Commentaires du 15 au 16 Janvier 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires de Janvier 2002: Commentaires du 15 au 16 Janvier 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le jeudi 17 janvier 2002 - 05h21:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Belebou (Belebou) le mercredi 16 janvier 2002 - 20h23:

Je vous conseille de lire deux articles forts intéressants sur la judéophobie en France et en Europe, commentés par M. Tarnèro Jacques, chroniqueur sur Radio J et chercheur au CNRS et Maître Thèo Klein avocat aux barreaux de Paris. Epoustouflants.
A lire le livre paru de M. Pierre André Taguièff.

Les noix du Caneton déchaîné à la sauce harissienne.

‘De travers, notre grand Sachem
A avaler, par mégarde, un Bretzel.
Loué soit mon D.ieu qui êtes au ciel
Il s’en ai sorti, par sa grâce, blême
Et surtout bien indemne.

Beaucoup, sous cape, on en rit
Alors qu’il aurait pu s’ôter la vie.
Étouffé par un morceau de mie.

Ce nœud de cravate entortillé, et sucré
Va rentrer dans l’absurde histoire, auréolé
D'une dose de gloire, dans quelques années.

En son temps,
Un suc serein, éjéctè d’une quille
Eclaboussa le train train de la belle Monica.
Fit scandale dans toute la grande ville.
Tout contrit le suprême Clinton
N’en fût pas moins réprimandé
Pour un 'lever ‘in sky' de jupon.(Levinsky)

Cependant ..
Que vous soyez petit ou grand
Faible ou puissant.
Du haut ou du bas.
Qui du miel ou du fiel
Il faut garder ses mangues ( couilles)
Et surtout bien gérer sa langue.

Rillons Bagri
Belebou de Bab El Hadra.

ALBERT SIMEONI,

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 16 janvier 2002 - 18h11:

Pour l’exemple ! (info # 021501/2)

© Metula News Agency


Le porte-parole du Quai d'Orsay, M. François Rivasseau a fait hier à Paris la déclaration suivante à propos de l’affaire du Karine A :

"Nous avons reçu une mission militaire israélienne ces derniers jours qui a fourni un certain nombre d'éléments sur cette affaire.

Nous appelons l'Autorité palestinienne à établir les responsabilités et à prendre les mesures qui s'imposent au regard notamment des obligations qui lui incombent au titre des accords d'Oslo", a ajouté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères."

Le commentaire de Stéphane Juffa :

C’est trop peu, trop tard et surtout trop confus, même si cette déclaration va dans le sens de l’équilibre et de la responsabilité. A la Ména, nous voulons souligner que notre opposition à la politique moyen orientale française n’est en aucun cas systématique et que, si elle était réellement équilibrée, la France pourrait jouer un rôle prépondérant dans la recherche d’une solution pacifique au conflit.

Notre analyse nous porte cependant à penser que les intérêts étroits du Président de la République, notamment au Liban, font que la France choisit pour le moment de ne pas participer à la construction de la paix. C’est regrettable, car en plus du gâchis fait de ses ouvertures « naturelles », la ligne de désinformation suivie par sa diplomatie et son agence de presse officielle constitue la raison primordiale de la recrudescence de l’antijuivisme en France.

Le remplissage d’une piscine commence par une seule goutte d’eau, aussi les irréductibles optimistes que nous sommes, veulent voir dans cette déclaration raisonnable le début d’une remise en cause responsable d’une option politique qui ne l’est pas.

Pour mieux nous faire comprendre, je publie ci-après un bref glossaire de ce que Rivasseau a voulu dire dans son langage opaque. C’est pourtant le langage de la clarté dont les Français ont le plus besoin et auxquels les déclarations de leur gouvernement, en matière de Proche Orient, devraient être principalement destinées. Lorsque le Quai fustige outrancièrement Israël, il sait toujours trouver les mots qui sont compris de tous.

"prendre les mesures qui s’imposent" : a) S’abstenir de se livrer à la contrebande d’armes interdites b) Récupérer les armes surnuméraires répandues sur le territoire sous son autorité c) Contrôler la détention des armes légères.

Les "obligations qui lui incombent au titre des accords d'Oslo" : Les trois obligations mentionnées ci-dessus qui figurent sur les accords d’Oslo et dont l’Autorité palestinienne est partie prenante.

"notamment" : Tous les projets de reprise du dialogue politique, notamment les plans Tenet et Mitchell que Yasser Arafat prétend endosser, provisionnent strictement le respect des obligations en question par l’Autorité palestinienne.

"établir les responsabilités" : comprendre qu’elle (l’Autorité palestinienne) doit vraiment cesser d’oeuvrer contre la paix.

C’est tellement plus lisible, lorsque c’est clairement dit et tellement plus salutaire pour l’équilibre intérieur de la France !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 16 janvier 2002 - 17h27:

Il est marrant ce Moka! J'aime bien son humour!
Qui etes vous?
Isabelle.Miller@ace-ina.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 16 janvier 2002 - 17h26:

Elle a quand meme raison Line: ce sont les orthodoxes qui ont l'horrible tache et l'enorme courage d'aller recuperer les corps dechiquetes sur les lieux des attentats. Qu'on aime les orthodoxes ou pas, saluons leur merite!
Mais Line au dela de l'amour du prochain, il s'agit du kavod hamet un commandement de la Torah.
ITM

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 16 janvier 2002 - 17h06:

Pour ceux qui lisent l'anglais, voici l'article du Wall Street Journal du 10/01/2002 2002 par Ion Mihai Pacepa, ancien chef du KGB. Il a beaucoup a dire sur Arafat....

The Arafat I Know
By Ion Mihai Pacepa

Last week, Israel seized a boat carrying 50 tons of Iranian-made mortars, long-range missiles and anti-tank rockets destined for the Palestinian Authority. The vessel, Karim A., is owned by the Palestinian Authority and its captain and several crew are members of the Palestinian naval police. I am not surprised to see that Yasser Arafat remains the same bloody terrorist I knew so well during my years at the top of Romania's foreign intelligence service.

I became directly involved with Arafat in the late 1960s, in the days when he was being financed and manipulated by the KGB. In the 1967 Six-Day War, Israel humiliated two of the Soviet Union's Arab client states, Egypt and Syria. A couple of months later, the head of Soviet foreign intelligence, Gen. Aleksandr Sakharovsky, landed in Bucharest. According to him, the Kremlin had charged the KGB to "repair the prestige" of "our Arab friends" by helping them organize terrorist operations that would humiliate Israel. The main KGB asset in this joint venture was a "devoted Marxist-Leninist": Yasser Arafat, co-founder of Fatah, the Palestinian military force.

Gen. Sakharovsky asked us in Romanian intelligence to help the KGB bringing Arafat and some of his fedayeen fighters secretly to the Soviet Union via Romania, in order for them to be indoctrinated and trained. During that same year, the Soviets maneuvered to have Arafat named chairman of the PLO with public help from Egypt's ruler, Gamal Abdel Nasser.

When I first met Arafat, I was stunned by the ideological similarity between him and his KGB mentor. Arafat's broken record was that American "imperial Zionism" was the "rabid dog of the world," and there was only one way to deal with a rabid dog: "Kill it!" In the years when Gen. Sakharovsky was the chief Soviet intelligence adviser in Romania, he used to preach in his soft, melodious voice that "the bourgeoisie" was the "rabid dog of imperialism," adding that there was "just one way to deal with a rabid dog: Shoot it!" He was responsible for killing 50,000 Romanians.

In 1972, the Kremlin established a "socialist division of labor" for supporting international terrorism. Romania's main clients in this new market were Libya and the PLO. A year later, a Romanian intelligence adviser assigned to the PLO headquarters in Beirut reported that Arafat and his KGB handlers were preparing a PLO commando team headed by Arafat's top deputy, Abu Jihad, to take American diplomats hostage in Khartoum, Sudan, and demand the release of Sirhan Sirhan, the Palestinian assassin of Robert Kennedy.

"St-stop th-them!" Romanian dictator Nicolae Ceausescu yelled in his nervous stutter, when I reported the news. He had turned as white as a sheet. Just six months earlier Arafat's liaison officer for Romania, Ali Hassan Salameh, had led the PLO commando team that took the Israeli athletes hostage at the Munich Olympic Games, and Ceausescu had become deathly afraid that his name might be implicated in that awful crime.

It was already too late to stop the Abu Jihad commandos. After a couple of hours we learned they had seized the participants at a diplomatic reception organized by the Saudi embassy in Khartoum and were asking for Sirhan's release. On March 2, 1973, after President Nixon refused the terrorists' demand, the PLO commandos executed three of their hostages: American Ambassador Cleo A. Noel Jr., his deputy, George Curtis Moore, and Belgian charge d'affaires Guy Eid.

In May 1973, during a private dinner with Ceausescu, Arafat excitedly bragged about his Khartoum operation. "Be careful," Ion Gheorghe Maurer, a Western- educated lawyer who had just retired as Romanian prime minister, told him. "No matter how high-up you are, you can still be convicted for killing and stealing." "Who, me? I never had anything to do with that operation," Arafat said, winking mischievously.

In January 1978, the PLO representative in London was assassinated at his office. Soon after that, convincing pieces of evidence started to come to light showing that the crime was committed by the infamous terrorist Abu Nidal, who had recently broken with Arafat and built his own organization.

"That wasn't a Nidal operation. It was ours," I was told by Ali Hassan Salameh, Arafat's liaison officer for Romania. Even Ceausescu's adviser to Arafat, who was well familiar with his craftiness, was taken by surprise. "Why kill your own people?" Col. Constantin Olcescu asked.

"We want to mount some spectacular operations against the PLO, making it look as if they had been organized by Palestinian extremist groups that accuse the chairman of becoming too conciliatory and moderate," Abu Hassan explained. According to him, Arafat even asked the PLO Executive Committee to sentence Nidal to death for assassinating the PLO representative in London.

Arafat has made a political career by pretending that he has not been involved in his own terrorist acts. But evidence against him grows by the day. James Welsh, a former intelligence analyst for the National Security Agency, has told a number of U.S. journalists that the NSA had secretly intercepted the radio communications between Yasser Arafat and Abu Jihad during the PLO operation against the Saudi embassy in Khartoum, including Arafat's order to kill Ambassador Noel. The conversation was allegedly recorded by Mike Hargreaves, an NSA officer stationed in Cyprus, and the transcripts were kept in a file code-named "Fedayeen."

For over 30 years the U.S. government has considered Arafat a key to achieving peace in the Middle East. But for over 20 years, Washington also believed that Ceausescu was the only Communist ruler who could open a breech in the Iron Curtain. During the Cold War era, two American presidents went to Bucharest to pay him tribute. In November 1989, when the Romanian Communist Party re-elected Ceausescu, he was congratulated by the United States. Three weeks later, he was accused of genocide and executed, dying as a symbol of communist tyranny.

It is high time the U.S. end the Arafat fetish as well. President Bush's current war on international terrorism provides an excellent opportunity.

---

Gen. Pacepa was the highest ranking intelligence officer ever to have defected from the former Soviet bloc. He is author of "Red Horizons" (1987), a memoir

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par David (David) le mercredi 16 janvier 2002 - 14h37:

qui peut me dire ou je pourrais trouver la chansons "quatre vingt dix ans"diffuse hier le 15
sur la frequence juive vers 11 heures j'ai cru comprendre quelle etait sur le site internet du chanteur mais je n'ai pas eu le temps de noter
cette chanson qui parles de la shoa et super et surtout trés emouvante
merci

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le mercredi 16 janvier 2002 - 12h06:

La nouvelle définition du Bretzel:
UN ETOUFFE-CRETIN.
Le Canard enchaîné du 16 janvier 2002.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bebel (Bebel) le mercredi 16 janvier 2002 - 09h56:

Hier ,il y a eu -en Israel- deux attentats ou sont morts 2 personnes :
1) un homme de 71 ans qui venait d'etre veuf a ete kidnappe et assasine sauvagement.
2) Une femme de 45 ans ,maman de 2 enfants a ete assassine a guivat zeev,au nord de Jerusalem.les terroristes l'ont arrete,discute avec elle et sa tante et apres s'etre assure que se sont des juives israeliennes,ont tire ,tue la jeune femme et blesse la tante.Ils ont tire a bout portant.

La deuxieme victime,la jeune maman,habitait dans mon YCHOUV.

Line

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bebel (Bebel) le mercredi 16 janvier 2002 - 07h51:

Omega,bonjour.
Votre question est tres dure !
Aimer son prochain comme soi-meme ,pour moi, c'est selon le principe de Hillel Azaken : ce que tu ne desire pas qu'on te fasse ,ne le fait pas a ton prochain.
Maintenant a la question : Oui,je pense que l'education religieuse amene a la pratique de l'amour du prochain.Dans la Thora,sont cites a plusieurs occasions les facons de se comporter:
1) Honore ton pere et ta mere
2) Venere la personne agee
3) Aime l'etranger car tu etais etranger en Egypte
4) Aide la veuve et l'orphelin
5) Ne met pas d'obstacle devant un aveugle
6) Ne maudis pas un sourd
7) Ne fait pas honte a ton prochain
etc... je n'ai pas tout en tete...
Et le principe de :DEREH ERETS KADMA LATHORA.
Tout ceci et le reste sont enseignes dans les ecoles religieuses ,et les chances de les voir se concretiser est plus grand qu'ailleurs.
Ici,en Israel,tous savent,meme les non-religieux, que si un jour ils ont besoin d'aide,ceux qui seront toujours pret a les aider sans reflechir , ce sont les religieux.Le nombre de GMILOUT HASSADIM (actes de bienfaisance) sont nombreux chez les religieux,plus que chez les autres.
Je ne dis pas que les non-religieux ne font pas du bien,mais que c'est simplement moins repandu.
Quand malheureusement il y a un attentat ou accident graves,avec les ambulanciers arrivent aussi les orthodoxes de "HESSED SHEL EMETH" qui sont la pour s'occuper des victimes pour qui il n'y a plus rien a faire ...Et tout le monde les admirent pour leur forces de s'occuper de ... corps dechiquetes et du sang repandu...
Si c'est pas de l'amour pour son prochain,c'est quoi ?

Line

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Aline (Soleil) le mercredi 16 janvier 2002 - 06h44:

Une belle réponse aux antisémites
Le merveilleux comique , Sam Levinson, avait une belle réponse aux antisémites:

" C'est un monde libre et vous n'êtes pas obligé d'aimer les Juifs,
mais si vous NE LES AIMEZ PAS,
Je suggère que vous boycottiez certains produits juifs, comme:

Le Wasserman Test pour la syphilis,
les Digitalines, découvertes par le Docteur Nuslin,
l' Insuline, découverte par le Docteur Minofsky,
le Chloral Hydrate, découvert par le Docteur Lifreich,
Le Schick Test pour la Diphtérie,
les Vitamines, découvertes par le Docteur Funk,
la Streptomycine, découverte par le Docteur Woronan,
La Pilule de la Polio par le Docteur Sabin et
Le Vaccin de la Polio par le Docteur Jonas Salk.

Allez y, boycottez!

La conscience humanitaire exige que mon peuple offre tous ces cadeaux
à tous les peuples du monde.

La conscience fanatique exige que tous les fanatiques acceptent la
Syphilis, le Diabète, Les Convulsions, la Malnutrition, les Paralysie
infantiles et la Tuberculose comme cela serait logique.
Est-ce que vous voulez être furieux contre nous? Soyez furieux contre
nous!

Mais je vous le dis, vous n'allez pas vous sentir si bien!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 16 janvier 2002 - 06h23:

Bonjour,

Je veux savoir quelque chose:
Quel a ete le message qu agnes jaoui a voulu transmettre dans le film les gout des autres?

Daniel cedillos guth
El Salvador

liesje@telesal.net

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 16 janvier 2002 - 06h03:

Malveillance professionnelle caractérisée ! (info # 011501/2)

Ni du journalisme, ni de l’information !

Par Jean Tsadik © Metula News Agency


Dans Libération ce matin. Qui titre sur un article d’Alexandra Schwartzbrod :
Assassinat d'un Palestinien, suivi de celui d'un Israélien

Le parallèle artificiel entre le Palestinien qui avait exécuté des civils innocents de sang froid et de manière préméditée et l’Israélien, qui n’avait jamais tué personne, est tout bonnement ignoble.

Ca n’est pourtant rien encore, en comparaison du papier de Schwartzbrod, qui escamote tout simplement toute indication des activités terroristes de Kermi dans son article. Pour Schwartzbrod, El-Kermi était le chef local des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa point barre ! Ne cherchez pas non plus dans son article d’indication sur les mobiles des Israéliens, le seul qu’on peut y trouver c’est que le gouvernement Sharon a renouvelé ce qu’elle appelle « les assassinats ciblés. »

Cet « article » fait l’objet d’un gros titre du quotidien virtuel de Libé. Il est évident que la relation des faits à laquelle se livre Schwartzbrod ne procède ni du journalisme, ni de l’information. Il n’est pas moins évident, qu’en omettant de préciser les qualités de la personne éliminée par les Israéliens et ses états de service et en présentant Kermi comme un simple chef local, Libération impute aux Israéliens un acte d’assassinat gratuit.

Philologiquement parlant, il n’existe pas d’effet sans cause. Alors, lorsque Libé prétend que les Israéliens procèdent à l’assassinat de « chefs palestiniens locaux », en occultant les très bonnes raisons qu’ils avaient d’éliminer cet archi-criminel, elle excite l’imagination du lecteur quant aux mobiles des « assassins. » Le quotidien français, en fait et dans une désinformation de ce type, est plus efficace par le non-dit que s’il avait inventé lui-même des raisons aux Israéliens afin d’éliminer Kermi (en lieu et place des raisons connues et qu’il dissimule). Ainsi, Libé incite ses lecteurs à penser que les Israéliens se livrent à l’assassinat systématique des chefs palestiniens ou à un génocide, soit encore, qu’ils massacrent les Palestiniens par haine ou par déviance.

Il est clair, qu’en plus de justifier le meurtre gratuit d’un soldat israélien innocent par l’élimination d’un criminel, la dénaturation des faits par omission, telle qu’elle a cours dans l’article de Schwartzbrod, constitue un acte caractérisé d’incitation à la haine ethnique, doublé d’un acte épais de propagande anti-israélienne.

C’est précisément les actes racistes de ce genre, propagés par des supports médiatiques censés être respectables et professionnels, qui sculptent les vagues de l’antijuivisme renaissant en France.

A bon entendeur, bonjour chez vous !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 16 janvier 2002 - 05h41:

Bonjour,

Je voudrai savoir si mon arriere grand-pere est ne en dehors de la Tunisie, car je n'ai aucun bulletin de sa naissance. Il a vecu de 1860 ? a 1912.
Il vecut a l'Ariana, en dehors de Tunis. L'aine de ses enfants s'appelait Eli Zeitoun, marrie a Emma Haouzi.
S'il y a une personne qui l'avait connu, s'il vous plait envoyez moi une petite phrase via E-mail

Danielle Weisman
Toronto, Ontario, Canada M5R 1N4

Danielle@sophware-group.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 15 janvier 2002 - 23h54:

Quel plaisir de découvrir parmi nous un écrivain de classe, de masse, d'élégance, d'éloquence et encore je ne l'ai vu que par chance. Il nous fait partager son talent jusqu'ici caché et perdu dans les vents.. Si je devais être juge je choisirais celui-ci, pas pour sa beauté physique, ni pour sa beauté magnifique, mais pour son art de goulettois qui nous peint les vieux beaux jours pas dans les champs mais de sous son toit. Il se dit vilain par sa description, mais je le trouve joyeux et grand amoureux du dicton, des lettres et de sa façon d'écrire juste pour nous entretenir et nous faire rire, fût-ce même sur son compte, qui nous fait ni pleurer ni honte. Il se dit pauvre mais il est plutôt bien riche car par ses écrits il a trouvé la bonne niche. Il nous rappelle les beaux jours de la Goulette ,de Bab-El-Khadra du couscous et des boulettes.. Il anime nos commentaire qui l'on appelle "Adra" Au lieu de Hadra..
Savez-vous comment qu'il s'appelle? Devinez, sinon je vous le rappelle. Son nom commence par une lettre de l'alphabet, et si je vous le dis, vous le saurez, je vous laisse le plaisir de le trouver vous-mêmes. Allez-y dans l'"Accueil" de l'Harissa et vous allez le découvrir par sa couleur et son thème. Je propose qu'on l'appelle aujourd'hui avant demain, le conteur des Tunes et leur l'écrivain.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 15 janvier 2002 - 20h58:

LU SUR INTERNET: UNE INTERVIEW AVEC LE JOURNALISTE ARABE ISRAÉLIEN YOSSEF SAMIR

in Outpost, décembre 2001

(traduit de l’américain)

(Samir a été détenu par la police de l’autorité palestinienne pendant 64 jours. Cette interview, réalisée par Aviel Schneider, a été publiée dans le numéro d’octobre de Israël Heute, Nachrichten aus Israel, un mensuel publié en allemand.)

Le printemps dernier, la police palestinienne a arrêté le journaliste arabe israélien Yossef Samir dans la ville de Beit Jallah, près de Bethléem. Détenu dans un endroit secret pendant 64 jours, cet écrivain né en Égypte a été torturé et interrogé par la police secrète de Yasser Arafat qui l’accusait d’espionner pour le compte d’Israël. Les appels lancés par la famille de Samir à l’Autorité palestinienne sont demeurés lettre morte, les responsables affirmant qu’ils ne savaient pas où il se trouvait. Samir a fini par s’échapper. Couvert d’ecchymoses et épuisé, il s’est rendu au poste de contrôle israélien situé à la frontière entre Bethléem et Jérusalem. Enfin libre, il s’est incliné pour embrasser le sol.
 

Israël Heute : M. Samir, pourquoi la police palestinienne vous a-t-elle kidnappé ?

Samir : Je n’en ai pas la moindre idée. Pendant ma détention, on m’a dit à plusieurs reprises que je devais signer quelque chose. Lorsque j’ai demandé de quoi il s’agissait, on m’a dit que je savais ce qu’ils voulaient dire. Finalement, ils ont dit que je devais avouer par écrit que j’espionnais pour le compte d’Israël.
 
 
Israel Heute : Où étiez-vous détenu ?
Samir : Je me trouvais dans l’ancien QG de l’armée israélienne à Bethléem, qui est aujourd’hui le siège des forces de sécurité palestiniennes. J’ai été interrogé et torturé par les Tanzim et autres hommes de la sécurité.
 

Israel Heute : Pensiez-vous qu’ils vous libèreraient ?

Samir : Je hurlais de douleur. Je n’ai pas pensé survivre à leur cruauté. Pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment eu peur de la mort.
 

Israel Heute : Pensez-vous qu’Israël a suffisamment agi pour assurer votre liberté ?

Samir : Je dirai clairement qu’Israël représente le peuple élu. Je place toute ma confiance dans ce petit pays que j’aime du fond du cœur.
 
 
Israel Heute : Vos ravisseurs ont-ils manifesté de la compassion pour votre âge ?
Samir : J’ai vu seulement dans leurs yeux à quel point ils haïssent Israël. Mais j’aime les simples Palestiniens, les familles qui veulent vivre en paix. La population palestinienne souffre du régime d’Arafat. De nombreux Palestiniens souhaitent revenir sous domination israélienne.
 

Israel Heute : En tant qu’écrivain étroitement lié aux Palestiniens, pouvez vous nous dire ce qu’ils ressentent ?

Samir : Je serais heureux de vous présenter à des familles palestiniennes quand vous voudrez pour que vous entendiez directement ce qu’on pense d’Arafat. Les Palestiniens le haïssent mais ils sont sans défense.
 
 
Israel Heute : Mais le monde pousse Israël à négocier avec Arafat.
 
Samir : Israël a joué un rôle dans ce qu’est Arafat aujourd’hui. Qui est Arafat, de toute façon ? Un moins que rien, et il peut aisément être vaincu. Israël devrait reprendre les zones palestiniennes. Croyez-moi, je ne suis pas le seul à penser ainsi. Après ce que j’ai subi, il est de mon devoir de dire la vérité sur Arafat et son gang.
 

Israel Heute : En d’autres termes, vous adopteriez une ligne dure contre le régime d’Arafat ?

Samir : Absolument. Arafat a toujours été et est toujours un terroriste. Mais Israël se préoccupe constamment de protéger la population civile innocente, les églises et les mosquées. Et c’est en fin de compte ce qui met Israël en péril. C’est le cœur juif qui parle ! Israël veut être le gentil dans le combat, mais ne voit pas à quel point c’est insensé parce qu’Arafat continue à tuer quand même.
 

Israel Heute : Mais Arafat s’est engagé à empêcher les attentats terroristes lorsqu’il a signé les accords d’Oslo. Il a même reçu des armes à cette fin, de la part de Yitzhak Rabin.

Samir : C’est l’une des erreurs majeures d’Israël. Comment Israël peut-il croire qu’Arafat allait combattre le terrorisme avec ces armes et ne pas l’attaquer ?
 

Israel Heute : Dans les zones placées sous l’Autorité palestinienne, les critiques s’intensifient à l’égard d’Arafat. Pourquoi n’est-il pas évincé ?

Samir : Leur peur d’Arafat leur fait penser qu’ils doivent lancer des pierres contre les Juifs, mais ils n’osent pas le renverser.
 

Israel Heute : A la Conférence contre le racisme à Durban, en Afrique du Sud, le sionisme a été assimilé au racisme. En tant que musulman, comment considérez-vous cela ?

Samir : C’est totalement absurde. Arafat est un assassin et un dictateur et c’est lui qui prêche au monde les droits de l’homme – et le monde gobe ! C’est tout simplement incroyable. 
 

Israel Heute : Néanmoins, la communauté internationale semble montrer plus de compréhension pour Arafat que pour Israël.

Samir : Ils sont tout simplement aveugles. Mais c’est en partie de la faute d’Israël. Shimon Pérès croit qu’il peut changer les Arabes, mais il attire Israël dans un piège politique. Si je devais avoir confiance en quelqu’un, ce ne serait qu’en Ariel Sharon.  

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Belebou (Belebou) le mardi 15 janvier 2002 - 20h48:

Les noix du Caneton Déchaîné à la sauce harissienne.

Vous avez dis antisémites… ?
La France avec toute sa rhètorique..?
Veut nous chercher, des petites mites.. ?
Allons donc ..Juifs insolents, sémites.. !

Mais que diable, il n’en ai rien
Ce ne sont que des petits vauriens.
Des jeunes beurs à toutes heures
Qui non pas la tartine et le beurre
Pour étaler leurs forfaitures
Sur de la mie yupine.. !

Baissons nos voix d’un ton
Accordons nos violons
Cessons d’être violents
A l’approche des élections.. !

Les urnes parleront quand nos voix décideront
Leurs échos se perdront dans l’immensité du néant.

Rien ne changera.

-Le juge Halfen - Halfon hé..! Les enfants- a démissionè à cause des fonds enfouis dans les bas fonds des ministères.

Ce cher Bush tient vraiment à nous faire rire, pourvu qu’il n’hoquète pas aux toilettes et que le reste suive la cadence. Sinon, on n’en finira pas de dérouler le tapis rouge ( papier de toilette). On appelle ça en arabe ‘Yèrkhrâ we kartesse ( Pour Aline = Il chie et empaquette ) comme de la mèlha bninè.

‘Quand la diarrhée là..la diarrhée là..
La Java s’en va……’ ( Nougarou).


RILLONS BACRI /
Belebou de Bab –El Adra.

ALBERT SIMEONI est sur acceuil en noir et blanc et en couleur, pour le plaisir des yeux.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Omega (Omega) le mardi 15 janvier 2002 - 20h12:

Ma chere Line

J'ai bien aime votre histoire sur l'amour du prochain bien qu'elle soit trop ashkenaze a mon gout et qu'elle ressemble plus a de la propagande religieuse qu'a une realite que l'on rencontre tous les jours.
Et la question que je me pose souvent et que j'aimerais poser ici est la suivante : Pensez vous vraiment que l'education religieuse Juive, telle qu'elle est dispensee aujourd'hui, prepare ceux qui l'etudient a devenir des gens "qui vont aimer leur prochain comme ils s'aiment eux memes"??????
J'avoue que mon experience prouverait plutot le contraire. Mais j'aimerais bien avoir d'autres opinions sur le sujet.

OMEGA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 15 janvier 2002 - 18h23:

A l'attention de Mr. Emile Toubiana :

Dans votre intervention du samedi 12 janvier, vous faites reference a un article de B-H Levy situe en page 74 du Point publie le 19/10/01.

N'ayant pas la possibilite de me procurer le magazine (je ne suis pas en France), pourriez-vous avoir la gentillesse soit :
- de m'indiquer sur quel site me rendre pour en prendre connaissance
- de resumer en substance les propos de de BHL

D'avance un grand merci : je fais actuellement, pour mes etudes de maitrise, une etude autour de la polemique qu'a suscite la publication de ce livre.

Bien a vous,

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le mardi 15 janvier 2002 - 16h12:

derniere insulte tune:
"ya'tik pretzel!"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Reis (Reis) le mardi 15 janvier 2002 - 11h46:

metela

vous êtes qu'une agence de propagande , de haine et d'intilerance

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bebel (Bebel) le mardi 15 janvier 2002 - 09h22:

Suite au dossier ouvert ici sur l'amour du prochain ,voici une histoire tiree du site suivant
www.ateret-malhrout.org
dans ce meme site,il y a un dossier entier sur l'amour du prochain.

Line

voici l'histoire :
Histoire : Comprendre son prochain


Dans la Yeshivah de Novardok, dont R’ Avrohom Yoffin (1887-1970) était Rosh Yeshivah, il n’y avait pas de dortoir pour les étudiants. Chaque étudiant devait se trouver un logement. Dans l’ensemble, les propriétaires étaient heureux de les avoir pour locataires. Mais il y avait une exception.

L’un des immeubles, dont plus de vingt chambres étaient occupées par des étudiants, appartenait à une femme aigrie qui avait très peu de sympathie pour les jeunes hommes de la yeshivah. Cette femme, une veuve qui vivait avec son fils unique, passait son temps à se moquer des étudiants, et à les critiquer à tour de rôle.

De temps en temps, elle semait la panique dans l’immeuble. Un vendredi après-midi, par exemple, elle coupa brusquement l’arrivée d’eau. Une autre fois, elle coupa l’électricité sans raison apparente. Rapidement, ses harcèlements devinrent insupportables aux étudiants. L’un après l’autre, ils se mirent à la recherche d’un autre logement. Il n’y eut bientôt plus que quelques rares locataires dans l’immeuble. Mais la propriétaire ne changea pas d’attitude. Bien que ses revenus aient dangereusement baissé, elle continua à harceler les jeunes gens, qui déménagèrent à leur tour. Tous, sauf un — Yossef Geffen. Un matin, alors que Yossef revenait de la synagogue, il aperçut la femme hargneuse qui venait vers lui en criant.

« Tu dois être fou! Comment peux-tu encore rester dans mon immeuble? Tu vois bien que tous les autres garçons sont partis — pourquoi t’obstines-tu à rester? Pourquoi ne pas t’en aller, comme eux? »
Yossef resta silencieux quelques secondes, puis dit doucement:

« Je reste ici pour vous. Je sais que vous vivez seule, et je crains qu’une nuit, vous ne tombiez, ou que vous ne soyez malade et appeliez à l’aide sans que personne n’entende vos cris. Je suis conscient du fait que quand vous criez contre nous, vous ne faites qu’exprimer votre frustration d’être veuve, et de devoir vous battre pour gagner votre vie et celle de votre fils. C’est pourquoi j’ai pensé qu’il valait mieux que je reste, au cas où vous auriez besoin d’aide. »

Le visage de la femme devint gris. Ce n’était pas du tout la réponse à laquelle elle s’attendait. Elle pensait qu’il s’emporterait à son tour. Elle était si déconcertée par les préoccupations inattendues du jeune homme qu’elle tomba littéralement à genoux et, levant les yeux vers lui, dit: « Pardonnez-moi! Pardonnez-moi, jeune homme! Je n’aurais jamais imaginé que vous restiez pour cette raison. Comme vous êtes bon et généreux! » Elle qui était habituellement acariâtre, eut soudain l’air d’une vieille femme défaite et vulnérable. Elle s’éloigna lentement, plongée dans ses pensées.
Plus tard, elle vint à nouveau s’excuser auprès de Yossef. Par la suite, elle n’adressa plus que des paroles aimables aux étudiants qu’elle rencontrait. La rumeur se répandit lentement et, voyant qu’elle n’était plus amère ni hargneuse comme autrefois, ils commencèrent à revenir. Finalement toutes les chambres furent à nouveau occupées.

Cependant Yossef, qui habitait toujours là, n’utilisa plus jamais l’entrée principale. Il préférait prendre l’entrée de service, pour éviter de rencontrer et de mettre dans l’embarras la propriétaire, qui chaque fois qu’elle le revoyait, s’excusait sans fin.

Quel bel exemple pour nous...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mardi 15 janvier 2002 - 08h16:

Tunes célèbres

Pourquoi avoir oublié le cinéaste Laurent BOUHNIK ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 15 janvier 2002 - 02h08:

Védrine a dit « odieux » ! (info # 011401/2)

Par Jean Tsadik @ Metula News Agency


Dans une interview accordée en fin de semaine dernière à Radio Classique, M. Hubert Védrine, le ministre français des affaires étrangères, a trouvé odieuse l’idée que la France pouvait être un pays antisémite.

A Métula, où on n’aime pas les effets de manche, on a bien ri de la posture de vierge effarouchée qu’a choisi Védrine. De qui espère-t-il se moquer ? Contrairement à lui mais aussi au Président Chirac et aux chefs des institutions juives françaises, nous n’identifions pas les mêmes causes du péril et nous n’en envisageons pas les mêmes remèdes. Il nous semble que tout ce petit monde se livre à une comédie de dupes, en cherchant dans « la France » les origines des résurgences de l’antijuivisme.

La France et ses Français, y compris la population émigrée d’Afrique du Nord (et qu’on cesse de les appeler des beurres, c’est tellement méprisant), font au contraire preuve, dans leur ensemble, d’une exceptionnelle maturité politique. Le nombre des attentats et surtout leur gravité, sont pour l’instant minimes lorsqu’on veut bien les comparer à l’amplitude d’antijuivisme déclaré, qui sévit dans les médias, au gouvernement et dans la diplomatie français !

On est en plein dans Biedermann et les incendiaires de Max Frish, laissez donc la France tranquille ! Ca n’est pas la France qui est antijuive ou, du moins, pas plus que ne le sont tous les peuples. Si l’antijuivisme est une forme de racisme, une évolution de la xénophobie, alors on peut dire qu’il existe partout. Il est dans le subconscient collectif de tous les peuples et de toutes les communautés et cette haine de celui qui est différent est malheureusement universelle. Elle existe même en Israël, sous une forme amoindrie. Mais elle n’est pas particulièrement en cause, dans ce début d’instabilité sécuritaire, qui pointe son gros pif vérolé en France.

Le sentiment raciste primaire, s’il ne meurt jamais dans l’homme, doit être compensé en permanence par un message vivide, venant de l’acquis intellectuel et de l’expérience. C’est le rôle des composants éduqués de la société, de toutes les sociétés, de n’avoir de cesse de stigmatiser le racisme et de le couvrir d’un mépris sans partage. Lorsque la société se mobilise pour dénoncer le racisme et les racistes, la bête est contenue et les racistes se cachent. Lorsqu’au contraire, la société admet le racisme où même en tolère une expression édulcorée, le démon pousse hors de sa bouteille et se répand rapidement.

Les grands intellectuels comme Sartre et Camus avaient perçu la nature sisyphienne et partant épuisante de la nécessité de la lutte contre ce démon. Ils avaient senti le rôle didactique de ceux qui ont les moyens de mener cette lutte et ils l’avaient accepté. C’est dans la disparition de ces grands intellectuels et de leur autorité morale, c’est dans leur absence et dans le vide qu’ils ont laissé derrière eux, qu’on comprend désormais à quel point ils comptaient !

J’ai parlé ici de l’acquis intellectuel et de ses vecteurs humains, bien sûr et j’ai omis de dire, tant cela devait sembler évident, que l’alignement actif des autorités politiques d’un pays, sur le zéro racisme, est indispensable à cette lutte et au maintien de ces équilibres. L’expression de l’autorité politique, c’est celle qui définit le taux et la nature de ce qui est licite dans un État mais aussi, c’est elle qui établit, par l’exemple, le centre philosophique dudit pays. Les âmes faibles suivent volontiers les chemins d’appréciation qui leur sont tracés par le pouvoir. Il s’agit d’une démarche intellectuellement confortable.

Si le Nouvel Observateur avait publié l’article de Sara Daniel en 1965, il ne serait pas passé. Les explications brumeuses de Jean Daniel, la grossièreté affichée par Laurent Joffrin, n’y auraient rien fait et le journal qui aurait accusé à tort l’armée israélienne de meurtre sexuel aurait été pris à partie par la communauté française. Il aurait été mis en cause et vraisemblablement suspendu. Les intellectuels se seraient insurgés contre cet acte de racisme virulent, le périodique aurait été marginalisé.

Dans la France de 2002 les choses ont changé et c’est le pouvoir, et le pouvoir uniquement, qui a fait changer les choses. Voyez plutôt, que dans la même interview où il définit ce qu’il trouve odieux, Hubert Védrine parle d’un Vice-ministre israélien en ces termes :

"Son métier, c'est de faire venir de nouveaux immigrants, car il y en a de moins en moins, il y a même des départs (...) donc il essaie de mettre en avant un certain nombre d'arguments pour dire qu'il faut venir chez eux"

Son « métier, » dit Védrine et nous qui étions persuadés que « ministre » était une fonction ! Métier dit-il pourtant, en prenant la liberté de vulgariser, avec cynisme, l’œuvre d’un collègue ! La suite de la phrase procède de la simplification caricaturale et de l’ingérence grossière dans les affaires intérieures d’un État démocratique.

En quoi le nombre d’immigrants en Israël regarde-t-il la France et que sous-entend le Ministre français, en faisant remarquer « qu’il y a même des départs ? » Y aurait-il eu une seule période, dans l’histoire d’Israël ou dans celle de la France, qui aurait été exempte d’émigration ? Pour coiffer l’ensemble, lors d’une intervention censée établir que la France n’est pas antisémite, Védrine compare le Ministre israélien à un camelot, qui userait d’arguments odieux afin d’attirer les juifs français en Israël…

Védrine ne s’en est pas tenu à ces goujateries. Lors de la même interview il n’a pas craint de justifier les mobiles des musulmans qui posent des bombes dans les synagogues :

"Il n'y a pas forcément à être choqué que de jeunes Français issus de l'immigration éprouvent de la compassion pour les Palestiniens, et soient dans tous leurs états en voyant ce qu'il se passe."

Quelqu’un avait-il jamais été choqué par la « compassion » que ressentent ces Français musulmans ? Quelqu’un l’avait-il jamais condamnée ? Ou est-ce des actions violentes, et seulement d’elles, dont on parle ici et du danger qu’elles se généralisent ! Philologiquement, cette phrase du ministre français est une véritable horreur, un blanc seing général donné à une forme de terrorisme intérieur, une justification « de tous les états » (y compris ceux qui mènent à des actes inconsidérés !) « en voyant ce qui se passe. »

Et puis « ce qui se passe où, Védrine ? » Qu’est-ce qui se passe, Védrine, à part la réaction mesurée et exemplaire d’une nation civilisée, qu’une autre nation voudrait foutre à la mer ! Une réaction infiniment plus mesurée, infiniment plus responsable, infiniment plus respectable, que la manière qu’a eu la France, lorsqu’elle a massacré par centaines de milliers les parents mêmes de « ces jeunes Français issus de l’immigration » à Alger mais aussi jusque sur les bords de la Seine !

Lorsqu’on est le fils d’un titulaire de la Francisque, Védrine, de l’un des plus hauts dignitaires de la France juificide, on choisit mieux son verbe lorsqu’on parle des juifs et d’Israël ! On parle un ton plus bas.

Le verbe le plus significatif c’est pourtant celui de voir, en « voyant » ce qui se passe. Je vous accuse, quant à moi et avec des centaines d’exemples précis à l’actif de ma plume, d’être la cause principale de la vague d’antisémitisme actuel ! Qu’ont-ils VU, ces jeunes musulmans français, tout comme leurs concitoyens, si ce n’est votre gigantesque œuvre de désinfomation antijuive. Comment devraient-ils réagir, alors que les télévisions publiques, le groupe Radio-France, TV 5 et l’AFP, tous dépendants de l’État que vous servez si mal, crachent leurs mensonges et leurs insanités à la face d’Israël depuis des années ! Comment voudriez-vous qu’ils réagissent par rapport aux Juifs, ces jeunes musulmans, alors que vous les traitez vous-même d’assassins (voire les déclarations du porte-parole du Quai d’Orsay) et que les médias que vous dirigez les dépeignent comme des monstres génocidaires assoiffés de sang, qui ne songent qu’à bombarder les civils arabes et à barrer le chemin à toutes les initiatives de paix ?

Et lorsque, voilà quelques jours, l’un de vos ambassadeurs les plus importants se permet d’insulter la nation juive, en appelant Israël un « petit pays merdeux » comment avez-vous réagi ? En licenciant ce mufle ou en le couvrant et le gratifiant de nouveaux honneurs ?

A Métula, nous ne croyons pas en un dispositif policier renforcé autour des synagogues et nous ne croyons pas ceux qui y voient la solution à la préoccupante crise d’antijuivisme qui secoue la France. Les policiers n’ont jamais jugulé le racisme et il serait bien étonnant qu’ils commencent aujourd’hui. La solution de ce problème est ailleurs, elle existe et elle est désarmante de simplicité. Veillez à ce que l’AFP qui fabrique, jour après jour, la haine d’Israël se mette à faire de l’information. Faites cesser ses ignobles décomptes morbides, qui ne veulent rien dire, mais qui rendent fous « les jeunes Français issus de l’immigration. » Cessez absolument de manipuler l’information, pour faire paraître des choses qui ne sont pas et pour dissimuler celles qui existent. Redevenez décents et équilibrés et le racisme cessera ! Et de grâce, que ce Védrine cesse donc de se plaindre des flammes de l’incendie qu’il a lui-même allumé !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Jean-Pierre C. (Jpc) le lundi 14 janvier 2002 - 21h28:

A propos de la coutume de changer le nom du malade en cas de danger sur la page d'accueil http://www.harissa.com/D_Religion/coutumedechanger.htm et qui concerne dans ce cas le grand rabbin Sitruck.
J'avoue que je ne comprends pas tres bien ce principe, surtout venant de la part de religieux. Si D.ieu a decide (puisque c'est Lui qui decide tout)que la fin de quelqu'un doit arriver, comment le fait de changer de nom va t il proteger le malade ? D.ieu va t il se tromper et son ange le mort rentrer bredouille car le nom ne correspond pas ? Ou alors le fait de changer de nom fait il changer D.ieu d'opinion ??
Si quelqu'un connait la reponse, je serais tres interesse.

JPC

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mardi 15 janvier 2002 - 19h51:

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