Commentaires du 21 Fevrier 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires de Fevrier 2002: Commentaires du 21 Fevrier 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le vendredi 22 février 2002 - 10h10:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le jeudi 21 février 2002 - 21h52:

Moquerie.
'El doutah kènèt teslah ken yal khlilah mchoumè'
La dot ne servait que pour les guenons).

Les français, sont en général, peu curieux. Mon président de syndic, insipide à faire mourir un plus insipide que lui m’aborda un jour sur le palier , après 10 ans de voisinage muet pour m’interpeller….
–‘M.Simèoni….excusez moi…C'est une nouvelle sonnerie d’alarme .. ?

En pointant son doigt véreux sur la mèzzouzè…
‘Non…’lui dis je ‘…M. Jarnac….Avec mon flegme goulettois…..’ C’est un système d’alarme qui se vend dans les super marchés célestes…. !
‘Aaaahhhh… ! Et où je peux le trouver…. ?
-‘Je l’ai commandé par D.ieu Collissimo…. ! C’est une mezzouzè M.Jkhrâack..une alarme contenant une liaison avec D ; ieu et comme ça je suis protégé pour toute l’éternité… !….Ainsi que vous même et tout l’immeuble….Et tout la quartier…et tout Maisons - AlFort….et……..
‘Bon….j’ai compris…M. Sim….’ Tlah bradah. Une fâcherie.

Tout cela pour dire à Line….QUE D.IEU EST NOTRE DROIT..
et que si Line tu portes 5 ‘mezzouzè’ chez toi…comment peut-tu avoir peur pour notre pourim.. ?

Hai en Prèvert ou Beaudelaire...?????

BREITOU.


Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 21 février 2002 - 21h26:

A Victor Cohen, hazak Veematz, mes compliments.
Il faut prier pour toutes les ames qu'elles soient tristes ou en detresse. Que les forces du bien les enveloppent et les elevent a l'hauteur voulue. Pas de difference entre les ames. continuez et bon courage.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le jeudi 21 février 2002 - 20h22:

Line en Tunisie, à mon époque, on désigait tout ceux qui n'ètait pas juif des goy , ètrangers à nous..bon..c'est pas grave je me range à votre définition. Merci


Nul n’ignore que nos mamans, nous envoyez , tout rejeton et diable que nous fûmes quelques bénédictions et malédictions…au cas par cas….ce soir

Bénédiction.

‘Yè ranni en dour yallik = Textuellement que je tourne autour de toi….
Des fois qu’elles poussaient des ailes sur les cotés pour tourner au –dessus de nos têtes comme des hélicos ou coléoptères pour nous protéger du ciel qui pouvait tomber sur nos têtes.

Malédictions.

Wallè mèjèllék èl tayah élli rakèd lèy koum= ouh ..ouh ..sur ta chance tombante qui dort et ne se réveillera plus.

Comme s’il pouvait la ramasser sans trop se soucier de ce que cela pouvait bien dire à 8 ans. Et plus tard lui rapporter quelques emmerdes, une fois marié, avec sa femme avec comme toile de fond l’image de sa mère projetée sur le plafond blanc de leur chambre à coucher. Quand l’une ronflait comme une oie ; l’autre pètait comme un normand , lui donnant ainsi la réplique .Une symphonie en Ri majeur. C’est le mézel à l’état pur.


Et vous…qu’est ce qu’elle vous disait vos mères..tunes


Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le jeudi 21 février 2002 - 20h21:

Mais Monsieur Gooste vous dites bien "certains".
Où est la différence?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par GOOSTE (Gooste) le jeudi 21 février 2002 - 20h17:

Nous ne devrions plus répondre a des personnes qui ont choisis ANONYME comme pseudo .( en principe ce sont des anti israéliens ) ils ne savent pas ces pauvres idiots , qu'un pseudo c'est aussi anonyme .je pense que c'est leur façon d'être encore plus lâches .

Gooste

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par GOOSTE (Gooste) le jeudi 21 février 2002 - 20h08:

MOKA
Je suis désolé de vous contredire mais certains tunisiens , sont poursuivis pour terrorisme ,d'ailleurs il y en a de plus en plus , recrutés dans les Mosquées , tout comme il y a des algériens , des français voir même des américains , d'origine qui sont aussi des terroristes d'el Qaïda. Qui ne les a pas vu a la télé à Quantanamo ?


Gooste

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le jeudi 21 février 2002 - 20h03:

Merci Monsieur pour votre franchise, elle vous fait honneur.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par William_Jexpire (William_Jexpire) le jeudi 21 février 2002 - 20h02:

Non loin de moi Monsieur Moka ,je ne cherche point à vous provoquer , mais j´ai voulu dire par là que helas l´extremisme existe partout !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le jeudi 21 février 2002 - 19h53:

Monsieur Jexpire.
Où ai-je dit que le peuple tunisien était un peuple extrémiste?
Vous jouez sur les mots ou vous voulez me provoquer?
N'ai-je pas écrit qu'il ne fallait pas généraliser? Cela veut dire quoi d'après vous?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par William_Jexpire (William_Jexpire) le jeudi 21 février 2002 - 19h45:

Monsieur Moka ,le peuple tunisien est un peuple tres pacifique , mais pourriez vous me citer un
pays où il n´y a pas d´extremistes religieux ou politique ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le jeudi 21 février 2002 - 19h16:

Line, j’aime bien vous lire et déchiffrer ce que votre cœur voudrait nous transmettre.
Avec votre permission je voudrais revenir sur deux points de votre message de 8h04.

GOY, GOYIM . Au sens strict du terme ce mot veut bien dire peuple (peuples), mais lorsqu’il a été écrit, il voulait se rapprocher plutôt à l’esprit de nombre. Je m’explique.
Dans la Thora, ce mot revient un très grand nombre de fois, il désigne à mon humble avis, "tout peuple supérieur en nombre au peuple d’Israël."
Depuis dans le langage populaire on l’a assimilé à toute personne non juive.
Cela veut-il dire la même chose ?

TUNISIENS. Vous écrivez qu’il ne faudrait pas comparer les Tunisiens aux palestiniens.
Savez-vous que les services de sécurité chargés de la lutte anti terroriste sont de plus en plus surpris par le nombre de Tunisiens et de Marocains qui font partie des groupuscules qui sèment la terreur ?
Bien sur, il ne faut pas généraliser

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le jeudi 21 février 2002 - 18h56:

LE VAUTOUR EST DE RETOUR.

Les funestes complots des âmes forcenées,
Leur rage a mis à jour ce quelle avait de pire
Croyant nous prendre dans leurs filets,
Faisant leurs assauts tels que de vils vautours ; si je puis dire.

Ames pleines de vent, que la rage a blessée,
Attachez votre espoir a votre misérable douleur.
Les vertus de nos cœurs et les bontés de nos pensées
Font évanouir les orages funestes de votre aigre rancœur.

Va-t’en à la malheure excrément de la terre
Monstre qui dans la paix, fait les maux de la guerre.
Ton orgueil ne connaît point de lois
Jugeant autrui faisant de lui ta proie.

Toi âme tragique aux funestes pratiques
Toi qui imprime tes outrages en public !
Tu ne m'ôtera pas le goût de la joie
Ni les douceurs ou je nage en ignorant ta voix.

Victor Cohen

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Laforge (Laforge) le jeudi 21 février 2002 - 17h40:

Tous ces preceptes sont tres bons. Mais faut-il encore se les appliquer a soi-meme.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le jeudi 21 février 2002 - 17h35:

En complément du message de 12h10

Les services de sécurité n’ont pas encore établi si les terroristes arrêtés ce matin faisaient partie du commando qui a assassiné Rehavam Zeevi
Les services de sécurité israéliens n’ont pas encore établi si les terroristes qui ont été arrêtés ce matin par l’Autorité palestinienne faisaient partie du commando qui a assassiné Rehavam Zeevi ou s’ils étaient simplement impliqués dans le meurtre. Ils poursuivent leurs investigations afin de vérifier l’information selon laquelle l’assassin du ministre serait toujours en fuite.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le jeudi 21 février 2002 - 17h23:

LE FLUX ET LE REFLUXE.

Le ciel nous vend toujours les biens qu’il nous prodigue,
Vainement un mortel se plaint d’où vient l’intrigue?
Parents proches ou lointains, perdus pour un temps ou à jamais,
Se retrouvent malgré les différentes destinées par un fameux bienfait.
Délices des aïeux, de voir enfin leurs descendants, qui par un heureux hasard
Retrouvant la clarté des liens de l’union familiale tombée de l’étendard.

O coupable erreur ! Ignorances augustes ! Orgueil impur!
Nos pères s’exhalaient de peu de discours ainsi de parjures,
Refusant l’encens du flambeau des liens du sang pur.
Orgueil, honneur, gloire et richesse ne sont que des filets tendus par nature.
Comment tant de grandeur s’est elle évanouie ?
Dans un sommeil profond, ils ont passé leur vie.

Certains cœurs pervers ont prétendus, après avoir quitté leur terre natale,
« Mariages et enterrements réuniront nos rencontre fatales ».
Ces oiseaux funèbres, qui n’osent soutenir les regards du soleil,
Sont de la race des tristes avortons, d’une disgrâce sans pareil.
Ces pleins de vices fastueux, clamant un faux mérite vertueux,
Ne sont en réalité que de vils rejetons obscurs, ignorés des cieux.

O Dieu que ton pouvoir est grand et redoutable,
Qui pourra se cacher au trait inévitable ?
Contres ces inhumains, tes jugements augustes
S’élèvent pour sauver les humbles et les justes,
Mais ceux pour qui ton bras opère ces miracles
N’en cueilleront le fruit qu’en suivant tes oracles.

O bel astre ! toi qui embellie nos pensées afin de purifiés nos cœurs,
Pour pouvoir discerner le démon qui se déguise à sa guise tout en vantant sa grandeur.
O parent retrouvé, l’unique but et mon attente croit avoir raison d’aspirer
Que tu veuille m’assurer que mon offrande te contente sans te fâcher !
Et si tu la trouve petite, ressouvient toi qu’une action d’affection, ne peut avoir peu de mérite.
Sachons faire preuve contrairement à d'autres, que l’affection n’est pas si tragique.

VICTOR COHEN.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le jeudi 21 février 2002 - 16h54:

FAUT-IL ROUVRIR LES "MAISONS CLOSES."

Il ne se passe pas un jour, en France, sans que l’on apprenne qu’une personne a été mise en examen pour pédophilie, attentat à la pudeur ou viol.
Ce phénomène touche toutes les classes de la population, sans distinction aucune.
Nous avons vu, que des religieux, des notables, des édiles avaient été pris la "main dans la culotte."
C’est un problème de Société.
Alors petit retour (court) en arrière.
Avant 1946, les maisons de tolérance étaient admises en France et les personnes désireuses de "passer un bon moment", se rendaient dans ces Etablissements sans inquiétude.
En 1946 Marthe Richard que l’on a surnommée "la veuve qui clôt" a fait voter une loi interdisant l’ouverture et l’exploitation des maisons de tolérance.
Voici donc ce que je voudrais soumettre à votre réflexion :
Ne vaudrait-il pas mieux rouvrir les maisons closes, et éviter ainsi que des personnes faibles, complexées, malades, prises de pulsions soudaines, ne se comportent comme des bêtes ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le jeudi 21 février 2002 - 16h38:

Charlotte, pour votre gouverne, ce n'est pas Jospin qui a inscrit Hubert Védrine dans la liste des membres de son gouvernement, c'est Chirac qui l'a imposé.
Je possède un document l'attestant.
La politique étrangère est le domaine réservé du Président de la République.
Bien entendu, vous êtes tout à fait libre de voter pour qui vous voulez.
Amicalement.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Charlotte (Charlotte) le jeudi 21 février 2002 - 15h57:

Jospin candidat

Il va falloir supporter Vedrine pendant 5 longues annees .C'est au dessus de mes forces

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le jeudi 21 février 2002 - 12h10:

La police palestinienne a arrêté deux Palestiniens qui ont tué le 17 octobre le ministre israélien du Tourisme Rehavam Zeevi, selon un Palestinien se réclamant du Front populaire de Libération de la Palestine (FPLP), groupe qui avait revendiqué cet assassinat.

L'arrestation des auteurs de ce meurtre est l'une des conditions posées par M. Sharon pour lever les restrictions au mouvement de M. Arafat, confiné à Ramallah depuis le 3 décembre.
(AFP21/02/2002 - 11:20)

Pour que les palestiniens soient crédibles, il faudrait qu'ils remmettent aux autorités israéliennes ces deux "Assassins", pour qu'ils soient intérrogés, passés en jugement et éventuellement condamnés.
Nous doutons de la véracité de ces "arrestations" qui sont opérées dans un but de désinformation à l'attention de la presse occidentale.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bebel (Bebel) le jeudi 21 février 2002 - 08h04:

Albert,

j'ai aime.merci.

maintenant Goye veut dire "peuple" et
pas "etranger".

"etranger" en hebreu se dit "zar".

Aux autres,
j'ai beaucoup de respect pour les personnes plus agees que moi, et je veux bien croire que leur experience de la vie est grande.Seulement,les evenements et les generations changent,les palestiniens ne sont pas les arabes tunisiens que vous connaissez.Ils sont de beaucoup different.Le fait que personne ne s'est soucie d'eux depuis 67 les a rendu amers et durs.mais ils ne doivent pas venir se plaindre a Israel.Ils ont provoque une guerre en 67,l'on perdu,perdu leur territoires. Demandez a l'amerique de rendre le continent aux indiens,demandez a la france de rendre la corse et l'alsace-lorraine.et le pays basques !les problemes territoriaux ne reglent pas un probleme de haine viscerale : les palestiniens haissent les israeliens car ceux ci ont reussi,ils ont reussi a faire fleurir le desert a creer des villes,des usines,du travail,etc....chose qu'ils n'ont jamais reussi meme avant 67.Leur jalousie est enorme.Et,Victor,ce que vous preconisez, ils avaient la possibilite de le mettre sur pied il y a 10 ans avec le debut des accords d'oslo.mais arafat a preferer acheter des armes,des roquettes etc.. au lieu de construire des usines,des magasins,et tout le reste et le tout ,en partie avec votre argent(celui de vos impots a la france) et le mien quand on versait encore de l'argent dans les caisses d'arafat.Ces armes pointees sur nous sont le fruit de notre propre betise,celle de croire que l'autre veut la paix.
et non,je crois pas que faire repli unilateralement aidera a quelque chose.on a vu le repli bacle de Barak du liban et comment le hezbollah fete ca tous les jours : les juifs ont peur !
et pourquoi le juif a peur, car le juif aime la vie,contrairement a eux qui fetent la mort en shayid.
Mon hatitude provient du fait que vous essayez souvent de comparer les palestiniens aux tunisiens et la je crois que c'est une erreur.
Comme les autres,je n'ai pas de solution miracle mais je ne crois pas que leur donner ce qu'ils desirent les satisfera,car tant qu'ils nous auront pas mis a la porte de notre beau pays, la region ne cessera pas de bouillir.Je les crois quand ils hurlent : "par le vent et le feu,on te liberera palestine".
encore un mot sur les implentations : AUCUNE implentation n'a ete cree sur les fondations d'un village arabe detruit.AUCUNE.toutes ont ete fonde sur des territoires vides.
au sujet religion : si aujourd'hui ,le peuple juif existe c'est bien a cause du respect de la thora.
Comment a parle hamane au roi assuerus : "il y a un peuple separe et disperse parmi les nations".en egypte aussi ,les hebreux ont garde leur difference malgre la vie dure a laquelle ils etaient soumis.
on s'est toujours differencie par nos habits et nos habitudes.Si maintenant ,on veut faire comme les autres nations ,alors on disparaitra car plus rien de differenciera un juif d'un goy.
Maintenant chacun est libre de penser et choisir d'etre comme les autres ou alors de vouloir garder sa particularite.CE N'EST PAS DE L'INTOLENRENCE.c'est un autre facon de voir les choses.

Bonne fete
Line

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 21 février 2002 - 07h53:

Bonjour,

je cherche la recette des brick a l'oeuf.

merci

jimlion@pacbell.net

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le jeudi 21 février 2002 - 06h13:

Les mésaventures du compte bancaire de la communauté du Blanc-Mesnil

Après avoir sommé la communauté juive du Blanc-Mesnil de clore son compte bancaire au plus vite, et cela sans fournir d'explication, la BNP a fait marche arrière. Et vient d'autoriser la réouverture dudit compte. Explications.

Début janvier dernier, Armand Elbazis, en sa qualité de président de la communauté juive du Blanc-Mesnil, reçoit une lettre recommandée de la BNP au sujet du compte que le centre communautaire de la cité possède dans la succursale locale. Il y découvre que sa banque n'estime plus "possible de poursuivre les relations commerciales que nous entretenions avec vous à ce jour." Cela sans l'ombre d'une justification.

Sachant le compte dûment provisionné (environ 50 000 euros sont dans les caisses) et n'ayant eu, jusqu'alors, aucun problème bancaire, le président demande des explications. Mais, toutes ses démarches sont vaines: il se heurte à un silence total à tous les échelons. "Avant d'agir ainsi, dit-il alors, on aurait pu m'appeler, me parler. Je ne comprends pas où est le problème." Tout au plus s'entend-il répondre que l'affaire relève du "secret bancaire." Ce qui est pour le moins curieux étant donné que ledit secret a, entre autres, pour fonction de protéger le titulaire d'un compte.

Incapable de recevoir une explication au niveau local, la communauté décide d'aller frapper plus haut. Armand Elbazis écrit à l'AFUB, l'Association Française des Usagers de Banques tandis que le président du Consistoire de Paris, Moïse Cohen, envoie une lettre au PDG de la BNP, Michel Pebereau. On y lit: "Vous savez sans doute que le Consistoire de Paris, institution officielle du judaïsme français, possède des comptes bancaires au nom de nos synagogues et de nos centres communautaires répartis sur toute l'Ile-de-France. Le nombre des ces comptes ouverts dans vos différentes agences BNP Paribas est considérable."

Toute transaction d'une communauté juive avec l'étranger, en clair avec Israël, est-elle a priori suspecte?

Puis la lettre poursuit, évoquant la fermeture du compte de la communauté du Blanc-Mesnil, "Aucune explication n'est fournie dans la lettre extrêmement brutale que vos services ont adressée... Aussi, je vous prie de bien vouloir instruire une enquête à ce sujet et me tenir informé des motivations exactes qui ont justifié cette résiliation."

Dans l'attente de la réponse, les rumeurs courent. Certains voient dans la clôture du compte une discrimination raciste pure et simple, d'autres soupçonnent des malversations, les troisièmes se demandent si, finalement, ce ne sont pas toutes les transactions avec Israël qui sont visées. On parle de boycott, de procès. Bref, dans un climat où les sensibilités sont à fleur de peau, le pire semble naturellement envisageable.

C'est alors que la BNP se décide, enfin, à s'expliquer lors d'une réunion à laquelle participent un avocat de la banque, un représentant de Michel Pébereau, le directeur départemental de la BNP, et Armand Elbazis. Ce dernier y apprend que la juge chargée de l'affaire du Sentier, Isabelle Prévost-Desprez, s'est intéressée de près au compte de la communauté du Blanc-Mesnil. Entre 1990 et 1999, cette dernière avait en effet envoyé tous les trois mois environ une certaine somme à une oeuvre en Israël. Puis la pratique avait cessé, le responsable de cette collecte agissant, depuis, via des mandats postaux. Procédure aussi légale que la première.

Dans un contexte peu favorable aux banquiers (puisque certains ont été mis sous les verrous par cette même juge), la BNP s'est-elle affolée lorsque la juge a enquêté sur un de ses clients? A-t-elle voulu faire du zèle juste pour montrer sa bonne foi? Quoi qu'il en soit, après avoir obtenu d'Isabelle Prévost-Desprez la levée du secret judiciaire, les responsables de la BNP ont non seulement fourni les explications tant attendues à la communauté juive du Blanc- Mesnil, mais ils ont aussi décidé la réouverture de son compte. De plus, "nous avons établi une charte, explique Armand Elbazis. Toute transaction franco-française sera effectuée par la succursale et les opérations avec l'étranger passeront par le siège de la banque. Lequel aura ainsi le loisir de vérifier à la loupe ce qu'il veut."

Certes, mais cela veut-il dire que désormais, au Blanc-Mesnil ou ailleurs, toute transaction d'une communauté juive avec l'étranger, en clair le plus souvent avec Israël, est a priori suspecte?

© Actu-J, 2002.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 21 février 2002 - 01h51:

Mes chers harissiens, combien me touche le problème des Juifs et des Arabes, mais franchement dit, je n'avais pas une minute de temps pour y penser aujourd'hui. J'ai voulu quand-même vous donner le rapport de mes pensées, afin que vous puissiez tirer vous-mêmes les conclusions.

L'histoire du petit Ali

Aujourd'hui je me suis promené avec ma femme et mes trois petits enfants qui étaient mes invités depuis trois jours. D'abord nous avons fait une marche d'un kilomètre et demi pour arriver à notre centre de sports. La plus grande a six ans, le deuxième quatre ans et la troisième fêtait justement son deuxième anniversaire. Arrivés à l'esplanade du centre, la grande et le deuxième voulaient d'abord jouer du soccer (football) de chez nous. Après un moment ils en avaient marre et se sont dirigés vers les jeux d'enfants: les échelles, les balançoires, les tunnels et les toboggans qui s'entrecroisent, les plateformes, etc. Brèf, de mon temps on n'avait que les bacs à sable et les balustrades des escaliers sur lesquelles on glissait sans permission. Evidemment ces jeux-ci étaient plus attractifs que le football de grand-père. En quelques minutes, les trois petits disparaissaient avec d'autres petits du coin dans tous ces jeux qui montaient et descendaient. Je me trouvais tête-à-tête avec ma femme, qui elle avait l'oeuil attentif surtout sur la toute petite, lorsqu'un petit enfant qui tenait sa petite soeur par la main s'approchait de nous et m'adressa ainsi la parole en anglais:
-" Je m'appèle Ali et ma petite soeur Aïcha. Tu veux me voir courir?" A quoi je répondis:
-" Avec grand plaisir." Le petit Ali commençait à courir avec une belle vitesse alors que sa soeur restait près de ma femme, il retourna vers moi et me dit:
-" Moi, j'ai cinq ans, et toi, quel âge as-tu?" Je réféchis un moment avant de lui répondre, car le petit avait l'air d'être très sérieux, puis je lui dis:
-" Mon cher Ali, mon nom c'est Emile et j'ai sept ans plus un zéro", à quoi il me répondit tout naturellement:
-" Tu es un peu plus grand que moi, donc, peux-tu courir avec moi?" Je lançais un regard vers ma femme, qui écoutait cette conversation, comme pour lui dire: "Je n'ai pas le choix que d'accepter une aussi gracieuse invitation, surtout qu'à mon âge, une invitation de courir devenait rare." Je répondis:
-" Absolument, d'accord!". En attendant, ma grande petite-fille qui apparut je ne sais d'où et qui avait entendu la conversation s'interessa elle aussi à la course et du coup, le petit Ali qui avait fait recours à moi pour avoir un compagnon de courses se trouvait soudain accompagné de plusieurs coureurs volontaires. En moi-même j'avais déjà du mal à faire ma stratégie, s'il fallait le faire gagner ou pas, alors que les nouveaux coureurs compliquaient ma stratégie, mais en moi-même c'était une occasion de courir dans un contexte auquel je ne m'attendais pas. J'ai tracé une ligne de départ et au loin il y avait un poteau, et puis:
-" Un, deux, trois...courez!" Et me voilà à vouloir gagner un concours avec plusieurs jeunes coureurs avides de gagner la course. Mon jeune Ali, lui qui voulait se mesurer avec un, un peu plus âgé que lui se trouvait battu par ma grande petite-fille. Pour le consoler, puisqu'il n'était pas loin d'elle, je déclarai les deux gagnants.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 20 février 2002 - 23h46:

A Janet,
Non aucun lien sauf un example de la vie paisible que nous avons tous besoin. Quant a mes livres certains sont imprimes en francais d'autre en anglais et celui-ci pas encore il est tout nouveau. Merci pour votre interet. Amities Emile

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Janet (Janet) le mercredi 20 février 2002 - 23h44:

Emile,j'ai oublie de vous dire que je ne parle pas le judeo-tunisien bien qu'etant un ancienne Tunsienne de Tunis..A mon grand regret,Je ne parle que le Francais, l'hebreu et l'anglais et je comprends l'Italien,aussi suis-je en train de perdre une partie de vos plaisanteries....contente de vous lire cependant,ainsi que Albert......

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Janet (Janet) le mercredi 20 février 2002 - 23h30:

Emile votre histoire m'a profondement ,j'exagere, touchee,vous etes un vrai ecrivain mai Je n'ai pas compris le lien avec la conversation d'aujourd'hui...Y-en-avait'il un que J'ai manque.Entre parentheses,Je voudrais savoir si l'on peut acheter vos livres et ou???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 20 février 2002 - 22h40:

En attendant voici un extrait de mon nouveau livre "Sa'adani et le prince"

La Foire de Nefza
Il était de coutume dans notre région que les villes tiennent des foires un jour par semaine. Ces foires permettaient aux vendeurs et aux acheteurs de se rencontrer, d'échanger leurs biens, leurs idées, et les nouvelles du jour et si le temps le permettait ils se racontaient des histoires.
Avant l'arrivée des Français les déplacements se faisaient à cheval, à dos d'âne, en charrette, et les plus aisés les faisaient en calèche. Les marchands et les acheteurs musulmans et juifs devaient se lever très tôt afin d'arriver le matin à la foire qui se tenait tantôt dans une ville tantôt dans une autre selon leur tour. Ils se groupaient pour parcourir le chemin ensemble et afin d'éviter les pièges que leur préparaient les bandits. De même ils se sentaient plus à l'aise ensemble lorsqu'ils rencontraient les patrouilles du Bey, qui profitaient de toute excuse pour leur soutirer des contraventions ou des impôts, spécialement en été. Ces patrouilles venaient au nord du pays pour encaisser les impôts des habitants.
Les commerçants allaient à la foire, et certains parmis eux allaient dans d'autres villages pour faire leurs affaires, mais ils tenaient à aller ensemble un bout de chemin ne serait-ce que pour se revoir. Ces voyages leurs donnaient une certaine assurance et un réconfort. Ensuite ils se séparaient chacun dans son chemin. Ces voyages leurs permettaient d'échanger des informations sur les offres et les demandes de produits dans les autres villes et villages, c'était leur service d'information ambulant. Dans ces rencontres plusieurs mariages et affaires se tramaient. Ces voyages parfois sous un ciel bleu et parfois sous des tempêtes créaient une atmosphère intime et permettaient à l'homme de se dévoiler et de montrer ce qu'il y a de bon ou de mauvais dans son caractère. Des amitiés se nouaient et se forgeaient, des déstinées entières naissaient à cheval sur ces chemins lointains. C'est de là que viennent les questions:
- "Oeld Echkoun Ouahfid Echkoun?"(Fils de qui et petit fils de qui tu es?) Comme mon père me disait:
- "Ne frappe pas quelqu'un avant de savoir qui est son père et son grand-père." Il fallait toujours vérifier s'il n'y avait pas des promesses ou des obligations faites depuis longtemps entre grands-pères ou entre pères qu'il fallait réspecter ou prendre en considération. Que de fois j'avais entendu ce mot en arabe:
- "Y Aïchek Khoud Bkhatri," (Je t'en prie, aie considération pour moi.) Pour donner un example vivant auquel j'avais assisté: Lorsque Papa était dans l'armée française, il avait assisté un soldat de sa ville Béja. Celui-ci bédouin qu'on avait mobiliser par la force et sans même demander son avis, ce pauvre soldat ne savait pas parler le français. Le fait qu'ils étaient de la même ville les unissaient. Après l'armée et après plusieurs années, un jour comme le hazard voulait la maman de ce soldat qui savait que papa et son fils avaient servi ensemble dans l'armée française et elle savait que son fils ne faisait confiance qu'à mon père, celle-ci était venue voir mon père pour intervenir. Son fils était parti avec un révolver pour tuer un médecin qui n'a pas su guérir son fils disait-elle. Papa le ratrappa juste à l'entrée de la maison de ce médecin. En effet l'ancien camarade de l'armée avait en main le révolver. Mon père, voyant ça il lui dit:
- "Mon frère, donne-moi ce révolver, en ma considération!.' Bkhatri'" L'ancien soldat, sans hésiter répondit à mon père:
- "Ya Sidi, Enta Hbibi el Haqani, Haou El Fard." (Oui mon cher, tu es mon vrai ami voici le révolver.) Le soldat remit le révolver à papa, ainsi la vie du docteur et la vie de son ami aux armes étaient sauvé. J'ai raconté cette cène pour démontrer qu'une ancienne obligation était prise en considération.
Mon arrière-grand-père Sa'adani (Félix) était parmi les marchands qui allaient aux foires. Il avait une stature imposante et surtout avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus, tout le monde l'admirait. Malgré sa taille de géant il était très doux et aimable et il savait parler avec les bandits et négocier avec les patrouilles du Bey. Il entamait la discussion sans peur ni crainte, il était tout naturel. C'était l'homme qu'il ne fallait pas que l'on touche, tant pour sa gentillesse que pour sa force. Cependant, Sa'adani n'avait jamais levé le bras sur qui que ce soit. Si quelqu'un venait à le menacer, il disait tout simplement et tout au plus:
" Ma Tahchemech?"(Tu n'as pas honte?) Ce mot-là suffisait pour décourager l'agresseur.
Toutes les semaines, ce même groupe se rendait d'une foire à l'autre. Les mercredis c'était la foire de Nefza, les mardis ils restaient à Béja où la foire se tenait, et le mercredi suivant ils allaient à la foire de Souk-el-Arba (Jendouba) et les jeudis à celle de Souk-el-Khemis (Bou Salem) et chaque semaine ils intercalaient ainsi les foires qui tombaient le même jour.
Ce mercredi-là, mon arrière-grand-père devait se rendre à la foire qui avait lieu à Nefza. Très tôt le matin, quelques heures avant le lever du soleil, il se joint avec ses amis marchands, comme il avait été convenu la veille. Sa'adani, qui savait très bien prévoir le temps en regardant le ciel, avait annoncé à tous ses amis, que le jour de la foire serait beau. Ils se mirent silencieusement en route.
Aussitôt qu'ils atteignirent le chemin qui menait vers le nord, les conversations s'entamaient entre cavaliers. Le chemin qu'ils devaient prendre traversait des collines et des vallées et au loin on voyait les montagnes couvertes de neige. Sa'adani aimait surtout raconter des histoires. Par ce fait le chemin semblait se raccourcir. C'était du reste une des raisons pour laquelle les amis de Sa'adani aimaient tant sa compagnie.
Les chevaux avançaient d'un pas lent, leurs oreilles bougeaient vers l'arrière à chaque fois que l'un des hommes haussait sa voix. De temps en temps Sa'adani regardait le ciel pour ne pas rater le lever du soleil, et dès que le soleil apparaissait à l'horizon Sa'adani s'arrêtait et descendait lentement pour bénir la journée. Il faisait froid surtout si tôt le matin, on n'entendait que le trot des chevaux. Les marchands avançaient deux par deux ou trois par trois si le chemin le permettait, pour pouvoir s'entendre et pour ne pas se perdre. Dans l'obscurité les chemins étaient peu visibles.
De temps à autre on entendait quelqu'un qui levait sa voix, son cheval venait de cogner une pierre.
Tous ces amis se connaissaient très bien et avaient tous certaines relations amicales ou familiales ou parfois ils étaient tout simplement des voisins. Chacun d'eux s'engagait à protéger ses compagnions de route. Le trajet ne se faisait pas sans émotion et sans crainte. Plusieures fois des cavaliers retournaient avec des blessures causées par des bandits. Beaucoup plutard lorsque Sa'adani vivait à Hammam-El Lif et dans son vieille âge ces deux petits fils ne voulaient plus se joindre au groupes de Béja et ils étaient partis seuls à cheval. Des amis qui étaient par hazard de passage, les avaient arrachés des mains des bandits qui venaient déja de leur donner une bonne raclée et un des deux frères était bléssé à la tête avec un "dabouz" (massue ou casse-tête). Evidemment les bandits ne savaient pas qu'ils étaient les petits fils de Sa'adani.
En route il y avait une place dangereuse où la caravane devait passer. Cette place s'appelait El Khenga. Elle se trouvait entre Béja et Nefza. Là les bandits se cachaient et attendaient leur proie. Il y avait plusieures places dangereuses sur les routes des foires. Le bey venait d'organiser des troupes à l'aide de soldats tunisiens pour justement rendre la circulation plus sûre entre les villes et permettre ainsi aux produits de circuler librement. Hélas les troupes du bey ne réussissaient pas toujours à surveiller toutes les routes et certaines places en même temps. Lorsque le convoi de Sa'adani s'approcha de cet endroit, les cavaliers s'arrêtèrent pour un moment et se conseillèrent, quant au meilleur moyen de passer cette place sans incident. Les grands tenaient un conseil et à chaque fois ils adoptaient une nouvelle stratégie et des tactiques différentes afin de troubler ces bandits. Parfois ils se préparaient comme pour à un vrai combat et la plupart des fois ils s'en sortaient vainqueurs ou ils échappaient à leur assaillants.
Avant de reprendre la route les cavaliers se mirent d'accord sur la tactique à suivre mais plus d'une fois ils devaient changer tout leur programme. Cette foi-ci ils avaient décidé qu'il fallait passer en silence cette Khenga afin de ne pas attirer l'attention des bandits. Ils avaient passé le mot à tous les cavaliers de s'abstenir de parler, mais Sa'adani qui était en tête de la caravane avec un petit groupe et à une certaine distance des autres , ne pouvait pas entendre la décision qui venait d'être prise, à savoir, de garder le silence. Pour éviter que Sa'adani ne parle et sachant qu'il était trés sensible à toute incompréhension, ses compagnons de route décidèrent de dépécher un messager agréable à Sa'adani pour lui passer le mot d'ordre qu'ils s'étaient donné. Car après tout Sa'adani était presque toujours le chef de la caravane. Ce jour là il avait choisi de se décharger de la responsabilité et avait laissé le soin de la sécurité aux autres. Ses amis voulait passer le mot d'ordre aussi à Sa'adani sans toutefois le véxer. Donc comme ils craignaient que celui-ci ne prenne mal le message, et pour avoir surtout sa bonne colaboration, ils conclurent qu'il fallait lui offrir quelque chose en récompense. Ils se cotisèrent pour lui offrir une bonne somme d'argent.
Quand Sa'adani était en train de raconter une histoire il avait horreur d'être interrompu. L'un des cavaliers choisis, pris la tâche de convaincre Sa'adani de suspendre son histoire pour un moment pour éviter que les bandits ne les entendent. Ce cavalier se dirigea vers Sa'adani et avec un ton un peu gêné, lui dit:
- "Sa'adani, voici une pièce d'or, que tes amis te donnent pour cette belle histoire." Sa'adani, qui ne comprenait pas le sens de cette pièce, lui demanda:
- "Pourquoi cette pièce, vous voulez que je la cache des voleurs?" Le messager voyant qu'il était plus difficile de convaincre Sa'adani qu'il ne l'avait cru lui repondit:
- "Mais, Sa'adani, tu comprends bien, on te la donne parce que nous t'aimons."
Sa'adani qui de nature ne croyait pas à ce genre de blagues et d'un ton grave lui dit:
- "Alach Anach? ( Et pour quelle raison?) Desirez-vous acheter quelque chose de chez moi, peut-être ?" et il continua: "Si c'est ainsi, ça m'éparnerait d'aller avec vous à la foire! Je vous donnerais tout de suite toute ma marchandise!" Le Messager voyant que les choses se compliquaient lui dit:
- "Mais non! Tu ne comprends pas! Laisse-moi t'expliquer!" Le méssager voulait à tout prix éviter de brusquer Sa'adani, qui était très sensible à ce genre de propos. Mais, il devait s'acquitter de son devoir envers ses amis. Il se demandait comment le dire à Sa'adani sans le froisser, car tous aimaient sa compagnie et il craignait que Sa'adani prenne mal la chose et retourne à Béja. Après un moment de réflexion et de silence il changea sa version et il expliqua:
- "Sa'adani, tu sais que parmi nous il y a quelques peureux et ils préfèrent que tu arrêtes pour un moment ton histoire jusqu'à passer la Khenga." Sa'adani écoutait son collègue en fronçant ses surcils, et d'un ton moqueur il répondit:
- "Aha, ils ont peur des bandits, qui sont ces peureux?"
- "Sa'adani je ne vais pas te le dire! Ils sont quand-même nos amis." Sa'adani qui devenait un peu curieux fit:
- "Combien sont-ils, ces trouillards?" Le messager, d'un air nonchalant et aléatoire, répondit:
- "Euh, quelques-uns." Sa'adani, d'un air sérieux dit:
- "A bas, si c'est comme ça, moi je vais retourner à Béja! Le messager, voyant sa mission s'effondrer, répliqua d'un ton inquiet:
- "Et bien, si tu veux savoir, ils sont exactement deux."
- "Tu dis deux?" repliqua Sa'adani, puis il ajouta:
- "Dis-moi à l'oreille qui sont ces deux?" Le messager d'un ton un peu ennuyeux fit:
- "Mais je ne peux pas te dire plus. Je t'en prie, n'insiste pas, Sa'adani. Je vais me fâcher moi aussi." Et d'un air réconciliant, Sa'adani lui dit:
- "Oh, si ce n'est que deux après tout, on va les encadrer parmi nous, on est quand-même assez nombreux. Et cette pièce en or, c'est quoi, alors?"
- "C'est pour que tu gardes le silence jusqu'à ce que l'on passe El Khenga, le coin des bandits." Sa'adani, d'un air vainqueur, mit la pièce dans sa poche et continua son chemin. En effet la caravane le suivait en silence. Sa'adani, souriait en lui-même, comme s'il cachait quelque chose.
Arrivés à la place dangereuse, El Khenga, Sa'adani ne pouvait plus garder sa bouche fermée et juste au milieu de El Khenga, il frotta d'abord la pièce d'or qu'on venait de lui donner et avec une voix alarmante, il cria:
- "Vous voulez m'étouffer avec votre pièce en or? Bandits! Bandits! Sortez! Sortez! Ils ont peur de vous." En effet les bandits étaient là et les attendaient, mais en voyant mon arrière-grand-père avec la caravane, le chef des bandits s'approcha d'eux et leur dit:
- "Salam A'likoum (Paix soit avec vous), puisque Sa'adani est avec vous, continuez votre chemin en paix." Ainsi la caravane pouvait reprendre son chemin tranquillement.
Arrivés à la foire chacun s'installa comme d'habitude, en effet il faisait un ciel bleu. Ce jour-là la foire grouillait d'acheteurs. Les commerçants étaient très contents, le flot d'acheteurs était constant. Les marchands de Béja qui avaient des tas de choses à offrir avaient vendu tous leurs produits. Ils passèrent la nuit dans un foundouk (auberge pour les hommes et les chevaux.) Le lendemain après la foire tôt le matin ils se préparaient pour le trajet de retour. Sa'adani ne voulait pas faire le chemin avec ses compagnons, il prit son cheval et se mit en route sans les attendre. Ses amis, qui avait des grandes sommes d'argent avec eux, après une bonne journée de marché, et qui ne voulaient pas courir le risque d'être attaqués par les bandits, le voyant partir sans eux, mirent vite leurs bourses d'argent dans un même sac et rattrapèrent Sa'adani en lui disant:
- "Puisque tu n'est pas très chargé, nous te prions, Sa'adani, prends ce sac avec toi!" Sa'adani, d'un air généreux pris le sac avec lui et sans dire un mot continua son chemin. Arrivé à El Khenga les voleurs s'approchèrent de Sa'adani et lui dirent:
- "Sa'adani, où sont tes compagnons?" Sa'adani répondit:
- "Ils sont à une heure de route derrière moi." En effet, les bandits n'osaient pas faire du mal à Sa'adani, tant il était bon. Sa'adani passa tranquillement avec ce sac plein d'argent.
En attendant sa femme Rahel qui à chaque fois que son mari Sa'adani allait à une foire s'inquiétait et allait voir une voisine dont le mari était aussi parti avec la caravane de Sa'adani. L'absence des maris nouaient une amitié sincère entre les femmes du même groupe. Ce jour- là Rahel disait à sa voisine Mouna:
- "Puisque nos maris sont absents je me ferais le plaisir de cuisiner pour nous. deux." Mouna qui était une bonne cuisinière avait répondu:
- "Chfaïfi Hakouni"(Mes lèvres me démangent,) ce qui signifie en tunisien, qu'elle allait recevoir des nouvelles. Les deux femmes devenant à nouveau inquiètes de recevoir eventuellement des mauvaises nouvelles elles laissèrent la proposition de Rahel de côté et chacune s'était mise à prier pour le bien-être de son mari.
Une heure plus tard tous les amis de Sa'adani prirent le chemin du retour, et assurés que l'argent était avec Sa'adani, ne s'inquiétaient plus des bandits et parlèrent librement à haute voix. Arrivés à El Khenga les bandits les arrêtèrent. Comme les voyageurs dirent qu'ils n'avaient point d'argent sur eux, les bandits étaient furieux et leur ordonnèrent de déscendre des chevaux pour les fouiller. Comme ils ne trouvaient rien de précieux, de colère ils s'attaquèrent à chacun des cavaliers, leur jetèrent les biens qu'ils avaient gardés avec eux et puis les lâchèrent comme des malheureux. Depuis, les cavaliers avaient beaucoup de respect pour Sa'adani.
De son côté Sa'adani, qui avait du coeur, n'osait pas aller à la maison avant de voir ses amis retourner. Il les attendait à l'entrée de Béja. Plus d'une heure passa et il ne voyait pas ses amis arriver, il attendit encore une heure et enfin de loin il voyait la caravane qui s'approchait doucement et en desarroi. Quand les hommes étaient enfin devant lui, Sa'adani vit qu'ils étaient dans un état triste et abattu, comme des clochards. Ils étaient dépourvus de leurs biens et certains paraissaient bléssés. Il comprit ce qui c'était passé. Il s'excusa et il leur promit de ne plus les laisser aller seuls.

Le mardi les maris sont restés à Béja, mais il n'avaient rien à présenter à la foire certains sont restés à la maison et d'autres se préparaient pour aller à la foire de Souk El Arba qui aura lieu le lendemain mercredi.
Rahel était heureuse de revoir son mari sain et sauf. Mais Mouna dont son mari était retourné avec des bléssures était triste et s'inquiétait de le voir repartir le lendemain.
Sa'adani qui prévoyait le temps avait déja annoncé que le lendemain il y aurait une pluie torrentielle et qu'il valait mieux rester à la maison.

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A RIRI

Tu nous fais là le message d'un perdant .
gooste

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le mercredi 20 février 2002 - 21h58:

D.ieu ( pas donné) , toi qui voit du lointain des lointains
Comme tu as vu le Caen occire son frère sur le chemin
Ne peux tu poser ton regard bienveillant
Sur ces frères qui se tuent à leur dépend.

Ne peux tu mon D.ieu , un jour de congé
T’apitoyer sur ceux ou celles qui élèvent
Leurs souffrances plus que murmurées
Vers toi…toi le créateur d’Adam et Eve ?

Ils sont à genoux , implorant ta miséricorde.
Envoie leur seigneur le signe avant coureur
Le miracle qu’ils attendent dans le désordre
La crainte, la peur et les enfants qui pleurent.

Avant Pourrim


A LINE


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