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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le mardi 30 novembre 2004 - 08h32:

Mon message aux VRP de la haine

par hasni


La bêtise a ceci de constant : elle reste à l'affût pour se transformer en haine de l'autre à chaque occasion. Le conflit israélo-palestinien est une occasion en or pour les racistes de tout bord de déverser leur haine. La manière est simple et simpliste.

Refuser l'amalgame entre juif et israélien conduit ces prêcheurs à la petite semaine à vous taxer d'anti arabe. Refuser l'amalgame entre l'Islam et les islamistes, conduit les mêmes à vous taxer Islamophobe. Refuser la manipulation par certains groupuscules de la cause du peuple palestinien fera de vous un sioniste. Refuser la politique de Sharon et dénoncer la non application des résolutions de l'ONU fera de vous un antisémite.

Quelque soit l'argumentation, quelque soit la critique sur une décision ou une action, vous serez catalogué au choix : antisémite, antiarabe, antiislam. Un observateur attentif de la vie des forums verra que les inquisiteurs des temps modernes vous classent tantôt dans l'un tantôt dans l'autre selon la haine du moment.

Bien sur, la situation internationale est l'occasion au vendeur de haine de surfer sur les sentiments des gens.

Si vous êtes choqué et dégoûté par le sort de la population palestinienne : alors les haineux des bas fonds vous vendront de la juiverie responsable de tous les malheurs des arabes, des musulmans, des places financières, du prix de la semoule ou de la qualité du pain… tous ces clichés véhiculés par une bande d'abrutis irresponsables. Pour peu que vous soyez réceptifs à l'amalgame juif/israélien, vous entrerez dans la classe de ceux qui ne diront rien quand on niera les génocides.

Bien entendu, si vous êtes choqué et dégoûté par les attentats lâches contre les populations israéliennes, le chemin sera le même avec d'autres extrémistes tout autant abrutis.

Il y a pourtant une constante de plus à la bêtise de ces gens là : ils se servent des sentiments d'appartenance à un groupe ou à une religion pour se cacher derrière des textes saints afin de tuer, de martyriser ou de manipuler la tristesse et le dégoût afin qu'il se change en haine et en violence. Et pour eux, tout les coups sont permis. On ressort quelques mots porteurs et dénués de sens en pensant que si on les répète suffisamment ils rentreront dans le crane des lecteurs.

On salit les valeurs fondamentales de paix, de tolérance et d'ouverture véhiculées par les textes saints. Faisant de la sorte, ces analphabètes de l'amour sont les premiers à nuire à leur propre religion. Ils sont les ennemis les plus féroces de leurs propres camps et des intérêts des gens qu'ils prétendent défendre. Ces docteurs de la foi qu'ils travestissent, qui pensent que leur connaissance se mesure à la longueur de leur barbe, ne cherche qu'à flatter les instincts primaires et sanguinaires que l'éducation et la raison font taire. Ils s'adressent à ce que l'homme a de plus vil, de plus animal et ils emballent le tout sur le dos de la religion ou d'un peuple (palestinien le plus souvent) afin de séparer l'homme de l'homme. Non, il n'y a pas un avenir et un chemin différent selon qu'on appartienne à tel ou tel camp. Il n'y a qu'une route, celle de l'humanité.

Alors à ceux qui insultent chaque jour l'intelligence humaine, qui menacent de représailles, qui puent de l'intérieur, qui crachent sur les livres Saints, je leur dis, dépêchez vous de vivre votre haine de l'autre, car vous n'arriverez jamais, jamais à vos fins. Quand arrivera votre dernier jour et que vous ne saurez toujours pas ce qu'est l'amour, vous aurez vécu pour rien. Des comme vous, des portes paroles de la mort, l'humanité en a connu depuis toujours. Elle les a toujours vaincu.


reveiltunisien.org

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 30 novembre 2004 - 06h54:

Le martyr mythique (info # 012911/4) [analyse]
par Stéphane Juffa © Copyright (c) 2004, Dow Jones & Company, Inc.

Traduit de l’anglais par Patrick Choffrut, Maître de conférence, de l’édition du vendredi 26 novembre de The Wall Street Journal Europe

Note légale : La Ména a reçu l’autorisation de reproduction de cet article de la part de The Wall Street Journal Europe

La première chose qui apparaît lorsqu’on tape le nom de Mohamed A-Dura pour faire une recherche sur le net est un poème de Cheikh Mohamed, des Emirats Arabes Unis. Il est ‘dédié à l’âme de l’enfant martyr’. Cela donne une bonne idée des proportions mythiques que cet enfant assume au Moyen Orient. Les images représentant Mohamed A-Dura cherchant derrière son père à se protéger des tirs israéliens au début de la deuxième Intifada, mais qui finit pourtant par être atteint par les balles ennemies, ont choqué le monde entier. Pour des millions d’arabes et de musulmans, ce garçon est devenu le symbole des souffrances de la Palestine sous l’occupation israélienne.

Dans les émissions de la chaîne de télévision de l’Autorité palestinienne, dans les manuels scolaires palestiniens, on utilise son exemple pour encourager d’autres enfants à suivre son esprit de sacrifice. Même en occident, ces images, qui ont permis à certains de recevoir un grand nombre de prix journalistiques, sont devenues le symbole le plus évident de l’agression israélienne. Lorsque le premier ministre israélien Ehud Barak se rendit en visite à Paris, cette même année, le président français Jacques Chirac lui en fit la remarque cinglante. ‘Ce n’est pas de la politique que de tuer les enfants’.

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Et pourtant, tout ceci est faux. Pour les lecteurs qui ont reconnu la fameuse image dont nous venons de parler, je comprends qu’il soit difficile de croire qu’il ne s’agit que d’une mise en scène. Mais je vais expliquer en détail plus loin comment il a été possible de prouver que les soldats israéliens n’ont pas pu tuer cet enfant. Certains vont sans doute se demander, à quoi bon désormais ? Trop d’innocents des deux côtés n’ont-ils pas depuis perdu la vie, et ne serait-il pas temps de regarder vers l’avenir ?

Eh bien, c’est justement pour cela qu’il est important d’en parler. Mohamed A-Dura est devenu bien plus que l’enfant emblématique de l’Intifada. D’après le rapport Mitchell, qui date de mai 2001, et qui a été rédigé par une équipe américano européenne, cette histoire est l’un des événements qui ont déclenché l’Intifada. Pour arriver à la paix nous avons besoin de la réconciliation, et pour arriver à la réconciliation, nous avons besoin de la vérité. Or, la chaîne de télévision d’Etat France 2, qui a produit et distribué les images de cette scène tragique, refuse de faire connaître les faits.

L’histoire commence le 30 septembre 2000, deux mois après que Yasser Arafat eut rompu les discussions de paix de Camp David. L’endroit est le carrefour de Netzarim à Gaza, où les soldats israéliens étaient postés pour protéger les implantations proches. Des manifestants palestiniens dans la foule jetaient des pierres et des cocktails Molotov sur les Israéliens, et les soldats leur tiraient dessus. C’est au cours de cette lutte que l’enfant serait mort.

Au prétexte qu’ils ne voulaient pas faire de l’argent sur la mort d’un enfant innocent, France 2 distribua gratuitement aux médias du monde entier le film de ces événements tragiques. L’armée israélienne fit connaître, en hâte, que l’enfant avait pu être tué accidentellement lors de l’échange des tirs. Ce n’est que plus tard, peut-être trop tard, que l’armée autorisa une enquête en bonne et due forme. Elle en confia la mission au physicien civil Nahum Shahaf, qui prouva scientifiquement qu’au vu de l’angle de la position israélienne par rapport à Mohamed A-Dura, il était impossible que les soldats aient pu tuer l’enfant. M. Shahaf découvrit ensuite une histoire incroyable. Il démontra que, puisque les tirs provenaient, soit depuis le dos du caméraman, soit juste à ses côtés, l’épisode tout entier ne pouvait qu’être une mise en scène. D’ailleurs, le film montrait que l’enfant n’était pas tué. En visionnant la scène au ralenti, il put même voir les doigts du caméraman qui faisaient le signe bien connu des professionnels – deuxième prise – pour indiquer qu’il s’agissait d’une reprise.

Il y a trois ans, j’ai interviewé M. Shahaf, et après avoir analysé toutes ses preuves, je me suis aperçu qu’il s’agissant sans doute de l’une des plus grandes manipulations médiatiques de l’histoire. C’est pourquoi nous avons commencé notre propre enquête, et nous avons écrit plus de 150 articles sur le sujet. Notre conclusion est que le reportage de France 2 est incontestablement bidonné.

Il ne nous est pas possible ici de citer toutes les autres preuves qui nous ont permis de confirmer les découvertes de M. Shahaf. Pour n’en donner qu’une : Nous avons le témoignage des Dr Joumaa Saka et Muhamad El-Tawil, deux médecins palestiniens de l’hôpital Shifa de Gaza, qui avaient annoncé qu’on leur avait apporté le corps sans vie du petit Mohamed avant 13 heures. Le problème, c’est que Charles Enderlin, le correspondant de France 2 à Jérusalem, avait annoncé dans son reportage que nous contestons que les tirs avaient commencé à 15 heures. Comment est-il possible de tuer quelqu’un avec des balles qui ne seraient tirées que plusieurs heures après la constatation de sa mort ? Il s’agit ici d’une des questions auxquelles nous aimerions que la chaîne d’Etat française veuille bien répondre.

Dans la controverse que nous avons avec France 2, nous nous sommes basés sur les déclarations des deux journalistes qui ont signé le reportage. Afin de les comprendre parfaitement, il est important de savoir que les images en elles-mêmes ne fournissent aucune preuve des accusations portées contre Israël. On n’y voit aucun soldat israélien, aucune arme (israélienne ou autre), aucun coup, aucune blessure, et pas une seule goutte de sang. Ceci, malgré les affirmations des sources palestiniennes selon lesquelles Mohamed avait été tué par des balles à grande vitesse, et que le père – Jamal A-Dura – avait été atteint par neuf de ces projectiles.

Ce qui a transformé ces images en une accusation moderne de meurtre rituel perpétré par Israël, c’est la voix off de M. Enderlin. Bien qu’il n’ait pas été lui-même présent à Gaza au moment où le soi-disant meurtre avait eu lieu, il déclare avec assurance que ‘les tirs proviennent de la position israélienne. Encore une rafale, et l’enfant est mort’.

C’est sans doute pour compenser le manque de preuves réelles dans leur film que les deux auteurs de ce reportage, le caméraman palestinien Talal Abou Rahma (qui travaille pour France 2 et pour CNN) et M. Enderlin, un journaliste franco-israélien, ont fourni des déclarations supplémentaires. Par exemple la déclaration écrite de Talal Abou Rahma – sous serment – rédigée dans les bureaux du Centre Palestinien des Droits de l’homme et en présence de l’avocat Raji Surani (On pourra consulter sa déclaration sur le site web du Centre: www.pchrgaza.org/special/tv2.htm.). M. Abou Rahma décrit avec force détails le soi-disant meurtre de l’enfant sous les balles des soldats israéliens. Les mots qui nous ont particulièrement frappés sont les suivants : ‘J’ai passé environ 27 minutes à photographier l’incident, qui a duré 45 minutes.’

Cette phrase est importante à deux titres. D’abord, M. Abou Rahma dit qu’il avait 27 minutes de film, alors que France 2 n’en avait d’abord montré que 55 secondes, puis transféré à l’armée israélienne trois minutes et 26 secondes. Ceci est particulièrement important, dans la mesure où tout matériau supplémentaire permettrait d’éclairer davantage les zones grises de cette affaire. L’un des aspects les plus bizarres de cette histoire, c’est que parmi les centaines de personnes présentes ce jour-là, y compris les dizaines d’autres cameramen, seul Talal Abou Rahma prétend avoir vu le soi-disant meurtre de l’enfant, et avoir réussi à le filmer.

Ensuite, M. Abou Rahma fait monter d’un cran ses accusations, en disant que l’incident avait duré trois quarts d’heure. Avant sa déclaration, on aurait pu dire que l’enfant avait été malencontreusement pris dans un échange de coups de feu. Mais le fait que 15 militaires israéliens aient décidé de s’acharner sur un jeune enfant sans défense pendant 45 longues minutes – c’était un crime de guerre flagrant.

M. Enderlin en a rajouté également quand il a déclaré que les 27 minutes de rushes contiennent des images trop insupportables de l’agonie de cet enfant pour être présentées au monde. ‘Je n’ai pas présenté les derniers moments de cet enfant. C’était insupportable. L’histoire avait été dite, l’information était passée. Cela n’aurait rien apporté de plus’, a-t-il déclaré à l’hebdomadaire français Télérama en octobre 2000.

Pendant des années, nous avons demandé à France 2 de nous laisser voir les images qui n’avaient pas été présentées. Nous sommes des journalistes expérimentés, nous vivons dans une zone sensible, nous sommes sûrs d’être capables de supporter des images ‘insupportables’. Nous avons envoyé d’innombrables lettres recommandées, nous avons donné d’innombrables coups de téléphone, et nous avons à plusieurs reprises offert de comparer nos conclusions avec le reportage de France 2. En vain. France 2 a toujours refusé de nous laisser voir son film.

L’obstructionnisme de la chaîne française et notre propre enquête nous ont permis d’en arriver à la conclusion que ces images non présentées n’existent pas. Nous en étions tellement convaincus que nous avons publié de nombreux articles sur le sujet. Il a pourtant fallu attendre le 22 octobre de cette année pour que France 2 finisse par céder. Suite à une pression politique conséquente, la chaîne d’Etat fut obligée d’inviter Luc Rosenzweig, un ancien rédacteur en chef du Monde, et l’un des nos collaborateurs, à visionner les rushes dramatiques. Ce vendredi-là, MM. Rosenzweig, Denis Jeambar, rédacteur en chef de l’Express, et Daniel Leconte, un ancien reporter de France 2, ont obtenu dans son bureau une entrevue avec Mme Arlette Chabot, la responsable des actualités de France 2. Notre ami a donc pu prononcer la phrase que nous avions si souvent répétée : ‘Je suis venu voir les 27 minutes de l’incident mentionnées sous serment dans la déclaration de M.Abou Rahma’.

Un conseil de France 2 a alors déclaré à M. Rosenzweig et à ses collègues qu’ils ‘allaient être déçus’. ‘Vous ne saviez donc pas’, a ajouté Didier Epelbaum, conseiller du président de France Télévision (l’organisme qui chapeaute toutes les activités de la télévision d’Etat) ‘que Talal est revenu sur son témoignage ?’

Eh bien non, ils ne le savaient pas. Comment l’auraient-ils pu, puisque ni la chaîne française, ni le caméraman palestinien ne l’avaient jamais rendu public ? Il est incroyable que France 2 puisse admettre si tranquillement que leur témoin clé – en fait le seul témoin de ce soi-disant meurtre – s’était rétracté. Sans ce témoignage, il n’y a plus d’histoire, et pourtant la chaîne s’abstient toujours de le dire publiquement.

Les 27 minutes de film que les trois journalistes ont finalement eu l’autorisation de regarder ne contenait pas une seule scène marquante, sauf celle qui montrait l’enfant mort dans des positions différentes que celle qui avait été primitivement présentée. L’enfant aurait donc pu bouger après sa mort ? Où étaient les images insupportables de la mort de l’enfant, dont avait parlé M. Enderlin ? Un mirage, une pure invention à la Shéhérazade, la conteuse des Mille et une nuits…

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C’est la raison pour laquelle je persiste à poser trois questions à France 2

- Comment se fait-il qu’après avoir été surpris à donner de faux témoignages, MM Abou Rahma et Enderlin, non seulement puissent continuer à travailler pour la chaîne publique, mais qu’ils couvrent toujours, souvent ensemble, le conflit israélo-arabe ?

- Comment se fait-il que France 2 n’ait pas encore informé le public de ces nouveaux développements graves, qui se sont fait jour dans l’affaire de Mohamed A-Dura ? Il s’agit pourtant de pratiques normales au sein de toute organisation d’information responsable. En refusant de le faire, France 2 viole même son propre code éthique.

- Et, plus important encore, comment se fait-il que France 2 maintienne sa version alors qu’elle sait que l’événement a été filmé par quelqu’un qui a fait un faux témoignage, et qui, en revenant sur son témoignage, a, dans les faits, éliminé tout ce sur quoi reposait son reportage ? Pendant quatre ans, France 2 a retenu ‘ses 27 minutes de film’, sous le prétexte qu’il contenait des preuves cruciales, tout en sachant pertinemment que ses deux journalistes avaient purement et simplement menti. France 2 doit être considérée comme responsable de cette manipulation, d’abord pour avoir procédé à cette fabrication, et ensuite en faisant obstruction au dévoilement de la vérité.

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M. Juffa est rédacteur en chef de la Metula News Agency, basée en Israël

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 30 novembre 2004 - 02h32:

Bekhor je ne peux que te dire une seule phrase et tu comprendras:
VEAHAVTA ET I'I' ELOHEKHA. Je l'ai mentionne plus d'une fois. " TU AIMERA TON I'I'.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ajm (Ajm) le mardi 30 novembre 2004 - 00h31:

Un décalage à l’issue incertaine…

Les poussées de fièvre maligne à l’égard de certains citoyens de la République ont toujours existé.

Lorsque j’étais ado dans les années 70, le racisme anti-arabe était encore très prégnant et les insultes courantes, même si les ratonnades avaient quasiment disparu. Malgré les discriminations qui subsistent, ce racisme a perdu de sa virulence. Un long travail a du être entrepris pour calmer cette pulsion de bêtise et de haine, pulsion qui n’attend qu’un prétexte (l’intégrisme musulman ?) pour se réveiller. L’exemple corse ne doit pas être minimisé au motif d’une délinquance particulière à l’île de beauté.

A l’égard des Juifs, cette poussée de fièvre maligne a une longue histoire. La Shoa ne l’a pas fait disparaître. Elle n’attend, là aussi, qu’un prétexte pour se réveiller. Lors de la guerre du Liban, les ressentiments anti-juifs ont trouvé d’excellents prétextes pour ressurgir. Puis cela s’est quelque peu calmé. Une heureuse réversibilité s’est plus ou moins opérée.

Avec les échecs d’Oslo puis des négociations de paix ultérieures, l’antisionisme radical a redonné un nouveau souffle à cette poussée de fièvre maligne.

Ce qui est à redouter aujourd’hui, c’est que cette pulsion fiévreuse ne se transforme en maladie chronique, entretenue par tout un ensemble d’éléments dans la société.

Certains de nos hommes politiques ont glosé, il n’y a pas si longtemps, depuis leurs habitations de quartiers huppés, sur l’insécurité. On a parlé de ‘’sentiment’’ d’insécurité. Il est à craindre qu’un certain nombre de Français juifs aujourd’hui soient pris dans notre République pour des êtres qui prennent leur ‘’sentiment’’ d’insécurité paranoïaque pour la réalité.
Autrement dit, un décalage est entrain de se produire entre la majeure partie de la société française et ceux, juifs ou pas, que la pulsion inquiète, pulsion dont on a bien du mal à voir la réversibilité.

Il s’accumule depuis plusieurs années maintenant, de trop nombreux incidents, voire des drames, qui révèlent l’installation en République française d’un climat délétère dont les Juifs ne seront à l’évidence pas les seules victimes. Les cimetières profanés ne sont pas seulement juifs, mais aussi musulmans et chrétiens. De plus, un bouc émissaire en cache facilement un autre, ou quelques autres.

La question de la partialité douteuse de trop nombreux médias français (notamment l’AFP) dans le traitement du conflit israélo-arabe n’a été que très peu soulevée. L’affaire ‘’Ménargues’’ est la partie émergée spectaculaire d’un iceberg qui continue tranquillement son chemin. En tout cas rien n’indique aujourd’hui qu’il soit entrain de fondre. L’alliance des pensées anti-juives d’extrême-droite et d’extrême-gauche, après ses échecs du passé, trouve aujourd’hui une période idéale pour exister et se développer.

Ainsi la pensée d’un Alain Ménargues, qui n’est. évidemment pas isolée, se nourrit aussi bien d’éléments d’extrême droite que d’extrême gauche. Elle se trouve, par exemple, au carrefour des écrits d’un auteur néo-nazi tel que l’américain Mark Weber, que de ceux d’un Roger Garaudy, ex-communiste converti à l’islam (voir l’excellent dossier ‘’Affaire Ménargues’’ dans l’Arche de nov-déc 2004). Durant la période précédent sa démission, Mr Ménargues a reçu des manifestations de soutien aussi bien de la part d’organisations d’extrême droite que d’extrême-gauche altermondialistes.

La trop fréquente fébrilité de la justice française face aux agressions antisémites est un élément parmi d’autres. La condamnation à une amende (pour usage abusif de la justice) d’une collégienne juive de la région parisienne, agressée, et qui avait osé porter plainte, l’absence de suite à la plainte déposée contre France 2 pour son imposture aux conséquences anti-juives graves, le verdict de Nanterre confirmant le droit d’insulter les Israéliens juifs par des propos racistes dans un média national, la réintégration et l’indemnisation des agresseurs d’un élève juif du lycée Montaigne, le non-lieu au procès d’un agent de la Poste pourtant sanctionné par son employeur pour insulte antisémite dans le cadre de son travail, l’absence de condamnations pour des agressions antisémites, notamment en Alsace, etc… La liste est longue des exemples où la justice a indirectement autorisé la fièvre maligne à poursuivre ses méfaits.

Le 23 août dernier, un journaliste d’Europe 1 interrogeait Mr Tubiana, Président de la Ligue des Droits de l’Homme en France. Il lui demandait ce qu’il pensait des interpellations de ceux qui s’inquiètent de ce que la justice française n’est pas assez sévère dans les affaires d’agressions antisémites. La réponse de Mr Tubiana surpris visiblement le journaliste, lui coupant l’herbe sous le pied. Le Président expliqua qu’il n’était question là que de « propagande ». Les Juifs ne sont pas plus victimes que d’autres, il n’y a aucun problème de justice.

Pourquoi le Président de la Ligue des Droits de l’Homme en vient-il à repousser ainsi cette interpellation, à évacuer aussi facilement un problème posé par des faits tangibles ?

La LDH, par la voix de son Président, exprime parfaitement ce décalage qui s’opère entre la majeure partie de la société française et ceux qui s’inquiètent de la fièvre maligne anti-juive et du climat délétère qui l’accompagne.

Il s’agit de minimiser les agressions anti-juives qui risqueraient de donner trop d’importance à des citoyens qui finissent par devenir encombrants. Une société qui sacralise tellement la victime ne peut qu’être agacée lorsque ‘’ses juifs’’ sont victimes. La victime juive aujourd’hui est agaçante. Elle risquerait de contrebalancer les crimes du sionisme (même et surtout lorsqu’ils sont déformés ou inventés) et de réveiller des culpabilités refoulées.

De trop nombreux dirigeants français, politiques, médiatiques, associatifs, sont entrain de permettre, et pour certains de favoriser, un décalage aux conséquences graves pour la République.

Le fait que des médias nationaux soient autorisés à diffuser des programmes contenant des incitations à la haine des Juifs (là encore la liste de ces programmes devient terriblement longue), participe à la création de ce décalage. Le film ‘’La porte du Soleil’’ diffusé dernièrement sur Arte en est un exemple. Que ce film contiennent des éléments de fiction historique faisant de l’Etat d’Israël un Etat aussi barbare que le 3ème Reich nazi ne pose pas de problème à la majeure partie de la société française. Bien au contraire.

On pouvait par exemple lire dans le journal La Vie N°3083, en guise de critique, que ce film se composait d’une première partie « lyrique », montrant « une Palestine imaginaire », et une deuxième partie qui « ne cache pas des vérités dérangeantes pour les Arabes » et qui pose cette « question toujours éludée : qu’est-ce que je fais de mon identité arabe ? ». Voilà tout ce qu’un journaliste ordinaire d’un journal ordinaire, peut dire d’un film capable de susciter chez des Arabes et bien d’autres, les pires réactions de haine anti-sioniste, anti-israélienne, et par conséquent anti-juives.

Un tel commentaire illustre parfaitement le décalage qui est entrain de se faire dans la République française.

L’autorisation d’émettre en France accordée à la chaîne islamiste antisémite Al Manar confirme au mieux la négligence, au pire la connivence (mais on n’ose l’imaginer) de certains responsables français concernant ce décalage qui se créé entre la majeure partie de la population française et ses citoyens, juifs ou pas, qui s’inquiètent de la fièvre maligne.

Ce climat délétère est parfaitement incarné aussi dans les magouilles intimidatrices de Mme Chabot qui tente vaille que vaille de couvrir les mensonges anti-israéliens aux conséquences anti-juives tragiques de certains employés de France 2. Notons au passage que ceux qui pensent que le combat visant à conclure cette pitoyable affaire n’est pas pertinent, ceux-là même qui abdiquent dans le combat visant à établir publiquement la vérité, participent, hélas, à rendre davantage vigoureuse la fièvre maligne et son passage à un stade chronique.

La France est entrain de reproduire ce que les dirigeants de l’Eglise romaine ont commis il y a plusieurs siècles. Ces derniers avaient insidieusement autorisé et parfois nourri un terreau idéologique fertile pour la haine anti-juive. Puis quand la populace passait à l’acte, certains Papes tentaient de calmer le jeu, en vain.

Il nous faut malgré tout espérer que ce décalage qui s’opère aujourd’hui ne devienne pas complètement irréversible. Car il prédit une issue incertaine potentiellement redoutable pour la République et pour tous ceux qu’elle veut faire vivre ensemble.

Après les Juifs, qui ?

Jean-Daniel Chevalier © Primo Europe

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ajm (Ajm) le mardi 30 novembre 2004 - 00h28:

Les Musulmans évoluent. Et c'est le problème. La vague soi-disant fondamentaliste (l'islamisme) n'est pas un retour en arrière, c'est un saut dans l'inconnu, un mouvement tout à fait anti-traditionaliste, qui nie tout ce que la civilisation islamique a pu apprendre en quatorze siècles, et c'est bien pire encore qu'une tradition immuable.

La République islamique d'Iran, par exemple, est en fait un système européen. Rien dans la tradition islamique ne parle de constitution, de parlement, de juridictions territoriales, de subordination des édits des docteurs de la loià la raison d'état (imposée par Khomeiny en personne, lui, le docteur de la loi par excellence), de femmes dans tous les secteurs de l'économie et de la société, etc. Les dirigeants islamistes sont très souvent des gens éduqués à l'occidentale (Khomeiny était l'exception, ici, justement), qui connaissent mieux Shakespeare et Voltaire que la tradition musulmane.

Il faut en être enfin conscient, et surtout ceux qui croient fermement à l'amitié avec les Arabes: ce qui nous arrive dessus n'est pas l'Islam qu'on connaît, c'est un mouvement idéologique totalitariste qui se sert de l'Islam (à son corps pas vraiment défendant, hélas) pour assouvir la soif de pouvoir de malades dominateurs.

Et même si on pense (comme moi) que l'Islam se révèle plutôt par là sous son vrai jour, il faut regretter le temps où l'Islam traditionnel était encore embourbé dans le poids de sa tradition.

L'Islam évolue. Et c'est grave. La bête est en marche. La lugubre pierre noire cassée des païens (combien de figures divines différentes gravées sur la Kaaba, déjà?) commence à sérieusement nous cacher la lumière.

Ainsi, il n'y a pas vraiment de différence en terme de danger entre l'islam traditionnel et sa version progressiste. Aujourd'hui. L'un soutient l'autre, et le second réveille le premier. Et force est de constater qu'ils s'entendent plutôt bien. On peut faire une différence entre modérés et extrémistes, mais à bien y regarder, on voit que la vraie modération, c'est simplement le «moins d'Islam», et que ce qu'il faut garder des Musulmans, traditionnels ou «progressistes», c'est uniquement leurs valeurs humaines fondamentales, peu importe qu'ils évoluent ou non en tant que membres de l'Islam.

Aujourd'hui, la sagesse dicte de dire tout simplement: L'Islam, c'est non. Point.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 30 novembre 2004 - 02h18:

Bravo Nao, enfin en voila une qui a compris le pourquoi de la guerre en Irak. Tu le dis bien: “Il fallait faire tomber l'Afghanistan puis l'Irak tous deux ayant des frontières communes avec l'Iran,..Ainsi les Américains ont maintenant pris en étau ce pays qui a des visées nucléaires” Et j’ajouterais: “et qui avait menacé Israël et les Etats Unis”. Du temps que les média étaient préoccupés à montrer le mauvais côté des terroristes et de cette guerre, les Américains ont réussi à construire des bases et des stations électroniques qui rayonnent sur le voisinage.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mardi 30 novembre 2004 - 02h13:

Monsieur Emile, si vous lisez l'hebreu, je pense que en lisant ce texte, il faudrait bien mediter sur la veritable prononciation de nom de notre Dieu, le Dieu d'Israel.

La question se pose, est ce qu'on nous a induit en erreur?
Si oui pourquoi?

Je pense que la réponse est dans le texte?


http://www.karaite-korner.org/hebrew/zeh_shmi_leolam.shtml

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 30 novembre 2004 - 01h37:

Michka, merci pour votre prompt éclaircissement. Le terme peuple des origines m'était inconnu.
Par contre je suis d'accord avec votre explication. Je m'inscris au terme, “le peuple qui a choisi son Etre suprême” que les grecs nomment Dieu. Chez nous IL a un nom qu'on ne doit non seulement pas prononcer, mais nous devons avant tout éprouver un profond respect envers "LUI" déjà à la simple pensée.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 29 novembre 2004 - 22h55:

Irshad Manji ds son livre dit que ce qui differencie les Musulmans des Juifs et l'impossibilite des Musulmans a evoluer, c'est que l'islam leur interdit de penser hors du cadre defini par le Coran.
Elle explique TB que le questionnement et la mise en question des principes etablis par les hadith ne sont ni criticables ni contestables. Et surtt toute petite, enfant elevee ds une ecole coranique, elle avait trop de questions. Et a ses questions on lui repondait par des "tu n'as pas besoin de poser de questions!"
Ca lui a tjrs paru choquant!

Les Juifs c'est le contraire. On nous encourage a avoir l'esprit critique et a questionner. Il n'est jamais interdit de questionner. La question c'est le pivot de la capacite a analyser.

Bref nous on a un ballon d'air, eux pas!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 29 novembre 2004 - 22h38:

Monsieur El Douda, je n'aime pas vos insinuations car je n'ai pas l'impression aux USA d'etre soumise a la dictature du prêt-à-penser! Je peux en dire tout autant de vous qui en Europe etes manipule par la pensee unique pro arabe! Vous vous faites le chantre elogieux et fier de l'ideologie marxiste alors que celle ci a tue des millions de gens! Belle moralite vraiment!

Croyez-vous que les US soient un goulag communiste avec pensee unilaterale comme l'ex URSS? La pensee unique est nee ds les pays cocos qui a banni tte opposition et dissidence et qui a les enfermes voire executes! D'ailleurs ou est ce que l'on a vu les gens etre jette ds les ghettos et au goulag? aux USA peut etre????? je vous defie de trouver une personne arretee, emprisonnee et executee aux USA pr ses idees politiques!

Pour votre gouverne, si vous ecoutez la presse ici elle est tout a fait de votre bord et non du mien. Il faut sortir des medias traditionnels qui sont en majorite tendance gauchiste (a part FOX) pour lire et entendre s'exprimer la pensee de droite et neo-conservatrice auquel je me sens appartenir.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 29 novembre 2004 - 22h04:

Je ne crois pas que nous soyons le peuple elu au sens que le pensent nos jaloux detracteurs. D'ailleurs elu en quoi? en ayant subi plus de souffrances? en etant la cible de plus de haine que les autres?
C'est nous qui avons choisi Dieu et l'application ses commandements en acceptant au Mont Sinai la voie de la Torah. Je crois que selon la Mishnah, celle ci aurait ete presentee a d'autres peuples qui l'ont refusee. Aussi bcp de peuples etaient idolatres a commencer par le pere d'Abraham (son fils lui aurait casse ttes ses statues et aurait ete un des 1er monotheistes).
Le peuple Juif a accepte le 2eme (?) commandement comme tu n'auras point d'autres Dieux que moi! et ont accepte l'idee que Dieu ne se represente pas par une image. Ce qu'ont egalement fait les musulmans bien apres d'ailleurs.

"L'election" n'a rien d'arrogant contrairement a ceux qui nous haissent et qui deforment la verite puisque c'est nous qui avons choisi deliberement Dieu et le monotheisme!
L'election est ds l'autre sens de l'homme vers Dieu et non de Dieu vers l'homme!

C'est comme ca que je le vois...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 29 novembre 2004 - 22h34:

Une amie vient de me conseiller le livre "De la horde à l'Etat" d'Eugène Enriquez. Alors en parfaite fureteuse je viens de relever pour vous sur le NET, quelques reflexions de cet auteur sans doute connu de certains d'entre vous qui corroborent, enfin je crois, mes réflexions d'hier et d'aujourd'hui.


"Eugène ENRIQUEZ : Visages de la haine, haine sans visages
La haine peut revêtir divers visages : visage du sadisme exacerbé, de la perversion délirante, du masochisme intransigeant, de l’« apathie » (concept repris à Sade) et donc de l’absence d’émotion dans la perpétuation du mal, de la stigmatisation de tout ce qui n’est pas conforme, de la xénophobie et du racisme intolérant. Mais la haine est loin de s’exprimer toujours directement et ostensiblement. Les usages, les mœurs, l’habitude récente du « politiquement correct » l’amènent à s’euphémiser et d’ailleurs à ne même pas être reconnue par le pourvoyeur de la haine (processus de déni ou de justification) qui prétend être objectif. Elle peut donc fonctionner à bas bruit et ne prendre toute sa vigueur que lorsque le contexte socio-historique le permet. Cela étant, la haine n’a pas que des visages et parfois ceux-ci ne sont que le masque d’une haine plus profonde, plus essentielle qui ne se reflète pas dans un miroir. A côté de l’amour de soi n’existe-t-il pas une haine radicale de soi, à côté de l’amour des autres une haine des autres, à côté d’un intérêt pour les cultures étrangères une haine profonde de l’étranger. Cette haine est difficile à percevoir car elle est intriquée avec les désirs et les pulsions altruistes. Est-ce à dire que l’être humain n’est humain et social que s’il est capable de haïr ? La haine serait-elle structurellement un attribut nécessaire de la nature humaine voire du fonctionnement social. Est-ce que la haine n’est pas plus dangereuse quand elle passe inaperçue que quand elle se distille à bas bruit ou qu’elle s’expose violemment et publiquement ou au contraire doit-on la tenir pour négligeable puisqu’elle est un élément normal de la société humaine.Voici quelques-unes des questions qui seront abordées dans l’exposé qui tentera de ne pas se limiter aux aspects psychologiques ou interactifs de la haine mais qui essayera de se demander si la haine culturelle n’est pas un effet (qui peut se retourner en cause) du système capitaliste et du triomphe de l’individualisme."

"2) Dans les pays riches dits civilisés, le bulletin de vote supplante le glaive et nous offre le spectacle affligeant d’une démocratie de surface, mettant en scène ces « dieux de pacotilles que sont les hommes politiques, qui ont fait disparaître le débat politique pour lui substituer le combat des gladiateurs » pour reprendre les propos d’ Eugène ENRIQUEZ."

"Les Etats « démocratiques » ne sont-ils pas alors devenus comme l’écrit E.ENRIQUEZ : « la forme moderne et sophistiquée de la horde, bafouant ses propres lois, instituant l’injustice comme mode normal de gouvernement, prenant tout et ne donnant rien, ivre d’une force démultipliée par le développement des sciences et de la technologie »."

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le lundi 29 novembre 2004 - 20h44:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Réponse à Henri...,

Les deux phrase extraites d’un même commentaire, concernent en fait deux idées totalement différents.

L’une au sujet du Peuple Elu, et l’autre les élections BouleItik, ce qui n’est pas la même chose.

Il ne s’agit bien sure pas d’une élection mais d’un décret, généralement admis par ceux qui tiennent à cette dénomination de Peuple Elu. Mais chacun est libre de sa propre interprétation, autrement nous ne pourrions pas nous prévaloir, de l’esprit de Laïcité.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 29 novembre 2004 - 20h40:

Je suis stupéfaite par l'article que vient de nous envoyer Claudia. Je ne l'avais pas encore lu quand j'ai envoyé mon message précédent.
Nous sommes en plein repas totémique et des caractéristiques de la "horde primitive" se jouent encore en ce début du 21ème siècle. Ils ont besoin de nous offir en sacrifice...