Commentaires du 1er au 2 Mars 2002

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le dimanche 03 mars 2002 - 04h07:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 02 mars 2002 - 16h25:

Extrait du manuscript Sa'adani et le prince (inédit)le 2er Mars,2002 Tous droits reserves a l'auteur

Ils ne prirent avec eux que le prince, comme otage. Lorsque Abou LaRouah avait été arrêté dans la matinée par les soldats du bey son adjoint fut informé par un bandit qui se trouvait derrière un buisson pas trop loin de son chef. L'adjoint, sans perdre de temps, prit vingt de ses meilleurs bandits avec lui et organisa une attaque contre le camp du bey de Medjez-El-Bab, le but était de forcer la libération de leur leader Abou LaRouah.
Sa'adani et Abou LaRouah ne savaient rien de cette attaque, ils remontèrent à cheval et reprirent chacun son chemin. Arrivé à Béja Sa'adani fit d'abord un tour au marché pour acheter quelque chose pour Rahel, de ce fait il avait tardé de rentrer chez lui. Le Caïd avait visité la maison de Sa'adani mais celui-ci n'était pas encore arrivé. Rahel ne sachant pas la raison de la visite du Caïd, était inquiète mais elle gardait son sang froid et sa politesse. Elle se souvenait que le Caïd était nerveux et attendait impatiemment l'arrivée de Sa'adani.
Lorsque Sa'adani était arrivé chez lui, il vit deux spahis postés à l'entrée de sa maison. Quand il leur demanda la raison, ils répondirent que le Caïd était en visite chez lui. C'est ainsi que Sa'adani su que le Caïd était chez lui à la maison mais il ne connaissait pas la raison de sa présence. Il salua les spahis et entra chez lui. Quand il vit le Caïd assis sur une chaise tout courbé, il se rendait compte que quelque chose de grave était arrivé. Puis d'une voix ferme et aimable en même temps Sa'adani fit:
-"Qu'est que me donne l'honneur de votre présence, monsieur le Caïd?" Le Caïd tout bouleversé, fit:
-"Sa'adani, je vous cherche depuis un bon moment, et heureusement que vous êtes là, il ne faut pas perdre de temps, imaginez-vous, notre prince a été kidnappé par des bandits." Sa'adani, d'un ton flègmatique et étonné répondit:
-" Ce n'est pas possible! Je viens de le voir il y a peine quelques heures de cela. Vous ne croyez-pas, monsieur le Caïd, qu'il sagit d'une erreur?" Celui-ci, tout confus, fit:
-" Je l'espère, je l'espère, que ce que vous dites est vrai, car je viens de recevoir un cavalier spécial du bey, m'apportant un message avec cette mauvaise nouvelle." Sa'adani:
-"Mais pourquoi moi? Que puis-je faire moi, un pauvre commerçant ?" Le Caïd:
-"Je suis au courant que les bandits pour une raison ou une autre ne vous touchent pas et paraît- il même qu'ils vous respectent." Sa'adani remuant sa tête pour montrer qu'il sagit d'exgération. fit:
-" Monsieur le Caïd, vous êtes bien placé pour savoir combien les gens aiment raconter des histoires parfois vraies, parfois fausses, et encore plus si même ils disent la vérité, ils aiment interpréter les faits à leur façon. Ils exagèrent un peu afin d'embellir leurs histoires. En agissant ainsi ils cherchent à se rendre crédibles" Puis il ajouta:
-"Ce genre de fausses interprétations et d'embellissements se trouve même dans les livres saints. Le Caïd ne voulait pas rentrer dans une discussion philosophique et surtout pas antagoniser Sa'adani, qui avait l'air très hésitant à coopérer avec lui. Le Caïd alla donc à l'encontre de ses habitudes autoritaires, comprenant bien que Sa'adani n'était pas l'homme qui cédait à la force et lui dit d'une voix douce et amicale:
-"Absolument vrai! Absolument vrai! Ce que vous dites, mon cher Sa'adani, figurez-vous la situation dans laquelle nous nous trouvons, vous et moi. Le bey a sollicité tous les Caïds d'apporter leur aide à la libération du prince. Je souhaiterais bien que ce soient nous, les Béjaois qui le libérions, notre cher prince, n'est-ce pas Ya Si Sa'adani?" Sa'adani, qui avait hâte de donner le cadeau à Rahel, faisait semblant d'écouter patiemment et d'un air sérieux, comme s'il partageait les soucis du Caïd, il fit:
-" Ah, combien est grave la situation, monsieur le Caïd! Ah, si je pouvais moi-même résoudre ce problème de bey et de prince, mais je connais quelqu'un de très bonne famille qui a une certaine influence sur les bandits. Il n'est pas de Béja, monsieur le Caïd, mais je pourrais le contacter demain, si Dieu veut et voir qu'est qu'il pourra faire à ce sujet. À la rigueur il dira que c'est vous, le Caïd de Béja, qui l'avait engagé." Le Caïd qui était préssé, voyait que Sa'adani ne saisissait pas l'urgence de la situation et les retombées positives que la libération du prince représentait. Le Caid qui n'était pas jeune et avait accumulé beaucoup d'expériences, comprenait que Sa'adani était fatigué, puisqu'il venait d'arriver de Medjez El Bab, et sans permettre à S'adani de réfléchir un moment, il fit:
-" Sa'adani, Haya Erkeb A'la Ahsanek Ouhezni Ma'ak." (Sa'adani, allez, montons sur nos chevaux et prenons la route, tout ira bien.) Sa'adani, qui ne voyait pas les choses de la même façon trouvait cette solution désagréable et si toutefois il devait aller à la recherche du prince, il préférait aller seul, sans la présence du Caid, celui-ci représentait un poids et une responsabilité, dans le cas d'un incident quelconque. A part cela, il préférait rester auprès de sa femme qui l'avait attendu toute la journée. Sa'adani, voyait que cette histoire allait lui gâcher le plaisir qu'il escomptait avoir en revenant d'un voyage et en apportant un cadeau pour Rahel, se gratta la tête avant de faire encore une tentative de disuader le Caïd, puis il fit:
-"Croyez-moi, monsieur le Caïd, que sortir le soir dans une place si dangereuse, serait un grand risque pour vous et pour moi." Le Caïd commençait à montrer des signes de nervosité. Sa'adani avait appris par son père un jour qu'il ne fallait pas argumenter ou contredire les autorités. Il se rappelait qu'il faut toujours dire oui et voyant que le Caïd insistait à être avec lui, il fit d'abord un léger sourire puis d'un ton conciliateur il dit:
-" Et bien, allons-y, monsieur le Caïd, mais je voudrais que vous vous déguisiez en un simple bédouin et ma femme va vous prêter mes habits avec lesquels j'allais autrefois en voyage à travers monts et vallées et où je me déguisais moi-même en Bédouin" Le Caïd sursauta en entendant ces propos et fit:
-" Moi, le Caïd de Béja, en tenue de bédouin?" Sa'adani crut avoir donné un choc au Caïd, tellement le sursaut était brusque et émotionnel. Sa'adani n'osa plus dire un mot de plus il laissa la parole au Caïd:
-" Qu'est que le prince dira, en me voyant dans une telle tenue?" Sa'adani tout naturellement lui répondit:
-" Mais vous restez toujours le Caïd de Béja! Et nous les Béjaois, nous sommes après tout presque tous des bédouins, le prince sera même bien heureux de voir un visage familier, et il vaudrait mieux que ce quelqu'un soit vous, monsieur le Caïd! Il comprendra que vous êtiez prêt à vous déguiser pour lui, en tant que bédouin et il appréciera bien votre geste, puis pour confronter les bandits il ne faut pas être en tenue de salon" Le Caïd, voyant que les idées de Sa'adani étaient fixées et ses dires semblaient après tout très logiques, prit une allure autoritaire bien connue au Caïd, et dit:
-"Oui, Oui, Oui, et vous pensez que ce plan réussira?" Sa'adani qui n'aimait pas s'engager ni être responsable, lui dit:
-" Echeda fi Rabi Ya Si Lgayed." (C'est dans les mains de Dieu, monsieur le Caïd). Et comme pour ne pas perdre la face, le Caïd d'un aimable ton lui dit:
-"Mnih Ya Si Sa'adani Haya Nemchiou!" (Bien, monsieur Sa'adani allons-y.)
Sa'adani se changea vite, il mit une autre tenue que celle qu'il avait mise le matin et il prit le chemin de la Khenga avec le Caïd de Béja en tant que bédouin. Lorsque le Caïd voulait prendre des policiers avec lui, Sa'adani rejeta catégoriquement l'idée et fit:
-"Monsieur le Caïd, nous ne voulons pas attirer aucune attention, le prince vous remerciera pour la discrétion et les précautions que vous avez su prendre. Le Caïd, écoutant Sa'adani avec satisfaction, se voyait déja comme héro, le sauveur discret du prince. Le bey lui-même va le décorer et certainement il l'invitera dans son palais, devant tous les nobles. Alors qu'ils avançaient sur leurs chevaux Sa'adani ne pouvait s'empêcher de rire en lui-même en voyant le Caïd comme bédouin. Le Caïd ne pouvait pas savoir la surprise que lui réserverait encore Sa'adani. Jamais Sa'adani mènerait des négociations en présence de quelqu'un. Puis il ne voudrait pas que le Caïd sache qu'Abou LaRouah connaissait Sa'adani.
Sa'adani s'était fait un plan, en choisissant le village de Tbaba comme premier point d'arrêt où il pouvait laisser le Caid se reposer, en attendant qu'il aille chercher Abou LaRouah à Nefza ou à El Ghenga. De toute façon les villages étaient proches l'un de l'autre. Emmener le Caïd à la Ghenga aurait été un grand risque car dans le cas où il ne trouverait pas le chef des bandits, les bandits pouraient prendre le Caïd comme otage. Sa'adani ne craignait rien, car à lui seul il savait toujours se débrouiller. Sa'adani avait aussi prévu qu'après qu'il laisserait le Caïd à Tbaba, il continurait son chemin vers Nefza et vers El Ghenga. Le Caïd ne savait rien de ce plan.
Le soir le Caïd et Sa'adani arrivèrent à Tbaba. Il faisait encore jour mais la nuit ne tarderait pas à tomber sur ces deux bonshommes. Sa'adani connaissait bien le village et il s'était dirigé vers le fondouk qui fait le coin à l'entrée du village. Après avoir conduit le Caïd au fondouk il l'installa dans sa chambre, il s'est assuré que le Caïd était en bonne sécurité. Avant de partir il avait promis au Caïd qu'il reviendrait aussitôt que possible. Sa'adani continua son chemin vers Nefza où maintes fois il avait rencontré Abou LaRouah. Ce soir-là il espérait le trouver dans le même fondouk où il l'avait vu la dernière fois.
Le Caïd voyant qu'il ne pouvait changer l'avis de Sa'adani de rester avec lui, il s'était rendu compte qu'après tout Sa'adani était un homme courageux et d'un calme exemplaire. Il se résigna à renoncer à l'idée d'accompagner Sa'adani, mais un peu plus tard il commençait à avoir peur dans ce village perdu et il se voyait déjà assailli par des bandits immaginaires. Soudain il décida de rentrer à Béja, tant qu'il y avait encore la lueur du jour et ceci sans en informer Sa'adani.
Sa'adani, lui, était bien chanceux. Il s'était rendu dans un des fondouks préférés d'Abou LaRouah et alla chez le propriétaire tout en se rappelant que son ami le bandit lui avait dit un jour que son nom de code, si un jour il devait le trouver, c'était Abou Salem (le père de la paix). Sa'adani était le seul à connaitre ce nom et ne l'avait jamais divulgué à personne. Aussi, ce jour-là, avant de se quitter Sa'adani confia à Abou LaRouah que son nom de code, au lieu de Sa'adani était Abou Zeen (Le père de la beauté). Sa'adani disait à Abou LaRouah:
-"On ne sait jamais, avec tout ce qui se passe en Tunisie, avec tous ces soldats étrangers qui viennent de partout pour joindre les corsaires, il vaut mieux avoir un deuxième nom." Abou LaRouah avait dit en ce moment-là à Sa'adani qu'il n'avait jamais voulu se joindre aux bandits de la mer car il préférait avoir les pieds sur terre et son patelin a toujours été Nefza et Ouchtata. Comme ce jour-là était un jeudi, qui veut dire en arabe Liyoum El Khemis, (le cinquième jour) donc il savait qu'Abou LaRouah n'occupera qu'une chambre qui a le chiffre cinq. Sa'adani sans hésiter se dirigea vers la chambre cinq du fondouk et sans scrupule frappa à la porte et dit:
-"Abou Salem!" Abou LaRouah reconnu sa voix et il répondit:
-"Abou Zeen!" Sa'adani sans hésiter entra dans la chambre avec une confiance sans pareille. Abou LaRouah, qui n'était au courant de rien de ce que ses hommes avait fait, était étonné de revoir Sa'adani alors qu'il l'avait quitté quelques heures auparavant. Le visage d'Abou LaRouah était pâle, il craignait que Sa'adani était venu le prévenir d'un danger et comme il était quand-même le chef des bandits, tout était possible. Sa'adani, le voyant dans un tel état, lui dit:
-"Mon cher Abou LaRouah, j'ai besoin de ta grande sagesse et tu es le seul à me comprendre et à saisir les ramifications que cela pourraient avoir sur notre proche futur. Tu le sais bien que je ne viendrais pas jusqu'ici dans la nuit si ce n'était pas important." Abou LaRouah qui écoutait Sa'adani ne voyait encore pas à quoi celui-ci se référait et lui dit:
-" Ya Si Sa'adani, tu sais bien combien je te dois, donc vas-y dis-moi qu'est que tu veux que je fasse et je le ferais sans hésitation." Sa'adani qui aimait ralonger l'histoire lui répondit:
-"Mon frère Abou Salem, que ce deuxième nom, qui veut dire: ‘Père de la Paix' nous apporte à tous la paix. Maintenant écoute-moi calmement et tu va voir quel ami tu as." Abou LaRouah l'interrompit immédiatement et fit:
-"Mon frère Sa'adani, je n'ai plus besoin de preuve, tu m'as déjà sauvé la vie, c'est la meilleure preuve de ton amitié. Dis-moi qu'est que je dois faire et ça sera fait." Sa'adani fit:
-"Et bien! Je veux ton attention et écoute moi!" Abou LaRouah:
-"Vas-y tu as mon entière attention, je t'écoute." Sa'adani d'un ton sérieux commença:
-"Es-tu au courant de ce qui s'est passé?" Abou LaRouah:
-"Mais pour l'amour du ciel que c'est-il passé? Sa'adani, d'un ton encore plus grave fit:
-"Mon cher ami tu te rappeles du prince?" Abou LaRouah:
-"Oui, on l'a vu ensemble ce matin."
-"Tu veux que le prince reste mon ami, comme moi je suis ton ami? Abou LaRouah sans hésiter lui dit:
-"Evidemment, tu a besoin d'un homme comme ça." Sa'adani reprit calmement comme rien ne pressait dans le monde et fit:
-"Et bien, le prince a été kidnappé par des bandits, paraît-il de la Ghenga."
-"Quoi, de la Ghenga? Ce sont mes hommes?" fit Abou LaRouah. Sa'adani qui ne voulait pas arrêter son discours, continua:
-"Mais laisses-moi terminer!" Abou LaRouah
-"Vas-y, vas-y, j'écoute." Sa'adani reprit:
-"Et bien, tu vas te débrouiller, mais je veux que ce soir-même le prince sera en liberté." Abou LaRouah qui écoutait calmement et avec beaucoup de respect fit:
-"Continue, je t'écoute." Sa'adani était satisfait qu'il avait pu retenir l'attention d'Abou LaRouah et continua:
-"Le plan est comme ceci: Nous allons partir tous les deux à la Ghenga mais toi tu vas parler avec tes hommes, ils doivent m'apporter le prince. Ensuite moi je prendrai ton cheval pour le prince et toi tu vas soit-disant rester avec tes amis comme gage et je te trouverai un peu plus tard dans ta chambre au fondouk, je vais dire au prince qu'il va te reconnaître que je t'ai laissé en gage en attendant que nous négocions la somme pour la mise en liberté du prince." Abou LaRouah tout ému d'entendre le plan de Sa'adani fit:
-" Sa'adani, je te tire mon chapeau, mes hommes ont fait se qu'il fallait faire et nous allons faire aussi ce qu'ils nous appartient de faire." Sa'adani qui ne voulait pas laisser une fausse impression, comme s'il était partenaire à cette entreprise, et pour mettre les choses au clair il fit:
-"Tout ce que je fais c'est pour ton intérêt, car si demain toi ou un de tes hommes lui arriverai un pépin, je pourrais intervenir auprès du prince qui me devra alors un service." Abou LaRouah écoutait Sa'adani avec beaucoup d'attention et d'admiration il répondit ainsi:
-"Mon frère, tu as pensé à tout, mais moi je veux partager avec toi tous ce que tu arriveras à obtenir de la négociation." Sa'adani rejeta l'offre avec vigueur et pour mettre les choses au point il prit la parole et dit:
-"Je ne fais rien pour l'argent et tu le sais." Abou LaRouah ne voulant pas antagoniser Sa'adani fit:
-" Je le sais, tu aurais pu me demander une somme considérable pour ma libération et tu ne l'as pas fait, au contraire tu m'as même prêté un cheval pour mon retour et je te dois encore ce service supplémentaire. Excuse-moi si j'ai poussé les choses un peu loin, mais tu le sais, c'est avec une bonne intention que je l'avais proposé, j'éspère que tu me crois." Sa'adani aussi ne voulant pas provoquer son ami, il lui dit:
-"Bien, nous sommes clairs sur les termes, donc nous pouvons aller ensemble voir le prince et le ramener le plus vite possible." Les deux nouveaux amis prirent leurs chevaux et se mirent en route vers la Ghenga, le lieu permanent des bandits, (Anciennement une mine de plomb abondonnée) pas loin de Tabarka. Il faisait clair de lune, l'ombre des deux bonshommes se voyait de loin malgré l'obscurité du terrain. Abou LaRouah parlait à haute voix, il était chez lui dans cette place et Sa'adani lui, n'avait pas l'air de craindre qui que ce soit, alors qu'il était vraiement en danger si Abou LaRouah n'était pas avec lui, mais c'était le caractère de Sa'adani de ne jamais penser au mal, comme il me l'avait dit un jour:
-"Le mal c'est notre pensée qui le provoque et l'attire vers nous, le fait de l'ignorer le paralyse, par contre si nous pensons au bon nous créons un aimant qui l'attire vers nous."
C'est une des raisons pourquoi Sa'adani aimait aller seul à travers les champs et respirer de l'air pur, il purifiait ainsi ses poumons, ses pensées et son âme.
Les bandits qui étaient cachés dans les creux des mines pouvaient voir les deux cavaliers mais personne ne pouvait les voir, c'est pourquoi l'armée du bey n'aimait pas s'aventurer dans des places pareilles. Elle les considérait très dangereuses. Arrivé à la bonne cachette un des bandits se mit sur leur chemin, puis il reconnu la voix d'Abou LaRouah. Celui-ci le salua et le pria d'avertir discrètement son adjoint et lui dire qu'il vienne à sa rencontre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le samedi 02 mars 2002 - 08h28:

Moi aussi, je sais écrire des poèmes, je sais aussi les copier.
En voici un, merveilleux, sensible, humain mais un peu long.
Monsieur Hagège, ai-je bien copié ?
Reste-t-il des fotes d’ortografe ?
Fernand, Jex, Toufiq, faites comme moi, vous serez des poètes...copieurs.
Albert le….copieur.

Poèmes de Leila Zhour
Pluie
Froid ou pluie, l'indifférence laisse un sillage après mes pas Pluie et froid, une flaque éclaire mon front Morne lune liquide où ne se mirent que des ombres Seulement des ombres Il pleut L'eau froide glisse à mes pieds Traîne chuintante et lisse Parure hésitante sur la crêpelure affolée de mes cheveux Mais qui pleure ainsi, de si loin En hautes larmes d'écho sur mes yeux clos? Marcher ouvre les portes du désert où je me tiens Marcher me rend au vent, au ciel Je suis un sillon de peine noyée de lumière hésitante Et, pas à pas Loin de tout Loin de toi Je reviens sans racine au cœur de mon errance Je marche Effacerai-je la trace infime de mon passage ? Chaque empreinte laissée par tes baisers Chaque frémissement laissé là par tes doigts A chaque instant Me poussent et me malmènent Que je sois vent ou pluie Me reste ce chemin parsemé d'hiers obsédants Indescriptible rêve où mes yeux ont déteint En longues perles brunes sombrées dans les vasques du temps Vent et pluie, noces tourbillonnantes Je suis au cœur du bal fou de l'automne cette marionnette saoule Etroite et vide Et juste ainsi Je torsade une mèche immortelle entre mes mains de palissandre Ultime allégeance au désir Ultime élégance offerte à ton regard
Dans le miroir liquide des eaux du ciel répandues à mes pieds

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 02 mars 2002 - 02h35:

A Victor Cohen

C'est merveilleux ce que tu viens d'afficher.
Ceux qui manquent d'amour sont affligés
Rien ne durera, ni les pierres, ni la poussière
Ni les hommes d'aujourd'hui, ni ceux d'hier

Ceux qui vivront, sont déjà près de la lumière
Rien ne les attire, que la force de la prière.
Homme, ne désespère pas, si ton âme sommeille
Et ce qui est en toi attend encore son réveil.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le samedi 02 mars 2002 - 01h44:

L’homme de cette terre.

Terre peuplée d’hommes, d’animaux de faunes et flores
Créer du néant insolite, un jour d’un bel aurore
Terre envahie par l’homme se sentant supérieur par nature
Ne sachant pas que le destin de ses descendant futurs
Allait subir dans l’avenir la haine dont il en aime la culture
Proclamant par vanité un créateur qu’il maintient sans usure.

Ou va tu ? créature de cette terre, la haine de tes semblables
Te conduit vers une destruction certaine et plus que probable.
Au nom d’un tout puissant muet et invisible
Tu proclame chaos et terreur sans te sentir nuisible
Tu brandis un livre tu le proclame sacrée
De cette écriture ancienne, de ces lignes ancrées
Tu en fait une arme pour détruire tes semblables
Tu en interprète chaque phrase d’une manière incalculable ;
Comme bon te semble, semant le doute et tromper ; la tu-es capable !

Démon se sert de toi, te rend sanguinaire a la parole affable
Tu fais gronder les foules, tu aiguise la haine, tu te sers de la foi
Que d’autres humains on appris de leurs aines et ont en fait leurs choix !
Humain de ce monde, la pitié semble te fuir, l’égalité s’enfuir
La supériorité te conduire, régner sur autrui te fait languire.
Tu te bats pour un bout de terre, tu veux et aime nuire
La vie n’a aucun sacre pour toi, l’amour est loin de toi,
Tu n’en fait pas ta joie, jusque quand tes semblables croirons en toi ?.

Victor Cohen

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 01 mars 2002 - 22h31:

le druide n'avait pas tort.il a seulement oublie preciser quelle ere.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le vendredi 01 mars 2002 - 20h54:

Ce soir le site est aussi intéressant qu'une séance du conseil de sécurité sur le conflit du proche-orient.
Et dire qu'il n'y a pas si longtemps, le druide Fan Cullo avait prédit la paix au début du 21ème siècle.
Il a du se tromper de siècle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le vendredi 01 mars 2002 - 20h41:

Et si nous devions compter, Monsieur Moka, avec 'les bons offices' des saoudiens qui proposaient une esquisse de projet qui à reçu, à l'unamitè, la bénèdiction de presque tous les pays europèens, arabes et attirè l'attention des israeliens mais qui a fait 'Pshitt ' comme du Perrier sur les bancs de l'ONU, nous pourrions éspèrer, sans réserve et avec beaucoup d'éspèrance voir la paix au bout du tunnel dans 107 ans. Peut être jamais tant les difficultès sans énormes.
ALBERT

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 01 mars 2002 - 20h29:

A propos de ce qui ne se voit pas ! (info # 010103/2)

Par Sami El-Soudi © Metula News Agency


Ce matin, les combats se poursuivent dans le camp de réfugiés palestiniens de Balata, près de Naplouse et dans celui de Jénine. La bataille se déroule maison par maison et les pertes, ainsi que les blessures par balles, sont très importantes, surtout dans le camp arabe. Les Israéliens ne peuvent pas utiliser leurs moyens motorisés dans les ruelles étriquées de ces conurbations surpeuplées, faites de parpaing et de briquettes. Leurs chars d'assaut sont ainsi disposés autour des camps, au service des unités qui en assurent un bouclage quasi hermétique.

Un réserviste israélien des parachutistes avec qui je discute, qui fume une cigarette, affalé sur un tank et qui me toise sans arrêt de haut en bas, me dit avec un accent nord africain : "vous avez de la chance que nous ne soyons pas français ! Là-bas, ils auraient encerclé Balata et l'auraient arrosé à l'artillerie lourde, comme à Sétif. En une journée, les Français avaient tué 9000 Algériens, hommes, femmes et enfants. Vous avez de la chance d'avoir affaire à des juifs civilisés !"

J'ai envie de demander à ce soldat où se trouvent les Français aujourd'hui et où sont les Algériens mais je me ravise. Je suis ici pour faire mon boulot pour la Ména, pas pour engager des discussions philosophiques avec un type armé, en plein milieu d'une bataille. Ma gorge est emplie d'amertume et de tristesse, en voyant les foyers d'incendies qui font rage dans cinq ou six endroits de Balata. Je ne peux oublier, même pour un instant, que trois cents mètres en dessous de la colline sur laquelle nous nous trouvons, les miens font face aux camarades de mon interlocuteur, qui disposent d'une technique et d'une organisation qui ne laisse aux miens aucun espoir de survie. Si nous étions là-bas en bas, je serais un gibier et le para un chasseur, qui me poursuivrait de venelle en venelle.

Pour le reste, le réserviste a peut-être raison, son armée n'a pas choisi la solution de facilité et fait de son mieux pour épargner les habitants qui ne sont pas armés. Plutôt que la considération du soldat et son auto-satisfecit, je crois aussi que les objectifs que les juifs se sont fixés, ne peuvent pas souffrir les images de corps de civils palestiniens sanglants et démembrés et que cela ne leur laisse pas vraiment le choix des moyens.

En parlant d'objectifs, il faut d'abord comprendre à quoi s'attaque Israël afin de saisir la portée de ces opérations militaires. Il faut être familier des camps de réfugiés, pour comprendre l'enjeu de cette passe d'armes. Souvent, au cours des dernières années, Stéphane Juffa et moi-même nous sommes-nous rencontrés au milieu de ces camps, afin que ni lui, ni moi, ne perdions de vue l'aspect humain et majeur de la problématique de notre conflit. A Jéricho, lorsque nous prenions le café dans le camp qui fait face au casino, entourés de gosses en haillons, la moque au nez, qui mâchonnaient le bout des manches de leurs chemises percées, leurs visages nous rappelaient cette tragédie. Pour Stéph et pour moi, elle garde immuablement l'aspect de ces gamins et de leurs grands yeux froids. De l'autre côté de la route, les bourgeois rupins, israéliens et palestiniens, jouaient à la roulette et au baccara. Derrière une grande palissade, qui cachait pudiquement la détresse des réfugiés pour ne pas dégoûter les parieurs, me rappelant des dessins de favelas dans les bouquins de Hergé, s'étalait la vraie misère de la guerre.

En Cisjordanie, trois camps de réfugiés matérialisent à eux seuls la révolte de mon peuple. Ils se trouvent à Jénine, à Tulkarem et à Naplouse. Ils sont, tout à la fois, les sanctuaires des Palestiniens et leurs réservoirs illimités en desperados de la cause. Si d'aucuns, parmi les lecteurs de la Ména, pensaient que les volontaires au martyr se recrutent parmi la bourgeoisie arabe de Jérusalem ou de Bethlehem, ceux-ci n'entendent décidément pas grand-chose à ce conflit. Les manifestations pacifiques de Palestiniens jérusalémites ne rassemblent jamais plus de cent cinquante personnes, alors qu'ils sont des milliers à faire quotidiennement le siège des institutions sionistes, leur carte d'identité bleue à la main.

Tout comme les juifs, je ne vais pas faire un étalage intempestif de nos disputes intestines, alors que la bataille fait rage. Pour la compréhension des choses, il faut tout de même savoir que les différences sociales à l'intérieur de la société palestinienne sont gigantesques et que les habitants des camps forment une caste d'intouchables, que les grandes familles palestiniennes évitent soigneusement de croiser. Au sein même du Fatah, la fracture est immense, entre le leadership issu des camps et l'entourage d'Arafat, les "revenus de l'exil tunisien." Dans les camps, on les appelle ironiquement la "Famille de Tunis" et ils sont facilement reconnaissables au chiffre d'identification qui figure sur leur pièce d'identité.

Le sujet principal de discorde, c'est bien entendu la corruption, elle-même conditionnée par l'allocation des ressources financières à disposition de l'Autorité palestinienne. A Balata, par exemple, le sentiment d'injustice des réfugiés est permanent et les milliards de dollars de la cassette personnelle d'Arafat, les Mercedes et les maisons des ministres, des officiers et des députés palestiniens alimentent toutes les conversations.

D'ailleurs, Yasser Arafat ne fait pas la loi dans les camps. Les branches du Fatah qui y donnent le ton n'ont rien à voir avec les "réguliers" de l'Autorité. Ici, les instructions du Raïs sont facultatives et leur implémentation fait toujours l'objet d'interprétations de la part des commandants indigènes. Leur préoccupation principale consiste à ne pas laisser leur niveau de "sacrifices patriotiques" se laisser déborder par celui des organisations islamiques, qui trouvent aussi, dans ces incubateurs de damnés, l'essentiel de leurs militants. Ces dernières semaines, surtout depuis que Yasser Arafat est bloqué à Ramallah, le Fatah des camps se préparait militairement à la bataille pour la succession du Président palestinien. Dans cette atmosphère de fin de règne, qui s'est installée autour des illogismes inquiétants, décelés dans le comportement politique du leader historique de la cause, les leaders locaux se préparaient à la bagarre contre les barons d'importation de l'Autorité. Ceux-là mêmes, qui sont emmenés par Abu-Mazen et par Jibril Rajoub.

Les camps de réfugiés, c'est aussi les seules aires géographiques, sur lesquelles s'exerçait une réelle autonomie palestinienne, doublée d'une autorité suprême qui n'était pas sujette au bon vouloir des Israéliens. Tsahal, pas plus que les forces officielles de l'AP ne s'aventuraient jamais à l'intérieur de ces trois camps. Dans leurs rues, dont la largeur est souvent inférieure à deux mètres, l'avantage de l'armement sophistiqué n'a pas cours ! A l'effet des combats de rues, les Kalachnikovs sont tout aussi efficaces que les M-16 des Israéliens. Ces deux derniers jours, il n'est pas rare de voir les soldats hébreux faire des trous dans les murs mitoyens des maisons et de passer ainsi de l'une à l'autre, au lieu d'avancer dans les ruelles dangereuses. A Gaza, au début de l'occupation israélienne, alors que des mouvements de rébellion s'étaient organisés dans les camps, un général israélien avait fait creuser de larges boulevards au bulldozer et cela avait permis à l'occupant d'en reprendre le contrôle. Le général en question, c'était Ariel Sharon. Cette technique, dont on peut clairement voir encore les traces à Khan Younès, n'est plus de mise, car elle nécessiterait la destruction de centaines de maisons et cela enlaidirait encore davantage l'image publique des Israéliens.

Les mêmes Israéliens ont cette fois compris, que faute d'épurer au moins les trois camps réfractaires, tous leurs efforts afin de contrecarrer les attentats des shayds étaient voués à l'échec. Les camps sont les pourvoyeurs des candidats au suicide, leurs bases d'entraînement et de logistique. Ils abritent aussi la plupart des laboratoires qui préparent les explosifs et aussi les ateliers de ferronnerie, qui confectionnent les roquettes Kassam. Ce qui est encore plus embêtant pour le général Mofaz, c'est que ces camps, apparemment inviolables, constituent autant de refuges et de havres pour les combattants qui préparent les attentats, aussi bien que pour ceux qui les réalisent !

Depuis plusieurs semaines, les Israéliens et les Américains mais aussi, les Allemands et les Anglais, de même que de nombreux dirigeants arabes, ont vivement engagé Arafat à prendre le contrôle desdits camps et d'y arrêter tous ceux qui s'y livrent à des activités terroristes. A ces injonctions, le Raïs a simplement et discrètement répondu : "Ca n'est pas possible, je ne dispose pas des moyens militaires nécessaires afin de réaliser une telle opération ! Que les Israéliens s'en occupent par eux-mêmes, s'ils sont si malins !" Et c'est bien en écho à cette entente tacite, avancée par Arafat par ironie mais aussi par intérêt, par inconsistance, par défi et par dépit, que se déroule l'opération israélienne. Je sais que ma pilule sera à nouveau difficile à avaler pour certains et pourtant, s'ils prenaient la peine d'observer les choses patiemment, ils ne pourraient que partager ma propre constatation : L'opération militaire israélienne, tempérée dans ses moyens par l'Administration US ET scrutée par les observateurs de la CIA, qui suivent les combats à la jumelle, à moins de 30 mètres de l'endroit où je me trouve, sert autant les intérêts d'Arafat que ceux de Sharon. Il s'agit de faire intégrer ces "nids du terrorisme" dans un système gérable et contrôlable. Cette normalisation passe certainement par le démantèlement des infrastructures guerrières, ainsi que par l'arrestation des dirigeants palestiniens des groupes armés, qui se sont placés en semi mutinerie contre l'autorité d'Arafat.

A la veille du marchandage saoudien, que des intellectuels palestiniens appellent déjà "The 47 refugees' bypass" (le contournement des réfugiés de 47), le fondateur du Fatah comprend bien que son ticket de participation aux négociations passe immanquablement par la cessation des attentats terroristes. Ceci posé, il est à la fois incapable de venir à bout, militairement, des hommes du Hamas, du Jihad et même des électrons libres de son propre mouvement et surtout, il préfère mille fois, que ce sang palestinien retombe sur des mains israéliennes plutôt que sur les siennes. Ajoutez à cela, qu'Arafat n'a pas une considération illimitée envers le leadership local, qu'il craint ses débordements, son indépendance et son ambition et vous comprendrez pourquoi l'opération israélienne n'est pas pour lui déplaire !

Je note d'ailleurs, que les réunions du comité sécuritaire israélo-palestinien se sont déroulées, ces deux derniers jours comme prévu, entre officiers supérieurs. On n'imagine pas, que de telles rencontres auraient pu avoir lieu, si l'Autorité palestinienne participait aux combats qui se déroulent à Balata et à Jenine. D'ailleurs, les hommes de la Force 17 et ceux de la police palestinienne, qui sont casernés à proximité du camp de Balata, se sont soigneusement abstenus de toute velléité à l'encontre des Israéliens !

Les protestations des leaders palestiniens, contre l'action de Tsahal, s'illustrent aussi par leur mollesse. A observer Abu Alla hier, sur la TV palestinienne, personne n'aurait pu distinguer que nous étions en situation d'urgence. Pour ma part, je ne serais pas autrement surpris, que les Israéliens remettent le contrôle des camps "purifiés" aux représentants officiels de l'Autorité palestinienne, une fois leur opération achevée. Après en avoir longuement discuté hier avec Stéph, ce serait plutôt le contraire qui nous étonnerait.

La semaine prochaine, nos principaux dirigeants vont faire la queue, devant les bureaux d'Ariel Sharon à Jérusalem. Le contenu de leurs discussions va à nouveau être tenu secret, tout comme l'a été celui des rencontres précédentes. Secret ? Pas forcément pour tout le monde !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le vendredi 01 mars 2002 - 18h23:

Il est surprenant de constater, qu’à chacune des "initiatives" pouvant faire avancer un semblant de processus de paix, les palestiniens déclenchent des mouvements, imposant aux troupes israéliennes de durs combats, des représailles, des blessés et des morts de part et d’autre.
Nous sommes en droit de poser ces questions.
- L’autorité palestinienne cherche-t-elle vraiment la paix, n’a-t-elle pas promis à son peuple plus qu’elle ne peut concrètement lui offrir ?
- N’a-t-elle pas pris des engagements envers d’autres pays terroristes, envers des mercenaires payés par ces pays pour harceler sans relâche Israël ?
- Ne s’est-elle pas engagée à « gagner » de peur de perdre et de disparaître?
Vous ne trouvez pas que cela est troublant ?
Quand on veut la paix, même avec un ennemi de longue date, quand on voit ce que ce conflit a engendré de malheurs, de morts, de veuves et d’orphelins, à la moindre lueur d’espoir, au moindre geste de la partie adverse, l’autre camp devrait décemment donner suite.
Force est de constater que les palestiniens n’ont jamais démontré la moindre volonté de paix, les appels au "cessez le feu" d’Arafat, sa main tendue pour la "paix des braves", ne sont que des leurres.
Je crois de plus en plus à une volonté de "libanisation » du conflit Israélo-palestinien.
C’est là que les Israéliens devraient montrer leur cohésion, il y va de leur survie.
Shabbat Shalom à vous tous.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 01 mars 2002 - 16h13:

de l'age des cavernes a l'age des casernes,on a pas fait beaucoup de progres.....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 01 mars 2002 - 09h04:

A Jean-Pierre C :

Je ne pense pas que le doute sur le sacrifice d'Isaac soit un manque de foi en nous-meme (ni en Abraham Avinou).
Ce doute est legitime et je dirais meme necessaire, de par le fait que D-ieu (le demandeur du sacrifice) a lui-meme empeche la realisation de ce sacrifice par la voie de l'ange; il est donc tout a fait logique, d'avoir un doute sur la finalite reelle du sacrifice d'Isaac.

Ce sacrifice fut avant tout une epreuve imposee par D-ieu a l'Homme pour verifier sa foi en D-ieu.

En outre, l'ange de l'Eternel crie a Abraham :
" Je sais maintenant que tu crains D-ieu, puisque tu ne m'as point refuse ton fils unique. "
L'intention d'Abraham, etait donc sincerement de sacrifier son fils unique et elle est confirmee par l'ange; pas de doute a avoir quant a la ferveur qui habitait Avraham.

Mais en arretant sa main, l'ange empeche la realisation du sacrifice, et nous enseigne par la-meme, que notre foi en D-ieu ne doit pas aboutir a l'alienation de l'Homme.

Le Judaisme attache une importance superieure au fait que D-ieu a cree l'Homme "a son image".
De ce fait, nous les Juifs, accordons une importance superieure a la nature humaine, qui porte en elle une essence divine, une valeur predominante.

Et la lecon du sacrifice prend toute sa signification, a mon sens, dans la capacite analytique et le libre-arbitre de l'homme (son bon sens), devant lui permettre de s'imposer a lui-meme des limites raisonnables.
Cette predisposition de l'homme a respecter des limites est indispensable a l'acceptation de la Thora qui representera un "cadre juridique" (des limites), cela, dans un episode ulterieur qui concernera les descendants d'Abraham.

Peut-etre que la difference entre les Musulmans et les Juifs est avant tout une affaire de "limites" que ce soit au sens figure du terme (dans l'episode du sacrifice d'Isaac), ou au sens propre, sur le terrain actuellement en Israel !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le vendredi 01 mars 2002 - 07h41:

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MESSAGE D’AUTISTE Message de Binyamin Golden :
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Question : Quel message as-tu a transmettre au peuple d'Israel ?
Reponse : Il faut savoir que les arabes ne sont pas notre veritable ennemi.
Nos ennemis, ce sont nos Averoths (fautes) ! Et si les arabes sont forts, et que nous sommes faibles, c’est parce que nos Averoths nous eloignent d'Ha-chem et de la verite. Si le peuple d'Israel fait sincerement Techouva, je peux vous dire qu'il est evident que nous gagnerons.
Ici, en Israel, beaucoup de malheurs s'abattent sur nous. Et pas seulement sur un groupe de juifs, mais sur tout le monde. Je ne parle pas seulement de la guerre. Il y a aussi toutes sortes de maladies, de morts, de phenomenes
bizarres. Personne ne se sent en securite nulle part. Et ca va aller en empirant.

Tout cela arrive pour nous reveiller, et nous montrer qu’il ne faut compter sur rien et sur personne. Ni sur le gouvernement, ni sur la medecine, ni sur la Securite Sociale, ni sur l'armee. On ne peut faire confiance qu'a Ha-chem
! Et celui qui ne comprend pas cela, le comprendra tres prochainement quand d'autres malheurs s'abattront sur nous. On ne pourra absolument pas prevoir d'ou ils arriveront. On regardera a gauche, et ca viendra de droite. On
regardera en haut, et ca viendra d'en bas.

Nous pouvons sauver cette situation, mais rappelez-vous que ceux qui ont refuse de voir la verite en face, ne sont pas sortis d'Egypte. Seul 1/5 du peuple en est sorti. Et c'est ce qui va aussi se passer pour la delivrance finale avec Machiah'. Mais nous pouvons encore changer la situation en revenant vers Ha-chem et vers la verite.

Il est etonnant comme les hommes peuvent etre aveugles. Lors de la guerre du Golfe, 39 scuds sont tombes sur nous, et malgre les miracles – que seul un homme est mort – personne n'a fait Techouva !!! Je prie tout le temps pour que tous les juifs, religieux ou non, fassent Techouva…


Question : C'est grace aux femmes qu'a eu lieu la liberation d'Egypte.
Qu'as-tu a dire aux femmes de notre generation ?
Reponse : Dans notre generation aussi, les femmes sont plus aptes a accepter la verite. Elles sont pretes a toutes se reunir, les Sefarades, les
Ashkenazes, les femmes H'assid, etc. Elles recitent volontiers des Tehilims ensemble, sont amies. Les hommes, beaucoup moins.
Et c'est exactement ce qui peut nous sauver a present : la Ah'dout (l'unite), la priere, les Tehilims recites ensemble avec joie et amour.

Nous devons absolument nous unir, et il n’y a pas mieux que de s'unir par les chants d'amour pour Ha-chem qu'a composes le roi David (qui sont les
Tehilims, les Psaumes). Car lorsque Ha-chem entend que son peuple chante son amour pour Lui, il y a une tres forte reaction dans le ciel : une reaction d'amour, de pitie, de delivrance !

Les Tehilims peuvent unir le peuple juif a Ha-chem, et les Tehilims peuvent,a eux-seuls, amener la delivrance. Car des que le peuple est uni a Ha-chem, on arrive a la perfection. Les Tehilims font ce lien, car ce sont les chants d'amour de Son peuple.

vouloir@012.net.il

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Jean-Pierre C. (Jpc) le vendredi 01 mars 2002 - 07h24:

Un sujet qui m'est reste sur le coeur cette semaine et que j'aimerais bien partager avec vous.
Lors des fetes de Pourim qui coincidait avec la fete de l'Aid, nous nous sommes reunis entre Juifs et Arabes, tous avocats et amis de longue date pour un diner.
Nous en sommes venus bien sur a parler de Abraham et de qu'il avait accompli. Et quand nous avons evoque la question du sacrifice d'Isaac (eux disent que c'etait Ishmael qui etait le sacrifice), la, le schisme est apparu.
Tous les arabes etaient unanimes a dire leur admiration sans bornes pour le fait que Abraham ait accepte sans faiblir de sacrifier son fils alors que les Juifs, nous n'etions pas si surs que nous admirions ce sacrifice.
Et a la question : "si jamais toi Dieu te demandait de sacrifier ton fils, le ferais tu ?," nous avons eu les memes divisions.
S'agit-il d'un manque de foi de notre part ?
Qu'en pensez vous ?

Jean-Pierre C.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 01 mars 2002 - 07h07:

Sensation à Parme ! (info # 012802/2)

Breaking © Metula News Agency 21h 15 heure de Jérusalem

Hapoël Tel Aviv vient d'accéder aux quarts de finale de la coupe UEFA en battant l'équipe de Parme sur son terrain, sur le score de deux buts à un.

A l'aller, la semaine dernière à Tel Aviv, les deux équipes s'étaient séparées sur le résultat nul et vierge de 0 à 0.

Les buts israéliens ont été marqués, en première mi-temps par Ostrec, qui trompait le gardien français Sébastien Frey, d'un tir croisé imparable. En seconde période, le Hongrois Pischont doublait la mise, après un très joli une-deux avec Pini Balili.

Les Parmesans ont sauvé l'honneur à cinq minutes du coup de sifflet final, alors qu'Hapoël était plus près du 3 à 0 que du 2 à 1. Plus encore que le résultat, les joueurs de Tel Aviv ont soigné la manière, en offrant aux millions de téléspectateurs israéliens, collés comme nous devant leur petit écran, un magnifique spectacle de football européen.

Ce résultat a fait l'effet d'une tornade (je n'allais quand même pas écrire "d'une bombe !" Note d'Ilan) dans tout le pays, plongé ces dernières semaines dans la grisaille déprimante des affrontements avec les Palestiniens. Sur le papier, la différence de niveau entre la "super ligue" locale et la "Seria A" italienne est considérable et personne ne donnait très cher des chances d'Hapoël avant la rencontre. Sur le terrain, pourtant, les choses ont pris une toute autre tournure, amenant même le commentateur de la RAI à se demander "qu'elle était l'équipe qui évolue en championnat d'Italie ?"

Parme n'est pas la première grosse cylindrée à plier cette saison devant les "diables rouges", puisqu'ils ont déjà éliminé, entre autres, Moscou ainsi que les Anglais de Chelsea, avec ses vedettes Desailly et Petit. Autre fait marquant, Hapoël n'a pas encore perdu un seul match cette saison en coupe d'Europe.

La victoire tel-avivienne constitue le meilleur résultat de tous les temps d'une équipe israélienne lors d'une compétition européenne. Au prochain tour, Hapoël va probablement se mesurer à Milan en son fief mythique de San Siro, pour autant que les Italiens se défassent des Hollandais de Roda, lors d'une autre rencontre qui se déroule ce soir.

Hapoël était privé des services de son gardien vedette Shavit Elimelekh, suspendu pour deux cartons jaunes, ainsi que de son avant Sergeï Klatchenko blessé. Les Israéliens doivent également une fière chandelle à leur entraîneur Dror Kashtan, qui a parfaitement géré son match sur le plan tactique et qui a fait valoir les qualités d'organisation de son équipe.

A l'heure où nous publions ces lignes, toutes les chaînes de télévision de l'Etat hébreu, ainsi que les stations de radio ont interrompu leurs programmes, afin d'annoncer la performance d'Hapoël. Les abonnés de la Ména, qui suivent régulièrement les événements politiques et sécuritaires de la région, n'auraient pas voulu manquer la relation de l'évènement sportif qui passionne, ce soir, la quasi-totalité des Israéliens. Cette émotion aussi, c'est de l'information !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 01 mars 2002 - 07h06:

A Line / Bebel,

Merci pour tout et Shabbath Shalom.

P.S. : Vous ne savez peut etre pas tout, mais vous en savez beaucoup !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le jeudi 28 février 2002 - 21h49:

Anecdotes……
Le soir de ma « brith mila » le moèl myope comme une taupe laissa échapper mon prépuce qui roula sur les carreaux froids …

Meiha…… "Yè oulidétti..trââ medouli èkèl jèitounè reyhè fèl kââyâ"
« Mes enfants…donnez moi cette olive qui s’est perdue par terre. »
Depuis Breitou chewe nakkess ; »……….un peu diminuè »

Sais- tu Papa Emile que trois personnes m’ont invité involontairement sur le site… ?.. Toi et Mme.Tahar Miller ( Les embruns….) ainsi que Aline Soleil avec ses 20 ou 30 feuilletons ‘Sur les feux de l’amour à la Goulette » (Aline who are you… ?)
On s’était même posé la question, à cette époque, si nous allions nous en sortir sain et sauf. Donc à mes aînés. Merci.
Mon cher Emile, je peux t’assurer , qu’en évoquant tes mémoires de baba Sai’dani et tes ancêtres, yallièm èl challom, tu rappelles à tous ces honnêtes gens, une tranche de leur histoire « pourvue de style et de grammaire « souvent cachée dans leur subconscient et sans l’avoir vécue.

-Mr.Hagège…l’agrégé de l’Université américaine de ‘Hraouar et Karwia’ voilà ce qu’ils ont dit au …..
-
-
FIGARO DU 18/7/2000/ “FAUT- IL SIMPLIFIER L’ORTHOGRAPHE..”

“Le français n’est pas une langue morte, l’inventivité existe partout, en France et dans l’ensemble des pays francophones....”Alain Braun, Président de la Fédération Internationale des professeurs de français...”

“Le Français est alambiqué (moi qui n’est jamais rien compris aux alambiques, ça tombe bien) ; il contient des illogismes totalement artificiels ,ce n’est vraiment pas la langue de Descartes (....encore un épicier de la Goulette!...)”Alain…d’en haut............. pour celui du bas ..

Alain Decaux”.....une réforme de l’orthographe simplifierait la tâche à beaucoup de gens ......” ..........surtout pour moi ........Alain Decaux

Et depuis je siège à leur droite à la Coupole de…… Charenton avec mon casse-croûte tune plein d’huile sfaxienne.
Je ne fais plus de gym mais de l’exercice de style, rien que pour raffermir mes abdominaux ‘iniominiseument enfouis ‘ dans les décombres de mon ventre.
BREITOU. Sans rime.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 28 février 2002 - 21h49:

Le soleil

J'aime le ciel quand il est bleu
Je l'aime aussi un peu nuageux
Encore plus, le soleil et sa lumière
Il éclaire mon coeur et mes prières.

J'aime les jours quand il fait froid
Ils nous permettent comme autrefois
De bavarder et raconter des histoires
Manger et boire du matin au soir.

J'aime le soleil, sa chaleur et sa clarté
Il assemble les êtres et les âmes égarées
J'aime les choses claires et sûres
Je les préfère douces, joyeuses et pures

Les pluies, les neiges et les vents
Je les aime tous tels qu'ils sont
En automne, au printemps ou en hiver
Ils nous rappellent les jours les plus chers

Aimer le soleil et sa lumière
C'est comme faire une prière
Il nous tient avec son aimant
Il crée le bonheur aux amants.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le jeudi 28 février 2002 - 20h42:

Recette du AKOUD

Pour six personnes.

Ingredients:

1,5 KG de tripes spéciales de chez les bouchers CACHERS TUNES. (Demandez les tripes pour l’AKOUD.)
Les autres bouchers ne connaissent pas et ne le vendent pas.

A défaut prendre des tripes normales (panse) déjà nettoyées par le boucher. Ce n’est pas la même chose mais ça ressemble.

Une grosse tête d'ail entière.

Une petite boite de concentre de tomates. (la plus petite qui existe sur le marche).

Une cuillère a soupe de poudre de Piment doux(felfel gina)

Une cuillère a soupe d'HARISSA( obligatoire) pour ceux qui n’aime pas prenez de l’harissa pas piquante.

Une cuillère a soupe de poudre de KEMOUN.

Une rasade d'huile d'olive.

Sel et poivre.

PREPARATION:


Couper les tripes en petits morceaux d’environ 6x4 centimètres.
Faire blanchir dans de l’eau salée pendant 2 heures.
Egouttée les tripes dans une passoire et gardez le jus de cuisson de coté. (eau de cuisson)

Mettre une marmite ou faitout ou cocote minute sur un feu doux, des que l'huile est chaude on fait revenir les tripes quelques minutes, ajouter, ail, paprika, concentre de tomate, sel, poivre, la moitie du kemoun et l’HARISSA. Et versez le jus de cuisson a hauteur de deux doigts au dessus des tripes.

Goûtez pour voir l'assaisonnement,(si trop piquant c'est trop tard). Rectifiez et laisser cuire environ deux heures a feux très doux.

Vérifiez s'il ne manque pas de jus, dans ce cas en ajouter par petit verre. Si le jus est fini, prendre de l’eau du robinet, et en fin de cuisson ajoutez l’autre moitie de kemoun trois minutes avant de l’enlever du feu.

L’Akoud SE MANGE en mettant sur un plat une quinzaine de morceaux de tripes mélangées, sur un lit de sa sauce ; et on trempe son pain dans la sauce et on pique a la fourchette les morceaux de tripes.

Pour l’apéritif l’AKOUD, c’est le NEC le plus ULTRA en KEMIA.

Servi a table on ajoute un filets de citron qu’on presse avant de manger.

Pour les FENENES GASTRONOMES TUNISIENS:

Prendre de l'ail frais avec du gros sel et le Kemoun, préparez au pilon, ou au petit mixer une pate de ces trois ingrédients, bien pilée ou bien mixée, et ajoutez cette boule de pate d'ail, kemoun et sel, les cinq dernières minutes de cuisson, (juste avant de servir) et la le parfum est exceptionnel.

Attention pour les FENENES, ne pas mettre deux fois l'ail le sel et le Kemoun.

Bon appétit. Les conducteurs Ne vous saoulez pas trop.

VICTOR COHEN.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le jeudi 28 février 2002 - 20h26:

FOR MR PEARL.


You were a reporter and newsman
American , israelist but not a figther.
You were young and handsome
And soon should you be a good father.
Your task so noble and hopeful
Had led you to there wild places.
Where dogs clothed in wolves appearance
Wich were thirsty of pure blood circulating
In your veins, had committed
The miserable act they had « Scalped »
With no reason not only the innocent reporter but
A universal JEW whose name
Will remain an intelligent
Pearl in our heart and memory.


Vous étiez reporter et bon journaliste
Américain, Israélien mais pas pigiste.
Jeune, beau et bientôt heureux papa.

Votre tache si noble et si courageuse
Vous a porté vers ces lieux sauvages.

Des chiens habillés en ignobles loups
Avides du sang pur qui coule en vous
Ont commis l’acte le plus abominable
‘D’étêter’ sans raison compréhensible
Non pas le rapporteur innocent
Mais le JUIF universel et intelligent
Qui fait de votre nom, une PERLE
Accrochée dans nos cœurs et mémoires.

Transmettez.
Albert Simèoni qui s'excuse de son english..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le jeudi 28 février 2002 - 17h57:

merci David mais indiquez aussi a l'avenir la source qui est inscrite sur le CD de cette emouvante chanson que radio J diffuse.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le vendredi 01 mars 2002 - 06h56:

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