Par Admin (Admin) le jeudi 04 octobre 2001 - 12h09:

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Par Anonyme le mercredi 03 octobre 2001 - 12h51:

« Examinez bien vos paroles et vous trouverez que , lors même que vous n’avez aucun motif d’être faux, il est très difficile de dire l’exacte vérité »
George ELIOT.

DRUNKRAT

Par Lucia (Lucia) le mercredi 03 octobre 2001 - 12h33:

A cohen victor (Bekhor) - je vous remercie personnellement pour les recettes d'harissa (sans .com). En effet, pour la premiere fois, j'ai une recolte d'un kilo de piments rouges tres piquants; je pense que le climat a ete parfait et je les bien arroses. Mon fils voudrait que j'en fasse de l'harissa, quelle coincidence!! Je vous tiendrais au courant des progres. Merci encore.

Par Davideden (Davideden) le mardi 02 octobre 2001 - 12h41:

La democratie doit se preserver des menaces que representent les mouvements totalitaires.

Ne te demandes tu pas pourquoi les arabes de France des USA et d'Israel manifestent parfois violement leur soutien pour les droits des minorites alors que ceux des pays arabes sont silentieux sur cette question.

Pourquoi il y a "touche pas a mon pote" en France ou betselem en Israel et rien a Tunis ou au Caire?

Les copts d'Egyptes n'ont ils pas de droits?
Ne te demandes tu pas pourquoi les Hindous du Pakistan ont tous ete chasses alors que les musulmans d'Inde prosperent et reclament le Kashmir (ou ils sont maintenant majoritaire)?

Pourquoi des juifs ne peuvent pas vivre dans un futur etat Palestinien a Gaza et Ci-Jordanie mais les arabes sont proteges par la loie en Israel?

Je suis pour les droits de tous et toutes. Je suis pour le droit des arabes en France, aux USA ou en Israel. Mais cela est dificile quand les arabes dans leurs pays eliminent tout non arabe et musulman.

Le cote humain existe. Les gens ne sont pas reponsables directement de la politique de leur gouvernement surtout dans les pays non democratiques.
Neanmoins, l'occident se bat pour sa survie. Nos valeurs de pluralisme sont menaces. Ce qui cherche la paix a tout prix auront une guerre encore plus dificile a gagner.
La paix ne devrait meme pas etre a l'ordre du jour quand des civils sont tues presque tout les jours ou par milliers dans des actes de terreur diliberes.
Le cote humain n'est pas a l'ordre du jour non plus et humaniser notre ennemi n'est pas acceptable alors que la guerre n'a meme pas encore commencee.

Nous sommes a un moment crucial de notre guerre de survie. Va-t-on capituler et simplement reporter le conflict en attendant que nos ennemis s'equipent encore mieux ou va-t-on avoir le courage de deraciner le monstre fondamentaliste en esperant que le reste de l'Islam rejoigne les religions moderes.

Ces moments sont graves et tout effort de perturber notre effort de survie en humanisant l'ennemi sont deplorables.

Par Toufiq (Toufiq) le mardi 02 octobre 2001 - 12h01:

effectivement il ne faut pas laisser la politique trop nous prendre la tete.avant et apres tout nous sommes des etres humains.ne nous laissons pas abaisser au niveau de ceux qui sont malheureusement englues dans les egouts du fanatisme et de l'etroitesse d'esprit.le"diable"frappe souvent a notre porte,plutot il tirre la sonnette et s'enfuit en courrant.meme maintenant il nous envoie des e mails!effassons les immediatement!

Par cohen victor (Bekhor) le mardi 02 octobre 2001 - 12h37:

BRAVO Emile, je suis entierement daccord avec ta facon de penser, il y a aussi un proverbe chinois qui dit:

On ne peut empecher les oiseaux noirs
de voler au- dessus de nos tetes.....
Mais on peut les empecher d'y faire leur nid.

Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le mardi 02 octobre 2001 - 12h32:

A David Eden, Cher David je suis bien conscient de ce qui se passe dans les pays arabes, mais je suis aussi conscient que l'esprit humain ne s'impose pas, mais il faut le cultiver. Je ne suis pas d'accord avec la bande a bouboul d'Oslo, mais ils ont au moins essaye. Il n'y a que l'experience qui compte. Je n'etais ni d'accord qu'on retourne le Sinai ni d'accord d'apporter Arafat de Tunisie et de l'armer avec toute sa bande. Donc ca c'est de la politique et moi je vous parle ici de l'etre humain dans le cadre des pays democratiques ou l'on use la parole comme arme. Pour ceux qui usent le terrorisme pour faire valoir leurs droits ou marquer un but ceux la ne sont pas des etres humains, plutot ce sont des etres dont le diable a su s'accaparer. Mais malgre tout essaye de vivre ta vie comme un etre humain et ne laisse pas le mal deranger ton chemin meme s'il frappe tous les jours a ta porte Ignore le. Amicalement Emile

Par Davideden (Davideden) le mardi 02 octobre 2001 - 12h51:

Cher Emile Tubiana,

Je suis d'accord avec vous. Nous devrions encourager un dialogue avec un Islam plus humain que celui des Talibans.
La question est avec qui?

Les pays arabes dit moderes comme la Jordanie ou meme la Tunisie ont des loies racistes comme l'interdiction aux juifs de posseder des terres ou d'etre citoyen Jordanien.
En Tunisie a part le racisme qui a ammene a l'elimination des juifs il y a par exemple l'article 1 de la constitution qui definit le president comme un musulman.
En plus ces pays interdisent aux musulmans a se convertir alors que la conversion a l'Islam est encouragee.
La presse et le systeme d'education est anti-juif et les nouvelles generations grandissent avec une haine enseignee a bas age.
Regardont, la paix avec l'Egypte. Est ce que l'Egypte a une politique differente de la Syrie? Pourquoi avoir rendu le Sinai?
Cette deterioration de la paix avec l'Egypte etait previsible et j'en viens a ce que je pense est la veritable solution d'une paix durable.

Les accords de paix n'auraient pas du etre signe sans au moins une reconaissance des spoliations des juifs Egyptiens.
Je vous rapelle que l'Egypte a insister a lier la paix avec la solution du conflict Palestinien.
La paix avec la Jordanie aurait du etre signer uniquement apres l'abolition des loies anti-juives dans ce pays.

Seulement, nous juifs voulons la paix et nous revons d'une vie plus paisible et nous refusons de voir les signes clairs qui nous indiquent que l'ennemi n'est pas pret a faire la paix.

Alors Emile tu as raison mais malheuresement il n'y pas encore dans l'islam une masse critique de gens avec qui la discussion soit possible.

Alors pour repondre a ta question: OUI et sans aucuns doutes mais pas a n'importe quel prix et surtout sans comprendre la source de la haine car cela n'ammenera a rien de bien permanent.

Par cohen victor (Bekhor) le mardi 02 octobre 2001 - 12h49:

La terre n'appartient pas a l'homme,
c'est l'homme qui appartient a la terre.
Ce n'est pas l'homme qui a tisse
la trame de la vie, il n'est qu'un fil et tout
ce qu'il fait a la trame il le fait lui-meme.

Chef Seattle des Dwamish, Etats-Unis,discours/1854

Par cohen victor (Bekhor) le mardi 02 octobre 2001 - 12h44:

Quel beau metier que d'etre
un homme sur terre.
Maxime Gorrki. ecrivain russe 1868/1936.

Par Anonyme le mardi 02 octobre 2001 - 12h36:

A TOUS.

-La plus grande partie de la vie passe a mal faire.
-Une grande partie a ne rien faire.
-Toute la vie a faire autre chose que ce que l’on devrait faire.

Dixit:SENEQUE.

DRUNKRAT.

Par Anonyme le mardi 02 octobre 2001 - 12h22:

Nouveaux droits

Le Journal "Jordan Times" écrit que "les réfugiés palestiniens du Liban à qui l'on a longtemps dénié nombre de droits civiques , tel que le droit au travail, se retrouvent devant un nouveau problème dans leur vie quotidienne déjà précaire." "Par cette loi, le Parlement libanais a voulu protéger les droits des réfugiés palestiniens au retour éventuel dans leur foyer qu'ils ont fui après la création de l'État d'Israël sur les terres palestiniennes en l948." !!!!!!!????????........ c'est Damas qui a orchestré cette stratégie de retirer aux palestiniens leurs droits civiques au nom des droits civiques palestiniens. !!!!!!!!!!!! des détails rapportés par le Jordan Times et non par une quelconque conspiration sioniste internationale: A - D'après les lois du travail concernant les étrangers, les palestiniens sont interdits dans 74 types d'emploi; B - Les palestiniens ont un contrôle très strict sur leurs rentrées ou leurs sorties dans le pays; C - les Palestiniens au Liban n'ont pas le droit de devenir citoyens libanais. D - Les palestiniens sont confinés dans 12 camps sans aide médicale, sociale ou éducative publiques,.Dans certains de ces camps, il leur est interdit de construire ou même de réparer leurs habitations. Une nouvelle loi du Parlement Jordanien adoptée cette année, prive les arabes palestiniens du droit de devenir propriétaires. Ceux qui le sont se voient privés du droit à la succession. Imaginons un seul instant qu'une telle loi soit adoptée en Israël. Imaginons l'indignation internationale que cela pourrait entraîner . Que diraient les Nations Unies? Avec quelle rapidité l'on ressortirait l'assimilation du sionisme au racisme? Et pourtant la planète est aveugle.

29 septembre 2001 - phil

Par Toufiq (Toufiq) le mardi 02 octobre 2001 - 12h54:

nous aussi a constantine mangions des sandwiches bel harissa en tant que gosses.maintenant je me demande comment nous faisions pour deguster sans probleme cette "confiture"brulante!

Par cohen victor (Bekhor) le mardi 02 octobre 2001 - 12h01:

RECETTES ET HISTOIRE DES DEUX HARISSAS.

Mon pere (ALLAH YERAKHMOU) d'origine nabeulienne (YA HASSRA) faisait lui meme son harissa, dite HARISSA NABLIA, faite a partir de piment bouillis.
elle se conserve a temperature ambiante pas plus d'une semaine recouverte avec une epaisse couche d'huile d'olive. et environ 6 a 8 semaines au frigo.

Quand a ma mere d'origine de Monastir (ALLAH YERHAMA) faisait elle aussi sa propre HARISSA completement differente mais tout aussi gouteuse.
celle ci ma mere me disait c'est de l'HARRISSA KHORA(ORIGINALE) a ne pas confondre avec KHARA(PIQUENTE). qui elle se conserve a temperature ambiante presque un an.

Souvant notre gouter se faisait uniquement KHOBZ OUHARRISSA, c'est a dire pain et harissa.
Ma defunte mere coupee deux tranches de gros pain italien comme il se faisait dans le temps,
(KHOBZ BOUKILOU= PAIN D"UN KILO)
sur une tranche elle etalee une copieuse cuillere
de HARISSA comme si c'etait de la confiture, et dans l'autre tranche elle mettait une grande rasade d'huile d'olive.
elle assemblee les deux tranches et elle me donnee mon sandwich envellope dans du papier journal.

tantot c'etait de l'HARISSA NABLIA, tantot c'etait de l' HARISSA KHORA et pouvait etre en meme temps KHARA.(originale et piquante)

Quel kif c'etait de manger ce delicieux sandwich, combien de fois j'ai du partager avec plaisir avec mes petits camarades de jeux ou d'ecole mon sandwich qu'ils devoraient gouluement.

RECETTE DE L'HARRISSA NABLIA:
2 KGS de poivrons rouge frais (doux)
100 grammes de piments rouge piquant frais (facultatif)
5 grosses tetes d'ail.
sel, huile d'olive.

Mettre dans une marmite les poivrons et les piments remplir d'eau j'usqu'a bien couvrir d'eau les poivrons, mettre a grand feu, et retirer du feu environ dix minutes apres le premier fremissement de l'eau.

eplucher les tetes d'ail et les faire blanchir(les tremper) une minute dans de l'eau bouillante.on peut se servir d'une petite quantitee de l'eau bouillante de nos poivrons.

retirer les poivrons du feu, mettre votre passoire dans l'evier et verser le contenu de la marmite dans la passoire, rincer jusqu'a refroidissement de nos poivrons, equeuter, enlever les graines et couper vos poivrons dans le sens de la longueur en quatre quart, rerincer les quart de poivrons equeutes et epepines,bien laisser egouter dans la passoire les poivrons.

Prendre votre robot, mettre une partie des poivrons avec tout l'ail, mixer j'usqu'a obtention d'une puree onctueuse, (a SFAX on le passer a la moulinette manuelle) verser dans un saladier, et recommencer la meme operation mixer une autre fois le reste des poivrons.

mettre une petite cuillere a cafe de sel fin, bien melanger notre HARISSA NABLIA avec une spatule en bois(ou a defaut une cuillere), gouter pour voir s'il ne manque pas de sel, rajouter en encore si necessaire.
Mettre le tout dans un grand bocal en verre et recouvrer d'une couche epaisse d'huile d'olive le haut du bocal. (ATTENTION c'est tres important pour la conservation la couche d'huile)
mettre le couvercle du bocal, au frigo cela se conserve de 6 a 8 semaines.
Faites-vous un sandwich KHOBZ OUARISSA et manger le a ma santee.
BON APPETIT.


RECETTE DE L'HARISSA KHORA.

2 KGS de poivrons seches rouge doux.(pour les residents aux USA,j'en avais trouve a MIAMI venant du mexique).
200 grammes de piments seches piquents.(facultatif)
5 grosses tetes d'ail.
sel.

Laver les poivrons et les piments entiers et laisser bien secher.
Equeuter les poivrons enlever tout les pepins couper en deux dans le sens de la longueur.

eplucher l'ail, le rincer et bien le laisser secher.

Attention bien verifier que les poivrons, les piment et l'ail sont bien sec, car la conservation dependra du sechage, l'ennemi de l'HARISSA KHORA c'est l'eau.

prendre votre robot et proceder comme avec l'HARISSA NABLIA. A Sfax ont faisait ca au lourd
pilon en cuivre. (YA KHAAASRA)

le melange le salage et la mise en bocal,aussi se fait idem comme l'HARISSA NABLIA, sauf qu'il n'est pas necessaire de couvrir d'huile d'olive et l'HARISSA KHORA se conserve presque un an a temperature ambiante.(moi je prefere la NABLIA).
BON APPETIT.

Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le mardi 02 octobre 2001 - 12h52:

Chère personne anonyme, je sais qui vous êtes, puisque vous m'aviez fait partager ces mêmes propos sur le Koran, mais par respect à votre égard, je ne citerais pas votre nom. Mais je voudrais vous poser une question à vous et aussi à David Eden, qui à chaque fois que j'écris un commentaire Monsieur trouve toujours de quoi critiquer. Revenons à ma question: Est-ce que nous voulons rendre tous les Musulmans des extrémistes ou nous voulons quand même différencier entre eux et les bons Musulmans? Si vous me permettez de donner mon avis : "Je préfère rapprocher les Musulmans bons et tolérants de moi que de les pousser dans les bras de l'extrémisme. Ne pensez-vous pas? Que le Koran dit ceci ou cela dépendra toujours de la personne qui le lit et de sa conscience. Car même chez nous, nous avons des extrémistes, ne croyez-vous pas?"
Prêchons le bon, c'est mieux pour tous le monde. En judéo-tunisien nos parents disaient:
"A'amel El Kheir Telqah"( Fais du bien tu le trouveras) et il y a un autre proverbe qui dit :
"Eli Ihab Yakol Zar' Enass Ihot Zr'ou A'la Kol Etnia" ( Celui qui veut jouir des grains des autres doit mettre ses grains sur tous les chemins)Hag Sameh! Emile Tubiana le 2 octobre 2001

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 21h38:

Loin de vouloir enflammer les passions, le message qui suit va certainement provoquer des tas de reactions. J'espere surtout entendre des eclaircissements des harissiens arabes (si ils consultent toujours le site).
Il y a quelques mois le debat sur l'Islam et le contenu du Coran en tant que livre sacre pronant la haine de l'infidele a fait rage sur Harissa.
Certains ont ete scandalises qu'une Harissienne ait dit le Coran est raciste et plein de haine. Pourtant nous etions tous temoins, au travers de la presse, des sermons appelant a la Guerre Sainte, scandes tous les vendredis aux fideles par les Sheiks des mosquees de Gaza et de Cisjordanie.
Lisez ce qui suit et vous comprendrez qu'ils n'ont pas besoin d'avoir beaucoup d'imagination pour vomir leur haine contre les juifs et tous les non musulmans. C'est ecrit dans le Coran meme.

Je vous cite une partie infime de la traduction de certains paragraphes du Coran en anglais dont je possede un exemplaire (Reference du Livre: Penguin Classics Editores- Titre: The Koran with parallel Arabic Text Translated with Notes by
N. J Dawood 1995).

Traite: The Table

5:11- BELIEVERS, Take neither the Jews nor the Christians for your friends. They are friends with one another. Whoever of you who seeks their friendship shall become one of their number. God does not guide the wrongdoer. (page 116)

Traduction: Croyants, ne prenez ni les Juifs ni les Chretiens pour amis. Ils sont amis entre eux. Ceux qui recherchent leur amitie deviendront un des leurs. Dieu ne guide pas celui qui fait le mal.

5:17- Believers, do not seek the friendships of the infidels and those who were given the Book before you, who have made of your religion a jest and a pastime. Have fear of G-d, if you are true believers. (page 116)

Croyants, ne cherchez pas les amities des infideles et de ceux qui ont recu le Livre avant vous, et qui ont fait de votre religion une plaisanterie et un passe-temps. Craignez Dieu, si vous etes de vrais croyants.

5:64- The Jews say: "God's hand is chained". May their own hands be chained! May they be cursed for what they say! By no means. His hands are both outstretched: He bestows as He will. They spread evil in the land, but God does not love the evil-doers. (page 117)

Les Juifs disent: "les mains de Dieu sont enchainees" (????). Puissent leurs propres mains etre enchainees! Puissent ils etre maudits pour ce qu'ils disent! En aucune maniere. Ses mains sont toutes les deux etendues: Il donne comme il donnera.
Ils repandent le mal dans le pays, mais Dieu n'aime pas ceux qui font le mal.

5:61- If the People of the Book accept the true faith and keep from evil, We will pardon them
their sins and admit them to the gardens of delight. If they observe the Torah and the Gospel and what is revealed to them from their Lord, they shall enjoy abundance from above and from beneath.
There are some among them who are righteous men: but there are many among them who do nothing but evil.
Apostle, proclaim what is revealed to you from your Lord; if you do not, you would surely fail to convey His message. God will protect you from all men. God does not guide the unbelievers. (page 118)

Si les gens du Livre acceptent la vraie foi et se tiennent eloignes du mal, Nous leur pardonnerons leurs peches et nous les admettrons dans les jardins des delices (Paradis)
Si ils observent la Torah et le Gospel et ce qu'il leur a ete revele par leur Dieu, ils jouiront de l'abondance en haut et en bas.
Il existe parmi eux des hommes bons. Mais beaucoup d'entre eux ne font rien d'autre que le mal.
Apotre, proclame ce que t'a revele ton Dieu. Si tu ne le fais pas, tu manqueras de transmettre Son message. Dieu te protegera parmi tous les hommes. Dieu ne guide pas les impies.

On dit que la traduction du Coran n'est jamais aussi fidele que le texte litteral en arabe! Pourtant la traduction donne un avant gout du texte d'origine!
Si vous etes un bon musulman, vous devez souscrire aux paroles du Coran!
On savait que le Prophete etait un fier guerrier conquerant mais il n'y a pas loin a penser qu'il etait soit un faux prophete, soit un fou megalomaniaque, soit un criminel (soit les trois).
N'ayons pas peur des mots: L'Islam, revele bien apres le judaisme et le christianisme, n'existe qu'au moyen de la delegitimisation des autres religions. Pour pouvoir exister et pour remplir a bien leur mission terrestre, les musulmans doivent soit convertir en masse soit liquider tous les infideles que nous sommes!
Le Sheik de Gaza a dit recemment dans un entretien: les juifs pourront rester sur cette terre si ils acceptent de s'assimiler a l'islam.
Aussi ne nous etonnons pas de la determination des Talibans, Hamas, Fatah, Hezbollah et autres fondamentalistes arabes a mener le Jihad. Tout ce qu'ils font est absolument legitime a leurs yeux, puisqu'ecrit dans leurs textes.
Ne nous y trompons, ca n'est pas la seule puissance economique americaine et ses symboles de reussite qui ont ete vises dans les odieux attentats du World Trade Center. Il s'agit bien d'une guerre de religion.
Rendez vous ou mourrez! c'est le message tres clair qui nous est adresse!
Puisque Bush veut lancer la Guerre, et bien qu'il fasse le Grand nettoyage. Car l'Islam ne merite pas d'exister! Et si cela choque certains, too bad!
Quand on sait comment cette haine est distillee comme du venin dans les cerveaux ignorants et maleables des fideles et enfants arabes et palestiniens, on voit bien qu'on ne pourra ni les eduquer, ni les changer! Cette realite est non seulement triste, elle est egalement effrayante!

Par Davideden (Davideden) le lundi 01 octobre 2001 - 20h19:

Les extremistes sanguinaires qui existent dans l'Islam ne sont pas specifiques a l'Islam. Toutes religions et ideologies ont leurs fous.

Cela dit, la seule chance de controller l'Islam extremiste sans un bain de sang est dans l'Islam modere.

Quand j'entends des gens comme Emile Tubiana faire des discours sur la vraie Islam ou la fausse je m'inquiete.
Je m'inquiete parceque ces propos devraient venir de musulmans et non de juifs. Les juifs et chretiens controllent leurs fous alors que je crainds que la majorite des musulmans soutient les leurs.

On ne peut pas faire pour les musulmans leur revolution liberatrice. Les non-musulmans de cette planete devront assumer notre droit a nous defendre.

Par cohen victor (Bekhor) le lundi 01 octobre 2001 - 18h29:

Dedie A DRUNKRAT,
Si tu as de nombreuses richesses,
donne ton bien;
si tu en as peu, donne ton coeur.

Proverbe berbere.

Par cohen victor (Bekhor) le lundi 01 octobre 2001 - 18h23:

L'univers m'embarasse
et je ne puis songer
que cette horloge existe
et n'ait point d'horloger

Voltaire, ecrivain francais, 1694/1778

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 18h19:

Pardon ROBERT
AFP = AGENCE FRANCE PALESTINE

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 18h19:

Robert tu te trompe,
AFP= agence grance palestine.

Par Robert (Robert) le lundi 01 octobre 2001 - 17h48:

c est quoi A.F.P.? AGENCE FRANCAISE DE PROPAGANDE?

Par cohen victor (Bekhor) le lundi 01 octobre 2001 - 14h28:

RECETTE DU GOULASH pour 8 personnes.
Selon la recette de ma femme d'origine Austro-hongroise.


Ingredients:
2 KGS et demi de viande(basse cote,bourguignon ou jarret)Coupes en morceaux 50 a 70 grammes chacun.
2 KGS d'oignons.
3 cuilleres a soupe de farine.
2 cuilleres a soupe de Paprika doux.
1 cuillere a cafe rase de paprika piquent(facultatif)ou d'HARISSA.COM
1 demi litre d'eau ou un peu plus si on aime la sauce.
2 carreaux de sucre, sel poivre, un fond d'huile.


Eplucher et emincer les deux kilos d'oignons ou a defaut acheter des oignons eminces congeles.
Ne pas s'impressionner du grand volume des oignons, ils se reduiront de trois quart et peut etre plus.

faire frire dans une grande marmite sur un fond d'huile en ajoutant les deux carreaux de sucre sur grand feu flamme moyenne.

laisser perdre l'eau que contient les oignons et remuer de temps en temps, jusqu'a obtenir des oignons d'un colori caramel roux. attention ne pas bruler les oignons.

a ce stade mettre sur nos oignons la viande et laisser saisir et remuer toujours, de temps en temps.

Quand la viande est saisie de tous les cotes, on ajoute nos trois cuilleres de farine, et on remue pour que la farine se melange bien a la sauce,on ajoute le paprika doux, et si on aime piquant on ajoute le paprika piquent ou a defaut une petite cuillere d'HARISSA.COM.

on ajoute le sel, le poivre et l'eau on change de feu et on met sur feu tres doux pendant trois heures, ne pas couvrir mais pendant la cuisson il faut melaganger de temps en temps, en grattant bien le fond de la marmitte.

le contenu de la marmite de GOULASH se reduira de plus de la moitie apres cuisson.

Le GOULASH se sert avec des pates aux oeufs alsaciennes dites SPAETZLE. ou a defaut des langues d'oiseaux, ou diverses pates aux oeufs,
cuittent a part bien entendu.

servir sur assiette 3 a 5 morceaux de viandes evec sauce par dessus, et de l'autre cote de l'assiette mettre les SPAETZLE. parsemer de persil haches par dessus le GOULASH.
Bonne reussite et
BON APPETIT>

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 13h24:

Salut a tous, partout dans le monde. Voici un petit texte d'un grand anonyme qui, je l'espere, aidera a calmer un peu les ardeur d'actualités.

Les yeux de l'âme
Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital.
L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre.
L'autre homme devait passer ses journées couché sur le dos.
Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures.
Ils parlaient de leurs épouses et de leurs familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances.
Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.
L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.
De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux, modèles réduits.
Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous, parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.
Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.
Les jours et les semaines passèrent.
Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil.
Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.
Dès qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre.
L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors.
Enfin il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit.
Or tout ce qu'il vit, fut un mur !
L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.
L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. "Peut-être, a-t-il seulement voulu vous encourager ?", commenta-t-elle.
Épilogue ...
Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves.
La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé.
Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut acheter.
Aujourd'hui est un cadeau.
C'est pourquoi il s'appelle le ...Présent.

( Auteur Inconnu )

DRUNKRAT

Par cohen victor (Bekhor) le lundi 01 octobre 2001 - 13h18:

Le message du dessous concerne Delphine Saada la femme de Tierry Saada qui a disparu dans l'une des tours de WTC.

Par cohen victor (Bekhor) le lundi 01 octobre 2001 - 13h16:

Voici un message de ma fille datant d'avant hier, mais que j'ai oublie de diffuser aux harissiens,
veuillez m'en excuser.
merci d'avance et HAG SOUCOTH SAMEAH.


Papa,

Je viens d'avoir la maman de Delphine au telephone.
Delphine a accouchee la nuit de mercredi a jeudi aux alentours de 3 heures du matin.
C'est un petit garcon et il va tres bien.
A partir de lundi une association va se mettre en place pour le bebe de Delphine.
Un trust sera mis en place ainsi qu'une aide pour Delphine et son bebe.

Yaelle

Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le lundi 01 octobre 2001 - 03h38:

Dans l'Islam le Jihad, ou la guerre sainte se réfère au combat de l'âme et de l'esprit avec les éléments physiques du corps, ce qui est dans toutes les religions le combat pour l'ascension, ou si l'on veut, la maîtrise de son propre corps. En effet, celui qui réussit à contrôler son corps peut se consacrer à son esprit et à son âme. Lorsque l'être humain a consacré tout son temps à lui-même il rentre en contact avec son esprit et son âme, en d'autres mots, dans le monde spirituel. C'est à cela que Mohamed se référait en disant que celui qui meurt au combat entre au paradis. Le plus grand combat que l'être humain doit tôt ou tard affronter c'est bien avec son corps et son intellect. Tous ceux qui se réfèrent au combat physique ou guerrier sont loin d'être, à mon avis, des vrais Musulmans,des vrais Juifs ou des vrais Chrétiens. J'éspère qu'en exprimant ces quelques notions je n'offense personne car ce n'est pas mon intention.

Par Toufiq (Toufiq) le lundi 01 octobre 2001 - 03h02:

pardon pour quelques fautes de frappe dans ce qui precede (ou qui suit)

Par Toufiq (Toufiq) le lundi 01 octobre 2001 - 02h52:

LA NATURE DE L'AME ET LES MODALITES DE LA REINCARNATION,SUITE.
cher emile,merci pour ton commentaire eclaire,je te rejoins sur certains points et je differe sur d'autres.bien entendu je ne pretend pas avoir raison,i am learning as i go along.effectivement l'energie divine est un courrant electique ,en quelque sorte,la lampe du frigo et le son et lumiere de la tour eiffel sont animees par la meme source.pour continuer avec le parabole de l'eau,je te rejoins.prennons plusieur recipiens de verre,de taille,formes et couleurs differentes.l'eau dedans assumera la forme ,couleur ect de ces recipiens.effectivement
que cette eau est liberee elle abandonne les carracteristiques des recipiens et se fond en elle meme dans sa qualite originale.il en est de meme pour les ames incarnees dans des corps de differentes nationalites,races,religions,civilisations ect.l'ame liberee retrouve dans la dimention spirituelle sa vraie identite divine et eternelle.Quand aux modalites de reincarnation,je concois comme toi le ces des entites physiques qui a cause d'une destruction inatendue precoce et precipitee soient coincees dans les niveaux inferieurs du monde spirituel et obligees d'attendre en "stand by" la pochaine reservation annulee pour retourner dara dare dans un corps neuf afin de continuer leur temps normal.
Pour les autres je ne suis pas sur qu'un seul tour sur terre (ou sur d'autres planetes physiques)soit suffisant pour accumuler assez de sagesse et de detachement des choses de ce monde pour passer a niveau superieur sans avoir a redoubler.amities et meilleurs sentiments,toufiq

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 01h35:

Ibn Warracq, Professeur musulman pakistanais ecrit dans Marianne:

"Declarer que l'islam n'a rien a voir avec les attaques terroristes c'est ignorer l'evidence car enfin qu'est qui conduit des fanatiques a abandonner leur vie sur terre pour gagner un paradis ou 72 vierges attendent les martyres musulmans ? l'Islam. Selon le coran et la tradition, le but du Jihad est de prepare l'avancee de l'islam. Dans la religion musulmane, la guerre sainte a pour objectif de conquerir le monde entier, de le soumettre a une croyance unique car seule l'Islam connait la verite. Les musulmans doivent combattre et tuer au nom d'Allah. Le coran est un veritable guide pour le
terrorisme, on peut y lire ( sourate 9 versets 5-6) : " tuez les idolatres partout ou vous les trouverez, saisissez les, assiegez les."
Il est alors grand temps d'etudier le coran sans faiblesse ni culpabilite: ce texte promeut la violence. L'islam, je le repete est une ideologie totalitaire. Seuls les integristes musulmans ont des ambitions universelles et un programme mondial de soumission du monde entier a la loi islamique. Quant a la misere , elle ne peut a elle seule expliquer
l'islamisme. La pauvrete des populations du Bresil ou du Mexique n'a pas engendre des actes de terrorisme
international par les chretiens fondamentalistes. "
A MEDITER

Simontlv@aol.com

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 01h33:

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les Juifs Karaites...

http://www.karaite-korner.org/

Very interesting...
HmK
"Houman M. Kashani"

h-kashani@md.nwu.edu

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 01h31:

Sondage: 85% des Palestiniens favorables à la poursuite du soulèvement

JERUSALEM (AP) -- Quelque 85% des Palestiniens sont favorables à la poursuite du soulèvement qui a commencé fin septembre 2000, y compris à des attaques contre des cibles israéliennes, selon un sondage effectué par l'institut palestinien Jerusalem Media and Communications Center.

Signe de radicalisation de l'opinion publique, 49% des 1.198 personnes interrogées dans la bande de Gaza et en
Cisjordanie estiment que l'objectif de la nouvelle Intifada est de récupérer les terres perdues à la création d'Israël en 1948. Elles étaient 41% en juin.

Près de 42% des Palestiniens (avec une marge d'erreur de plus ou moins 3 points) jugent que le processus de paix entamé en 1993 est mort.

Par ailleurs, 47% des Palestiniens pensent que le soulèvement résulte de la visite le 28 septembre du leader de la droite israélienne (Likoud) et actuel Premier ministre Ariel Sharon sur l'esplanade des Mosquées de Jérusalem, site saint à la fois pour les Juifs et les musulmans; 27% l'imputent à l'occupation des terres palestiniennes.

L'enquête révèle aussi que 58% des Palestiniens interrogés pensent que la principale raison de l'échec des négociations Camp David, dans le Maryland, à l'été 2000, a été le désaccord sur le statut de Jérusalem. Quarante-trois pour cent des Palestiniens estiment que la ville sainte doit devenir la capital du futur Etat palestinien, contre 18% qui optent pour un partage en faisant aussi la capitale d'Israël.

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 01h27:

Le processus de paix: le plus grand cauchemar des islamistes, editorial par Gerard Dupuy, Liberation.

Châtier la grande prostituée

Par Gérard Dupuy

Que le rôle toujours plus actif des femmes soit pourtant compatible avec le maximum de puissance dont une société ait jamais fait preuve, c'est ce que la logique islamiste ne peut admettre. Après les attentats du 11 septembre, chacun s'est trouvé confronté à un redoutable «pourquoi?». L'esprit humain, non moins que la nature des Anciens, a horreur du vide. Celui laissé par les Twin Towers
effondrées a suscité un envol de réponses hâtives, ce qui ne veut pas dire fausses. Il faut relativiser les deux principales explications mises à l'arrière-plan interprétatif des attentats - l'inégalité de développement et le poids du conflit israélo-palestinien. Il faut aussi se demander si d'autres raisons, qui relèvent plus encore de l'être occidental que de son faire, ne rendent pas compte de l'extrême
violence haineuse des islamistes.

Le postulat qui attribue une inépuisable réserve de ressentiment à la grande inégalité économique qui existe entre la partie la plus riche de la population mondiale et les plus pauvres ne peut être remis en cause. Ce ressentiment a guidé les différentes tentatives de socialisme tiers-mondiste, après des indépendances parfois chèrement acquises et avant leurs échecs lamentables. Mais un tel sentiment réactif peut tout aussi bien prendre la forme du rattrapage économique, dans le sud-est asiatique par exemple, où l'adoption des méthodes de production les plus modernes et l'intégration au marché mondial et concurrentiel s'accompagnent de motifs nationalistes et d'une vraie volonté de revanche.

Or, justement, les islamistes se contrefichent de la croissance et du développement, quand ils n'en sont pas de farouches ennemis.
Soit ils s'accommodent d'un capitalisme rentier, soit ils organisent une utopie néoféodale, c'est-à-dire une régression sociale et économique qu'on retrouve des djebels algériens aux montagnes afghanes et dont les «réformistes» iraniens ont le plus grand mal à
se défaire. Le plaidoyer pour le développement des pays pauvres se justifie de lui-même et il ne gagne rien à prendre en cachette les terroristes islamistes sous ses ailes généreuses.

Reste le conflit israélo-palestinien. Depuis quarante ans, on ne peut contester son rôle dans la politisation des populations de l'ensemble du monde arabe, avec des débords vers les pays musulmans situés à leur périphérie. L'islamisme y trouve un terreau
fertile, sur place ou ailleurs. Mais faire de l'impasse où en est arrivé le processus de paix un des motifs des attentats de New York, c'est tomber dans un grossier contresens.

Non seulement l'implantation du réseau terroriste islamiste aux États-Unis est antérieure de beaucoup à la deuxième Intifada, mais l'inévitable compromis qui serait la conséquence logique du processus de paix aujourd'hui suspendu est le plus grand cauchemar
des islamistes. Essayer de faire croire, même implicitement, qu'ils sont des «déçus d'Oslo» revient à leur prêter de bons sentiments qu'ils trouveraient eux-mêmes parfaitement risibles. Tout au contraire, ils poussent à l'extrême un refus pur et simple de l'existence de l'Etat d'Israël dont ils n'ont, hélas, pas le monopole. L'antisémitisme des islamistes, qui trouve à se parer de certains passages du Coran, est pour eux une motivation autrement puissante que toute politique israélienne imaginable. Les attentats ne reflètent l'impasse atteinte par l'affrontement israélo-palestinien que dans la mesure où ils entendent rendre cette animosité la plus inexpiable
qui se puisse.

En revanche, il entre dans la détestation des islamistes pour les États-Unis (et l'Occident en général) une horreur sacrée qui outrepasse les schémas causalistes et rassurants dans lesquels on voudrait les cataloguer. Les raisons mystiques n'en sont pas
pour nous - et c'est même là une des raisons de la haine que nous vouent ces mystiques. Les plus politiques des islamistes visent certes, avant tout, à prendre le pouvoir dans certains pays arabes ou musulmans en renversant leurs dirigeants actuels, mais on ne peut croire que leur haine des grands et petits Satans n'est qu'une ruse de guerre. En quoi l'Occident est-il cet antimonde dont ils ont besoin pour exister?

D'abord à cause de son relativisme généralisé. Aucune valeur n'y surplombe les autres au point de se les subordonner, aucun dieu n'y vaut plus qu'un autre ou que l'absence de dieu, toute raison y est perpétuellement à rebâtir. Pour leurs détracteurs absolutistes, avant même d'être puissantes, les sociétés libérales sont «perverses». La dénonciation de l'immoralité prend d'autant plus le pas sur
celle de l'injustice que la lutte contre celle-ci, conçue comme la correction humaine apportée à des imperfections trop humaines, n'est que l'autre tour de l'«humanisme athée» (selon la formule d'autres fondamentalistes, américains et protestants, ceux-là). La question des femmes doit être replacée dans cette perspective.

Ce n'est pas pour rien que l'attitude des islamistes à l'égard des femmes leur sert de vitrine. Les libertés lentement conquises par celles-ci dans les sociétés occidentales - et les sociétés communistes ou postcommunistes qui les prolongent sur ce point -
culminent symboliquement dans leurs libertés sexuelles et surtout dans le caractère public de celles-ci. Que le rôle toujours plus actif des femmes soit pourtant compatible avec le maximum de puissance dont une société ait jamais fait preuve, c'est ce que les
États-Unis démontrent et c'est ce que la logique islamiste ne peut admettre.

Faire de l'antisémitisme et de l'antiféminisme des ressorts du passage à l'acte chez les islamistes est une trivialité largement reçue. Il est d'autant plus curieux qu'on ait oublié de rappeler la force que peuvent prendre de telles motivations face à l'événement le plus improbable mais aussi le plus annoncé: le châtiment de la grande prostituée.

Gérard Dupuy est éditorialiste à «Libération».

© Libération, vendredi 28 septembre 2001.

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 01h22:

bonjour et bravo pour votre site !

dans liste des tunisiens celebres, je pense a gerard hababou qui n'est pas liste, et qui est une personalite importante du judaisme tunisien en france
depuis de nombreuses annees. C'est tres certainement la plus belle voix tunisienne actuellement.
Si vous souhaitez plus d'informations, je me ferai un plaisir de vous en communiquer.

merci
alain assal
gfc2@club-internet.fr

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 01h21:

WHY IS THE JEWISH ESTABLISHMENT AFRAID OF MARC ELLIS?
WHY DO ARAB AMERICAN AUDIENCES APPLAUD HIS METAPHORS?

A challenging thinker, for challenging times: Dr. Marc Ellis

"After Yom Kippur: America, Israel and the Future of Jewish Life"

Dont miss this rare L.A. appearance by visionary theologian and philosopher Marc Ellis--author of ten books including "The Renewal of Palestine in the

Jewish Imagination," and "Unholy Alliance: Religion and Atrocity in Our Time."

Come and let yourself be challenged.


Sunday, Oct. 7, 4 pm, Workmens Circle, 1525 S. Robertson Bd., 3 blocks south

of Pico. Tickets are $7, $5 for members of Workmens Circle or Open Tent. This lecture brought to you special arrangement with the Center for American and

Jewish Studies at Baylor University, www.baylor.edu.

Organized by Open Tent Middle East Coalition,and the Workmens Circle/Arbeter Ring; cosponsored by Rabbi Steven Jacobs, Temple Kol Tikvah, and Rabbi

Paula Reimers, Burbank Temple. For further information, call (310) 552-2007,
or visit www.opentent.org

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 01h20:

Bonjour ceci est

1) une replique a simon tlv

2) un essai de base de discussion sur le judaisme

Simon raye moi de ta liste!!!!!! Tes “commentaires” sont d’une telle nullité intellectuelle que ca fait peine a voir.

C’est EXACTEMENT le meme discour, mot pour mot, que celui de tout les extremistes.

Il suffit de remplacer selon les besoins, noirs par arabes ou par juif ou par indien ou mieux encore par femme et enfants.

En ce qui concerne le judaisme, voila l’hypothese de discussion

Dieu est l’unique.

C’est le premier commandement. Il n’est pas écrit qu’ “Il” est unique, mais qu’Il est l’Unique (le l fait toute la différence), c’est a dire que la qualité d’unicité n’appartient qu’a lui seul (et ne peut donc être partagée). Envisager l’unicité de quoi que ce soit d’autre sur terre c’est partager cette qualité et c'est pêcher contre Lui (Un peuple, Une terre etc.…).

Dieu est, en hébreu, Baal ha déa, ce qui signifie que ce qu’Il dit (décide), est immédiatement et totalement réalité: que la lumière soit, et la lumière fut, en
d'autre termes, qu’il a le Pouvoir (avec un grand P), donc tout les pouvoirs, sans exceptions. Comme il est L’Unique, il ne peut y avoir partage, délégation d'aucun pouvoir ni partie de ceux-ci.

Dieu est Dieu, par consentement mutuel, par contrat entre lui et les « juifs » . C’est un contrat privé que chaque être humain peut contracter. C’est une fois ce contrat accepté que je “deviens” juif. Qui que je sois, d’ou que je vienne.

Et comme tout contrat, l’acceptation de celui ci requiert, impose pour les parties, l’acceptation pleine et entière de tout les termes du contrat.

Ces conditions réunies, Dieu disparaît de la société des humains en général et des juifs en particulier.

Non seulement il est invisible, mais on a pas le droit de le représenter d’aucune manière, de dire son Nom, de L'honorer dans un lieu qui lui serait dédié.

Il est clairement explique dans les textes qu’un tel lieu représenterait un partage de sa Sainteté, de son unicité, et serait donc un péché mortel (puni de mort). Pour le Judaïsme rien, pas même les tables de la loi ne sont sacrées, seul Lui l'est et comme il est l'unique, rien d'autre ne peut l'être.

Dieu laisse les humains (et pas seulement les juifs ) entres-eux parfaitement et également imparfaits! Il nous a fait imparfait sinon il n'y aurais plus Unicité et il fait les choses parfaitement, donc également, parce qu’il est parfait. Cela ne veut pas dire que nous sommes exactement semblables mais que étant uniques et imparfaits, seules nos imperfections se valant strictement.

Parfaitement imparfait veux-dire que tout réflexion "pensant" la perfectitude pour soi (la capacité/possibilité a être/devenir parfait, “mieux” que les autres) comme possible est un péché (i.e. un délire).

“Il” nous a fait également imparfait afin que personne ne puisse jamais se targuer d'être "plus égal" que les autres!

On a la de manière incroyablement claire et sans ambiguïté, le premier, le plus clair et le plus puissant énoncé de philosophie politique sur la "liberté" de tout les temps.

Montaigne, dont on sait désormais qu'il était juif, participa vraisemblablement bien plus que l'on ne l'imagine a la rédaction du "discours de la servitude
volontaire" attribuée au seul La Boëtie. Et c'est vraisemblablement Montaigne en tant que juif qui le sous-titra: "le contre-un", cad que l'unique sur terre sous quelque forme est la cause de la servitude.

C’est pour cela que le judaïsme, théorie de la liberté, l’a mis, l'Unique, "la haut" et inaccessible!

les Dix commandementet sont toujours et automatiquement (a dessein?) considérés comme étant "a priori" et exclusivement, destinés a gérer les relations de personne a personne et par extension les autres textes “juifs”.

Mais les Dix Commandements et donc les autres textes, sont d'abords destinés a réguler les rapports entre les "autorités" et les personnes. Ils furent donnés a Moise pour qu’il montre aux juifs que le droit de chacun d'entre eux était supérieur a celui de l'autorité. Le "Tu ne tueras point" s'adressait en premier lieu a l'autorité(politique, administrative, parentale…!), a Moise!

C’est parce que le judaïsme est l’Idée de la liberté par excellence, que les régimes a tendances totalitaires, ceux qui reposent sur un chef, guide leader ou autre, terrestre, dotés d’une “supériorité”, de tout temps et en tout lieu, voulurent supprimer le judaïsme, en supprimant ceux qu’ils supposaient, a tort ou a raison, le porter: les juifs.

Jusqu’a l’avènement d’un régime totalement totalitaire, le nazisme, pour qui la suppression totale du judaïsme était une question de vie ou de mort. D’ou la solution finale!

La religion juive n’est pas le judaïsme, elle n’en est qu’une de ses expression historique, parfois réussie parfois moins. Comme le gefiltefish en est une expression géographique.

Incontournable mais contingente.


lotsadik@free.fr

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 01h15:

OU SE TROUVE JERUSALEM, SVP ?
Le ministere francais de l'education nationale vient de publier la liste des lycees francais a l'etranger.
En cherchant Israel , nous ne trouvons que le lycee francais de Tel Aviv ,et plus loin, apres le Japon, nous trouvons Jerusalem, lycee Francais, sans aucune indication de pays.
Le depute Rudy Salle a questionne , a ce sujet et par ecrit , monsieur Jack Lang, Ministre de l'education nationale, pour lui demander de preciser ou se trouve Jerusalem, pour son administration ?
N'ayant , a ce jour , recu aucune reponse , Rudy Salle interpellera oralement le Ministre , mardi prochain , a l'Assemblee Nationale.
A suivre , donc.

Matt Chuaichy

Par Anonyme le lundi 01 octobre 2001 - 01h08:

Je fais une recherche sur les juifs, en gros j'aimerais avoir votre avis sur cette question :
" Pensez vous que les juifs au départ c'était un peuple ou une religion "Si Israèl agit lors d'un sujet quelconque elle agira au nom des juifs ou seulement d'Israèl?
Merci de faire votre possible pour répondre a une jeune femme qui éssaye de comprendre quelque chose de délicat
NB: si la réponse est en Anglais c'a na pas d'importance !
Jihanne Azar

jijiazar@hotmail.com

Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le dimanche 30 septembre 2001 - 20h56:

Il est trop tard pour re-écrire l'histoire

Ces jours-ci j'avais écouté plusieurs stations de radio des Etats Unis et de l' Europe sans parler des articles écrits au sujet de la cause de la haine et la fureur des terroristes qui avaient osé frapper les deux tours de New York. Lorsque l'on cherche la cause de la haine de ces terroristes musulmans envers l'Amérique, la plupart ont tendance à mettre Israël sur le banc des accusés. Il y a peut être une minuscule partie de vrai dans ces réponses mais même si cela était uniquement la cause réelle de la haine, Israël et les Juifs ne sont pas responsables de tout ce qui s'était passé avant, durant et après la deuxième guerre mondiale. Quoique le mouvement sioniste existait déja depuis la conférence de Bâles en Suisse, aucun élan ni motivation urgente n'existaient pour la création de l'Etat d'Israël tel que nous l'avons connu après la deuxième guerre mondiale. Il ne faut pas oublier qu'aucun pays européen ni américain n'était prêt à absorber le flux de refugiés juifs venus en grande partie d'Allemagne et de l'Europe de l'Est fuyant le désastre nazi et le communisme.
En ce temps-là l'Europe et l'Amérique étaient dans l'état de culpabilité de n'avoir rien fait pour sauver ces millions de Juifs morts dans les camps de concentration, y compris ceux dont l'entré aux Etats Unis leur a été refusée. (Voir les bateaux de refugiés juifs comme la Struma et le St Louis etc.)
A nouveau ces pays fermaient les yeux pour accommoder les refugiés Juifs en Palestine. Si en ce temps-là les Etats Unis avait ouverts leurs portes au refugiés juifs, je doute bien si Israël aurait existë dans l'état que nous le connaissons aujourd'hui. A mon avis il est trop tard pour re- écrire l'histoire. Donc il faut cesser d'accuser Israël comme la cause de la haine arabe et musulmane mais plutôt chercher la cause reélle de ce drame là ou elle se trouve. Israël est là pour rester avec ou sans l'assentiment du monde. Comme l'avait dit Ben Gourion "Si nous devons mourir nous ne mourirons plus seuls."

Emile Tubiana

le 30 septembre 2001

Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le dimanche 30 septembre 2001 - 18h35:

Cher Toufik merci d'avoir repondu aux questions de Marc, quoique nous sommes encore loin d'être éclairé sur le Coran, mais nous savons au moins que les connaissances du Coran t'échappent. Marc aurait du s'adressé a un musulman compétent. Neanmoins je relève de ta parabole de la voiture une différence d'opinion et de croyance. Je suis conscient que c'est bien ce que l'indousisme croit. Si tu me permets de donner mon opinion basée sur mes propres expériences dans ce monde, l'être humain ne peut retourner dans ce monde que dans quelques rares exceptions. Comme : Une mort par accident, ou par un meurtre, un enfant qui meurt prématurément et n'a pas pu vivre sa vie, donc la chance lui a été enlevé de s'épanouïr naturellement. Ceux là seulement peuvent revenir sur terre dans un nouveau corps. Il me semble important qu'en abordant le sujet du corps de mentionner que celui-ci est aussi dérivé de l'esprit de la première gènèration, c'est pourquoi il est dit dans la bible les enfants de la lumière ont trouvès les filles de la terre belles et les ont pris comme femmes.

Pour ce qui concerne ta parabole du sucre et de l'eau, là nous sommes plus prochés et pour te le confirmer je te donne une de mes paraboles: Le courant électrique qui passe dans toutes les lampes est le même. Notre corps et comme la lampe qui lui sert de récipient. Encore une autre l'eau qui sort de tous les robinets prend la forme du robinet mais c'est toujours la même eau. Et une dernière, la goutte d'eau de l'océan est la même eau que tout l'ocêan, elle contient les mêmes élements, un peu plus ou un peu moins d'éléments selon la région mais c'est toujours la même eau. L'eau c'est la paralèle de l'esprit et les éléments sont paralèles aux éléments de l'âme qui varient d'une personne à l'autre. Nous devons remercier Marc pour ces questions qui nous ont permis d'échanger quelques connaissances.Amicalement Emile`

Par nahmias dadou (Yeu) le dimanche 30 septembre 2001 - 09h27:

chronique d'une désinformation annoncée.
anonyme 30/09/2001 - 07h53
Exposition à Naplouse - Réplique de l'attentat de la Pizzerria Sbarro -

Contrairement à ce que vous dites, Libération en a fait état le 27 septembre 2001, en page 3,à gauche, sous le titre : "L'exposition malvenue"

david nahmias

Par Anonyme le dimanche 30 septembre 2001 - 07h53:

Chronique d'une désinformation annoncée (info # 012809)
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency


Lorsque Denis Elkoubi m'a soumis son papier sur l'attraction palestinienne, reconstituant l'attentat de Sbarro (voir Le Disneyland palestinien (info # 012409)) à Naplouse, j'ai hésité à le diffuser. Non que j'eus des doutes quant aux qualités rédactionnelles de l'article, Denis écrit très bien !
Non, je me suis dit que le filon était trop gros et qu'à partir du lendemain, avec quelques heures de retard seulement sur nous, l'information allait déferler les tous les médias francophones et que notre scoop serait noyé dans la tempête.

Nous essayons toujours, à la Ména, de conserver notre caractère particulier en évitant les lieux communs. Comme certains de vous l'ont remarqué, lorsque nous n'avons pas d'éclairage particulier sur un événement ou lorsqu'une actualité est décemment rapportée par les grandes agences, nous en profitons pour fermer l'étal pendant quelques heures et pour aller faire la bise à Morphée.

Alors, c'est avec une certaine appréhension, que j'ai laissé partir la nouvelle et j'ai éteint l'ordinateur, pas très sûr de la décision que j'avais prise.
Le lendemain matin, c'est avec de vraies craintes, cette fois, que j'ai entrepris ma revue de presse aurorale. J'ai bien cherché, de journaux en radios, d'éditos virtuels en Télématin, mais sans trouver de trace de notre dépêche ! Bien entendu, je n'ai pas retourné toutes les pages de la presse de province et je ne pourrais pas jurer, que dans les pages intérieures du ³Clairon de Bayonne² ou du ³Chalut² de Sait Brieuc, personne n'en ait parlé, pourtant sur les autoroutes de l'info française, je n'ai trouvé nulle trace du ³ Disneyland palestinien² !

Ce silence est symptomatique d'un état des lieux inacceptable pour l'esprit et il devrait allumer tous les feux d'urgence des intellectuels de l'Hexagone. Je vous dois des explications :

En termes d'information, la découverte d'un parc d'attractions palestinien, dans lequel on glorifie un acte de terrorisme extrême et indiscutable, au moment même où Yasser Arafat se propose, en direct sur CNN, de participer à la coalition anti-terrorisme, ça n'est pas une dépêche qu'on peut passer sous silence. En termes d'information, c'est le genre de contradiction, dont les journalistes sont friands et qui permettent, en quatre lignes et demi, d'établir le doute, quant aux intentions réelles de l'Autorité palestinienne. A la Ména, on pratique les conseils de rédaction depuis suffisamment longtemps, pour vous faire savoir, sans l'ombre d'une hésitation objective, que vous auriez dû retrouver cette information auprès de vos redistributeurs médiatiques préférés.

Certains, je les vois venir (il y en a même plusieurs que j'ai vu venir, puisqu'ils qui m'ont interpellé nuitamment pour savoir si ce n'était pas un canular), vont avancer que plusieurs médias nationaux, ne font pas encore suffisamment confiance à la Ména, afin de reprendre des dépêches aussi surprenantes. A ceux-ci, je rappellerai que l'agence Associated Press, sous la plume d'un collègue palestinien, a diffusé sur son réseau mondial la même niouze, à quelques minutes de la notre. Dans son contenu, la dépêche de l'AP était similaire à notre propre texte.

Donc, tous les grands médias français ont reçu la nouvelle !

Et aucun ne l'a publié ! Au-cun.

S'il s'agissait d'un cas isolé, nous serions les premiers à entériner le prétexte de l'oubli ou de l'incrédulité des rédactions. A la Ména, on n'aime pas se hâter à tirer les conclusions d'une analyse, surtout si elles portent à conséquences ! Seulement, il ne s'agit aucunement d'un cas isolé et nous nous sommes heurtés à la même sourde oreille, à l'occasion d'incidents similaires, qui se sont déroulés durant les derniers mois !

Pour mémoire, je vous rappelle le cas de l'accusation de l'organe officiel d'information palestinien, qui prétendait que Tsahal faisait usage de soldates-stripteaseuses, pour massacrer la jeunesse palestinienne. Ou aussi, le cas de ces 68 corps de militaires français, découverts à Marjayoun, il y a quelques jours. Ou encore, toute l'affaire des règlements racistes des Dicos d'Or de Bernard Pivot. La liste des sujets occultés, dont l'intérêt informationnel ne laissait aucun doute, est encore très longue et ils ont fait l'objet de nombreuses analyses de notre part. Je crois cependant, que ces quelques exemples suffisent à mettre en exergue le double caractère généralisé de l'occultation de certains types de nouvelles par la presse française :

D'une, il est exhaustif, dans le sens où l'information est totalement occultée par le média qui la reçoit !

De deux, l'information est occultée par tous les médias généralistes de France, qu'ils soient télévisés, parlés, électroniques ou écrits !

Alors, au vu de ce qui précède, nous devons conclure, à la Ména, que nous sommes bien en présence d'une sélection de l'information (brrrrrrr, cette phrase !), qui ne doit rien à la spontanéité des directeurs de rédactions ! A Métula, où il n'existe aucune logique parallèle à La logique, nous confirmons à nos abonnés, que les exemples successifs d'occlusions du rendu d'événements d'actualités, permettent d'affirmer que l'univers médiatique français est soumis à une manipulation organisée. Les éléments qui nous permettent d'affirmer cette horreur sont de diverses essences et ces sources sont complémentaires ! Ca part de la désinformation systématique rapportée par l'agence publique de l'État français, AFP, qui a atteint ces dernières semaines des sommets de grossièreté dans ses partis pris. Ca passe par l'impulsion de partialité, que donne le Quai d'Orsay, au travers de ses communiqués et de ses actes. Ca se poursuit par des pressions, aussi discrètes qu'efficaces du pouvoir sur les responsables des rédactions et ça se termine, par ce qui constitue sûrement l'apogée des quatre moyens d'occlusion, je fais ici allusion à l'autodiscipline des journalistes collaborationnistes de cette propagande. Lorsqu'un journaliste sait ce qu'il ne peut pas écrire, s'il veut conserver les avantages de son emploi, c'est que l'environnement médiatique est atteint d'une maladie maligne et informationnellement transmissible !

A la Ména, où on détient toujours de nombreuses preuves bien protégées de qu'on avance, on a décidé de vous donner, pour le week-end, une évidence infaillible de l'existence de la désinformation systématique que je décris dans cet article. Tenez-vous bien, chers abonnés, ça va bien balancer :

Vous aviez déjà l'habitude de nous voir commenter les dépêches de l'Agence France Presse et de nous voir souligner ses inconséquences informationnelles. C'est vrai que la ré-information constitue l'un de nos dadas préférés. Le contenu desdits articles, concernant la désinformation commise par l'AFP, mais aussi par d'autres médias français, n'a jamais été mis en doute. Aucune correction ne nous a jamais été demandée par aucune des institutions dont nous fustigeons le travail. Ca, c'est parce que les éléments que nous apportons dans nos analyses sont suffisamment documentés, pour que les organes que nous incriminons aient plutôt intérêt à se taire et à ne pas transformer un feu de poubelle en incendie de forêt ! Ce qui n'enlève rien, bien sûr, à la gravité et au bien fondé de nos accusations.

Va pour la désinformation mais comment établir, que cette désinformation est systématique ?

Pour ce faire, et faute des témoignages signés des personnes impliquées dans le dol, ce qui équivaudrait dans tous les cas à leur licenciement immédiat de leur poste de travail, il faudrait pouvoir prévoir la désinformation et annoncer sa venue à l'avance. En effet, en logique de Métula, si on connaît un événement et qu'on le décrit par le détail en prévoyant que quelqu'un va, plus tard, manipuler la narration de ses données factuelles, on aura apporté la preuve du caractère systématique de l'attitude désinformatrice du quelqu'un en question. Comment ? Parce que, si une oeuvre de désinformation ne procédait pas d'un caractère systématique, il ne serait simplement pas possible de prédire qu'elle aura lieu !

Or, à la Ména, on a risqué l'expérience !
Relisez la dépêche ³On se bat dans le Sinaï (info # 012609)² de Sami Al-Soudi et Jean Tsadik, que nous avons diffusé il y a trois jours (le mardi), dans laquelle ils décrivent les combats qui faisaient rage autour du fortin de Termite. Cet article se termine par les phrases suivantes :

³A Gaza et à Métula, on s'est hâté de publier ces lignes, afin de vous informer de ces graves événements, avant que ne se déchaîne le flot de désinformation, qui, nous le craignons, va de nouveau présenter ces faits de guerre, durs mais compréhensibles, comme la suite des aventures de Cendrillon !²

Et on a bien eu droit à la suite des aventures de Cendrillon !

Le 26, soit à peu près 24 heures après notre dépêche, l'AFP nous fournissait la preuve que nous cherchions, sous forme de l'un de ses communiqués :

³GAZA (AFP) - Trois Palestiniens ont été tués et 31 autres blessés dans la nuit de mercredi à jeudi lors d'une incursion israélienne en zone autonome près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Khaled Mohammad Abou Habib, âgé d'une vingtaine d'années, Mahmoud al-Chaer (bien al-Chaer), 24 ans et Akram Abou Libda (bien Libda), 30 ans, ont été atteints par des tirs d'obus de char. Parmi les blessés, dix étaient dans un état grave. Ces nouveaux décès ont porté à 825 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada, le 28 septembre 2000, dont 633 Palestiniens et 169 Israéliens.²

Faisons simple et relevons brièvement les éléments de manipulation, qui sont compris dans ces six lignes de l'AFP et qui ont été repris tels quels par la plupart des médias français de diffusion nationale :

1. Contrairement à la dépêche de l'AFP, la nouvelle principale, ne tient pas au décès des trois palestiniens mais à la bataille qui se déroule à Rafah (voir notre article).

2. L'incursion israélienne n'est pas la raison de cette bataille mais elle n'en constitue que la résultante (voir notre article) ! L'incursion
israélienne, n'est que la troisième ou la quatrième péripétie de cette bataille (voir notre article).

3. L'AFP ne communique pas les raisons de l'incursion (voir notre article). Elle présente l'incursion comme l'événement primordial et premier, qui a conduit au décès des 3 Palestiniens. Il s'agit d'une contre-vérité, car il existe une raison générale à cette bataille, qui tient aux tentatives violentes des Palestiniens d'assurer la contrebande d'armes et de munitions depuis le territoire égyptien. Le lecteur de la dépêche de l'AFP ne reçoit pourtant aucun élément lui permettant d'appréhender la situation à Rafah.

4. L'AFP ne communique pas le fait, que la cause événementielle de ³l'incursion² est une attaque palestinienne, non provoquée, contre une
position israélienne (voir notre article).

5. L'AFP ne communique pas le fait que 3 soldats israéliens ont été, préalablement à l'incursion, blessés durant l'attaque palestinienne
(voire notre article).

6. L'AFP omet de diffuser les informations élémentaires concernant l'occupation des 3 victimes palestiniennes et leur participation à un combat. Ce faisant, l'AFP occulte le fait qu'ils ont été tués lors d'une bataille, préférant la désinformation par omission ³ont été atteints par des tirs d'obus de char².

7. Sur une dépêche de 6 lignes et en omettant tous les éléments factuels pouvant permettre au lecteur d'appréhender le cadre de la nouvelle, l'AFP trouve tout de même la place de dédier quatre lignes aux noms et aux âges des victimes palestiniennes et au score macabre de l'Intifada. L'AFP ne tient la comptabilité des morts d'aucun autre conflit.

8. Même l'info de l'incursion est mensongère. Les Israéliens étaient déjà à Termite avant le déclenchement de l'attaque palestinienne !

9. Idem pour la pénétration en zone autonome, lors des combats de mardi à mercredi, les Israéliens sont seulement allés dégager leur position, empruntant pour cela la route qui se trouve en territoire rose. Ce territoire ne fait pas partie de l'Autonomie, l'AFP devrait consulter les cartes !

10. L'AFP ne cite ni les sources, ni les correspondants qui se trouvent à la base de sa dépêche.

11. L'AFP omet de préciser les antécédents de l'incident, les avertissements transmis par les Israéliens et par l'entremise de diplomates étrangers.

12. L'AFP omet de mentionner, que la contrebande d'armes à Rafah est contraire, tant aux accords d'Oslo, qu'aux plan Tenet et Mitchell et qu'elle se positionne en contre-indication flagrante de la déclaration de cessez-le-feu de Yasser Arafat.

13. Une des règles du journalisme de terrain veut que l'on recherche, en permanence, l'équilibre de l'information. L'AFP, pourtant, ne cite que des sources palestiniennes (sans les créditer !). Ce faisant, elle a induit une couverture tronquée des événements, qui a fait les titres de tous les médias (l'actualité, la vraie, est occultée alors que la désinformation fait les titres des journaux télévisés durant 24 heures, hé hé !). Pourtant, la
Ména a obtenu le compte rendu de l'armée israélienne dès mercredi matin (14 heures tout de même après la Ména) et nous vous en donnons l'exposé ci-après, afin que vous puissiez rechercher les points communs entre celui-ci et la dépêche de l'AFP :


³L'opération s'est déroulée en réaction à l'attentat qui a touché la position de Termite, hier matin, durant lequel trois soldats ont été légèrement blessés. Un détachement de Tsahal a procédé à la destruction de quelques bâtiments voisins de la frontière, afin d'améliorer les conditions de sécurité des soldats se trouvant dans la position (Termite Ndlr). Durant l'opération, le détachement a essuyé un feu nourri, incluant des armes automatiques, des cocktails Molotov et des grenades. Le détachement a retourné le feu en direction de la provenance de ces tirs.²

Le porte-parole de Tsahal précise ³que les bâtiments détruits servaient à la contrebande d'armes dans la bande de Gaza et d'abris pour les lanceurs de grenades contre les soldats israéliens. L'un de ces bâtiments, protégeait l'extrémité d'une galerie souterraine, par laquelle les terroristes (ce ne sont pourtant pas des terroristes mais des combattants ou des contrebandiers, puisqu'ils ne s'attaquent pas systématiquement à des civils mais dans le cas présent, qu'à des soldats israéliens. Les définitions de la Ména valent autant pour l'AFP, que pour le porte-parole israélien Ndlr) avaient réussi à s'approcher du fortin, et dans laquelle ils avaient placé la charge explosive. L'opération ne s'est déroulée que dans
la zone rose, dans laquelle Israël détient l'ensemble des prérogatives sécuritaires.²

On trouve nécessaire de vous assurer que la dépêche de l'AFP et que le communiqué de l'armée israélienne retracent la même information ! Si, si! A la Ména, on trouve également que ça fait un peu beaucoup de désinformation, en six lignes de communiqué, pourtant, on laisse les abonnés se forger une opinion, sur la base des éléments complets d'information, qui sont désormais (enfin) à leur disposition. A ce titre, on fera l'économie de jugements de valeur, du type ³ignoble, infâme honteux². C'est pas notre truc !

A Métula, notre truc, c'est d'avoir démontré, que près de 24 heures avant le communiqué de l'AFP, nous savions déjà ce qu'ils allaient écrire.
Notre truc, c'est aussi de vous mettre en garde, que ce qui est passé sur les télévisions francophones, sur les ondes, sur les sites généralistes et sur vos journaux (allez donc visiter les sites du Monde et du Nouvel Obs, à l'heure où nous publions cet article !) n'a strictement rien à voir avec l'information factuelle mais procède sans aucun doute sérieux, d'une manipulation systématique incitant à la haine ethnique contre les juifs et contre les Israéliens.

Et surtout, à Métula, notre truc, c'est l'information. Alors, au plan de l'information, et comme pour toutes les oeuvres de désinformation, laissez-nous vous dire que, professionnellement, cette dépêche de l'AFP, comme beaucoup d'autres, de même que la démarche des publications qui l'ont repris, en bon français, cela s'appelle de la crotte !

Par Anonyme le dimanche 30 septembre 2001 - 07h17:

GHETTO DE VERRE SPECIAL COLLOQUE 14 octobre 2001
COLLOQUE : NOUVEAUX VISAGES DE L'ANTISEMITISME

A l'occasion de la sortie du livre "Nouveaux Visages de l'Antisemitisme" aux Editions NM7
Et a l'initiative du B'nai B'rith Paris Ile de France

Le dimanche 14 octobre 2001
au Senat, Salle Medicis
Palais du Luxembourg
15 rue de Vaugirard
750006

COLLOQUE AU SENAT

13h30 Accueil
14h De l'antisemitisme à l'antisionisme
Moderateur : Mickael PRAZAN
Alexandre DELVALLE, chercheur
Paul KIEUSSEIAN, president de l'Association armenienne Sassoun
Abdul Hadi PALAZZI, directeur de l'Association Culturelle Musulmane Italienne
Pierre Andre TAGUIEFF, chercheur
Jacques TARNERO, chercheur

16h Pause

16h30 Apres Durban
Moderatrice : Pascale ZONSZAIN
Introduction par Richard SERERO, 1er vice President de la LICRA
Corinne LEPAGE, Ancien Ministre, Presidente de CAP 21
General GALLOIS
Georges William GOLDNADEL, President d'Avocats sans Frontieres
Alain GRIOTTERAY, journaliste

18h30 Conclusion

19h Conference de presse

Reservation et inscription necessaires au 01 55 07 85 45 (demander Karen) /
Fax : 01 42 82 70 63
Une piece d'identite sera exigee a l'entree

PAF 50 F (7,62 Euros)

Par Anonyme le dimanche 30 septembre 2001 - 07h01:

Could you please give me the "transliteration" of the Shema, that I cannot find anywhere and that I need.
Thanks very very much
And a Chana Tova, healthy and with G-d's will, a peaceful New Year 5762.
Ellen Polack.

"E.P" info@vsh-usa.com

Par Anonyme le dimanche 30 septembre 2001 - 06h59:

Réaction du C.O.S.A.K

En 1982, un cheik koweitien est descendu sur un terrain de foot pour contester un but que l'équipe de France avait marqué contre son pays lors de la coupe du
Monde en Espagne. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, il a obtenu gain de cause.
En 2001, des "autorités arabes" interviennent auprès de France Télévision pour leur exprimer leur désaccord à l'égard des propos d'un individu libre, en l'occurence Arno Klarsfeld, et aussitôt, cette chaîne dite indépendante, le doigt sur la couture du pantalon, obtempère et interdit d'expression notre ami Arno.
Alors, vous faites à ce point dans votre froc dès que le terrorisme intellectuel vous fait "BOUUHH".
Pour information, Arno, ce soir là, n'a fait que remettre les pendules à l'heure en réaction à la ligne éditoriale notoirement pro-palestinienne de France Télévision.
Mais décidemment, je crois que ce genre de "dérapage" n'est pas prêt de se reproduire sur cette chaîne.
Il est remarquable dans ce genre d'évènement télévisuel d'observer les réactions d'un public décérébré, complètement conditionné par les informations partiales assénées par les rédactions, et manifestement peu curieux de s'informer sur l'histoire du Proche-Orient dans sa complexité historique. Les jugements à l'emporte-pièce sont, il est vrai, bien plus télégéniques qu'une réflexion de fond.
Après tout, tant pis pour vous.

C.O.S.A.K. (Comité de soutien à Arno Klarsfeld).

"Jean-Pierre CHEMLA" jpchem@club-internet.fr

Par Anonyme le dimanche 30 septembre 2001 - 05h55:

Amour

l'amour est un piege tendu a l'humanité pour perpetuer l'espece.

zambla16@caramail.com

Par Anonyme le dimanche 30 septembre 2001 - 05h51:

La toile financière d'Oussama Ben Laden s'étend des pays du Golfe à l'Europe

Par Babette Stern
Le Monde

Selon un rapport d'experts, des liens capitalistiques ont pu être établis entre le chef terroriste et le groupe familial Saudi BinLadin Group (SBG), ainsi qu'avec des proches, sinon des membres de la famille royale saoudienne

C'est un immense réseau financier, une nébuleuse formée de dizaines d'entreprises, d'organisations caritatives, de banques établies dans les pays du Golfe mais avec des ramifications en Europe, notamment en Grande-Bretagne, toutes liées directement ou indirectement à Oussama Ben Laden, que le FBI est parvenu à reconstituer. On trouve dans leurs conseils d'administration ou parmi leurs dirigeants tout l'establishment du Golfe. Ainsi que l'autre grande famille saoudienne, les Ben Mahfouz, originaires comme les Ben Laden de l'Hadramaout, dans le nord du Yémen, richissimes banquiers attitrés de la famille royale, alors que les Ben Laden en étaient les " maçons". Selon un rapport confidentiel établi par un groupe d'experts internationaux pour le compte d'une organisation fiscale occidentale dont Le Journal du dimanche daté 23 septembre a révélé l'existence, la sœur de Khalid Ben Mahfouz, fils du fondateur du groupe et l'un des principaux protagonistes du scandale de la BCCI (Bank! of Credit and Commercial International), aurait épousé Oussama Ben Laden.

La semaine dernière, l'Office of Foreign Assets Control (OFAC), qui dépend du Trésor américain, avait discrètement mais officiellement demandé à l'ensemble des banques internationales de rechercher dans leurs livres et dans ceux de leurs filiales toutes les transactions qui auraient pu être réalisées avec des entreprises installées dans des pays suspectés de servir de base arrière aux activités d'Oussama Ben Laden (Le Monde du 21 septembre). Ce n'est pas un hasard si toutes figurent dans le rapport des experts internationaux

Al Shamal Islamic Bank : banque soudanaise établie conjointement avec le Front islamique national soudanais. Peu après son installation à Khartoum en 1991, Oussama Ben Laden a participé à la mise en place de plusieurs structures financières et commerciales. L'un de ses principaux investissements fut une institution bancaire, Al Shamal Islamic Bank, au capital de laquelle il participa à hauteur de 50 millions de dollars à l'époque, soit un 6e de sa part d'héritage de 300 millions de dollars dans l'affaire familiale Saudi BinLadin Group (SBG). L'un des actionnaires de référence de la banque est la deuxième institution du pays, la Tadamon Islamic Bank.

Tadamon Islamic Bank. Elle est présente sur l'ensemble du territoire soudanais à travers 21 établissements. Ses principaux actionnaires en 1998 sont les sociétés National Co for Development and Trade (15 %) de Khartoum, la Kuwait Finance House, la Dubai Islamic Bank, la Bahrein Islamic Bank ainsi que plusieurs actionnaires individuels parmi lesquels notamment le ministère des affaires sociales des Emirats arabes unis. Toutes ces sociétés sont sous haute surveillance de l'OFAC. Tadamon dispose de plusieurs filiales au Soudan, notamment dans les secteurs agricoles, industriels et immobiliers. Selon le rapport, l'actionnariat de Tadamon Islamic Bank n'a pas sensiblement évolué depuis 1991. Le seul changement intervenu a été le remplacement dans le conseil d'administration de la Faisal Islamic Bank par sa filiale National Company for Development and Trade. La Faisal Islamic Bank, créée en 1977, est dirigée par le prince Mohammad Saoud el Fayçal, fils du roi Al Saoud et cousin g! ermain du roi Fahd.

Faisal Islamic Bank est une filiale de la société Islamic Investment Company of the Gulf (Bahrein) dont la holding est la Dar Al Maal al Islami (DMI), établie à Cointrin, en Suisse. DMI a été créée le 29 juillet 1981. Jusqu'en octobre 1983, son président est Ibrahim Kamel. Il est remplacé le 17 octobre de cette même année par le prince Mohammad. DMI est considérée comme la structure centrale du financement saoudien de l'islamisme international.

Dubai Islamic Bank : selon plusieurs sources, la CIA aurait établi qu'une partie du financement d'Oussama Ben Laden provient de cette banque, dirigée par Mohamad Khalfan Ben Kharbash, actuel ministre des finances des Emirats. La banque est actionnaire de Bahrain Islamic Bank, d'Islami Bank Bangladesh Ltd et de Tadamon Islamic Bank. Dubai Islamic Bank compte parmi ses actionnaires le gouvernement de Dubaï (10 %) et celui du Koweït (10 %).

Les intérêts d'Oussama Ben Laden ne se limitent pas à des structures bancaires. Lorsqu'il bâtit son empire financier, sa tête de pont se trouve au Soudan. A Khartoum, la holding Wadi Al Aqiq détient des participations dans de nombreuses sociétés au Yémen, à Bahrein et au Soudan. C'est le cas de la Gum Arabic Company, qui contrôlerait la quasi intégralité du marché de la production, de la commercialisation et de l'exportation de la gomme au Soudan. Selon le rapport, c'est peu après son installation au Soudan, qu'Oussama Ben Laden y prend une participation jugée majoritaire par la CIA. Après le départ d'Oussama Ben Laden en 1996, le management de l'entreprise est restructuré. En 1995, l'entreprise était contrôlée à 30 % par le gouvernement et 70 % étaient aux mains d'investisseurs privés.

Oussama Ben Laden s'appuierait également sur de nombreuses associations caritatives et humanitaires islamistes. Créée en 1985, International Islamic Relief Organisation (IIRO) est l'une d'elles. L'IIRO dispose de plusieurs branches en Europe, notamment en France, en Suisse, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suède. Selon la CIA, Oussama Ben Laden aurait "exploité" son réseau dans le cadre de ses opérations. Pour les experts, "des liens capitalistiques existent entre le groupe familial Ben Laden ainsi qu'avec des proches sinon avec des membres de la famille royale saoudienne". Des accusations que réfutent les dirigeants du groupe saoudien.
Officiellement, le SBG n'entretien plus aucune relation avec Oussama Ben Laden, depuis que le royaume l'a déchu de sa nationalité saoudienne en avril 1994.

© Le Monde, 24 septembre 2001.

Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 30 septembre 2001 - 05h49:

os a moelle bin laden,the BONE of contention.

Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 30 septembre 2001 - 05h34:

cher marc,mes connaissances du coran etant extremement limitees,j'invite les specialistes en la matiere a nous eclairer tous.effectivement on peut dire que je suis judeophile au meme titre que je suis francophile, americanophile, indophile zoulouphile en fin bref toutlemondophile. personellement je suis indouiste et mes convictions spirituelles sont les suivantes: we human being are first and foremost spirit souls, that happen to occupy a physical body for a limited time. the spirit soul is a spark of god's energy and resides in the heart.the same goes for animals and plants god's energy permeates everything,including stones.
the spirit soul has neither nationality, race, religion or gender.when it occupies a physical body it mistakenly assumes its identity.this is called illusion, maya,in hebrew "olam" (veil) the visible and tangible material world is also called "olam" in hebrew,'alam in arabic ect. by extension 'alam also means "flag (etendart).the veil of the temporary material world hides from us the reality of the eternal spiritual dimention. the gross material body is a very well god made machine,however like an automobile,it has a limited span of usage,in terms of time.the spirit soul is the driver and operator of that automobile.when after many years of use all repairs are useles and spare parts are no longer available,the vehicule is discarded and the driver returns to the dealer to get another car in order to continue its journey.so the spirit soul RETURNS to the spiritual word and waits there for its new car credit application form to be processed and approved.then it gets another brand new model,with extra options ect et c'est reparti pour un tour!the material worlds and the spiritual worlds are not separate,they are melted into each other,one is persevable with the five physical senses and the other not.just like sugar melted in water.the sugar is there but it cnnot be seen.in order to find it out one has to actually taste the water. similarly,in order to experience the spiritual dimention one has to engage in spiritual activities. most people on the face of this earth are conditioned to identify themselves with the material body they occupy,given to them on lease by god.
Aime ton prochain comme toi meme ,car ton prochain EST toi meme.

Par cohen victor (Bekhor) le dimanche 30 septembre 2001 - 02h52:

LE RACISME ET LA HAINE NE SONT PAS
INSCRITS DANS LES PECHES CAPITAUX.
CE SONT POURTANT LES PIRES.

Jacques Prevert, poete francais 1900/1977

Par Marc (Marc) le dimanche 30 septembre 2001 - 01h33:

Cher Toufik, tu peux nous aider à comprendre le Sacré Cor'an. Est-ce-que le Cor'an dit que l'être humain est sacré? Que chaque être est un monde en lui-même? Est-ce-qu'il est mentionné quelque part dans le sacré livre de l'Islam, qu'il ne faut pas tuer? Comme dans les dix commandements? Puisque tu nous aimes éclaire nous sur les lois du Sacré Cor'an. Merci!

Par Admin (Admin) le dimanche 30 septembre 2001 - 05h39:

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Par cohen victor (Bekhor) le jeudi 04 octobre 2001 - 12h48:

Perspectives historiques


Cinq siècles après
l'Espagne paie encore pour avoir renié son héritage arabe et juif


Par Juan Goytisolo

Pendant des siècles et des siècles, l'Espagne des Chrétiens, des Arabes, et des Juifs, a développé une des cultures les plus brillantes que le monde ait connu. Puis les Chrétiens, ayant pris seul le pouvoir, chassèrent de la Péninsule, sous prétexte d'assurer la pureté de leur sang et de leur religion, les Juifs puis les Arabes, appauvrissant ainsi leur propre culture, jusqu'à la rendre quasiment exsangue... Il y a, pour chacun, quelques leçons à prendre de ce drame historique.

Ce texte est paru dans Le Temps stratégique No 17.


Juan Goytisolo, écrivain espagnol, qui vit aujourd'hui entre Paris et Marrakech, a écrit plusieurs romans, parmi lesquels Pièces d'identité (Paris, Gallimard, 1968), Don Gulian (Paris, Gallimard, 1971) et Paysages après la bataille (Paris, Fayard, 1985). Une première version de ce texte a paru dans la "Revue d'étude palestiniennes" (Washington), No 17, automne 1985.


Plusieurs siècles durant, les Espagnols ont adhéré avec une belle unanimité à la fiction absurde selon laquelle la Péninsule aurait été habitée, depuis ses plus lointaines origines, par des populations déjà "espagnoles", les Tartesos, les Ibériques, les Celtes ou les Celtibères, puis aurait été attaquée par les Phéniciens, les Grecs et les Carthaginois, qui, après avoir affronté la résistance farouche des autochtones (lors des sièges célèbres de Sagonte et de Numance), auraient fini par devenir "espagnols" eux-mêmes: dans cette optique, Sénèque, le philosophe stoïcien, précepteur de Néron, serait, parce que né à Cordoue, espagnol, comme Martial, le poète latin satirique. Et Ortega y Gasset ne dit-il pas de Trajan, l'empereur souverain qui conquit une bonne partie du Proche-Orient et vainquit les Parthes, qu'il est un Sévillan?

Selon cette fiction, la personnalité des Espagnols modernes ne résulterait pas de multiples apports culturels combinés au cours des siècles, mais d'une "essence" espagnole inchangée depuis les origines.

Ce désir d'une origine et d'un lignage historique glorieux ressemble au désir de certains commerçants, à la fortune d'origine douteuse, de se fabriquer une généalogie remontant aux Croisades. Il a pour objet inavoué d'effacer un affront: la présence, huit siècles durant, dans la Péninsule, de conquérants arabes, et qui restèrent arabes.


Il n'y a nulle Espagne essentielle,
inchangée depuis
le fond des âges!

Dans cette perspective déformée, la prise de Grenade la Maure par les Rois Catholiques, en 1492, ferme une longue parenthèse historique et rétablit la continuité espagnole. Et lorsque, la même année, la Couronne expulse les Juifs qui ne se sont pas convertis au christianisme, puis cent vingt ans plus tard, en 1610, chasse les Maures d'Espagne, elle entreprend au fait, sous prétexte d'assurer l'unité religieuse du pays, d'extirper du "corps vrai" du pays les communautés qui, malgré leur longue cohabitation avec le christianisme, ne s'étaient, à la différence supposée des Phéniciens, des Grecs, des Carthaginois, des Romains, des Wisigoths, jamais hispanisées.

Or, comme l'a fort bien démontré l'historien espagnol contemporain Américo Castro, les Ibériques, les Celtes, les Romains et les Wisigoths ne furent jamais des Espagnols; alors que, tout au contraire, musulmans et juifs ont, dès le Xe siècle, forgé avec les chrétiens la très riche civilisation moderne de l'Espagne, et son identité unique en Europe.

On notera d'ailleurs que les royaumes chrétiens espagnols qui combattaient les Maures, adoptèrent la tolérance religieuse traditionnelle de l'islam, puisque, du XIIe au XVe siècle, ils n'ont pas hésité à associer des Maures et des Juifs à la conduite de leurs guerres et à la gestion de leurs gouvernements.

Malheureusement les royaumes chrétiens ont également emprunté à leurs adversaires des idées néfastes: aux Musulmans l'idée de "guerre sainte", aux Juifs celle de "peuple élu", deux concepts qui ont marqué de façon indélébile la volonté dominatrice des Castillans chrétiens.

La longue période de cohabitation des trois communautés les vit se spécialiser en même temps qu'elles s'enrichissaient culturellement les unes les autres. Les Chrétiens se consacraient de préférence à la guerre, les Juifs à la culture, les Maures au travail artisanal. L'une des figures intellectuelles les plus prestigieuses du XIIe siècle, Ramon Llul, écrivit en arabe une grande partie de son œuvre, et fondit en un seul creuset, avec audace et originalité, les cultures juive, arabe et chrétienne.

Cette symbiose apparaît plus clairement encore dans l'architecture des monuments les plus prestigieux de l'islam, la mosquée de Cordoue, la Giralda de Séville, l'Alhambra de Grenade, et dans l'art chrétien mudéjar, c'est-à-dire adoptant le style arabe.

De même, du XIIIe au XVe, voire au XVIe siècle, les Chrétiens firent construire nombre de leurs monuments par des Maures: l'église de la Trinité à Saragosse par Mohamet de Belico (1354); la chartreuse de Paular par Abdel Rahman (1440-1443); l'hôpital de la Latina (aujourd'hui démoli) à Madrid par Maître Hazan; le portique de la Pavoderia de la Seo, à Saragosse, par un architecte nommé Rami. Quant à la Tour Penchée de Saragosse (détruite en 1887), sa construction fut confiée à cinq architectes: deux Chrétiens, deux Musulmans et un Juif. Tout cela en contradiction avec l'interdiction formelle, faite en 1480 à tout Musulman et à tout Juif par Isabelle la Catholique, "d'avoir l'audace de représenter la figure de Notre Sauveur, ou de Sa glorieuse Mère, ou de tout autre saint de notre religion".

Dès après la conquête de Grenade et la chute de la dernière dynastie maure de la Péninsule, les Rois Catholiques décrétèrent, je l'ai dit plus haut, l'expulsion des Juifs. D'ordinaire, les historiens espagnols affirment que cette décision cimenta l'unité de la communauté juive. Au contraire, elle la divisa, la traumatisa, l'égara. Dès la fin du XIVe siècle, de nombreux Juifs espagnols, pressentant le pogrom, se convertirent au christianisme. En 1492, date de l'Edit d'expulsion, ce furent des communautés entières qui rejoignirent in extremis les rangs des marranes, nom donné à l'époque aux Juifs convertis dont on suspectait qu'ils continuaient à pratiquer le judaïsme en secret.


Le démon de la
discorde espagnole
date de l'expulsion
des Juifs...en 1492

Dès cette date il y eut en Espagne deux catégories de chrétiens, les "anciens" et les "nouveaux", ces derniers étant séparés des premiers par le fait de n'avoir pas la même "pureté de sang" (limpieza de sangre) qu'eux. Les barrières discriminatoires élevées par la communauté "ancienne" dominante affectèrent aussi bien, dans l'immédiat, les convertis sincères (il y en eut), que, durant quatre ou cinq générations, les descendants de convertis. Telle est d'ailleurs l'origine de la discorde séculaire qui fit le malheur des Espagnols. A ce jour les plaies ouvertes par l'Edit d'expulsion ne sont point encore cicatrisées.

Les Castillans, triomphants, autoritaires, convaincus qu'ils étaient le peuple élu de Dieu pour commander aux destinées du monde et instruire l'univers dans la religion chrétienne, cédèrent bientôt à leurs pulsions conquérantes, affermies au feu de leur longue lutte contre l'islam, et portèrent leurs armes jusqu'aux régions les plus reculées d'Europe et d'Amérique - des Flandres à l'Italie, du Mexique au Pérou. Ils obéissaient à une notion de l'honneur et de l'orgueil fondée entièrement sur leur qualité de "vieux chrétiens" au "sang propre", héritiers des castes guerrières qui avaient réussi l'exploit de la Reconquête (Reconquista) sur les Maures. Fiers de leur origine "pure", ils refusaient d'exercer des fonctions intellectuelles ou techniques, infamantes depuis l'âge des Rois Catholiques, et réservées, à les en croire, aux Espagnols d'origine juive ou musulmane.

Contrairement à ce que d'aucuns ont affirmé, ce mépris des Castillans n'a pas pris fin avec le XVIe siècle. Un historien de l'époque de Philippe V, soit plus de deux siècles après l'Édit d'expulsion, cité par Dominguez Ortiz, affirme ainsi que "beaucoup de Juifs sont restés en Espagne. Ces chrétiens nouveaux, médecins, financiers, marchands, confituriers, vivent ordinairement de l'usure; ils sont ambitieux et habiles (...) et se vengent (ainsi) avec force des Chrétiens". En 1787, Valentin Foronda dénonce les ravages que provoque "le préjugé gothique" selon lequel l'exercice du commerce est déshonorant, et raille la noblesse provinciale attachée à ses vieux parchemins et à ses palais en ruines. Au IXe siècle même, le poète Blanco White note dans ses Lettres d'Espagne (qui datent de 1822) que, dans la société espagnole d'avant l'invasion napoléonienne, "la pureté du sang, c'est-à-dire l'assurance qu'il n'a jamais été mélangé à du sang arabe ou juif, était pour tout bon chrétien de la Péninsule la condition même de son honneur, le piédestal de sa réputation".

La crainte d'être assimilés à des Juifs amena ainsi les Espagnols chrétiens à négliger, trois siècles durant (du XVIe au XVIIIe), les activités scientifiques et commerciales. Ce mépris précipita la ruine économique du pays, qu'avaient amorcée déjà le dépeuplement des campagnes, l'importation massive d'or américain et les guerres religieuses pratiquement ininterrompues. Les intellectuels d'origine juive durent s'expatrier, comme le philosophe Vives, ou se taire. L'Inquisition, créée par les Rois Catholiques, veilla jalousement sur la pureté de la foi. Et le Saint-Office, bien avant que le luthéranisme ne se manifestât dans le pays, exerça une répression sans pitié contre les marranes et les moriscos. L'humanisme espagnol, qui avait brillé de tous ses feux au XVe siècle, finit par s'éteindre définitivement.

On ne peut comprendre le retard de la bourgeoisie espagnole sur les autres bourgeoisies européennes si l'on ne remonte à ces guerres religieuses et raciales aberrantes, qui en vinrent à faire préférer la pauvreté et l'analphabétisme à une occupation risquant de ternir "la pureté du sang".


Puis les Chrétiens
tuèrent
en eux-mêmes
toute trace de leur
sensualité arabe...

Cette attitude de rejet radical du savoir et du travail trouve son expression ultime chez Quevedo, le grand écrivain espagnol du XVIIe siècle qui, dans La hora de todos et Los suenos, exalte la carrière des armes comme seule digne d'un Espagnol. Son œuvre dessine l'image d'une Espagne ignorante, orgueilleuse et misérable, où il suffisait d'exprimer quelque inquiétude intellectuelle ou religieuse, de savoir le grec ou l'hébreu, pour être soupçonné de judaïsme. Au point que l'ignorance des premières notions de l'écriture en vint à constituer un titre de gloire. Dans les œuvres de Lope de Vega, notamment, nombreux sont les personnages qui s'enorgueillissent de leur analphabétisme. Les auteurs ironisent-ils à leur propos? Point du tout! Ils célèbrent au contraire leurs vertus. Et seul Cervantes, l'ironique auteur de Don Quichotte, peut faire dire à l'un de ses personnages qu'il refuse d'apprendre à lire parce que les choses écrites "sont des chimères qui envoient les hommes au bûcher".

En même temps qu'elle témoigne de l'étouffement de l'inquiétude intellectuelle "judaïque", la littérature espagnole des XVIe et XVIIe siècles démontre, par omission, à quel point la sensibilité hispano-arabe a été à cette époque refoulée. Aucun historien n'a, jusqu'à ce jour, évalué l'importance de ce phénomène, et l'impact formidable qu'il a eu sur le caractère national espagnol.

Comme l'observe justement Xavier Domingo, "pour l'Arabe, les sentiments et la sexualité sont indissociables. Pour le Chrétien (en revanche), tout ce qui a trait au sexe est mauvais et peut contaminer l'âme. (...) Tout ce que l'Espagnol porte en lui d'arabe est réprimé impitoyablement, et d'abord la sexualité".

Alors qu'au Moyen Age la littérature érotique arabo-andalouse, castillane aussi, avait atteint les plus hauts niveaux de l'art, à partir des Rois Catholiques les écrivains entreprirent de haïr le sexe, et toute forme de sensualité. Dans son Antéchrist, Nietzsche rappelle que la première mesure prise par les monarques castillans après la reconquête de Cordoue, fut de fermer les trois cents bains publics qui existaient alors dans la ville.

Et une œuvre comme la Celestina, attribuée à Fernando de Rojas (1502), racontant les manigances d'une vieille sorcière pour favoriser les amours charnelles d'un couple adolescent, ne put être diffusée que parce que le Saint-Office ne contrôlait pas encore complètement la vie et la conscience des Espagnols. Mais dès le milieu du XVIe siècle, l'amour physique disparaît de la littérature de la Péninsule. Seul l'amour idéal obtient désormais l'imprimatur; Pétrarque et son amour virginal pour Laure de Noves remplacent Les mille et une nuits.

Don Quichotte lui-même, "le chevalier à la triste figure", est, comme la quasi-totalité des personnages romanesques de l'époque, un être asexué, aux amours purement platoniques. Chez Quevedo, enfin, la haine de la femme atteint des sommets morbides; la description physiologique qu'il en donne est répugnante. Qu'elle est loin l'atmosphère sensuelle des nuits d'Andalousie, chantées par les poètes: nourritures délicieuses, vins exquis, esclaves blondes, éphèbes languissants.

Certes, au début de cette répression, les tensions morales et les déchirements internes qu'elle provoqua trouvèrent une expression artistique. Mais l'étouffement finit par gagner. A la fin du XVIIe siècle, l'art et la littérature du "Siècle d'or", qui, avec Velazquez, Cervantes, Goangora, avaient étonné le monde, étaient mourants. Et si l'on excepte Goya, ne connurent aucune renaissance jusqu'au début du XXe siècle.

Personne ne peut nier le rôle décisif joué par l'Andalousie dans la formation de la culture castillane, et ce dès les origines. Pourtant, aujourd'hui encore, nous n'admettons cette vérité en Espagne qu'après réserves mentales, marchandages instinctifs, escamotages. Nous continuons à réduire systématiquement l'Arabe à son passé glorieux mais disparu, comme si ce passé n'avait rien à voir avec la culture et la vie espagnoles actuelles. Nous éliminons subrepticement le phénomène d'emprunts à la culture arabe, par osmose, par capillarité, dans une longue cohabitation qui a produit l'art et la littérature, merveilleux entre tous, de style mudéjar.

Nous continuons à étudier l'histoire des Arabes et des Juifs de la Péninsule comme celle de deux peuples hôtes mais étrangers, irréductiblement opposés au peuple espagnol. Parallèlement à cette mutilation historique, nous persistons à déjudaïser et à désarabiser les grandes œuvres espagnoles. Alors que la langue nouvelle utilisée par les auteurs de la chanson de geste Cantar de mio cid (1140), par l'archiprêtre de Hita pour écrire son poétique Libro de buen amor (1330), par l'infant don Juan Manuel, le Boccace espagnol, dans son œuvre, témoigne de la vitalité, de l'énergie produites par le métissage d'éléments latins et arabes à partir desquels a grandi l'arbre touffu de la littérature espagnole. Et dans ce mélange, le rôle des Juifs est fondamental: lorsque l'Espagne commence à prendre conscience d'elle-même, elle est déjà une terre séfarade, célèbre dans tout le monde connu.


La leçon?
Que sans métissage,
un peuple devient
vite aussi stérile
qu'un caillou...

Ce sont les Arabes qui ont fait apprécier dans la Péninsule l'héritage grec et les littératures orientales, grâce à quoi l'Espagne médiévale devint le creuset de toutes les cultures connues alors et la Castille diffusa dans toute l'Europe le grand savoir classique, d'Aristote à Euclide, traduit dans Tolède la Maure par des Hébreux...

Et puis, au milieu du XVIIe siècle, l'Espagne s'enferme dans ses frontières, cesse de s'intéresser aux autres peuples, aux autres cultures. Ce repli finit par stériliser la culture espagnole, par tuer la production littéraire qui avait surgi en un temps de métissage, de transvasement, d'ouverture féconde sur l'extérieur. D'ailleurs le monde arabe lui-même avait connu une stérilisation et une décadence comparables deux siècles plus tôt, dès lors qu'enfermé sur lui-même dans une tentative futile de préserver sa pureté et son authenticité, il avait cessé d'absorber, d'intégrer à son génie propre, et de transmettre, les héritages grec, romain, persan, indien.

Voilà pourquoi je suis convaincu qu'en Méditerranée notamment, carrefour de cultures et de civilisations nombreuses, il est absurde de chercher d'absolues "identités nationales", en se fondant sur un passé mythique, falsifié, dénaturé, et en niant les apports immenses d'autres peuples. Le poète syro-libanais Adonis dit très justement que l'identité, loin d'être quelque chose de complet et de définitif, est "une possibilité toujours ouverte". Aujourd'hui comme hier, l'identité vraie est un courant qui ne cesse jamais, alimenté par une infinité de ruisseaux et de rivières.




Les grands zigs et les grands zags de l'histoire espagnole

Les origines: un manteau d'Arlequin
A l'époque néolithique, vers le IIe millénaire avant J.-C., l'Espagne est envahie par les Ibères, lesquels doivent bientôt faire un peu de place aux Celtes. Les deux races, se fondant en une population celtibère, occupent l'intérieur de la Péninsule, tandis que les côtes se peuplent de Phéniciens, de Grecs, puis de Carthaginois.

Ces derniers infligèrent une première défaite aux Celtibères en 219 avant J.-C., lors de la prise de Sagonte, ville prospère de la côte qui avait eu la mauvaise idée de s'allier aux Romains. Un malheur ne venant jamais seul, ces derniers firent subir un sort encore plus horrible à la ville de Numance en 133 avant J.-C.: ils acculèrent ses habitants assiégés et affamés à se manger entre eux puis à se jeter dans le bûcher géant qu'ils avaient allumé pour mettre fin à leur supplice.

Ainsi pacifiée, l'Hispanie demeura province romaine jusqu'aux invasions barbares. Les Vandales ne firent que passer, mais les Suèves et les Wisigoths s'installèrent dès 418. Tolède devint capitale du royaume wisigothique, qui prospéra jusqu'à la défaite du roi Rodrigue contre les musulmans en 711.

Les Maures: l'affaire d'un petit millénaire
Les Maures, battus en 732 à Poitiers par Charles Martel, occupèrent tout le centre et le sud de l'Espagne et y fondèrent le califat de Cordoue (IXe-Xe siècles) qu'ils appelaient al-Andalus. Se divisant en royaumes indépendants au XIe siècle, l'Espagne maure se laissa dès lors grignoter par les royaumes chrétiens du Nord, malgré les résistances des dynasties Almoravides puis Almohades. A partir de 1260, seul subsista le petit royaume de Grenade, qu'Isabelle et Ferdinand, les Rois catholiques, conquérirent en 1492.

Le siècle d'or, si bien nommé
Stimulés par quatre siècles de croisade contre les Maures, les Espagnols partirent à la conquête de nouveaux espaces: Nouveau Monde d'abord, puis une partie de l'Europe, grâce à l'or ramené d'Amérique. Les politiques impériales de Charles-Quint puis de Philippe II (1556-1598), si elle leur permit de gouverner un "empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais", ruinèrent définitivement l'économie espagnole. L'or américain, servant à financer les guerres et des achats somptueux plutôt qu'à développer l'économie du pays, se trouva en effet très vite dans les poches des fournisseurs hollandais et des mercenaires suisses ou italiens, lesquels s'attachèrent à le faire fructifier mieux que les dépensiers Espagnols.

La chute lente... jusqu'à quand?
Cette politique précipita la décadence de l'Espagne qui ne subit plus, des le XVIIe siècle, qu'une longue série de revers: sécession du Portugal (1640) et des Pays-Bas (1648), perte de l'Artois et du Roussillon (1659), de Gibraltar et de Minorque (1713), invasion française (1808) et indépendance de toutes les colonies d'Amérique (1810-1825), le mouvement se terminant en 1898 par la perte de Cuba et des Philippines.

La faiblesse des monarques et les luttes qui opposèrent libéraux et conservateurs pendant tout le XIXe siècle aboutirent à la dictature de Primo de Rivera (1923-1930) puis à l'avènement de la République (1931). Celle-ci fut bientôt noyée dans le sang par l'armée putschiste conduite par Franco (1936-1939). La dictature du Caudillo devait durer jusqu'à sa mort en 1975, l'Espagne revenant alors à la royauté (constitutionnelle) avec Juan Carlos de Bourbon.


Rugueux champions de la foi

Les Rois Catholiques
Ferdinand II d'Aragon roi d'Aragon et de Sicile, roi de Castille et roi de Naples scella l'unité espagnole en épousant Isabelle de Castille en 1469, associant à l'expansion atlantique de la Castille les ambitions méditerranéennes de l'Aragon.

L'union des deux royaumes permit d'achever la reconquête de la péninsule encore dominée par les Maures. Le bon usage du catholicisme comme bannière de la reconquête tant à l'extérieur - prise de Grenade en 1492 - qu'à l'intérieur - fondation de l'Inquisition en 1478, expulsion des juifs en 1492 - valut au couple royal le titre de "Rois Catholiques" décerné par le pape. Isabelle mourut en 1504. Remarié, Ferdinand n'eut point d'héritiers mâles, et lorsqu'il mourut en 1516, vit lui succéder sur le trône son petit-fils Charles de Gand - Charles Quint.

Le Saint-Office
Institution ecclésiastique, fondée par la cour de Rome, dans le dessein de rechercher et de punir toute atteinte portée à la foi. On fait généralement remonter l'origine de l'Inquisition à l'an 1204, époque où le pape Innocent III, voulant arrêter les progrès de l'hérésie des Albigeois, envoya son légat Pierre de Castelnau et plusieurs autres religieux bénédictins, prêcher dans le Languedoc. De l'Italie, où elle avait été adoptée dans quelques États, l'Inquisition fut apportée et établie en France sous le règne de Saint Louis, en 1255 mais elle trouva une opposition persistante dans le pays même qui lui avait pour ainsi dire, servi de berceau. I1 n en fut pas de même en Espagne, où cette institution, fondée en 1232, fut transformée plus tard sous Ferdinand le Catholique, et reçut, avec une nouvelle organisation, des pouvoirs véritablement formidables. Constituée en 1478, dans l'intention principale de poursuivre les juifs et les Maures relaps, elle prit le nom de Saint Office et fut placée, en 1483, sous la direction d'un grand inquisiteur, auquel on adjoignit le conseil, dit la Suprême, et 45 inquisiteurs généraux. Le premier grand inquisiteur fut le célèbre Thomas de Torquemada, prieur des dominicains de Ségovie; Sixte IV le confirma, bien qu'il désapprouvât dans ses lettres à Ferdinand et à Isabelle, l'esprit de rigueur et les pouvoirs trop étendus du nouveau tribunal. La procédure inquisitoriale devait être secrète: le prévenu, enfermé dans une prison appelée casa santa (maison sainte), était soumis, dans les cas les moins graves, à des peines spirituelles: mais, pour d'autres cas, il pouvait avoir à subir l'amende, la prison ou la mort. Livré, dans cette dernière circonstance, au bras séculier, il était ordinairement conduit au supplice, le corps couvert d'un san benito, robe jaune en forme de sac, ayant une croix devant et derrière, et parsemée de diables: sa sentence, publiquement prononcée, était appelée auto-da-fé. Ce fut surtout sous Philippe II que l'Inquisition signala son zèle rigoureux en Espagne et aussi dans les Pays Bas, où elle eut à combattre l'hérésie. Au XVIIe siècle, Jean VI, roi de Portugal, la supprima dans son royaume: et en 1808, Napoléon Ier l'abolit en Espagne. Ferdinand VII la rétablit en 1814, et les Cortès la supprimèrent définitivement en 1820. L'Inquisition, établie à Rome par Pie VII, ne fut qu'un tribunal de discipline pour le clergé, appelé Congrégation du Saint-Office, jusqu'en 1965, et Congrégation pour la Doctrine de la foi depuis lors.


"Dieu qu'elle est jolie, doña Endrina!"

La sensualité hispano-arabe de l'archiprêtre de Hita (1290-1350)
Juan Ruiz, archiprêtre de Hita, est l'auteur de nombreux poèmes burlesques et licencieux qui le firent jeter en prison par l'archevêque de Tolède. Le Libro de Buen Amor, qui est son œuvre majeure, est de conception plus classique et d'esprit moins rabelaisien. C'est un long poème lyrique qui reprend l'un des thèmes principaux de la poésie médiévale: l'opposition entre amour humain et amour divin.

Cette opposition reflète les deux courants de pensée contradictoires qui ont influencé le poète. D'un côté, l'auteur puise son inspiration dans la tradition arabe. Les références au Collier de la Colombe du Cordouan Ibn Hazm (994-1064) sont manifestes. Ce dernier, partant de l'idée que l'amour "n'est pas réprouvé dans la Loi" et que "si Dieu, quand il forma l'homme, avait éprouvé que la femme fût mal, il ne l'eût point donnée a l'homme pour compagne" et que "m'eût-elle été un bien, si noble il ne l'eût pas créée."

De l'autre, il fait référence au néo-platonisme. Cette doctrine, qui doit beaucoup aux penseurs grecs (Aristote et Platon notamment) et à la mystique orientale, est présente dans tout le bassin méditerranéen depuis le IIIe siècle après J.-C. Elle milite en faveur d'un certain ascétisme mystique, très en vogue chez nombre de penseurs arabes. Ce mélange subtil d'ascèse et de sensualité permet de faire coexister pacifiquement érotisme et religion. "Pour sainte ou saint qu'on soit je ne connais personne qui, vivant seul, ne souhaite une compagnie" affirme l'auteur du Libro de Buen Amor, qui ne dissimule pas ses émotions: "Dieu qu'est jolie dons Endrina sur la place! Sa taille, sa démarche et son long col de cygne! Quels cheveux, quelle bouche, quel teint quel maintien gracieux! Avec des dards d'amour elle frappe en levant les yeux."

Réalité de l'Espagne par Américo Castro. Paris, Klincksieck, 1963. (Américo Castro, né au Brésil en 1885, fut l'un des plus grands critiques littéraires espagnols de ce siècle. La realidad historica de Espana publiée en 1954, est son œuvre majeure.)


"Baise-la, ses lèvres t'emplâtreront"

Le pessimisme caustique de Quevedo (1580-1645)
Francisco Gomez de Quevedo y Villegas, humoriste impitoyable, excellant dans la satire burlesque et le pamphlet, tourne en ridicule les travers de ses contemporains. Politicien raté, il tomba deux fois en disgrâce et fut condamné deux fois aux arrêts, dans une prison d'abord, puis dans un monastère. Spectateur impuissant des débuts du déclin de l'Espagne, Quevedo est l'auteur baroque par excellence, d'un pessimisme noir et toujours hanté par la mort. Au-delà des jeux de mots, de la truculence de ses expressions et de son style, apparaît l'humeur sombre et le moralisme sentencieux de l'ancien élève des Jésuites. La description qu'il fait de la femme, toujours fardée et artificielle, est éloquente:

"Si elle lavait son visage, tu ne la reconnaîtrais pas. Crois bien qu'il n 'y a rien de plus travaillé au monde que le cuir d'une belle femme ou l'on épuise, sèche et fond plus d'enduits qu'elles ne revêtent d'habits, tant elles se méfient de leurs avantages naturels. Quand elles veulent flatter quelque odorat, elles font appel aux pastilles, aux parfums, aux lotions. Elles dissimulent parfois les sueurs de leurs pieds dans des pantoufles ointes d'ambre. Je te dis que nos sens sont à jeun de ce qu'est la femme et gavés de ce qu'elle paraît. Baise-la, ses lèvres t'emplâtreront, embrasse-la, tu n'étreindras qu'une planche et tu cabosseras du carton. Si tu couches avec elle, tu en laisses la moitié au pied du lit dans ses souliers à hauts talons. Sa tu la poursuis, tu te fatigues, si tu l'obtiens, tu t'en empêtres, si tu l'entretiens, elle te ruine, si tu la laisses, elle te poursuit, et si tu l'aimes, elle te laisse tomber.

"Fais-moi comprendre ce qu'il y a de bon en elle, et considère maintenant cet animal dont la superbe vient de notre faiblesse, la puissance de nos besoins (et il vaut bien mieux qu'ils demeurent réprimés et insatisfaits) tu verras clairement ta folie. Considère-la au moment de ses règles elle te dégoûtera. Quand elle ne les a plus, souviens-toi qu'elle les a eues, et qu'elle en souffrira encore, et tu auras horreur de ce qui te rend épris. Rougis d'être éperdu pour des choses que dans n'importe quelle statue de bois ont un fondement moins dégoûtant."

Les Dessous et les dehors du monde.


Pour en savoir plus

Morisques et Chrétiens. Un affrontement polémique (1492-1640), par Louis Cardaillac. Paris, Klincksieck, 1977.
La Réalité historique de l'Espagne, par Americo Castro. Paris, Klincksieck, 1963.
Floresta de Agendas heroicas españolas, par Ramon Menéndes Pidal. Madrid, Espasa Calfe, 1952 (3 vol.).
Structures sociales orientales et occidentales dans l'Espagne musulmane, par Pierre Guichard. Paris, Mouton, 1977.
Les Arabes n'ont jamais envahi l'Espagne, par Ignacio Algue. Paris, Flammarion, 1969.
Histoire d'Espagne, par Jean Descola. Paris, Fayard, 1959.