Archive jusqu'au 28/novembre/2004-1

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Novembre 2004: Archive jusqu'au 28/novembre/2004-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ajm (Ajm) le dimanche 28 novembre 2004 - 16h46:

Emile, Slim et Breitou:

Je pense que vous avez profondément tort de penser comme vous le faites. Je m'en suis déjà expliqué dans un post dont le retard à être affiché me fait craindre qu'il ait paru trop appuyé pour mériter d'être retransmis. J'y utilisais un ton peut-être trop ferme pour dire ce que je vais m'efforcer d'exprimer maintenant plus gentiment et amicalement.

Si vous tenez au monde que vous aimez, vous devez le défendre. Oui, vous les vieux, qui vous plaisez à dire combien vous appréciez les ambiances amicales, les discussions paisibles. Car ces choses si agréables – personne ne nie cela – ne protègent pas le monde de ceux qui «parlent fort». Ce que vous faites, n'est-ce pas simplement d'enfouir votre tête dans le sable?

Dehors, le monde avance, et il fait mal en passant (http://www.jihadwatch.org). Aux yeux de ceux qui sont persuadés d'apporter un certain progrès, votre attitude fait figure de défaite préventive, et cela les encourage.

Pourtant, sur Internet, vous êtes parfaitement protégés, physiquement. Songez-y. Si on vous attaque, verbalement, vous souffrez bien sûr, dans votre cœur, parce que vous refusez d'adopter une attitude durcie. Et c'est bien, c'est juste. Mais il faut aller plus loin. Si vous acceptez cette souffrance, vous en tirerez aussi de la compréhension pour vos «adversaires», et cette compréhension vous rendra plus fort, plus aguerri, plus efficace. Pour le bien de votre vision du monde.

Les vieux ont le temps de réfléchir, de peser les mots. Que ne le font-ils pas pour *défendre* les valeurs leur paraissent en valoir la peine. Imaginez, si tous ceux qui pensent comme vous «s'attaquaient» aux convictions tordues, aux certitudes agressives qui envahissent le monde? Si vous êtes sages, comme vous semblez le penser, que ne répandez-vous pas votre sagesse là où elle est nécessaire? Et, comme je l'écrivais aussi tout à l'heure, vous êtes nombreux: précisément là où la civilisation a le mieux progressé, les vieux sont très présents. Ont-ils le droit de se taire, de simplement attendre?

Oui, je sais, c'est impertinent de ma part, et ce ne sera pas la première fois que je ramasserai mes quilles. Mais après tout, Emile regrettait aussi de ne plus avoir de contradicteur. Alors quoi? J'espère au moins qu'on lui aura transmis ma première réaction.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 28 novembre 2004 - 16h23:

'...avec le Farigh (le vide, ou le sense uique comme tu disais en bas). Tres peu de personnes comme toi et Braitou ont eu la patience d'y rester. D'ailleurs, ceux qui parlaient des histoires que tu evoques le font toujours, seulement voila...!' SLIM.

Je me range avec celà, car la guerre use toutes les bonnes intentions et sapent nos souvenirs, et nos belles mémoires, malheureusement certains préfèrent comptabiliser les morts que de donner du rire aux vivants que nous sommes mais hélas...Trois fois hélas, laissons les héros dans la FORUM. Avec tridents et filets.

Nous sommes parfois si las que même nos histoires de yam cachah..prennent un gout amér.

Elles n'intérressent plus personne.
Je suis moi même découragè,j'ai de la chance encore d'écrire en bas mes délires.

Je préfère le faire dans une cave sombre et modeste, amènagèe de BALLOUT que d'étaler au grand jour ici, mes rappels d'antan.

Et qui s 'en soucie du reste....?

Vous avez raison SLIM ET EMILE et je souhaite que la bonne raison d'avant l'emporte sur la politique insipide d'aujourd'hui.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le dimanche 28 novembre 2004 - 15h17:

Emile Ya Khouna El Beji:

Les "Vieux" sont pour la plupart toujours dans ce monde, mais preferent se retirer et laisser de la place a ceux qui savent crier plus fort. Ils savent que Chai Ma Idoum.

Annie Boukris, notre tres chere amie qui nous a quittes prematurement, m'avait dit "Ya Ouldi, pourquoi veux-tu que j'ecrive ou que je reponde a des commentaires qui ne sont que des monologues, ou lorsque je parle d'une amitie Judeo-Arabe on m'accuse d'etre une traitre, et lorsque je parle d'avoir defendu Israel, on m'accuse d'etre une coloniale ou je ne sais quoi. J'ai deja mes amis dans la vie, et je prefere m'entourer du bien. Alors, ma contribution se limitera desormais aux recettes de nos ancetres que je veux partager avec plaisir avec tous, car autour d'une table, les gens s'entendent, se calment et se respectent." ces mots de sagesse sont toujours avec moi. Elle incarnait vraiment la bonte et la tendresse d'une mere Tunisienne et ses contributions a ce site adoucissaient les moeurs, calmaient les esprits, et nous faisaient reflechir avant d'ouvrir notre bec. Owein Enhut'tik Ya T'Baq El Ward?

Comme tu le sais Emile, plusieurs personnes du debut de Harissa ne commentent plus. Plusieurs visitent le site de temps a autre, mais a force d'avoir eu a se defendre pour leurs opinions, et au fur et a mesure que le conflit au proche orient s'etait etendu, beaucoup se sont rendu compte qu'ils perdaient du temps a essayer de partager avec le Farigh (le vide, ou le sense uique comme tu disais en bas). Tres peu de personnes comme toi et Braitou ont eu la patience d'y rester. D'ailleurs, ceux qui parlaient des histoires que tu evoques le font toujours, seulement voila, a d'autres audiences et ecouteurs plus souples etmoins "Confrontational". Quand ils partagent ces histoires, il le font avec plaisir, avec du Goustou comme on disait en Tunisie, et ce partage se faisait en donnant un peu de soi-meme. Si l'audience montre de la haine, du mepris, et de l'indifference, l'acteur se retire de la scene ou bien se rend ailleurs, vers des cieux plus calmes ou l'on peu entendre, ecouter, et comprendre le prochain.

Nous n'avons pas tous l'esprit combatif. Nous savons que la guerre n'aboutit qu'a des pertes, y compris la guerre des mots. El Kelma Tijrah. Alors, si c'est le cas dans le monde, pourquoi serions-nous prets a repeter ces memes erreurs dans un site internet? Chai Ma Idoum Ya Khouya, Ma Dayim Ken Rabbi. Comme tu sais, notre langage est plein d'expressions riches en metaphores qui peuvent exprimer en quelques mots ce que des gens souvent prennent toute une journee a rediger. L'expression qui me vient a l'esprit en ce moment est la suivante: "Hanout Emsakkar, ou La Kariya M'zamra": vaut mieux avoir un magazin ferme (non-utilise) qu'une location regrettable.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le dimanche 28 novembre 2004 - 13h37:

Bazooka Chalom,

Voici l'adresse du site de l'agence française de notation des médias, Media-Ratings: www.M-R.fr

Il suffit de cliquer sur l'adresse suivante

Media-Ratings

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ajm (Ajm) le dimanche 28 novembre 2004 - 10h49:

Re le programme nucléaire iranien et la rupture des négociations:

Iran dug tunnel for military nuclear work-magazine

En bref, une agence de renseignement anonyme a divulgué aux journalistes du Spiegel un dossier sur le creusement, par les Iraniens, d'un tunnel secret attenant à un site prévu pour l'enrichissement d'uranium, et ceci alors que les travaux étaient censés être stoppés. L'article complet paraîtra lundi (en allemand).

Il faut être politicien français ou cadre de l'UE ou de l'Onu pour espérer que l'Iran renoncera à son programme d'armement nucléaire. Ce genre de crédulité a déjà coûté extrêmement cher par le passé.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 28 novembre 2004 - 12h47:

Lapid bonjour,

Pouvez-vous nous dire si l'agence française de notation des médias, Media-Ratings, dispose d'un site Internet ?

D'avance merci.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le dimanche 28 novembre 2004 - 10h27:

Nucléaire iranien: les négociations sont rompues


Les négociations informelles entre l'Iran et l'Union européenne visant à sauver l'accord sur le gel des activités nucléaires iraniennes ont été rompues samedi. Cette rupture de négociations pourrait paver la voie à d'éventuelles sanctions de l'ONU contre Téhéran.

« Nous n'avons enregistré aucun progrès. Il appartient désormais aux Iraniens de réfléchir sur ce qu'ils vont faire », a déclaré un diplomate européen.

Cette suspension des pourparlers risque de mettre dans l'embarras le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui se réunit lundi à Vienne. Les membres de l'AIEA devaient se pencher sur un projet de résolution européen évitant à Téhéran d'être traîné devant le Conseil de sécurité des Nations unies.

L'Iran veut revoir l'accord conclu il y a à peine deux semaines avec l'Union européenne au sujet de son programme nucléaire. Cet accord prévoit une suspension temporaire de son programme d'enrichissement d'uranium, en échange d'une coopération nucléaire, technologique et commerciale avec l'UE. Mais Téhéran demande maintenant que 20 centrifugeuses censées servir à des fins de recherche soient exemptées.

Plusieurs pays, avec en tête les États-Unis, soupçonne Téhéran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme civil de production nucléaire d'électricité. Un diplomate américain a déclaré que la rupture des négociations « semble nous renforcer dans notre conviction que nous avions raison d'être sceptiques » quant à la promesse faite par l'Iran de suspendre ses activités d'enrichissement.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Deeper11 (Deeper11) le dimanche 28 novembre 2004 - 07h30:

Amit l'assosiasion Mondial des Israelites d'Tunisie a ouvert une site Franco-Israelien. visites : www.amit4u.net

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 28 novembre 2004 - 05h41:

Aslama

bravo pour le site, on y trouve tellement de choses. Je suis tombé dessus par hasard parce que je cherchais des infos sur les étourneaux sur l'avenue Habib Bourguiba à Tunis. Merci pour ces infos. Mais je connaissais déjà votre site avant.

Concernant la liste des Tunes d'honneur, je conteste une chose. D'après mes recherches sur internet, les parents de Madonna ne sont pas tous les deux de Tunisie. Le père de Madonna serait né aux Etats-Unis, de parents italiens de Tunisie (catho ou juifs je sais pas).
Quant à sa mère elle serait d'origine québécoise et s'appellerait Madonna Fortin.

mes sites :
www.salamalek.com
www.fredak.com

à la prochaine.

Frederic

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 28 novembre 2004 - 04h12:

Ou sont nos vieux

En parcourant comme d’habitude les commentaires d’Harissa, je me rendais compte que plusieurs de nos collègues des années 2000, 2001, 2002, 2003, pour n’en citer que quelques uns, Tannugi, Ysmina, Benamormaya, qui disait “pourquoi les juifs et les arabes s’entendaient en Tunisie, mais plus en France,” Rolndf, Gary, Joellesk, Alain Koskas, Fedida2, Sandra, Norbert Duid, Ed Levy, Laia Micas, Joseph Krief, Esther, Slim Beb Debba, Bernard Allali, Mohsen Marzouk, Fela Loulou, Guy Scemama, Carole Dreyfus, Richard Maarek, Collette Mouly, Annie Avigny, Shaked, Cotte, etc, etc. où sont ces harissiens? Pourquoi n’affichent-ils plus leurs commentaires? Simon Baroukh, nous savons qu’il est dans une maison de vieillesse, Annie Boukris, Janet, et Henri Bellicha que Dieu bénisse leurs âmes, ils nous ont quittés prématurément.

Je constate un changement positif, des nouveaux harissiens qui entrent en jeu avec nous, mais je préfère aussi voir les nouveaux et les anciens ensemble. Une nombreuse présence ne peut que nous enrichir tous. Mais hélas la politique nous emporte tous dans des chemins qui n’aboutiront à rien ou à l’incompréhension de la tour de Babel. Adieu gentillesse Adieu amitié Adieu bon voisinage Adieu la paix et la belle vie.

Nous sommes, malgré nos opinions différentes et parfois même divergentes, des personnes du même pays, d’une même culture avec une nourriture que nous chérissons et qui est devenue notre art de vivre et en un mot notre fierté.

Je lis tous les jours plutôt des monologues, chacun écrit ses opinions sans dialogue et sans débat amical, nous sommes devenus comme un centre d’information ou comme dans une auto route, chacun roule vers une direction sans voir même la couleur de l’auto qui roule dans le sens inverse. Notre cher Braïtou se débat avec ses histoires qui nous font parfois rire et parfois pleurer dans le silence de notre petit coin, sans applaudissements et sans acclamations. Je ne parle même pas des innovations. Chacun pour soi et Dieu pour tous.

Ou sont les jours où certains m’accusaient de pro-arabe, d’autres m’accusaient de pro-Sharon et récemment de pro-Bush. Que m’importe de quoi on m’accuse, l’essentiel c’est qu’il y ait un dialogue, des échanges de pensées et d’amitié. On sentait cet attachement de par leurs récits et leurs commentaires. Oui, où sont ces beaux jours, ils sont partis à jamais car nous gagnons de l’âge et personne ne se rend compte du temps. Plusieurs de nos bons Tunes ont disparus à jamais en emportant avec eux leurs histoires, leurs anecdotes, en quelque sorte notre histoire qui appartient à nous tous, sans avoir eu le temps de les écouter ou de les enregistrer.

De ma part j’écris toujours mes récits et hélas plus sur du papier qui était depuis des siècles le plus patient et le plus fidèle des instruments de la lecture. Oui aujourd’hui ce sont les ordinateurs qui remplacent le papier. C’est moins fatigant, surtout lorsque je fais des erreurs, plus de ratures pour insérer des mots ou des phrases. Mais quel “Boudja Rass” (casse-tête) lorsque j’oublie dans quel dossier j’avais classé ceci ou cela. J’ai envoyé dernièrement un ordinateur à Simon Baroukh pour qu’il puisse écrire ses souvenirs et ses pensées pour les générations qui nous suivront.

Vous voyez à quoi je me réfère lorsque j’essaye de savoir où sont nos collègues d’harissa? Que m’importe si ces collèges sont juifs, arabes, ou italiens, sans eux nos histoires n’ont aucune légitimation, comme la graine que le vent emporte dans la mer. C’est bien notre histoire qui se déroule sur ces écrans d’internet et d’harissa et sans les acteurs qui partagent avec nous leur récit, “L’histoire des tunes” n’existerait pas.

Tunes, là où vous êtes écrivez vos histoires, vos chagrins et vos plaisirs, car ce sont eux qui feront notre histoire .
Je peux vous garantir que je les lirais avec beaucoup d’attention et d’amour. Soyez certains que vos histoires se garderont pour toujours.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le dimanche 28 novembre 2004 - 00h16:

A lire sur le site de Media-ratings le 27 novembre 2004 :


France 2 : Arlette Chabot et Charles Enderlin doivent être démis de leurs fonctions immédiatement



Les critères de Précision, d’Indépendance, de Transparence et de Responsabilité de la méthode PHILTRE ont été violés à de nombreuses reprises par France 2 par la diffusion de la fausse mort de Mohamed Al Doura le 30 septembre 2000.


Précisions préalables

Arlette Chabot a menacé de porter plainte contre toute personne qui accuserait France 2 d'avoir diffusé un faux ce 30 septembre 2000.

La société éditrice de Media-Ratings - GETZE S.A. - est prête à répondre devant la justice française de ce qu’elle avance.

Précisons que nos conclusions ont été présentées à des spécialistes de l’image ainsi qu’à un ancien membre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Ils ont validé nos conclusions ainsi que cet article.

Ajoutons qu’au moins deux membres du gouvernement de M. Jean-Pierre Raffarin et de nombreux journalistes savent que France 2 a présenté un faux reportage le 30 septembre 2000.

Il serait bien qu’ils se manifestent afin de faire cesser cette mascarade qui déshonore la France et sa télévision publique.

Pour ce qui nous concerne, nous verserions 10 000 € à une ONG choisie par France 2 si la chaîne parvenait à nous démontrer ainsi qu’à un collège d’experts indépendants que le reportage diffusé le 30 septembre 2000 montrant la mort d’un enfant palestinien dans les bras de son père n’est pas un faux.

Face à cet engagement, et au cas où France 2 ne pourrait apporter cette preuve, nous espérons que le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel exigera la démission immédiate de ceux qui se sont livrés à cette supercherie.


Rappel des faits

Le 30 septembre 2000, France 2 a diffusé un reportage présentant la mort filmée d’un enfant palestinien, Mohamed Al Doura, dans les bras de son père, Jamal Al Doura.


Ces images, qui ont fait le tour du monde, ont provoqué de nombreuses violences. Cette mort, dont la responsabilité avait été attribuée à l'armée israélienne, est devenue le symbole de la guerre qui oppose Israéliens et Palestiniens depuis septembre 2000.

Une polémique oppose France 2 et l’agence de presse israélienne MENA -Metula News Agency - qui accuse la chaîne française d’avoir diffusé un faux.

La controverse s’est récemment amplifiée, après les interventions d’un député UMP et de nombreux journalistes, pour aboutir à ce que la nouvelle directrice de l’information de France 2, Arlette Chabot, provoque une conférence de presse pour tenter de se justifier ce jeudi 18 novembre 2004.

Précisons que nous n’avons pas pu assister à cette conférence de presse, car l’accès nous a été refusé sans qu’aucune raison nous ait été apportée.


Analyse et conclusions de Media-Ratings

Au regard des éléments dont nous disposons, nous affirmons que le correspondant de France 2 à Jérusalem, Charles Enderlin, a effectivement diffusé un faux reportage ce 30 septembre 2000.


Voici donc les incohérences du document de France 2.

Dès le début du reportage présenté par France 2, on s’aperçoit que l’on assiste à une série de scènes jouées.

En effet, dans la séquence qui introduit les images de la mort de l’enfant, un homme est prétendument touché par balle à la jambe droite. L’homme est traîné sur le sol sur cette même jambe droite, mais il n’y a aucune trace de sang au sol. Une ambulance arrive pour prendre en charge le prétendu blessé en moins de deux secondes (temps chronométré), ce qui n’est pas crédible. Enfin, les brancardiers qui viennent chercher le « blessé » le posent sur le flanc droit (celui qui aurait été touché) et il ne semble pas s’en plaindre.

Ces éléments nous amènent à conclure que ce premier épisode est une pure fiction.


D’une part, la MENA a présenté des images tournées, notamment par l’agence Reuters, ce 30 septembre 2000 par d’autres journalistes reporters d’images, à l’endroit même où a été filmée la fausse mort de Mohamed Al Doura.

Il en résulte qu’il y avait une multitude de cameramen ce jour là au même endroit et que curieusement, aucun n’a filmé la scène incriminée ni l’évacuation du père et de l’enfant.

D’autre part, il en ressort qu’un metteur en scène était présent et que des saynètes de guerre jouées par des comédiens amateurs ont été filmées au même endroit le même jour. En outre, dans une de ces scènes filmées, le metteur en scène dit « Tout est fichu. Il faut tout refaire » en agitant les bras et en coordonnant les figurants.


Venons en maintenant à la scène principale où le père (Jamal Al Doura) a été soi-disant blessé et l’enfant (Mohamed Al Doura) soi-disant tué.


L’observation attentive des images qui ont été présentées par France 2 au monde entier laisse apparaître des incohérences que rien n’explique.

Le père est censé avoir reçu huit balles lors de cet accrochage, dont une au coude droit et une à l’épaule droite. Or, il apparaît, après observation attentive des images, qu’il n’y a aucune trace de balle ou de sang sur le corps ou sur les vêtements du père.

L’enfant est censé avoir été tué à l’issue de la séquence tournée par France 2. Or, il apparaît que la position de l’enfant à la fin de la scène n’est pas celle d’une personne morte. En effet, les positions contractées des bras, des mains et des jambes montrent que l’enfant n’est pas mort.

De plus, on voit que l’enfant a, après la soi-disant rafale meurtrière, des mouvements qui ne correspondent nullement aux mouvements qui seraient ceux d’une personne morte.

En effet, alors qu’il est censé être mort, il a la tête sur les cuisses de son père. Puis on le retrouve couché sur le flanc. Ensuite, l’enfant lève le coude et regarde la caméra. Enfin, il se met sur le ventre et met ses mains devant les yeux.

Tout ceci, à l’évidence, n’est pas cohérent avec la version donnée par France 2.

Notons aussi qu’aucun impact de balles n’est apparent sur le corps ou sur les vêtements de l’enfant.


Pour contrebalancer ces remarques, France 2 a présenté, lors de sa conférence de presse du 18 novembre 2004, des photos des cicatrices du père. Or, rien ne permet de dater les blessures qui ont occasionné ces cicatrices. De plus, l’agence de presse MENA a présenté le rapport médical du père qui nous apprend qu’il avait été blessé précédemment au bras et à l’épaule et que, par conséquent, les cicatrices présentées par Mme Chabot correspondent en réalité à des blessures antérieures.

Mme Chabot a déclaré (sur Canal + le samedi 20 novembre 2004) que les cicatrices du père présentées en octobre 2004 démontrent qu’il a bien été blessé ce 30 septembre 2000. Puis elle ajoute contre toute évidence, que c’est la une preuve que l’enfant a bien été tué le même jour : conclusion dénouée de toute logique, mais tentative de justification passablement maladroite.


Les explications que Charles Enderlin a données sur ces images sont aussi contredites par de nombreux éléments.

Lorsqu’il lui a été demandé pourquoi il y avait une coupure dans son montage entre le moment où l’enfant ne semblait pas touché et celui où il paraissait mort, Charles Enderlin a répondu que c’était parce qu’il n’avait pas souhaité montrer l’agonie de l’enfant.

Toutes les personnes qui ont eu accès à l’ensemble des rushes de France 2 démentent cette affirmation et révèlent que la chaîne ne dispose d’aucune scène d’agonie de l’enfant.

Charles Enderlin, en l’occurrence, se trompe, et du même coup, nous trompe.

Pourquoi ?

Cherche-t-il à couvrir son imposture ?

Notons que M. Enderlin aurait fait pression sur L’Express, car ce magazine souhaitait publier des informations qui contredisent sa version des faits.


Notons également que certains médias - notamment Télérama et L’Humanité - ont apporté un soutien, plus ou moins appuyé, aux thèses de France 2. En revanche, d’autres comme Le Monde ou le Nouvel Obs, ont présenté la controverse entre la MENA et France 2 de façon équilibrée. De son côté, Le Figaro (bloc-notes d’Ivan Rioufol du 19 novembre 2004) soutient implicitement la thèse de la MENA : « Cette complaisance n'est pas sans rappeler celle qui laissa accuser l'armée israélienne d'avoir tué le petit Mohamed al-Dura dans les bras de son père, le 30 septembre 2000 à Gaza, au cours d'un tir croisé entre palestiniens et israéliens filmé par France 2. Depuis, les sérieux doutes apportés à cette scène n'ont pas suffi à effacer l'accusation. »

Enfin, on comprend mal que Daniel Schneidermann dans Libération de ce vendredi 26 novembre 2004 se croit obligé d’apporter son soutien à l’imposture de France 2. Précisons qu’il soutient la chaîne alors qu’il dispose d’assez d’éléments (entre autres des éléments de la MENA) pour savoir que ce qu’il affirme dans son article est faux. Et pourtant, il le publie. S’agit-il d’un réflexe corporatiste ? Sans doute ne veut-il pas se fâcher avec Francetelevisions, maison mère de France 2 et de France 5 où il officie le dimanche ?


Les critères de Précision (exactitude de l’information), d’Indépendance (le journaliste analyse-t-il les affirmations de sa source ?), de Transparence (autocritique, suite donnée aux erreurs) et de Responsabilité de la méthode PHILTRE n’ont donc pas été respectés à de nombreuses reprises par France 2 au cours des quatre années écoulées.


Précisons enfin que la quasi totalité des rédactions françaises reçoivent nos communiqués de presse.

Lorsque nous avions révélé le 25 octobre 2004 l’existence de la troisième cassette des otages français 18 jours avant que France 2 n’en parle, seul le magazine Valeurs Actuelles avait repris notre information.

Espérons que les médias français informeront rapidement leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs de l’imposture médiatique à laquelle s’est livré France 2 depuis plus de 4 ans.


De leur côté, les médias anglo-saxons commencent à s’intéresser au sujet.

Ainsi, le Wall Street Journal du vendredi 26 novembre 2004 a publié un article de Stéphane Juffa, rédacteur en chef de la MENA, récapitulant de nombreuses incohérences du faux reportage de France 2. Cet article n’est malheureusement pas disponible en ligne mais si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à vous manifester : articleWSJ@M-R.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le samedi 27 novembre 2004 - 23h51:

UN GRAND MERCI A AJM . Passionnant et plutôt grave cette coalition...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le samedi 27 novembre 2004 - 23h17:

A lire dans Liberation

L'age d'or de l'"Henaurme"

L'âge d'or de l'«hénaurme»
Par Daniel SCHNEIDERMANN

vendredi 26 novembre 2004


Arafat a été empoisonné. Forcément. Comment en douter ? Naïfs que vous êtes. Qu'est-ce que vous croyez ? Qu'Arafat serait mort d'une banale cirrhose, ou d'une grippe intestinale ? D'ailleurs, il suffisait de voir la tête du porte-parole de l'hôpital. Vous vous souvenez ? Dès qu'il installait son micro, celui-là, on avait compris. Comment ? La France a donné son dossier médical à son neveu ? Bien sûr. Je l'ai vu à la télé. Il n'avait pas l'air bien convaincu, le neveu. Ce qu'il a dit ? Je ne sais plus. Que l'empoisonnement était possible, je crois. Ah oui, aussi qu'aucune trace de poison n'a été retrouvée. Ça me revient. Attendez, attendez, j'ai bien écouté. Il a dit exactement «aucune trace de poison connu». Connu. Vous avez saisi la nuance ? Mais ne vous inquiétez pas, on ne le saura jamais. Trop de monde dans le coup. Les Israéliens, évidemment. Ceux-là ! On peut compter sur eux pour inventer des poisons inconnus. Mais aussi des complicités dans l'entourage d'Arafat. Evidemment, ils y avaient intérêt, à la mort du Vieux.

Plus fort encore. Vous vous souvenez de l'image du petit Mohammed ? Vous savez, ce gamin de Gaza, qui meurt dans les bras de son père, sous les balles des soldats israéliens, voici quatre ans. L'image avait été diffusée par France 2. Eh bien, tout est faux. Vous y avez cru à l'époque ? Naïfs que vous êtes. Mais oui, faux. Le gamin n'est pas mort. Comparez les photos de l'enfant enterré avec le visage de la télé, ça saute aux yeux, ce n'est pas le même. Quant au père, regardez bien l'image : il n'a pas été blessé. Vous voyez une goutte de sang ? Rien. Une gigantesque manip. Une grande mise en scène. Je l'ai lu sur l'Internet. Des journalistes ont enquêté quatre ans sur le sujet. D'ailleurs, j'ai un ami qui a un cousin qui a vu les rushes de la séquence. On entend les Palestiniens crier : «Tournez», et plus tard : «On refait la prise !» Mais ne vous inquiétez pas. On ne saura jamais. Trop de monde dans le coup. Le roi de Jordanie, une grande chaîne française. Ces Arabes ! On peut compter sur eux pour monter tous les coups tordus pour influencer l'opinion mondiale.

Rumeurs symétriques. Inévitables, incontournables intoxications de guerre. Anciennes comme la guerre. Mais dopées par l'Internet. Ainsi, la rumeur sur la manipulation de l'image de la mort du petit Mohammed s'est-elle fortifiée en quatre ans. Des sites Internet ont d'abord expliqué, force schémas à l'appui, que les tirs ne pouvaient pas provenir de la position israélienne. Mais la thèse n'ayant pas «pris», n'étant pas parvenue à détruire l'impact de cette image, on a donc tenté de viser plus haut encore. Et quand la rumeur, ces dernières semaines, revient à Paris par la voie d'une cyber-agence de presse pro-israélienne, elle revient survitaminée. Il n'est plus seulement question de contre-expertises balistiques, mais d'une gigantesque mise en scène hollywoodienne, forcément préméditée, avec complicités haut placées.

Ces rumeurs de plus en plus énormes, semble-t-il, depuis quelque temps, jusqu'à flirter avec la rhétorique, l'irréalisme et le terrifiant ricanement du négationnisme, on se dit que personne n'y croira. Erreur. Plus c'est gros, mieux ça passe. Il se trouve donc apparemment un député français pour gober cela et saisir le gouvernement, contraignant France 2 à une réplique publique. Comme si l'intox de petit calibre avait aujourd'hui moins de chances de succès que la rumeur «hénaurme». Cette décomplexion peut être un effet de la rumeur Meyssan, mère de toutes les rumeurs d'aujourd'hui. Si des centaines de milliers de personnes ont acheté un livre expliquant qu'aucun Boeing ne s'est écrasé sur le Pentagone le 11 septembre 2001, si donc le marché existe, alors pourquoi ne pas tenter de lancer sur le marché la rumeur de la mise en scène de la mort de Mohammed ?

Chaque guerre produit les siennes. Les cercueils des militaires français morts dans le bombardement de Bouaké étaient vides, insinuent en boucle, en Côte-d'Ivoire, les médias du camp Gbagbo. Horrible intoxication. Mais guère plus «hénaurme», après tout, que les énormités auxquelles, pour notre part, nous pourrions croire. Ces Français réceptifs à la rumeur du Pentagone, de quel droit se moqueraient-ils des Ivoiriens qui ont cru aux cercueils vides, lors des obsèques des Invalides ?

Cernés par l'«hénaurme», les médias semblent impuissants. France 2 peut bien porter plainte, et retourner filmer quatre ans plus tard les blessures du père de Mohammed, qui correspondent à celles que l'on voit sur la séquence : on pressent, hélas, que cela ne fera pas taire le cyber-ricanement. Guère d'autre solution, pourtant. Il est vrai que ces mêmes médias semblent parfois, par leurs silences ou leurs autocensures, s'ingénier à préparer les rumeurs de demain. En Côte-d'Ivoire toujours, les affrontements avec l'armée française auraient fait, selon le gouvernement ivoirien, une soixantaine de morts civils. «Circulez, il n'y a rien à voir !», claironne pourtant Michèle Alliot-Marie, dans le silence respectueux des médias français, préparant le terrain à l'«hénaurme» de demain. On sait d'où naît la rumeur. Elle naît toujours d'un «circulez, y a rien à voir». Il peut être incarné par un ministre, un président, ou un porte-parole d'hôpital. Il peut être celui, multiforme, de la démission des médias américains après le 11 septembre. Il peut avoir mille visages.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=257000



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Affaire Al-Dura (suite)

22:58 L'agence française de notation des médias, Media-Ratings, estime que '' Arlette Chabot, directrice générale adjointe de l'information de France 2, et Charles Enderlin doivent être démis de leurs fonctions '' en raison des questions liées à l'affaire Al Dura. (Guysen.Israël.News)
Elle '' s'engage à verser 10 000 € à une ONG choisie par France 2 si la chaîne parvenait à [lui] démontrer ainsi qu'à un collège d'experts indépendants que le reportage diffusé le 30 septembre 2000 montrant la mort d'un enfant palestinien ans les bras de son père n'est pas un faux ''. Elle cite des arguments étayant sa thèse.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le samedi 27 novembre 2004 - 22h46:

A Lire a la UNE du site Primo-Europe.org

Primo-Europe.org

Nous ne sommes plus des Juifs allemands !

Ca fait mal.

Découvrir que notre pays, la France, patrie des Droits de l’Homme, a laissé se produire en toute connaissance de cause le génocide rwandais.

Apprendre que notre pays, la France, patrie des Droits de l’Homme, a, contrairement aux USA qui ont fait la guerre en Irak au nom de la politique, fabriqué le « camp de la Paix » au nom de ses intérêts économiques, elle.

Se résigner à ce que notre pays, la France, patrie des Droits de l’Homme, ait conservé toutes ses postures et ses réflexes colonialistes comme le prouve le comportement de ses forces armées en Côte d’Ivoire. Quelques leçons d’éthique du côté de Tsahal leur sont fortement conseillées malgré ce que dit de l’armée israélienne la troupe de désinformateurs qui soutient la politique étrangère de la France.

Remarquer que notre pays, la France, patrie des Droits de l’Homme, a un Président qui continue d’afficher son tropisme pour les dictateurs de ce monde. Assurant au terroriste ayant tué le plus de Juifs depuis la deuxième guerre mondiale des obsèques quasi-nationales. Offrant ses bons offices pour le développement du « nucléaire civil » à la Libye khadafienne, 23 ans après la destruction de la centrale irakienne Osirak - qui n’aurait jamais vu le jour sans la bienveillance du Premier Ministre Chirac envers « son ami Saddam » - par l’aviation israélienne. Chacun aura pu remarquer au passage l’urgence que représente pour la Libye, disposant d’une réserve pétrolière de 36 milliards de barils, cette diversification de sources énergétiques. Un peu comme si Montélimar se mettait à importer du nougat.

Distinguer clairement que notre pays, la France, patrie des Droits de l’Homme, s’est dotée des outils médiatiques adaptés permettant de mettre en place ce grand marché euro-arabe quitte à faire appel, si besoin, à une chaîne télé émanant d’une organisation-pas-terroriste-du-tout-puisqu’elle-dispose-d’une-branche-sociale. Les « branches sociales » ont toujours été d’une grande utilité pour acquérir une respectabilité. Le parti nazi a sans doute été l’un des premiers à l’avoir compris.

Constater avec effarement que notre pays, la France, patrie des Droits de l’Homme, a laissé sa Justice, dans de nombreuses affaires, lancer des signaux forts à « ses » Juifs pour leur indiquer qu’ils étaient désormais un peu moins Français qu’avant.

Ca fait mal, c’est sûr. Mais cependant moins que quand on vous explose, génocide, égorge, décapite, lapide, pend, poignarde, excise, brûle vif, assomme, révolvérise, missilise, éventre ou fusille.

Alors, nous qui sommes de vrais démocrates encore debout, et malgré notre douleur, notre devoir, au nom de toutes les victimes directes ou indirectes de l'étrange politique étrangère de notre pays, la France, patrie des Droits de l’Homme, est de nous rassembler sous les fenêtres de l’Elysée et du quai d’Orsay en scandant :

Nous sommes tous des Juifs tutsis !
Nous sommes tous des Juifs tutsis !

Jean-Pierre Chemla © Primo-Europe