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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Decembre 2004: Commentaires de Decembre 2004: Commentaires de Decembre 2004: Archive jusqu'au 03/décembre/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ajm (Ajm) le vendredi 03 décembre 2004 - 08h17:

La Douda a dit (en italique ci-après):

(…) nous souhaiterions qu’[AJM] soit plus explicite, quand il annonce: ”Et oui, la peine de mort dans certains États américains est acceptable”. On aimerait bien comprendre pourquoi et selon AJM, dans certains états seulement mais pas dans d’autres, et pour quelle raison la plupart des pays civilisés ont bannie cette barbarie, sont ils en cela moins bien lotis que ceux qui la pratiquent encore?

En disant «certains», je voulais simplement préciser que seuls certains États américains appliquent la peine de mort.

Il y a une certaine barbarie, en effet, à tuer. En soi. Mais je suis prêt à me faire barbare, moi, pour protéger ceux que j'aime et les valeurs que je respecte. Car, à mes yeux, si nous ne défendons pas la paix, nous la perdons.

Là où le monde est composé en très large majorité de gens éclairés et raisonnables, et où les criminels sont vraiment l'exception, la peine de mort n'est certes pas nécessaire. Mais nous n'en sommes hélas pas là, la Douda.

Par exemple (pour être un peu plus explicite):
Il faut une énergie, un enthousiasme extraordinaires pour «récupérer» un tueur, un assassin pédophile, un fou de dieu. Comment convaincre de vivre pacifiquement quelqu'un qui a appris qu'en usant de violence il obtient beaucoup plus des biens et des satisfactions de ce monde qu'en respectant les principes des «bons citoyens»? C'est possible, mais c'est souvent peu probable et jamais vraiment fiable.

Et si nous devons admettre que nous n'en sommes pas capables, que faire? Je dis: il faut commencer à tuer ces gens, en toute conscience, peu avant que leur réussite ne fasse tache d'huile. Sinon, c'est alors que la barbarie s'imposera.

Comme toute règle, celle-ci à ses exceptions, bien sûr – il faut toujours bien réfléchir avant de commettre un acte d'une telle gravité, afin d'être capable, le moment venu, de l'exécuter en conscience et, donc, le cas échéant, de se rendre compte, le plus vite possible, du fait qu'une erreur est en train d'être commise.

Car l'erreur est humaine, la Douda. Commettre des erreurs, c'est presque normal, et ainsi beaucoup moins grave que de ne pas s'en rendre compte ou, pire, de les nier. Commettre des erreurs, c'est mieux que de ne rien faire.

Quand il ajoute : “Et je rappelle qu'aux États-Unis, personne n'a été condamné (à quoi que ce soit) pour trahison depuis plus de 50 ans”. Voudrait il nous annoncer que les Rosenberg n’auraient donc pas existé?

Ils ont été exécutés le 19 juin 1953, la Douda, il y a 51 ans.

Que dire de Jonathan Pollard qui moisit au cachot? il n’existe pas non plus?

Cet homme a en effet été condamné pour «trahison». Je reconnais avoir omis cette exception. Pour ma défense, je dirai que l'accusation de trahison était en fait insoutenable selon la législation américaine, aux termes de laquelle on ne peut «trahir» qu'au bénéfice d'un ennemi en temps de guerre, ce qu'Israël n'a jamais été pour les États-Unis.

Il semble que M. Pollard ait touché un nerf politique sensible. C'est dommage pour lui. Mais tant qu'il reste l'exception, si je veux bien me pencher, voire m'émouvoir sur ses souffrances et celles de ses proches, je n'y vois aucune raison de condamner le système dont, à l'évidence, il n'a pas su profiter, contrairement à l'écrasante majorité, pourtant, de ceux qui y évoluent.

Nous vous rappelons qu’en Angleterre, cette pratique a été abolie dans les années cinquante, à la suite du fait que trois innocents dont une femme, furent conduits à la potence. AJM seriez vous, vous même prêt à endosser une telle responsabilité?

Oh là, la Douda, combien êtes-vous pour me dire «nous»?

Oui, j'endosse cette responsabilité. Oui, gravement, vraiment. Car je sais, moi, faire la différence entre un meurtre crapuleux et une erreur judiciaire. Il y a de bonnes raisons, à mes yeux, de renoncer à la peine de mort (repentance sincère, clémence, essais contrôlés), mais cette responsabilité n'en est pas une.

Elle n'est que l'expression qu'une forme de lâcheté.

Bonne journée!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le vendredi 03 décembre 2004 - 00h55:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Humanisme,,,?

L’utilité des commentaires réside surtout dans le fait qu’ils permettent, de se forger une idée juste ou fausse, quand à la personnalité de chacun à travers ses propres réactions.

AJM n’y a pas échappé, mais nous souhaiterions qu’il soit plus explicite, quand il annonce: ”Et oui, la peine de mort dans certains États américains est acceptable”. On aimerait bien comprendre pourquoi et selon AJM, dans certains états seulement mais pas dans d’autres, et pour quelle raison la plupart des pays civilisés ont bannie cette barbarie, sont ils en cela moins bien lotis que ceux qui la pratiquent encore ?

Quand il ajoute : “Et je rappelle qu'aux États-Unis, personne n'a été condamné (à quoi que ce soit) pour trahison depuis plus de 50 ans”. Voudrait il nous annoncer que les Rosenberg n’auraient donc pas existé? Pauvre lampistes qui ont payé de leur vie, une vaste trahison dont ils ne représentaient que la face émergée de l’iceberg.

Que dire de Jonathan Pollard qui moisit au cachot? il n’existe pas non plus?

Voyons Cher Ami, vous ne pouvez pas soutenir cette thèse!

Nous vous rappelons qu’en Angleterre, cette pratique a été abolie dans les années cinquante, à la suite du fait que trois innocents dont une femme, furent conduits à la potence. AJM seriez vous, vous même prêt à endosser une telle responsabilité?

Il faut rendre grâce à l’Angleterre qui fut la seule nation à avoir le courage de reconnaître ses erreurs judiciaires tragiques, et à en tirer les conséquences en proclamant l’abolition.

Salut et Bonne Nuit,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shalom (Shalom) le jeudi 02 décembre 2004 - 21h23:

A Albert.


ON NE PEUT PAS PLAIRE A TOUT LE MONDE.

SHALOM

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le jeudi 02 décembre 2004 - 21h13:

Ce soir, sur France2, à 21H05, le documentaire de Mohamed Sifaoui
Caroline Fourest : « Tariq Ramadan et l'UOIF utilisent l'intimidation et la menace contre les journalistes qui refusent la complaisance et ne veulent pas relayer leur propagande »
par CAROLINE FOUREST
Ce matin, Tariq Ramadan était de retour sur les ondes françaises. Plus précisément dans un débat sur Europe1 qui l'opposait à Mohamed Sifaoui, auteur d'un film dévastateur sur cet islamiste au double langage, documentaire qui sera diffusé ce soir dans « Envoyé spécial ». Caroline Fourest, auteur de « Frère Tariq. Discours, stratégie et méthode de Tariq Ramadan » chez Grasset, a suivi l'émission. Elle analyse librement, dans un entretien mené par Clara Viala, les raisons et les modes des comportements journalistiques vis-à-vis de Ramadan. Au vitriol.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 02 décembre 2004 - 21h29:

EL MANAR....Sur la sellette...! On parle de l'interdire;info entendue sur TF1 par le premier ministre RAFFARIN...lors de l'assemblèe ministériele hebdomadaire..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 02 décembre 2004 - 21h25:

Pauline, votre explication de la fete de Hanucca est la plus exacte que j'ai vu jusqu'a present.
Helas ici aux Etats Unis c'est devenue une fete de Business et de lumiere. Les jeunes enfants juifs ne connaissent pas la vrai histoire de l'heroisme juif.Hazak Veematz

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ajm (Ajm) le jeudi 02 décembre 2004 - 20h25:

Bazooka: dans ce cas, adressez-le moi pas e-mail: ajm@ajm.ch
Merci!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 02 décembre 2004 - 19h37:

bonjour
voila en furetant, j ai decouvert votre site,je suis tunisien musulman vivant a montreal et j aimerais avoir des nouvelles de mes amis du lycee mutuelleville dans les années 68 a 72.

ensuite j aimerais peut etre parler de cette haine qui se develloppe entre juifs et musulmans.svp pourrions nous un jour arreter tout cela .oublié le passé et se tourner vers l avenir car l univers devient petit et nous devons vivre ensemble dans le respect et la
difference car sans cela il ne peut y avoir de discussions ni d entente durable. arretons de part et d autre de diaboliser et surtout enseignons a nos enfants les vrais valeurs c est a dire l instruction , la liberte de penser , decrire de vivre .afin que les generations futures ne vivent pas dans la haine. pour parler du fameux probleme d israel ou de palestine je pense que nous devons chacun de son coté faire des concessions et arriver a ce que des etres humains vivent ensemble sans haine, ni mepris, car nous ne pouvons vivre eternellement dans ces conditions .

amicalement

lotfi

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 02 décembre 2004 - 19h24:

REFLEXION...

'..L'opinion sincère d'une dame vaut mille fois mieux que celle qu'un huberlu..!'


Jean de la Fontaine par interim.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le jeudi 02 décembre 2004 - 19h20:

A propos des origines de Hanoukah

S’il est vrai que le Talmud tend à minimiser l’importance de la victoire militaire des Maccabées dans la définition qu’il donne de la fête de ‘Hanouka (voir Chabbath 21b), cette victoire occupe une place essentielle dans notre tradition.
Un grand nombre de nos coreligionnaires ne voient aujourd’hui ‘Hanouka qu’au travers des dreidels et des latkes, et ils célèbrent cette fête comme une imitation de celle de Noël. Ils ressemblent en cela à beaucoup de Juifs de l’époque des Maccabées. Dans la guerre que ceux-ci ont menée, ils avaient à affronter en réalité deux forces ennemies : celle des envahisseurs grecs voués au paganisme, et celle de leurs sympathisants juifs à l’hellénisme enthousiaste.
Les Juifs hellénisés constituaient la majorité de la population d’Erets Yisrael, et la guerre de libération menée par les Maccabées a été pour l’essentiel une guerre civile menée par des Juifs religieux contre des Juifs non-religieux.
Il suffit, pour s’en convaincre, de se reporter au Séfèr ha-Makabim (I 2, 27) :
Les troupes grecques avaient fait irruption à Modiin, et elles exigeaient que les Juifs sacrifient un porc à leurs divinités. Le dirigeant de la ville, Mattathias, refusa.
Mais les envahisseurs trouvèrent un Juif hellénisé prêt à « collaborer ». Alors qu’il était sur le point d’abattre la bête, Mattathias le poignarda, tuant aussi le dignitaire grec présent sur place. Puis il se tourna vers la foule et annonça : « Suivez-moi, vous tous qui êtes pour la loi de Hachem et qui restez fidèles à Son alliance ! »
Sachant qu’ils seraient désormais traqués sans merci, Mattathias et ses fidèles s’enfuirent dans les montagnes.
A la tête d’une troupe peu nombreuse et peu habile dans l’art de la guerre, Mattathias mena un combat courageux et empreint de sainteté.
Un jour, certains de ses hommes furent cernés par l’ennemi. C’était Chabbath, et ils refusèrent de se battre pour ne pas le profaner. La journée s’acheva dans un bain de sang. C’est à la suite de cette catastrophe que fut stipulée la halakha selon laquelle les lois du Chabbath sont suspendues lorsqu’il existe une menace pour la vie humaine (Michna Yoma 8, 6 ; Yoma 85a et b ; Ketouvoth 5a ; Séfèr ha-Makabim (I 2, 41).
Pendant que les combats faisaient rage, les Grecs décidèrent de profaner le Temple de Jérusalem. Ce sacrilège, au cours duquel furent massacrées des femmes qui avaient fait circoncire leurs enfants, eut lieu le 25 décembre, ce jour correspondant au solstice d’hiver (I Séfèr ha-Makabim 1, 59).
Pour les Grecs, c’était un jour de fête, qui célébrait le solstice d’hiver et le début de l’allongement de la durée de la journée, d’où son nom : « anniversaire du soleil ».
Quelques siècles plus tard, le 25 décembre deviendra la fête que nous connaissons encore aujourd’hui, et qui n’a jamais été débarrassée de ses origines païennes.
C’est trois ans plus tard, le 25 kislev, que les Maccabées ré-inaugureront le Temple et y feront resplendir la menora dans les circonstances que nous connaissons. On peut imaginer que le choix de cette date a été délibéré, comme marquant la revanche des Juifs et de leur fidélité à Hachem sur le paganisme et le matérialisme des Grecs.
Et l’on comprendra aussi qu’un Juif ne puisse d’aucune façon s’associer ou participer aux festivités aux côtés desquelles ont lieu celles de ‘Hanouka.


par notre collaborateur Jacques Kohn

Chabath Chalom


Rav Dov Lumbroso-Roth

www.chiourim.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le jeudi 02 décembre 2004 - 19h19:

Merci Albert, vous avez réussi à me faire rire,
j'en avais besoin. Ce mariage, décrit avec une
vraie allégresse, on en sent le rythme.
J'aime votre plume qui apporte de la joie dans
des jours assombris.
Rire de nous mêmes ou des autres nous
mêmes, voila une tradition à respecter
impérativement.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 02 décembre 2004 - 19h15:

Ajm:

N'ai pas pu vous envoyer le pdf, dite-moi comment vous le transferer

Merci

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le jeudi 02 décembre 2004 - 19h12:

Lorsque l on recopie google sans faire attention on arrive tres malheureusement a de la desinformation , ou alors on previent que les commentaires sont directement empruntes au site de Naturey Karta .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 02 décembre 2004 - 18h55:

40ème Colloque des intellectuels Juifs de langue française : Penser et bâtir la Paix au Proche-Orient

Le 40ème colloque des intellectuels juifs de langue française dont le thème cette année est « Penser et bâtir la Paix au Proche-Orient » se tiendra les 4, 5 et 6 décembre 2004 au Centre Chaillot Galliera, 28 avenue Georges V, 75008 Paris.
Historiens, philosophes, psychanalystes, avocats et professeurs, français et israéliens, participeront à ce colloque, enrichit cette année de la présence d’éminentes personnalités religieuses. Parmi elles, le Rabbin Gilles Bernheim, le père Emile Shoufani, Denis Charbit, Alexandre Adler, David Grossman et Bernard Kouchner.
Vous pouvez obtenir le programme de cette rencontre importante, organisée par le Congrès Juif Mondial, au secrétariat des colloques, en téléphonant au 01 43 59 94 63 du lundi au jeudi de 11h à 17h30 et le vendredi de 11h à 15h ou sur le site Internet:

http://www.eurojewcong.org/