Commentaires du 6 au 7 Janvier 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires de Janvier 2002: Commentaires du 6 au 7 Janvier 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mardi 08 janvier 2002 - 07h17:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Belebou (Belebou) le lundi 07 janvier 2002 - 22h36:

AH....j'ai oubliè de te demander dans ma prècipitation qu'est ce qu'on t'a gonflé..au juste..?
BELEBOU

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Belebou (Belebou) le lundi 07 janvier 2002 - 22h32:

Mon cher Taw...la partie de silence est términèe.
Mais avant d'aller au cafè du Tââ..èl ni..tmènik..
je voudrai répondre à la Reine Victoria, l'insipide avec joie et élan. Elle a cru dans on délire que nous allions nous taire, elle n'a rien compris la pauvre. Alors comme ça les juifs devraient aller s'occuper de leurs chats ou de leurs chattes.? Eh qui va s'occuper de toi..La Mena qui nous farcit tous les soirs de longs merguez...? Hein la reine sénile..? Mais dis moi toi..comment se fait tu que jusqu'à prèsent tu n'as rien dis depuis que nous t'offrons gratuitement nos cataplasmes que tu devrais ètaler sur ta petite bouche de mègére..Hein..si tu crois nous prendre pour des idiots sous ton masque détrompe toi..Moi Belebou, je ne me cache pas. Tu es bien poli Taw..Et de toutes façons se sont des affaires entre hommes .Regardes comme le cher Avocat a eu les mots tendres pour nous..Regardes Jean Claude, que D;ieu le bènisse, a eu la rèpartie qu'il fallait Regarde Line comme le miel coule de sa bouche pleine, au lieu de mettre le challom...entre nous...tu viens avec ton langage insipide de mègére, nous houspiller et tirer Belebou et compagnie..Tu devrais venir avec nous au Cafè du Tey..ne..mick et puis on ira au Hammam ta èlli chèh Yelbèch..
Ma reine D' Angleterre qui ne sait même pas aligner deux phrases comme il faut...Dis a Admine de t'ouvrir un autre masque , je ne vais plus te lacher chaque fois que tu hocquettes.
Excusez moi messieurs, je passais par le cafè quand Taw pleurait.Cela m'a fait de la peine même pour un musulman bien en tout genre.Allez Taw..allons au cafè nessbou..Mais..nous reviendront ma Chére coq..uette.
BELEBOU.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le lundi 07 janvier 2002 - 21h50:

victoria aie pitie pour nous pauvres plaisantins a la sauvette,nous partons derechef jouer dans notre nouveau bac a sable,merci de nous avoir patiement supportes et meilleurs voeux et sentiments pour la nouvelle annee.allez,une diaspora de plus ou de moins......

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le lundi 07 janvier 2002 - 20h36:

Il est temps que les Belebou et compagnie émigrent vers le café "tmenik" au lieu de venir nous gonfler dans le forum avec leurs plaisanteries à deux balles aussi lourdes que des cataplasmes, leur charabia quasi incompréhensible et leurs disputes grotesques dont on n'a rien à cirer.
Franchement aujourd'hui les juifs ont d'autres chats à fouetter !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Jean-Pierre C. (Jpc) le lundi 07 janvier 2002 - 20h05:

Le calme qui suit la tempete

En regardant tous ces commentaires des jours precedents, la nouvelle rubrique creee (cafe tmenik :)))) et le "protocole de conduite", je me demande si toute cette dispute n'est pas en fait une gigantesque mise en scene pour amener ces changements.
En tous cas, je dis bravo a l'equipe d'harissa pour ces nouvelles regles de conduite car l'internet est un outil puissant qui doit etre utilise a bon escient. Les mots ont le pouvoir de faire mal et les mots qui restent et qui peuvent etre consultes par tous ont la possibilite de faire tres mal.

Jean-Pierre C.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le lundi 07 janvier 2002 - 18h16:

AMOUR

J'ai rencontré la louve garou d'internet. Elle aurait pu s'appeller Natacha, elle s'appelle S, 43 ans. Ne la cherchez plus, elle est devenue vegetarienne...Par contre ne restez plus seul(e), essayez http://JRencontre.com , outil genial dans notre culture Tune et Feuj...

jobis43@hotmail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 07 janvier 2002 - 17h39:

Pourquoi les Juifs ont peur

Un an de violences antisémites et de dérives médiatiques anti-israéliennes : la communauté juive de France a le sentiment d'avoir été " trahie ", notamment par une certaine gauche. Un traumatisme qui pèsera lourd en 2002.

Par Michel Gurfinkiel

Cela se passe au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), samedi dernier. Conformément à la tradition, le chef du gouvernement, Lionel Jospin, est l'invité d'honneur. A ses côtés, le grand rabbin de France, Jiseph Sitruk, et le président du Crif, Roger Cukierman. Celui-ci lui fait part de la " grande inquiétude " qui règne depuis un peu plus d'un an au sein des milieux juifs français : devant une montée en flèche des agressions et diverses dérives politiques ou médiatiques. Signe des temps : la veille, le quotidien Le Figaro a consacré sa une et deux pages intérieures à ce problème, avant d'y revenir le matin même.

Soudain, le ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine, dit quelques mots au premier ministre, dont le visage se fige. L'AFP vient d'annoncer que des attentats ont ravagé la rue Ben-Yehuda, au coeur de Jérusalem : une voie piétonne, fréquentée par des adolescents. La nouvelle se propage bientôt parmi les convives, dont beaucoup ont des amis, ou des proches, en Israël. De fait, quand l'identité des principales victimes sera établie, on saura que trois d'entre elles sont françaises : un étudiant tué sur le coup, une étudiante grièvement blessée aux jambes, et un restaurateur blessé au cerveau. Dans l' " inquiétude " juive, Jérusalem a brusquement rejoint Paris.

La communauté juive de France est, de loin, la plus importante d'Europe : six cent mille âmes au moins, soit 1 % de la population nationale. Elle connaît, depuis une trentaine d'années, un Age d'Or : renouveau religieux (orthodoxe, mais aussi libéral), multiplication des écoles ou des groupes d'études, développement de l'alimentation cachère, relations harmonieuses avec la plupart des autres religions, à commencer par l'Eglise catholique. En 1965, on ne dénombrait qu'une trentaine de synagogues dans la région parisienne : il y en a trois cents aujourd'hui. L'enseignement privé juif ne regroupait que deux ou trois mille élèves en 1970 : contre près de trente mille en 2001.

Le choc des derniers mois a été d'autant plus dur. Trois cent cinquante agressions graves d'octobre 2000 à octobre 2001, selon l'Observatoire du monde juif (OMJ), un organisme présidé par le philosophe Shmuel Trigano : dix synagogues ou écoles incendiées, de nombreuses dépradations, des agressions physiques ou verbales quasi-quotidiennes. " Du jamais depuis 1945, ni en France, ni en Europe ", comme l'a souligné une porte-parole du Crif. Mais au-delà du traumatisme, l'avocat Gilles William Goldnadel, qui vient de publier Le Nouveau bréviaire de la haine (Editions Ramsay), observe un " sentiment de trahison ". A déclinaisons multiples.

Première " trahison " : celle d'une partie significative de la communauté musulmane. Les agressions actuelles ont été perpétrées, presque exclusivement, par des " jeunes " issus des immigrations maghrébine et africaine, et ont eu pour prétextes les affrontements israélo-palestiniens (depuis octobre 2000) ou la guerre entre les Etats-Unis et le terrorisme islamiste (depuis le 11 septembre 2001). Elles sont souvent été encouragées par des sermons intégristes prononcés ou diffusés dans les mosquées. Et ce qui est plus grave, elles n'ont pratiquement pas fait l'objet de dénonciations publiques de la part des dirigeants reconnus de l'islam français. Le 18 octobre 2000, les représentants de toutes les Eglises chrétiennes condamnent les agressions contre des synagogues : aucun recteur musulman ne juge bon de s'y associer.

Or le judaïsme français ne croit pas avoir mérité une telle attitude. Imbu d'idées " républicaines ", le Crif a pris la défense de l'immigration dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix. Le rabbinat, comme les Eglises chrétiennes, a défendu les droits religieux des musulmans. De nombreuses personnalités juives françaises, et la direction du Crif elle-même, ont cherché à renforcer le processus de paix au Proche-Orient, en multipliant leurs relations avec les Palestiniens et donc en contribuant à leur légitimité internationale. Depuis la signature des accords d'Oslo, en 1993, et jusqu'au déclenchement de la nouvelle intifada palestinienne, en 2000, le Crif invitait Leila Shahid, la déléguée de Palestine en France, à ses dîners annuels. En 1999, une délégation du Crif, dirigée par son président d'alors, Henri Hajdenberg, s'était rendue auprès de Yasser Arafat, à Gaza.

Deuxième " trahison " : celle d'une partie des médias, aussi bien écrits qu'audiovisuels. Sammy Ghozlan, commissaire de police honoraire et vice-président du Consistoire de Paris, estime qu'ils se sont " fait les relais de la propagande palestinienne avec une complaisance impressionnante ", et qu'ils ont contribué, par ce fait, à la montée de l'extrémisme au sein de la communauté musulmane.

Dès octobre 2000, des comités de lecteurs ou de téléspectateurs se mettent en place au sein de la communauté juive. L'une de leurs conclusions : à la source du " parti pris anti-israélien " si commun en France, il y aurait, tout simplement, l'attitude partisane de certains correspondants de l'AFP, qui dispose d'un quasi-monopole dans le monde francophone. Un exemple parmi d'autres : les deux grandes agences de presse anglo-saxonnes, Associated Press et Reuters, situent les attentats de la rue Ben-Yehuda " au centre de Jérusalem ", ce qui, dans l'état actuel des choses au Proche-Orient, est géographiquement, sociologiquement et politiquement exact ; l'AFP, elle, parle de " Jérusalem-Ouest ", ce qui revient à anticiper sur une éventuelle division de la ville, telle que les Palestiniens la souhaitent. La formulation " Jérusalem-Ouest " est reprise telle quelle par la plupart des médias nationaux, faute de comparaison avec d'autres formulations.

L'AFP dépend en partie des pouvoirs publics. Pour les juifs français, une troisième " trahison " se situe sur le plan purement politique. Et à gauche plutôt qu'à droite. " Nous assistons depuis quelques années à l'émergence d'un antisémitisme de gauche cohérent ", note un avocat parisien, François Lurçat. Il est d'abord apparu, selon le sociologue Jacques Tarnero, " à la gauche de la gauche " , " de José Bové aux militants du Droit au Logement (DAL), en passant par les Verts ". Mais il touche désormais le PS lui-même, longtemps réputé pro-israélien et philosémite. L'affaire Boniface, à cet égard, a fait l'effet d'une véritable bombe.

Le 4 août dernier, Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), un organisme proche du PS, publie dans Le Monde un texte intitulé Lettre à un ami israélien. En fait, il s'agit d'un pamphlet propalestinien. Mais c'est surtout sa conclusion qui retient l'attention : à trop soutenir Israël, la communauté juive risquerait, selon lui, de " trop s'isoler ", notamment face à la communauté musulmane... Une sorte de menace. Et pour beaucoup de juifs français, la " clé " des agressions qu'ils subissent depuis le mois d'octobre précédent.

L'affaire ne s'arrête pas là. On découvre en effet l'article du 4 août n'est que la version adoucie d'une note confidentielle du même auteur, destinée cette fois aux dirigeants du parti socialiste. Le propos, cette fois, est sans ambiguïté. Boniface affirme qu'une politique équilibrée au Proche-Orient, " mettant sur le même plan le gouvernement israélien et les Palestiniens ", sera ressentie comme une injustice par " la communauté arabo-musulmane ", et donc la détournera, aux prochaines élections, de Lionel Jospin et du PS. Conclusion : " Le soutien à Sharon mérite-t-il qu'on perde 2002 ? "

On ne peut préjuger des réactions à terme des juifs français. Certains d'entre eux, estimant que l'influence de l'islam extrémiste ne cessera de croître en France et en Europe, ne voient plus de salut qu'en Israël. D'autres prédisent à la fois une mobilisation de toute la société française contre le danger islamiste, et un basculement à droite de l'ensemble de leur communauté. En 2002 et au-delà.

© Michel Gurfinkiel, 2001

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 07 janvier 2002 - 07h25:

« Selon Israël » le capitaine du Karine A s’appelle Omad Akawi ! (info # 020601/2)

Par Jean Tsadik @ Metula News Agency (11h 50, heure de Jérusalem)

Les forces de sécurité israéliennes ont publié ce matin des éléments d’information supplémentaires, réunis durant les interrogatoires des membres de l’équipage du Karine A. Comme je vous l’avais prédit hier, les Israéliens disposent d’évidences indiscutables de ce que le cargo d’armement était affrété par l’Autorité palestinienne de Yasser Arafat.

Des éléments fournis par les enquêteurs, il ressort que le navire, ainsi que sa cargaison, ont été acquis par M. Adel Moughrabi, qui n’est autre que le chef acheteur des moyens de combats de l’AP. M. Pakhti Razam, son assistant en titre, a également participé aux transactions, de même que Djima Raali, le commandant de la police maritime palestinienne.

Les négociations en vue de l’acquisition du navire et de sa cargaison ont débuté en octobre 2001 et elles ont impliqué le Hezbollah et l’Iran. C’est à cette époque que Moughrabi et ses hommes ont formé l’équipage du Karine A, dont ils ont confié le capitanat à Omad Akawi. Omad Akawi est lieutenant-colonel dans les forces maritimes palestiniennes et il est actuellement prisonnier de l’armée israélienne.

En novembre dernier, Moughrabi prend possession du Karine A au Liban. Le bateau se rend ensuite au Soudan, où il charge des marchandises banales, dans l’intention de donner le change sur les véritables objectifs de sa mission. Du Soudan, le Karine A appareille pour le port d’Hodeïda au Yemen. En décembre, il se trouve devant l’île iranienne de Kish, où il est rejoint par un bac de transport. L’équipage du cargo palestinien prend alors livraison de 83 caisses en bois, contenant l’essentiel des armes et des munitions saisies par Israël.

Au moment de son arraisonnement, le cargo d’Arafat se préparait à passer le canal de Suez et à se rendre en Méditerranée. Les instructions du Capitaine, quant à la livraison de la marchandise, consistaient à en décharger une partie le long des côtes du désert du Sinaï, une autre en face de Gaza et une troisième, en face des côtes libanaise ou dans un port libanais, selon ce que le Hezbollah aurait pu arranger entre-temps.

Les autorités israéliennes ont également fourni certains détails au sujet de l’opération d’arraisonnement à proprement parler. L’opération a été menée par le groupe d’intervention No. 13, les fameux « Commandos Yami. »

Des hélicoptères de transport et de soutien ont participé à l’opération, qui avait été baptisée « l’Arche de Noé. » D’autre part, des avions de l’armée de l’air, de type Beechcraft King Air, spécialement équipés pour la guerre électronique et pour la photographie de surveillance ont également été mis à contribution.

Mercredi dernier, les commandos ont été transportés nuitamment par hélicoptères dans la proximité du bateau palestinien. De là, les soldats israéliens ont rejoint de petites embarcations et ont procédé à un véritable abordage du Karine A. L’équipage du navire, sous le coup de la surprise, n’a opposé aucune résistance aux corsaires de Tsahal. Seuls deux membres d’équipage veillaient, les autres ayant été surpris par l’assaut au cours de leur sommeil. Aucun coup de feu n’a été échangé pendant toute la durée de l’opération.

La Ména a appris d’autre part, que des officiers de la CIA sont continuellement tenus au courant des progrès des interrogatoires et qu’ils informent à leur tour la Maison blanche et le général Zinni. Nous prévoyons que la publication des éléments précis de l’enquête, de même que l’identité des intervenants et leurs fonctions dans l’organisation d’Arafat, va fragiliser encore davantage son statut international. Les Américains mais aussi les Européens, à l’exception du Président et de la presse français, vont très vraisemblablement tirer les conclusions que je vous ai présentées dans mon article d’hier. L’effet principal de cette violation de tous les traités par le Raïs palestinien mais aussi, ce flagrant délit de mauvaise foi dans la conduite des négociations délicates visant à instaurer un cessez le feu et encore, les dénégations mensongères d’Arafat et de ses lieutenants, quant à l’implication directe de l’AP, est prévisible. On s’attend ici à une hermétisation de l’isolement dont le Président de l’Autonomie palestinienne fait actuellement les frais, par laquelle les puissances occidentales vont réduire au minimum leurs contacts politiques avec Arafat. Ce qu’impliquent le manque de crédibilité de la direction palestinienne et son double langage perpétuel, se traduira par une diminution de la coordination des actions avec Arafat et par l’augmentation simultanée des actes de pressions politiques. En fait, l’affaire du Karine A va très probablement limiter la contribution future de Yasser Arafat à un rôle uniquement sécuritaire et imposé et il se verra indéfiniment exclu des négociations politiques, qui devront préfigurer de l’avenir de la région.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 07 janvier 2002 - 06h57:

Tunes celebres à paris

il manque Paul Benmussa, patron du célebre restaurant médiatico-politique "chez Edgard" qui a fermé ses portes en 98
Paul Benmussa est décédé en Aout 2000

presberg@vinci-technologies.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le lundi 07 janvier 2002 - 06h49:

Bonjour,

en allant voir la meteo en Israel en cliquant sur le lien meteo yahoo, je ne trouve pas Jerusalem
meme avec le moteur de recherche rien
c est normal??????????????

http://fr.weather.yahoo.com/moyen_orient/Israeel/


norbert.dana@libertysurf.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le lundi 07 janvier 2002 - 06h09:

Un temoignage authentique de la vie sous les attentats. A connaitre.
par le Docteur Jacques Bronstein, opthalmologue a Jerusalem
drjbron@netvision.net.il

Un samedi soir banal.
La nuit tombe tot en Israel. La soiree est longue ; il fait frais.
Le ciel est degage et permet d'observer les etoiles a travers une brume imperceptible.

Les jeunes aiment sortir en ville pour rencontrer leurs copains.
Ils ont entre 13 et 25 ans. Ils sont ecoliers, lyceens, etudiants, soldats en permission du vendredi apres-midi au dimanche matin.
Ces sorties ; ces rencontres où s'ebauchent des amities, des sentiments, des attirances, vont leur donner des souvenirs heureux pour toute la semaine ; parfois pour plus, quand les soldats sont envoyes sur les frontieres, ou ils sont consignes pour plusieurs week-end.

Dinah, ma fille, vient d'avoir vingt ans. Elle est officier educatrice, dans une base au nord du pays, a quatre heures de bus de la maison. Elle a de la chance, elle rentre en ce moment chaque semaine. Bientot, en montant en grade, elle ne rentrera plus qu'un week-end sur deux ou sur trois.

La sortie du samedi soir est importante ; c'est la qu'elle retrouve ses copines et ses copains, soldats comme elle, eparpilles aux quatre points du pays. L'un deux est un peu plus copain que les autres. Il est loin dans le sud et ne rentre que rarement a la maison. Ce samedi soir 1er decembre, tout le monde ou presque a reçu une ''perm''. On se retrouve dans un des cafes ''branches'' du centre-ville dans le triangle celebre de Jerusalem, forme par les rues Yaffo, King George et Ben-Yehuda, que tout touriste venu une fois ici, connait bien. C'est le cour seculaire de la ville.

Il est 23h30 . Mon portable sonne. « Allo papa, ouvre la tele, il vient d'y avoir une explosion ; je vais bien ; ne t'inquiete pas ! ». Je n'etais pas inquiet, ne sachant rien, ni n'ayant rien entendu. Mais je commençais a devenir anxieux. Il y avait de quoi. La television arrivee quelques minutes plus tard, deversait deja, ses images d'horreur. En direct, nous entendimes une deuxieme explosion, puis quelques minutes plus tard, devant les cameras, une boule de feu projetee vers le ciel, derriere un magasin de chaussures bien connu de tous.

Je rappelle Dinah. Pas de reponse. Nos cours de parents se mettent a battre la breloque. Que s'est-il passe ? que faire ? On demande aux badauds de s'eloigner des lieux de l'attentat, pour laisser les sauveteurs et les ambulances s'approcher.

Je m'attends a etre appele a l'hopital, comme toujours lorsque survient un attentat. Les images de destruction, d'incendie et surtout de blesses allonges sur la chaussee, sont insupportables. Et ce qu'on nous montre, n'est rien a cote de ce qui se passe sur place. La television, s'autocensure. Mais nous savons tous la realite : les corps dechiquetes ; des membres arraches, des flaques de sang ; les hurlements des blesses ; la pagaille indescriptible des premiers instants. Le journaliste croit savoir qu'il y aurait deux morts et des dizaines de blesses. Il y en aura finalement onze et des centaines de blesses, classe selon la triste habitude, en ''legers'', ''moyens'', ''graves'' et ''desesperes''.

Est-ce que notre Dinah est parmi eux ? D'merci, une nouvelle sonnerie du portable nous annonce qu'elle etait loin, a 200m des explosions et que toutes les lignes telephoniques etaient devenues inutilisables.

Elle ne rentrera que tard dans la nuit, livide, incapable de parler. nous respectons son silence. On ferme la tele, car les memes images reviennent en boucle et le remplissage par les interviews nous stressent.

A l'hopital Bikour 'Holim, le plus central, a quelques centaines de metres, les premiers blesses sont deja en salle d'operation. Les cas ophtalmologiques ont ete transferes dans d'autres hopitaux, car nous venons juste d'ouvrir une consultation et nous n'avons pas encore de moyens chirurgicaux. Je n'aurai donc pas de travail cette nuit. Cela ne m'empeche pas d'aller voir ce qui se passe ailleurs.

Hopital Shaarei Tzedek.

Les nouvelles vont vite. On m'apprend qu'une jeune française de vingt ans, Eva K. qui est venue habiter en Israel ; depuis peu, a ete blessee gravement a l'oil gauche, et qu'elle est en salle d'operation. Je connais toute l'equipe, pour en avoir fait partie autrefois. Je sais qu'elle est entre les meilleures mains possibles.

Elle est seule en Israel. Sa mere, divorcee, vit a Paris ainsi que son frere. On leur annonce que leur fille vient d'etre blessee a l'oil, mais que sa vie n'est pas en danger. C'est le drame ! Ils n'en croient rien. Je suis charge par une amie, de leur expliquer ce que l'on est entrain de lui faire. Un telephone me relie au chirurgien qui est pessimiste. L'autre a la mere, rendue hysterique par les informations contradictoires qui lui parviennent de tous cotes.

L'oil a ''implose'' ; une enorme hemorragie remplit le globe, empechant les chirurgiens de retrouver l'eventuel corps etranger intraoculaire. On referme, les plaies ; on fait un ultrason qui ne montre aucun corps etranger. Un appareil plus performant existe a l'hopital Haddassah ; on l'y emmenera le lendemain, pour essayer de trouver quelque chose. Sans resultats.

Les parents arrivent ; on leur explique la gravite de l'hemorragie et qu'il faut attendre quelques jours pour qu'elle regresse et qu'on puisse prendre d'autres mesures.

L'angoisse, l'incomprehension de la langue, font que la maman et le frere, conseilles par les uns et par les autres, decident de faire transferer Eva, a l'hopital Tel Hashomer, plus specialise.

On tente une intervention pour stopper l'hemorragie. En vain. L'oil ne voit plus et ne verra plus jamais.
Les degats sont au-dela de toute possibilite. Le miracle n'aura pas eu lieu. On annonce a Eva que son oil est perdu !

Eva est une douce et tendre jeune fille, venue en Israel par ideal sioniste ; Elle n'a aucune famille sur place. Elle est si fragile, si perdue. Heureusement elle s'est fait de bons amis. La chaine de solidarite va se mettre en action.

Une fois la maman et le frere repartis, Eva n'a plus que ses amis pour s'occuper d'elle. Elle ne veut plus retourner dans universite ; ne veut plus dormir dans le campus ; ne veut plus voir personne, ni les volontaires qui l'ont pris en charge des les premieres heures, ni les psychologues dont elle aurait pourtant un besoin urgent.

Elle n'accepte de recevoir que ses amis ; et encore. Elle reste les yeux fermes en permanence, agit comme une aveugle ; ne parle que de l'explosion, de l'eclair fulgurant qu'elle a perçu. Aucun autre sujet ne l'interesse. Elle est en depression grave.

Le ministere de la defense, l'a installee dans une chambre d'hotel, où se relaient vingt quatre heures sur vingt quatre, les rares personnes qui lui agreent. Les services sociaux pensent a son avenir. Pas question de revenir en France, où sa famille eclatee ne lui sera pas d'un grand secours psychologique.

Dans un premier temps, elle devra recevoir des cours prives pour rattraper le retard accumule.
D'apres l'assistante sociale, une aide psychologique ne sera pas suffisante, et une prise en charge par un psychiatre est indispensable. Ces depenses ne sont pas couvertes par le ministere a priori, et le seront peut-etre, dans un deuxieme temps. Il faut donc, d'urgence trouver des fonds pour pouvoir commencer le traitement.

A quelques metres d'Eva, un groupe de jeunes etudiants francophones, etaient attables au celebre cafe Rimon et devisaient gaiement.
La joie de se retrouver, les uns et les autres, en bonne forme, avant de reprendre le chemin des bases militaires, etait evident. C'etait un moment de detente privilegie, que tous ces garçons et ces filles, vivaient ce soir la.
Et soudain, un eclair aveuglant ; une detonation seche, comme un claquement terrifiant.
Passe le premier moment d'effroi, on denombre des dizaines de corps gisant dans des mares de sang. Certain ne bougent plus. D'autres hurlent de douleur. Les secours s'organisent dans un desordre indescriptible. Les sirenes des ambulances dechirent les tympans des gens venus porter secours aux blesses.

L'un d'eux, Laurent B. que je connais bien, ainsi que ses parents, git, inanime sur le sol. Son pouls bat tres vite, il vit, mais ne reagit pas. Son visage est meconnaissable. Du sang gicle de son crane, on ne voit pas bien d'où.

Une ambulance l'emmene tres rapidement a l'hopital Haddassah, où il est examine et dirige vers le centre de soins intensifs, deja sur pied de guerre.

Le scanner montre la presence d'un boulon, dans le cerveau, juste en arriere de l'orbite. Le coma est profond.

Il va rester dans le coma, plus d'une semaine. Puis petit a petit, un pied commence a bouger. Chaque petit mouvement est regarde comme un succes ; un pas vers la guerison.

Malheureusement, on se rend compte bien vite, qu'une moitie de son corps est paralyse. Les neurochirurgiens hesitent a retirer ce corps etranger du cerveau : les risques sont trop grands. Il est urgent d'attendre!

Chaque jour amene un petit progres. Au quinzieme jour, on remarque qu'il reagit quand on lui parle.
Puisque les chirurgiens ne peuvent intervenir, on decide de le transferer dans un hopital specialise dans la reeducation. Laurent commence a parler, difficilement ; fait des efforts heroïques pour faire mouvoir ses membres. Mais malheureusement, aucun progres du cote droit paralyse.
D' merci, sa vue ne semble pas avoir ete touchee ; mais la encore, il est tres difficile de savoir.
Aux dernieres nouvelles, Laurent-Haïm - (car la tradition juive ajoute le prenom Haïm, qui signifie ''Vie'', aux malades en danger vital) - commence a parler. Avec une difficulte extreme certes ; mais c'est un progres qu'aucun de ses medecins n'aurait ose pronostiquer il y a quinze jours.

Et puis ce soir, un coup de telephone. C'est Yo'haï, un jeune garçon qui a ete blesse en meme temps qu'Eva, hospitalise quinze jours, dans la chambre voisine ; et qui depuis, s'occupe d'Eva comme un frere, bien que convalescent, m'apprend qu'aujourd'hui elle a ouvert les yeux et a dit qu'elle percevait des ombres de son oil blesse. L'Eternel a entendu nos prieres !

Il est trop tot pour esperer une amelioration, mais ce soir nous sommes tous un peu plus heureux.

Et pour finir, l'histoire d'un veritable miracle.
Le meme samedi soir, a quelques metres d'Eva et de Laurent-Haïm, Julia, vingt ans, ressent une terrible douleur a l'aine ; elle continue a marcher pour s'eloigner de l'enfer; ressent une grande faiblesse, et s'ecroule, sans connaissance.

L'un de ses amis, indemne, a tout de suite vu qu'il s'agissait d'une hemorragie externe gravissime. Il ne connait rien a la medecine, mais il a du bon sens : il ecrase de toutes ses forces, l'endroit de la blessure. Ce geste va lui sauver la vie.

Il monte dans l'ambulance, sans cesser de presser de ses deux mains, selon les instructions des secouristes. Il fatigue vite, mais il faut a tout prix, eviter que l'hemorragie recidive. Julia est dans le coma. Elle est livide. Le masque de la mort marque son jeune visage. Le pouls est filant.

Vite, vite, il faut arriver avant que le cour ne cesse de battre. La perfusion de serum physiologique, aide a atteindre l'hopital.

A l'arrivee, le cour ne pompe plus ! Elle a perdu six litres de sang. Pour les medecins, elle n'a plus aucune chance de s'en sortir.

Qu'importe ? On fait comme si. On transfuse sans compter ; on ventile artificiellement ; La nuit s'efface lentement ; les medecins sont epuises. Ses amis recitent les Psaumes de David ; prient de toutes leurs forces. Et soudain, le miracle survient ; le cour se remet a battre.. On peut operer. Et elle est sauvee !

Cette semaine, on apprend a Julia qu'un neveu est ne. Elle est folle de joie. Elle l'attendait tant cet evenement !
Avec une volonte incroyable, elle arrive en quelques jours, a remarcher. Elle veut a tout prix participer a la ceremonie de la Brith Mila (circoncision).
Elle demande qu'on lui amene de beaux vetements, des chaussures a talon. et fait venir une coiffeuse a l'hopital.
C'est elle qui amenera dans ses bras, le bebe vers le mohel (circonciseur) !
La vie est quand meme trop belle pour qu'on la laisse filer, comme ça, a vingt ans.
D' soit loue.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Omega (Omega) le lundi 07 janvier 2002 - 00h48:

Alors la c'est vraiment genial.
Je rentre de vacances, je parcours les commentaires d'harissa et je tombe sur une dispute en direct entre 4 participants (au moins).
Du Pagnol de La Goulette.
Ge-nial !!
Les chercheurs durant les generations a venir vont pouvoir se regaler et pourront meme faire des theses sur la naissance des conflits entre des mediterraneens au sang chaud.
Maintenant en ce qui concerne la resolution du conflit belebou-victorien, j'aimerais ajouter un commentaire. En tant qu'avocat, je remarque de plus en plus que plus personne ne veut prendre responsabilite pour ses actions de nos jours. Dans ce cas-ci, ce qu'il faudrait c'est que chacun reconnaisse ses torts (et tous en ont)de facon claire et presente ses humbles excuses. Nous faisons tous des erreurs et les admettre c'est ca etre un homme.

OMEGA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 06 janvier 2002 - 19h28:

Figaro si ! (info # 010601/2)

Par IlanTsadik @ Metula News Agency


Il y a deux extrémités auxquelles je n’aurais jamais pensé devoir un jour aboutir.

Une, c’est de devoir rechercher au microscope des articles journalistiquement corrects, parmi la presse française, au milieu d’une campagne de manipulation des faits, primairement anti israélienne.

Deux, c’est qu’un type comme moi ne trouve un tel article que dans un journal de la droite française et que je sois amené un jour à faire l’éloge du Figaro !

Pourtant les abonnés de la Ména savent qu’ici on ne triche pas avec l’information, quel que soit son certificat d’origine. Dans ces conditions j’insiste pour vous dire, que l’article de Pierre Prier à Jérusalem (et Jean Manger à Tel Aviv ? *), intitulé « Israël saisit des armes en mer Rouge » est correct, équilibré et intelligent. Cet article fournit toutes les informations factuelles relatives à la saisie des armes du Karine A, ainsi que les données politiques de base, nécessaires aux lecteurs du Figaro afin d’appréhender la portée de l’événement.

Il est intéressant de constater qu’un journal qui soutient Chirac, qui est, rappelons le sans ambages, l’épicentre actuel de l’anti-israélianisme occidental, se garde l’indépendance de présenter parfois une information équilibrée. « Parfois », s’entendant après que le Fig retransmet les torrents d’informations dénaturées de l’AFP et se tait sur beaucoup trop de sujets ayant trait à la politique internationale de la France.

La disparité colossale entre la représentation des événements relatifs au Karine A, telle qu’elle est proposée par l’AFP d’une part et telle que relatée par son propre envoyé spécial, de l’autre, devrait amener la rédaction du Figaro à reconsidérer la confiance exagérée qu’elle porte à l’Agence France Presse. Et si cette constatation n’avait pas lieu ou si elle se concluait par un coup de massue sur la tête à Prier, ça voudrait seulement dire que nous nous sommes trompés dans notre analyse !

* Pardon, Pierre

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bebel (Bebel) le dimanche 06 janvier 2002 - 14h47:

pardonnez,faites le chalom entre vous.

Si toute cette histoire n'est qu'une suite de malentendus, alors il est temps de mettre un trait dessus et de recommencer tout a zero,en prenant la morale de cette histoire !

tres peinee de voir nos amis s'entre-dechirer !

Stop !Essayons que ce genre de "TEH'BILA" - BALAGANE en hebreu - ne se reproduise plus !

Line

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chesnay (Chesnay) le dimanche 06 janvier 2002 - 11h00:

L'homme supérieur ne demande rien qu'à lui-même ; l'homme vulgaire et sans mérite demande tout aux autres.

Dépasser les limites n'est pas un moindre défaut que de rester en deçà.

Il faut se garder de trois fautes : parler sans y être invité, ce qui est impertinence ; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation ; parler sans observer les réactions de l'autre, ce qui est de l'aveuglement

Confucius.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 06 janvier 2002 - 10h12:

De Funès déclaré personna non grata à titre posthume ! (info # 020501/2)

Par Michaël Béhé @ Metula News Agency

Un vent de liberté extraordinaire souffle sur Beyrouth, au lendemain de la tenue ici de l’élection de Miss Europe. Jugez-en plutôt, les décors de l’happening tévé n’étaient pas encore démontés, que notre gouvernement a censuré la diffusion du journal Asharq el-Wasat, édité en arabe depuis Londres.

Comme si cette bêtise policière ne suffisait pas, tous les Libanais pouvant suivre les nouvelles du journal sur le Net, la Sûreté générale a effectué des descentes dans les magasins du « Virgin Megastore », dans le centre ville de Beyrouth. Une trentaine de barbouzes ont ainsi réussi à mettre la main sur un millier de DVD.

Le gérant des magasins, M Alex Homsi, a depuis été plusieurs fois entendu par les services et il risque d’être déféré devant le parquet militaire, le même qui a déjà requis la peine capitale contre deux de nos collègues.

Il faut bien reconnaître que le matériel saisi était à caractère hautement subversif et de nature à mettre en danger la sécurité de l’État. Parmi les pièces saisies par les James Bond d’Hariri, nous observons avec horreur que se trouvent tous les films d’Elizabeth Taylor et de Paul Newman (mais comment Virgin pouvait-elle vendre des disques aussi pernicieux ?) mais aussi, My Fair Laday, les 10 commandements et les aventures de (l’espion ?) Rabbi Jacob !

Interrogé par notre confrère l’Orient-Le-Jour, un porte-parole de la Sûreté a précisé que ses services avaient appris la présence sur les étagères du magasin, de nombreux DVD interdits par le bureau de boycottage d’Israël, ce qui a justifié l’opération commando !

Dire que la France a investi des dizaines de millions d’Euros autour des festivités du Sommet annulé de la Francophonie et de l’élection de Miss France ! Nous avions annoncé, pour notre part, il y a déjà quatre mois, que tous les événements à caractère international, d’ordre culturel, diplomatique et festif qui se dérouleraient au Liban, accentueraient immédiatement l’assise de l’occupation syrienne et qu’elles augmenteraient instantanément les effets de la répression, dont sont victimes les civils libanais.

Hubert Védrine prétendait que ces événements internationaux « ouvriraient le Liban au monde ». Bin c’est gagné, ils avaient raison une fois de plus ! Merci Védrine, merci Chirac, je viendrai voir l’espion sioniste Louis De Funès chez vous, dans la salle de bains de votre résidence secondaire.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 06 janvier 2002 - 09h16:

Bonjour,
je découvre votre site et je me permet de vous poser une petite question SVP.

savez-vous si en 1943 il y avait un cimetière à salambo ou (et) à Carthage ?
il semblerait qu'une famille VERDUN se trouve dans ce cimetière et pourrait-être de ma famille!
savez-vous ou je pourrais m'adresser pour avoir l'information.
un grand merci.
Bonne réception.

fantasia6@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 06 janvier 2002 - 09h03:

RESTAU TUNE

Un super restau : Pizza "La Marino" 227 rue du Faubourg St antoine paris 12 e
Le patron s'appelle Moche et il est super sympa !
En plus c'est une restau où il y a beaucoup de choix (complets poisson, grillades, pizza - sans fromage bien sur - et plein de choses).

esther.laifer@noos.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bebel (Bebel) le dimanche 06 janvier 2002 - 08h10:

En lisant les derniers commentaires,je crois comprendre qu'une personne (belebou) a ete profondement blesse par des propos blessants.Ca fait de la peine car je pense que tout ce qui a ete dit ,l'a ete sur le ton de la plaisanterie.
Si quelqu'un n'aime pas un commentaire rien ne l'empeche de passer au suivant !!!!
Dans la Thora ,c'est marque : il est interdit de faire honte a son prochain en public (AL TALBIN ETE HAVERECHA BARABIM).ET CE FORUM EST PUBLIC, donc si on n'aime pas un commentaire on passe au suivant et si on veut faire une remarque on doit le faire en prive!!!!
(Mr Belebou ,je comprend votre tristesse mais il faut pas se laisser aller.Vous meme m'avez aide quand je me croyais aussi attaquee,a mon tour de tendre la main.)
VEHA-HAVTA LE-REAHA KAMOHA - aime ton prochain comme toi meme veut dire : ce que tu n'aime pas qu'on te fasse,ne le fait pas aux autres ! Donc,ceux qui font rougir les autres doivent reflechir s'ils auraient aimer qu'on leur fasse la pareille !

Line d'Israel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 06 janvier 2002 - 07h18:

De la difficulté de faire comprendre à l'enfant d'une famille juive laïque que, dans le conflit israélo-palestinien, le fort et le faible ne sont pas ceux qu'on croit.

Comment expliquer à David

Par Philippe GUMPLOWICZ, Marc LEFEVRE, André TAGUIEFF, Philippe Gumplowicz, universitaire, est auteur du «Roman du jazz», éd.
Fayard. Marc Lefèvre, physicien, est membre fondateur des Amis de la Paix maintenant (Shalom-Archav). Pierre-André Taguieff, chercheur, est auteur de «la Nouvelle Judéophobie», éd. Mille et Une Nuits (à paraître mi-janvier).

Libération, vendredi 04 janvier 2002


Dans la cour de l'école, ses copains sont beurs. Mais certains l'ont menacé et insulté: «Vous, les juifs, vous tuez les enfants arabes palestiniens.»
C'est un enfant de 12 ans, le fils d'un des signataires de cet article.
David est élevé dans une famille juive, laïque, de gauche, où l'attachement pour Israël s'inscrit dans le cadre des principes de Liberté, d'Egalité et de Fraternité. Dans la cour de l'école, au football, ses copains sont beurs.
Mais certains d'entre eux l'ont menacé et insulté («vous les Juifs, vous tuez les enfants arabes palestiniens»). Et ses parents ont dû alerter une institution scolaire aveugle ou angélique sur un amalgame devenu habituel dans les cours de récréation entre «beurs-palestiniens» et «juifs-israéliens». David voit la mort au Proche-Orient tous les jours à la télévision. Il écoute, essaye de comprendre, s'exprime. Il ressent les souffrances du peuple palestinien et l'horreur criminelle des attentats-suicides qui frappent des Israéliens au hasard.

Et il répète ce que martèle la majorité des médias français: les attentats palestiniens sont condamnables, mais ils répondent aux implantations dans les territoires occupés depuis 1967. Comment expliquer à David que, si
l'évacuation des implantations israéliennes avait été l'objectif politique des Palestiniens, il aurait déjà été atteint, via les négociations de Camp David et de Taba? Ehud Barak avait fait tomber les tabous qui aveuglaient la population israélienne: le mythe de Jérusalem unifiée, le mythe de la perpétuation de cette politique d'implantation. Un sondage à chaud, réalisé en Israël au lendemain du week-end d'attentats le plus meurtrier depuis 1996, indique qu'un tiers des sondés est encore favorable à l'établissement d'un dialogue politique sans préalable avec les Palestiniens, allant ainsi bien au-delà des positions de leur gouvernement d'union nationale. A l'exception notable d'une fraction extrémiste, chaque Israélien n'aspire aujourd'hui qu'à une chose: qu'un Etat palestinien lui fiche, une bonne fois pour toutes, la paix. Et personne ne danse, dans les rues de Tel-Aviv, à l'annonce de la mort d'un Palestinien.

Oui, mais... Il y a la répression israélienne. Comment expliquer à un enfant de 12 ans, éduqué dans les principes d'une justice républicaine égale pour tous, qu'attenter aveuglément à la vie d'adolescents qui ont envie de vivre et de s'amuser ou à celle de travailleurs qui se déplacent en autobus parce qu'ils n'ont pas les moyens de se déplacer en voiture individuelle, ce n'est pas la même chose que s'attacher à éliminer des assassins récidivistes, organisateurs d'attentats? Mais ces assassinats ciblés alimentent les attentats, dit encore David. Que faire? Ne pas répliquer? Aucun Etat, aucune civilisation n'y survivrait.

Mais un enfant souhaite voir désigner des responsables et des innocents. Les responsables? Ceux qui, du côté israélien ont mené une politique d'implantation antinomique avec les principes de justice sur lesquels l'Etat juif a établi, il y a plus de cinquante ans, sa déclaration d'indépendance.
Responsabilité largement partagée: Yasser Arafat a torpillé les négociations du processus de paix qui auraient permis de sortir de cette situation. Les innocents? C'est cet enfant palestinien né dans un camp de réfugiés à qui n'est offert aucun espoir d'épanouissement personnel et collectif. Mais être victime d'un état de fait ouvre-t-il à un droit de revanche infinie? Face à des terroristes qui tuent au hasard, on se sent presque gêné de rappeler qu'aucun Arménien ne s'est fait exploser à Ankara, pas plus qu'un rescapé de la Shoah n'est allé faire sauter une voiture bourrée d'explosifs sur ce qu'il restait du Reichstag.

Il faut donc expliquer à ce fils de 12 ans que le fort et le faible ne sont pas ceux qu'on pense. Par son armée et sa technologie, Israël donne l'apparence de la force. Mais voilà: un Israélien qui s'affole dès que son enfant prend la direction d'une école, se sent faible, menacé dans sa chair même. Faible, le peuple palestinien? Oui. Mais, pour des dirigeants qui n'ont pas renoncé à la grande Palestine, les pertes humaines et les souffrances de leur peuple n'ont que peu de poids face à la satisfaction de leur objectif. Les islamistes palestiniens peuvent exprimer leur rejet profond d'une solution où deux Etats, juifs et palestiniens, coexisteraient côte à côte. Pour eux, le temps ne compte pas et c'est leur force.

Aujourd'hui pourtant, l'Intifada se révèle un échec patent. Le peuple palestinien est plus loin que jamais d'une solution acceptable de compromis historique lui permettant de se concentrer sur la construction d'une nation et sur son développement économique. Les attentats meurtriers et leurs cortèges de répression ont littéralement cloué au mur les partisans israéliens d'une politique audacieuse de compromis. Yasser Arafat, par sa pusillanimité, a donné raison aux extrémistes israéliens de droite, qui ne pratiquent que la politique de la force. L'espoir et la raison sont les grands perdants d'une Intifada déclenchée comme une fuite en avant irresponsable, après les avancées de Camp David.

Chaque jour, les images submergent, et les émotions sont plus fortes que la réflexion. Mais comment expliquer cela à un enfant de 12 ans? A un ami musicien? A nos autres amis, beurs, juifs ou «Français de souche» avec lesquels nous pouvons aussi être d'accord sur tout le reste?.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 06 janvier 2002 - 05h52:

La palme aux Aaifpistes ! (info # 010501/2)

Par Ilan Tsadik @ Metula News Agency


Ca y est, l’escalade hivernale de l’Annapurna de la bêtise humaine est enfin réalisée. C’est une cordée de journalistes-fonctionnaires de l’agence de presse de l’État français qui a réalisé cette première.

Pour ce record de la désinformation, toutes catégories, tous temps et tous âges confondus, les alpinistes qui ont touché les sommets de la déraison vont se voir remettre la Croix de fer de première catégorie. Pour l’occasion, le fantôme de Joseph Goebbels va même les appeler « Mes maîtres ! »

Je ris jaune, je gouaille en mineur, les amis, à en oublier mon nom. Bonsoir, je suis Ilan Tsadik !

Les brosse-godillots de Védrine se sont donnés à fond sur ce coup là, Marinette. Ils titrent :

Israël complique la mission de Zinni (AFP 04.01.02 18h 30)

Les blaireaux désinformés, victimes innocentes du service public, ont tout de suite pensé (affaire d’habitude), que les bêtes féroces d’Ariel Sharon ont à nouveau rectifié l’acte de naissance d’un pauvre chef terroriste du Hamas, qu’ils ont lâchement empêché de faire sauter un autobus de grands-mères juives, se rendant à un cours de perfectionnement dans la confection des Geffilte-fish. Que sais-je encore ? Que les éditorialistes de la Ména ont procédé à l’éradication complète d’un hangar de voitures de pompiers palestiniennes !

Mais aucun de ces blaireaux n’aurait imaginé ce que les Youdis ont cette fois trouvé comme subterfuge, pour faire obstacle à la paix et pour parfaire le génocide du peuple palestinien ! Ces brutes n’ont rien trouvé d’autre, que d’arraisonner un bateau palestinien, rempli de 50 tonnes d’armement et de munitions, qui s’approchait des côtes de la Palestine. Combles de tordus, ces crucificateurs ataviques ont fait exprès d’arraisonner le « Karine A » le jour même où Anthony Zinni reprenait ses consultations de paix. Vous parlez d’un tact, les Youdis, d’un manque de goût ! Je vois d’ici le dessin de Willem dans le quotidien de gauche Libération (j’ai eu du mal à le dire en un souffle, ce coup-ci). Je vois un énorme Sharon, avec l’Étoile de David sur le sein gauche (bien vu Dureich, ça fait 56 ans qu’ils ne se la cousent plus sur le bras), qui utilise les planches du bateau, pour construire un nouveau parc à bébé pour Arafat à Ramallah. A moins que ce ne soit pour lui faire une croix ou même un cercueil, comme Védrine l’avait lourdement fait comprendre. Hein, Willem, c’est fou ce que Sharon est inventif, lorsqu’on lui refile des planches, un marteau et des clous !

« Cette annonce a été faite au moment où M. Zinni rencontrait le président palestinien Yasser Arafat à Ramallah en Cisjordanie » précisent les Aaifepistes, qui n’hésitent jamais à pousser un peu plus loin le bouchon du journalisme surnaturel !

Ben quoi, les Juifs n’auraient pas pu attendre que Zinni fasse la paix, pour arraisonner ce rafiot ? Ils n’auraient vraiment pas pu faire l’effort, pour donner une chance à la paix, d’aider les déménageurs d’Arafat à décharger la came ?

50 tonnes ça commence à compter ! L’avait bien fait son marché le cocu de la paix des braves, le héraut de la fraternité retrouvée. Il y avait de quoi péter la gueule à des milliers d’infidèles et du beau matos ! Mâtez un peu, des missiles anti-chars RPG à double charge explosive, des Katioushas à portée étendue – de quoi bombarder à l’aveuglette les villes d’Afula et d’Ashkalon, sans bouger son postérieur de Ramallah – des obus de toutes sortes, des mines, des explosifs du dernier cri de Kabul (aaaaaaaaaaaah !) et des tonnes de munitions. Le Karine A était doté d’un système de flotteurs très ingénieux, qui devait lui permettre de juguler l’attention des méchants Israéliens génocidaires. Il traînait un filin auquel étaient accrochées des grappes de « marchandises », elles-mêmes entièrement immergées, afin de ne pas attirer l’attention. Le plan consistait à longer les côtes de Gaza et à détacher les grappes, que les papas des gentils petits Gavroches lanceurs de pierres, étaient censés repérer et repêcher, grâce à des bouées flottantes.

Ce qui est assez « cocasse » c’est que l’AFP oublie de mentionner, que le transport, l’entreposage et bien sûr, l’utilisation de toutes les armes du Karine A est strictement interdit par tous les accords endossés par l’Autorité palestinienne, aussi bien que par les dispositions des plans Tenet et Mitchell. Où donc l’Agence de l’État français avait-elle la tête ? Si elle l’avait eue sur les épaules, elle aurait presque pu se demander, si ça n’était pas Yasser Arafat qui condamnait, par cet acte de guerre, la mission de Zinni, en montrant qu’il n’avait rien à faire des provisions contenues dans les plans de paix. Détails qui ne l’empêchent pas, dès qu’il aperçoit ce qui ressemble à une caméra (même qu’avant-hier il a parlé pendant une demi-heure devant une boite à chaussures et que ses conseillers n’ont rien osé lui dire), de faire l’apologie desdits plans en miaulant et en prenant le monde à témoin, de ce que les Israéliens refusent sa main tendue.

Ca fait rien, les Aaifepistes ! Le porte-parole du Quai d’Orsay aura rectifié le coup, lors de ce qu’ils appellent, sur les bords de la Seine, le point de presse journalier. Dans sa recherche résolue de la paix et de l’équilibre, gage de sa crédibilité internationale, la France aura fait entendre la voix de la sagesse. Elle aura prévenu Arafat, que l’émancipation du peuple palestinien n’aura pas lieu, tant qu’il continuera à tenir un double discours et à préparer de nouvelles violences. Non ? Quoi non ? Ca n’est pas ce qu’a dit Rivasseau ? Ah ah ah ah !

Là où ça devient nettement moins comique pour la bande à Chirac, c’est lorsqu’on apprend que le Hezbollah a directement trempé et jusqu’aux ouïes, dans cette tentative de contrebande d’armes. En fait, les protégés de l’Élysée, les résistants pour la libération …du Liban, étaient déjà mêlés à une première tentative d’approvisionnement d’armes clandestines avec le même bateau. C’était il y a quelques semaines. Comme lors de la tentative avortée d’hier, les Iraniens avaient fabriqué les armes et les munitions et les « gardiens de la révolution » avaient ensuite livré la camelote au Hezbollah. Le rôle du Hezbollah, dans les deux opérations, a consisté à conditionner les grappes de marchandises, à armer le bateau et à préparer le système de filins et de bouées. Lors de la première tentative, les armes avaient transité par l’île grecque de Santorin mais la cargaison du Karine A avait alors rapidement suscité l’attention des Israéliens et le bateau palestinien avait du rebrousser chemin. Hier, à l’instar du coyote aux prises avec le Road runner, les coyotes ont essayé de s’approcher de Palestine, en empruntant la Mer Rouge. Ils ont été interceptés dans les eaux internationales, à 500 kilomètres d’Eilat. Bip-bip !

Pour Chirac, l’étau se resserre inexorablement sur les casseroles qu’il traîne à ses souliers. Il y a quelques jours, la diplomatie française avait littéralement écœuré les Anglais, en s’opposant pathétiquement à l’insertion du Hezbollah sur la liste européenne des organisations terroristes. Un Lord anglais, fidèle de la Ména, on a des relations Marinette, m’a dit avoir demandé textuellement aux négociateurs tricolores et en français, Darling, « mais quel est votre intérêt à protéger cette bande de terroristes ? Avez-vous déjà oublié qu’ils ont fait sauter vos soldats et votre ambassadeur à Beyrouth ? » D’après notre ami Albion, sa question a jeté un grand froid dans les discussions et les Français n’ont toujours pas suggéré de réponse.

Ce qui nous semble certain, du haut des immenses montagnes de Métula, c’est que les options moyennes orientales choisies par le tandem Chirac-Védrine ne sont pas défendables logiquement ; logiquement s’entendant, d’une manière qui convient aux intérêts et à la réputation de l’Etat-France. Ca n’est plus seulement que le discours anti terroriste de l’Abracadabrantesque Jacquot a vraiment l’air abracadabrantesque, après que la France se soit décarcassée en vain, mais comme dix Ducroq, pour protéger le Hamas et le Djihad islamique. C’est désormais qu’elle se ridiculise publiquement, en soutenant mordicus que le Hezbollah est une vierge ! A Washington et à Londres, on se met à avoir peur, me dit mon Lord, « lorsque Chirac déclare vouloir participer à la guerre avec le terrorisme, on se demande désormais, de quel côté il entendait la faire ! » Le scandale de la rançon-pourboire-commission-avance sur dettes-pipo, payée par le gouvernement Chirac au Hezbollah en 1988 ne pouvait pas plus mal tomber. C’est qu’en plus de poser la question de savoir « pourquoi le gouvernement français se dépense-t-il de façon outrancière pour protéger une organisation terroriste ? » s’ajoute désormais celle de savoir « comment alors faudrait-il qualifier une organisation qui a enlevé des coopérants français innocents et qui les a échangés contre une rançon ? »

Les abonnés de la Ména pouffent de rire sous leur lourd manteau d’hiver. Les petits chanceux, ils savent depuis bien avant les autres, que le Président français la joue en solo depuis un bon bout de temps au Liban et qu’il utilise froidement sa fonction à des fins affairistes et privées, avec son associé foireux, le Premier ministre Hariri. Chirac me fait un peu penser à Icare, dans cette histoire. Alors qu’Icare n’avait pas envisagé que la cire fondait au soleil, Chirac n’avait pas prévu qu’il était malsain, à la longue, pour le Président d’un grand État démocratique, de se frotter de trop près à des engeances politiques et à des gibiers de potence. Pour l’avoir oublié, Icare a perdu ses ailes et Chirac sa raison. Surtout que Pasqua n’entend pas être jeté tout seul dans la mare aux crocodiles et qu’il a d’ailleurs adopté une tactique désarmante de logique pour se tirer d’affaire :

Si, comme Chirac le prétend, la France n’a pas versé de rançon au Hezbollah pour la libération des otages français, les accusations de la DST et les soupçons de la justice contre les amis de Pasqua sont sans fondement logique. Comment quelqu’un aurait-il pu voler une partie d’une rançon qui n’a pas été payée ? Par contre, si une rançon a bien été payée par le gouvernement Chirac, Chirac a forcément menti à l’opinion publique et il est très embarrassant d’avoir un tel mensonge sur la bosse, à quelques mois de l’échéance présidentielle. En fin de compte, les deux candidats à la présidence pourraient aller ensemble nourrir les lacertiliens.

Revenons au Proche Orient et aux conséquences locales de l’arraisonnement du Karine A, pour vous dire que Shimon Pérès, notre Ministre des AE, a très peu goûté à cette nouvelle frasque du reclus de Ramallah. Jusqu’à hier, Pérès rejetait les analyses de l’état major de l’armée et des renseignements généraux, qui prétendaient qu’Arafat n’avait en rien modifié ses finalités stratégiques. Aux officiers, qui affirmaient que le chef de l’Autorité palestinienne ne faisait plus rien, afin de mettre au pas les organisations terroristes et qu’au contraire, il préparait militairement l’Intifada phase II, le Prix Nobel rétorquait, qu’ils se trompaient et qu’il fallait retourner sans plus tarder à la table des négociations. Après avoir pris connaissance des détails de l’affaire du bateau, Pérès s’est rangé sur l’opinion majoritaire, selon laquelle il faut qu’Arafat donne de vrais gages de son opposition au terrorisme, avant de reprendre les négociations.

Il faut bien convenir, qu’en observant la cargaison du Karine A, ce qu’on y trouve ne laisse pas des étendues infinies à l’imagination. Les Katioushas qui s’y trouvaient ne présentent en effet aucune application militaire, tant il est vrai qu’elles ne permettent pas de soutenir un combat contre des soldats. Je veux dire par-là, qu’il n’est pas possible de viser un objectif militaire, à l’aide de ces missiles, qui sont par trop imprécis. En fait, ces Katioushas ne peuvent qu’avoir une application terroriste et elles représentent même l’arme terroriste par excellence. Tout ce qu’Arafat pouvait en faire, c’est de les diriger vers une grosse agglomération civile, et d’essayer de massacrer le plus de grand-mères possibles.

Dans leur dépêche, les alpinistes de l’AFP commettent quant à eux une autre erreur de papooses de la désinformation, en consacrant presque autant de lignes aux dénégations des représentants de l’Autorité palestinienne, qu’à la nouvelle elle-même. Les petits malins y donnent la parole à tous ceux des Palestiniens, qui voulaient affirmer que l’affaire du cargo n’était « que de la propagande israélienne pour saboter la mission du médiateur américain. » L’AFP reprend d’ailleurs cette version des choses à son compte, en affirmant dans son titre que c’est « Israël qui complique la mission du général Zinni ». Ils auraient du, c’était pas sorcier, se rappeler que selon l’Autorité palestinienne, ce sont les Israéliens qui ont perpétré les attentats du 11 septembre, que ce sont eux qui ont fait sauter la discothèque du Delphinarium à Tel Aviv et qu’Arafat n’a pas hésité à affirmer que ce sont encore les Israéliens qui ont monté l’assassinat de leur propre Ministre du tourisme, Rehavam Zeevi. Replacés dans cette perspective, les perpétuateurs de la mémoire de Drancy, auraient du prendre avec des pincettes les affirmations de Nabil Abou Roudeina et d’Abed Rabou, lorsqu’ils juraient que la Palestine « ne savait rien de ce bateau et n’avait rien à voir avec lui ». C’est vrai qu’on ne prend ce genre de précautions que lorsqu’on entend faire de l’information et pas quand on est en service de dénaturation factuelle commandé !

Il s’agit pourtant d’une erreur qui va coûter cher aux menteurs de l’Autorité palestinienne, à leur chef, ainsi qu’à ce qui restait d’intact dans la réputation de l’Agenz Franz Press et de ses mandants du Quai des Brumes. C’est que lors de l’arraisonnement du Karine A, les monstrueux israéliens ont également arrêté le gentil capitaine du cargo et qu’il n’est autre qu’un officier supérieur de la police maritime palestinienne ! Autre mauvais plan des désinformateurs, les États-Unis ont largement participé à la traque du bateau, de son équipage et de sa cargaison et il fallait être un peu naïfs et très antijuifs, pour imaginer qu’on aurait pu organiser une opération militaire d’envergure, au milieu de la péninsule arabique, à 500 kms de nos côtes, sans savoir exactement ce qu’on allait trouver sur le bateau palestinien. Pour couper cours à toutes les spéculations de mauvaise qualité, rappelons que la force maritime palestinienne compte un millier de « policiers », dont 600 installés dans la bande de Gaza ; or nous connaissons le cursus de chacun de ces marins et nous n’aurons aucune espèce de problème, afin de démontrer que l’armement (c’est le cas ou jamais de le dire) de ce bateau était bel et bien palestinien.



Même s’il faut s’attendre à ce que l’AFP et l’ensemble des médias hexagonaux feront l’impasse sur les évidences du lien entre le Karine A, son chargement, son équipage et Yasser Arafat, lorsqu’elles seront disponibles, ces cloches de propagande, bardées désormais de leur Croix de fer, ne parviendront pas à empêcher totalement les Français de connaître la vérité. Une chose est claire, dans un autre registre, c’est que les Américains, qui n’ont pas de raison d’être naïfs, n’ont pas apprécié non plus le petit cadeau de fin d’année du Seigneur de Ramallah, ce qui fait qu’il ferait bien désormais de considérer de s’y installer pour de bon.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 06 janvier 2002 - 02h28:

Cher Jaco,

Je ne fais que suivre tous les jours l'Harissa, et comme tu le vois je n'interviens presque plus sur le site, tant je suis peiné de voir, au lieu de commentaires enrichissants pour la nouvelle génération, des attaques personnelles et vulgaires et des échanges de communications entre quelques-uns qui ignorent qu'il y a des milliers qui lisent ce site. J'ai vu une attaque contre Monsieur Belebou, qui à mon avis n'a aucune place dans ce site, car pour ceux qui comprennent bien le judéo-arabe, des mots comme: Maghboun, ou alors Maksouf sont des mots très graves et très blessants. Je ne pense pas que des mots et des attaques personnelles pareils ont une place dans ce site, qui a été créé pour transmettre notre histoire et nos expériences.
J'aime tous nos Harissiens, quel que soit leur milieu social et je préfère voir dans ce site, malgré que je suis contre la censure, que le webmaster intervienne de temps en temps pour éviter une détérioration du niveau, qui ne peut que blesser les bonnes âmes. Ceux qui veulent s'amuser entre eux avec des commentaires pareils n'ont qu'à s'envoyer des e-mails directement sans emprunter ce site.
Nous avons tellement de bonnes et merveilleuses expériences à communiquer au monde et à la nouvelle génération, que c'est dommage de voir certains gaspiller ce temps précieux.
Mon intention n'est pas de reprocher ou de blesser qui que ce soit, mais d'appeler à la raison, afin d'éviter toute aberration. Nous avons tous à gagner par la sagesse et la raison.

le 5 Janvier 2002

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le dimanche 06 janvier 2002 - 00h27:

A ma connaissance aucun média n'a donné le moindre écho au colloque sur "l'exode oublié" des juifs des pays arabes. Il y avait pourtant dans l'amphi du Palais des congrès des milliers de personnes et il y a avait au moins un(e) journaliste dans l'amphi, celui du Nouvel Obs, puisqu'à l'annonce de sa présence il/elle s'est fait copieusement hué(e).
Bref, le black-out sur notre histoire n'est pas prêt d'être levé...Nous avons encore du pain sur la planche.
Les actes du colloque seront-ils au moins publiés ? Ils pourraient être diffusés et faire un peu passer l'information

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Belebou (Belebou) le samedi 05 janvier 2002 - 22h18:

Fin..a vous tous…

3 personnes réunis qui ne parlent pas de torah est une assemblé de sots. Et le site en foisonne. Il y a chez nous, à l’intention de ceux qui l’ignorent, une expression qui dit ‘Tourah fi yèdyâ^kôm yà youd ( La torah est entre vos mains, vous les juifs ) Pour les non avertis, cela veut dire en clair que la pratique et la compréhension de nos livres sacrés varient selon chaque juif. Encore plus clair.. ? Que chacun l’interprète et se l’approprie à sa façon.
Cette extension personnelle convient et sert d’alibi à ceux qui se découvrent pédant.
Les religieux de tous bords, qu’ils soient musulmans, juifs ou chrétiens usent de leurs textes sacrés, sucrés ou amers pour prêcher la bonne moralité alors qu’ils sont vraiment loin d’être au-dessus de tous soupçons. Je cite de mémoire le rabbin le chef de la ‘Chasse aux moineaux’ qui, dans un sous titré accusent les musulmans d’être des serpents et de conclure dans une envolée dont il a le secret que les 6 millions de juifs de la Choa ont payé pour nous les pêchés d’Israel. Mchaw kôbbarra’.
Comme si l ‘agneau de la bible ne suffisait pas.
Ces prêcheurs extrémistes bien illuminés qui haranguent leur ouaille, sous diverses latitudes avec de la bave aux coins des lèvres ne sont pas les représentants de leur D.ieu.
Le D.ieu des juifs ne ressemblent pas au D.ieu des musulmans, non plus à ceux des chrètiens. Nous avons des dizaines de D. ieu aussi différents les uns des autres qui s’affrontent les uns des autres suivant les humeurs de leurs papes.
Qu’on ne vienne pas me raconter des balivernes et ceux qui pensent que leur D.ieu est le meilleur se trompe et se foutent la courgentte hollandaise là où je pense.

Dans mon jeune âge, j’étais assidu aux cours hébraiques jusqu’à ma communion ( on disait ça comme ça à l’époque) comme la plupart des mes jeunes amis contemporains.
Une fois celle çi franchie, nous sommes devenus des taffards d’occasion allant jusqu’à ‘rancarder’ nos prières. Les traditions venaient leur rappeler temps à autres leur appartenance juive. Certains d’entre eux, blasphémateurs à souhait, furent piqué par la foi, ils ont fait tèchouva ( retour aux sources ) à l’âge de la retraite comme s’il voulait rentrer au paradis sans rendre de compte. Oubliant leur mècranterie.
Réveillés blancs pâles avec des papillotes et une kippa, ils prêchent sur le net ou ailleurs la bonne parole. Tout ça pour vous dire, en conclusion que je n’ai rien à me reprocher et ma conduite envers mes amis fut irréprochable alors que je n’ai vêtu aucun habit.
Je me reproche seulement quelques plaisanteries, quelques farces qui me rappelle mon enfance et qui me font oublier au quotidien cette putain de nature que je déteste, cette sélection de merde, cette absurdité que j’ignore si elle est divine ou pas qui fait que des êtres sains, humains, chaleureux, serviables, pieux parfois accouchent à leur insu des
Enfants qui vont vivre dans l’innocence la plus complète alors que des hommes imbus, parvenus, devenus fortunés se permettent de parler de torah alors que la semence modeste dont ils sont nés ne ressemble pas aux vraies graines.
Cette maudite terre qui bouffe au quotidien les meilleurs d’entre nous sans distinction de race et de couleur, et cela souvent par la faute des hommes et …oui…. ! Malheureusement notre seul et dernier asile.
Fristu le voilà le dernier des derniers..

Requièm pour le Merghboun.

‘Il a bien plus que vécu
Sur ce site le jeune Fristu..
On a dit , au chef, que le fou
Le chagriné, le BELEBOU
Farceur , clown et p’tit poète
S’est travesti en cet inconnu.

L’erreur s’est manifestée.
A pris la face d’un malotru
Qui s’est cru manipulé.

Le pitre aux élans innocents
Aux thèmes bienfaisants
Fut blessé comme un enfant.
Dans sa tête.

INTERVIEUW

Henri……’Albert….tu nous quittes, toi le grand sportif… !’
Albert……’Oui….le sélectionné tunisien en Volley, celui qui n’a jamais mis son cul sur un banc de touche, me voilà assis dessus…..il fallait bien que cela arrive Henri…’
Henri……’ Qu’allez vous faire à l’avenir…. … ‘
Albert …..’L’avenir est à D.ieu mon ami….’
Henri……’ Est ce que tu reviendras….plus tard… ?’
Albert……’C’est Belebou qui s’en va et non Albert, je te précise. Je vais m’occuper de ceux qui m’aiment sincèrement, ma famille que j’ai délaissè …Tu sais, manger avec son assiette le soir devant un écran pour le plaisir de faire rire peut paraître égoïste. De toutes les façons, je suis sur accueil, chez mon ami Jaco…Il kiffe sur mes textes…Et puis un soir, je reviendrai plus court sous une forme. C’est promis.
A vous tous, et même au Chef Hai , je vous souhaite ‘El yâmor Twil oul hènnéh…’
Belebou s’en va. Merci à tous ceux qui m’ont donné du bonheur.

Et voilà que la lumière, soudain, instruite , à nous pauvres tyrans, ignorants et barbares se dècouvre l'âme d'un poète...Dommage...dommage....quel gachis de ne plus pouvoir rèpondre à l'avenir au chef Hai.
Ne te morfonds pas l'ami Ourras chiffer toura...le site oublera et comme je ne suis pas rancunier , car je ne peux l'être, je te donne mon absolution et ma paix tendue aux creux de ma main en ce Shabbath..à toi mon ami..
Je quitte le bateau.
ALBERT

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le dimanche 06 janvier 2002 - 09h22:

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