra ââllik….. ! "
TAKAKAKAKAKTAKAKAKAKA……..Le grand tambour donne de la voix….et le mezzoued….nyeyeyeyeyeyeyeyeyeyey…..Et le violon qui déchire l’air enfumé…..
‘ Bouk bouk tara bouk……

" Yè Sayèd èl yali….Sayèd yè yalli ….oun nyaiche oun chouff BABA SELLI…..TAKTAKAKAKAKAK……sayèd yé yalli….oun chouff Babba SELLI…. ( refrain ) ……Nchoufèk yézzini…Nchouffèk yézzini…."
(………………………………………………Je veux vivre pour te voir……
………………………………….O saint………..je te vois et cela me suffit…….)

TITINE, gesticulante , est rentrée, en cadence, au milieu de la pièce…..Elle se dandine en imprimant des sens giratoire à gauche à droite en haut en bas…( yâtiâ dewkhè ) ' testale'….khèmché oul khmiss ââlla TITINE bulldozer ….

" …….TARAKAKAKKAKKAKA…….. "

On suit la cadence en tapant des mains …….."

Musique…." Hennè Jitèk tayèb….Ou doumouyi skayèd…"
( Je suis venu très bon…..et mes larmes coulent comme de fleuves ( et les miennes comme des ruisseaux assèchés )
Et le bkhour……… "Ouririririririririri….. "

Elles trépignent les deux en jouant des hanches….. "TAKAKAKAKAKAKAKTA….. "


Musique…" Jitèk bèl niyè ……..Jitèk bèl niyè…… "
( Je viens vers toi naïvement)
TITINE, aussi grosse qu’un container….virevolte…Elle vient d’avaler un bout de fumée d’encens qui va se loger dans ses alvéoles…..elle tousse…..Elle va étouffer ……

" TAKAKAKAKAKKAKKAKAK ……… "

" Seboullah chweouiè mè ââllèh oujjèh…..,Yâ tyouââ….Chwièh mazar…… ? "
(Versez lui un peu d’eau sur le visage..…donnez lui un peu de mazar …..)

Deidou …….

"In yaddin rôbkôm…..!….bèch tmout……yââtiouah…….zouz kfouf……..yamloulè hââknah……..?
" Juron…..elle va mourir…! Donnez lui …….deux baffes……enfilez lui une poire = Purge)

On appelle sa mère Eugénie.
" …….Yé Gini…….Yè Gini …… ! Bentèk kââdââ tèt fèrfééééééét …… ?"
( Juron………………………..! Elle va mourir…….Donnes lui deux gifles………Faites

…………………………………. !Ta fille étouffe……… ?)
Et……la…musique……" TARATAKAKAKAKAKAKAK……..NYNYNYNYNYNYNYN……. "

Gini………" Yè Titine ….. ! ……Yè Benti…. ! Kôuôôôôôôôôm………..?"
( …………………………………ma fille……! Léves……toi….. ? )

Deidou……… " En froulèéééé………fi khchèmééééh……. ? "
( Soufflez lui dans le nez……. ?)

Lillo…….. " Lè……hazkoulah tèrmètéh…….. ? "
(…….Non……..serrez lui les fesses………. ? )

Quand on sait que les fesses de Titine font 15O Kg à la balance Roberval, on peut toujours se poser la question…….comment faire pour joindre ces deux halkoum empiffrées de graisse premier choix……. pourvu qu’elle ne pète pas durant cette délicate opération………On la re-gifle, on lui serre le nez et les fesses, on lui verse trois cents litres d’eau………Savez- vous que Titien n’utilise pas d’huile dans sa poêle à frire….. ? elle pète sur son poisson pour le faire frire…… Finalement , elle retrouve ses esprits…….

Titine………" Ahhhhhhhh………Wèn kènt…….?"
(................................................Où étais-je......?“

Et la musique endiablée des jnouns…...

Son mari…..
" Kènt yand chyâddou……oubbouk fèl jébènéh……. "
( Tu étais avec ton père au cimetière )

On relève la tonne bourrée aux cataplasmes de couscous et boulettes. Sa robe était coincée entre ces grosses dembéh ( graisse arrière du mouton) vermoulues.

Et les autres femmes qui convulsent sous les yeux ‘ boukhèiques’ des hommes.

Les ' Jnouns ' sont rentrés par la porte arrière de Hlilmè, elle pousse des grognements….. " " "…..EUH ….EUH…..AH…AH….AIE……OUILLE….. "

Elle est en transe……par terre…..Elle parle……..On l’écoute….Ses petites jambes, pareilles à deux cuisses de grenouille en chaleur, frétillent, montent et descendent en suivant la cadence.

"………TAKAKAKAKAKAKAKAKAKAK………"

Elle s’adresse à son mari dans une envolée végétale…….Elle lui demande de faire le marché.

" Hé….Maurice ( son mari ) ……Yè omri jibli kilou bsal………ou rtal biji louche….Tlèta kilou yasbanna…… "

( Mon chéri apportes moi un kilo d’oignons…….Et une livre de petits pois……..Et trois kilos d’intestins……. )
Son mari attentif à ses désirs…..
" Hattèm fi sèrmôk…… "
( Vas te les mettre dans ton anus….. )

Elle demande………

" ……..Ou jibli khèmché kilou farinè….. ! "( et 5 kg de farine)

Maurice finalement…….

"Koum….. ! amèlt èl yââr….. ! " ( lèves toi tu fais scandale )

Et la musique…….."……TAKAKAKAKAKAKAKAK ………"

" …..Lèy lèy nèh…Lèy lèy nè….Oul sayèd i koun bahdèna……Lèy lèy nè….Lèy lèy lèy nè.. …….Ou sayèd i koun bahdèneh… "
" Et oui……………………………Et le saint sera près de nous…….. "



"…….NYE….NYE….NYE….TAKAKA…BADABOUM……." et ça continue……

DEIDOU est pris aussi par les jnouns……

"…… Dour biyè yè chibani……..dour biyè…….. "

DEIDOU est orphelin depuis son plus jeune âge , 11 ANS……..

Et la musique……. "…… Dour biyè yè chibani……Dour biyè…… "

Il balance sa tête de droite à gauche….Ses yeux sont mi- clos…( Excusez moi je larmoie quand j’évoque mon père….)

" Lèy….Lèy nèh…..lèy lèy nè…..Ou sayèd i koun mâânèh….en chouffék i zid farhi ou yèbralli jerhi…. "
( ……………………….Et que le saint soit avec nous………seulement te voir et ma fête augmente…….Et mes maux guérissent……..)

…..Trois frères et sœurs en bas –âge……..Tous élevés par une grand-mère paralytique….

« Lèy…..Lèy néh…….Lèy ……Lèy néh……Oul sayèd i koun myannèh…..

Et cette putain de zokrââ qui ne veut pas s’arrêter….et ce tambour dans mes oreilles……

DEIDOU est à genoux……..Il transpire ……….Il est en transe………
( Mon père va rentrer avec les jnouns…..)

" TARATAKATA…….NYE….NYE……NYE…..DABADOUM….DABADOUM…… "

INVOCATION…….

' Yé BREITOU…..yé JOULI…..yé JDOUOUOUDIIIIIIII……
Ouldkèm èl Haqueloudi i kôlkôm élli Babba…..
Deidou kèn i tkèklèm yallikôm …Lil oul nââr……….'

( Hé Breitou……Et Julie…….O mes ancêtres….
Votre fils le goulettois vous informe que mon père
Deidou parlait souvent de vous chaque soir et chaque jour)

Il parle ……Il est avec ceux d’en haut, ses parents……..Il cause avec son père ALBERT ….
Et demande à voir sa mère…..

"… Yââ bââ BREITOU …..wéiniyè ôômi…Joula… ? " ( morte à 25 ANS )……
(……………………..Où est ma mère…Julie… ? )

" Ommôk bahdèyé…….mè tkhèmèch yallinè……Kâadin mnih…… "
( Ta mère est là……. Ne penses pas à nous……nous sommes bien….. "

TAKAKAKAKAKAKAK ………. " Yè chibani dour biyè yè chibani …….. "

" Yââ bââ …….Yââ mââ……en hèb enn ji bahdèkôm……! "
( Papa………….Maman…..Je veux être près de vous…. "
" Lé yé ouldi……mouche téwe…oulidék BIBER…( moi ) yâjij ou ghèli… …béch i jioulèk yarbââ oulidèt ôkhrin…….Chouâ….Chouilèm ……Mouchi……ou Joulèh…..oulidét mnèh…. ! "

( Non pas pour l’instant……ton fils Bébèrt …..il est chère et précieux…..tu va avoir quatre enfants…..Sauveur… Richard……Maxo et Joëlle……de bons enfants…! )
( Mon grand-père paternel vient de lui prédire quatre enfants)

"……..TAKAKATATAKATAKATAKA …………."

"…….Yè sayèd èl ââli……Yé saiyed èl ââli……
Ou doumouyi skayèd……Yé Babba Sali……"
( Et mes larmes coulent comme un fleuve…)

DEIDOU est rassuré….Il revient à lui…On lui essuie le visage et on le fait boire un peu de mazar. La prédilection de son père fut juste. Nous sommes bien 5 frères et sœurs.

( LEY…LEY…NEH…..LEY….LEY….OUL SAYED…I KOUN MYAANA……
YE SAYED…..JITEK…NETCHAKA….OU YAL KDHOUDDI…NET BKAKA………
LEY….LEY….NEH….LEY….LEY….EN ZOUREK…..JEBT…..EL CHMAA…..
LEY….LEY….NEH……OU…RABBI…..I KOUN MYANAH…….."
" …………………………………………………………………………………………
……………….JE VIENS VERS TOI….ME PLAINDRE……ET SUR MES JOUES
JE PLEURE………………………………JE VIENS TE VOIR……AVEC DES BOUGIES …ET D.IEU SOIT AVEC NOU…….. )

Les paroles de cette musique ont été tiré de la cassette GRHIBAH YE GHRIBAH ……

D.IEU à dit qu’il nous faut une heure de tristesse et 23 HEURES de joie.

ALBERT SIMEONI fidèle à lui-même, vous servira, selon ses dispositions et ses états d’âme ses textes, en attendant de vous rencontrer individuellement ou en groupe.

JE VEUX RESTER AVEC VOUS .

Le mariage de Riri se fera à PARIS. A L’HOTEL DE LA PORTE MAILLOT SALLE " SI MARDOUM " " ……………….avec RAOUL JOURNO…"..OURIRIRIRIRIRIRIRRI….."
ALBERT SIMEONI.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mardi 19 mars 2002 - 03h45:

Cliquez ici pour aller sur la page precedente