Archive jusqu'au 10/décembre/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires de Decembre 2006: Archive jusqu'au 10/décembre/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le dimanche 10 décembre 2006 - 00h25:

Le Hezbollah est accusé de se réarmer avec l'aide de l'Iran et de la Syrie

LE MONDE | 07.12.06

NEW YORK (NATIONS UNIES) CORRESPONDANT

En dépit d'un embargo sur les armes décrété par la résolution 1701 du Conseil de sécurité, le 11 août, pour mettre fin au conflit avec Israël, le Hezbollah libanais est accusé, par des sources onusiennes et diplomatiques, de continuer à se procurer des armes en provenance de Syrie et d'Iran, ses principaux "parrains". Dans un rapport transmis le 1er décembre au Conseil de sécurité de l'ONU, Kofi Annan affirme que "les Nations unies continuent à recevoir des rapports sur la contrebande illégale d'armes à travers la frontière libano-syrienne, mais n'ont pas été en mesure de vérifier ces rapports".

Un haut responsable proche du dossier, contacté par Le Monde, évoque toutefois un "réarmement constant et massif du Hezbollah". Selon lui, par crainte d'attiser le conflit, le premier ministre libanais, Fouad Siniora, refuse de divulguer ces informations "alarmantes". Les données auraient été confirmées par les services de renseignement français, américains et israéliens.

Toujours selon ce haut responsable, ces armes seraient "iraniennes pour l'essentiel" et entreraient au Liban par la frontière terrestre avec la Syrie, grâce à la complicité de sympathisants du Hezbollah au sein de la sûreté générale libanaise, qui contrôle les points d'entrée du pays. La plupart de ces équipements iraient "dans les camps palestiniens, qui sont un lieu sûr, surtout dans la plaine de la Bekaa".

"Voilà un beau "trou noir"", confirme un responsable militaire onusien, selon lequel "ni la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), ni l'armée libanaise ne pénètrent dans les camps (de réfugiés) palestiniens", y compris dans la zone d'opération de la Finul. "On sait que c'est plein d'armes", poursuit le fonctionnaire, qui assure que "l'absence d'étanchéité de la frontière est un secret de Polichinelle".

Selon Daniel Carmon, ambassadeur adjoint d'Israël à l'ONU, "c'est un véritable trafic d'armes". "Le problème, c'est que le gouvernement libanais n'a pas demandé à l'ONU de garder sa frontière", ajoute-t-il. Depuis le cessez-le-feu, le 14 août, les Israéliens n'ont cessé d'affirmer que le Hezbollah se réarmait, sans fournir aucune preuve formelle. L'armée affirme également que les combattants hezbollahis ont repris position à la frontière sous l'apparence de Libanais ordinaires. Israël justifie le survol par son aviation du territoire libanais par le fait que la frontière avec la Syrie est, selon lui, totalement poreuse.

"PREUVES SPORADIQUES"

Un ambassadeur européen à l'ONU admet que les informations sur le trafic d'armes sont "crédibles", notamment dans la mesure où le Hezbollah a lui-même affirmé s'être réarmé, mais affirme "ne pas disposer de preuves". Par le passé, la Syrie a démenti tout rôle dans le trafic d'armes, sans nier qu'il puisse y avoir des actes de "contrebande".

Le 28 août, Fouad Siniora avait révélé que "des armes sérieuses" destinées au Hezbollah avaient été saisies, mais avait refusé de donner des détails. Selon des informations obtenues par Le Monde, six lance-roquettes ont été saisis, le 20 août, à Qana ; 1 000 kg d'explosif, le 25 août, à Harabta ; un véhicule de transport de troupes blindé M113, un camion militaire et un canon de 155 mm, le 28 août, à Rachayya Al-Fakhar ; 4 têtes de roquettes et 4 roquettes Katioucha, le 30 août, au même endroit.

D'après le rapport de Kofi Annan, "la Finul et les forces armées libanaises ont vu des preuves sporadiques de la présence de personnels armés, d'armes ou d'équipements non autorisés (...) Depuis début septembre, la Finul est entrée en contact avec des armes non autorisées à 13 reprises (...) Les deux plus notables ont été la découverte de 17 Katioucha et de plusieurs explosifs improvisés (...) ainsi que d'une cache d'armes abritant 7 missiles, 3 lance-roquettes et une quantité substantielle de munitions".

Le document indique par ailleurs que des experts de l'ONU ont constaté des "déficiences significatives" dans le dispositif de surveillance des frontières mis en place par le gouvernement libanais, et notamment le déploiement de 8 000 hommes le long de la frontière avec la Syrie.

Philippe Bolopion (avec Michel Bôle-Richard à Jérusalem)
Article paru dans l'édition du 08.12.06

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-843017@51-759824,0.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le samedi 09 décembre 2006 - 01h57:

Salut Meyer,

Merci de tes info sur le thon ( et ses écailles), cependant et selon le lien suivant

http://www.dfo-mpo.gc.ca/canwaters-eauxcan/bbb-lgb/creatures-animaux/fish-poissons/index_f.asp

L'esturgeon aussi posséde des écailles dites "ganoïde ".

Les écailles ganoïdes se retrouvent sur le corps de poissons plus primitifs, comme les lépisostés et l'esturgeon. Ces écailles sont de forme rhomboïdale. Les rangées de scutelle osseuse qui recouvrent le corps de l'esturgeon sont des écailles ganoïdes modifiées.

Alors pourquoi, si l'esturgeon a des écailles, il n'est pas casher ?

Merci d'avance.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 08 décembre 2006 - 21h20:

DONT ACTE...MR SAREL.
A JEUDI DONC...

SHABBATH CHALLOM.

Enfin mes efforts ne sont pas vains, voilà mes bourses enfin reconnues....Par un artiste douè.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le vendredi 08 décembre 2006 - 18h46:

Mes amis ... VOICI le fameux rapport
[http://www.un.org]

Le Rapport sur le développement humain dans le monde arabe dénonce les discriminations à l'égard des femmes

7 décembre 2006 – Parrainé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et publié aujourd'hui au Yémen, le dernier Rapport sur le développement humain dans le monde arabe dénonce la discrimination à l'égard des femmes, recommandant à certains pays d'introduire des changements significatifs pour améliorer la condition de la femme et le recours temporaire à la discrimination positive.

Intitulé « Vers la promotion des femmes », le Rapport arabe sur le développement humain 2005 examine la situation des femmes dans le monde arabe, en s'intéressant tout particulièrement à leur santé, à leur niveau d'études et à leur participation à la vie politique, indique un communiqué publié à Sana'a.

Le Rapport évalue également les avancées réalisées par les femmes en analysant le désir de la société arabe de voir ces progrès se concrétiser, ainsi que les actions sociales nécessaires pour que l'égalité entre hommes et femmes devienne une réalité dans ces pays.

Il demande premièrement aux pays arabes de donner à toutes les femmes la possibilité d'accéder au même niveau de santé et de savoir que les hommes.

« Il faudrait aussi offrir aux femmes toutes les chances de participer activement, sur décision personnelle librement prise, à tous les types d'activités humaines, en dehors du cadre familial, sur un pied d'égalité avec leurs homologues de sexe masculin », ajoute le rapport.

Il préconise enfin un recours temporaire à la discrimination positive afin de favoriser la participation des femmes arabes à toutes les sphères de l'activité humaine. « Cette pratique permettra de démanteler les structures qui perpétuent depuis des siècles les discriminations à l'encontre des femmes », expliquent les auteurs.

Le Rapport souligne par ailleurs que la discrimination à l'égard des femmes est un frein majeur au développement économique et social du monde arabe.

« Le développement humain ne peut pas se nourrir uniquement de la croissance économique. La lutte contre la pauvreté n'est pas une campagne de charité, c'est une mission d'autonomisation », a déclaré Kemal Derviþ, Administrateur du PNUD.

« L'émancipation et la participation pleine et entière des femmes en tant que citoyennes, productrices, mères et soeurs, constitueront une force pour tous les pays arabes et permettront au monde arabe d'être plus prospère, plus influent et de s'acheminer vers un développement humain plus abouti », a-t-il ajouté.

Les résultats des sondages d'opinion commandités pour les besoins du Rapport donnent des raisons d'être optimistes, souligne par ailleurs le communiqué. Ces sondages révèlent en effet une aspiration, largement partagée, à une plus grande égalité entre les hommes et les femmes.

Selon les auteurs du Rapport, le monde arabe est en train de connaître une mutation dans la mesure où la question des femmes imprègne peu à peu le discours intellectuel et culturel.

Pourtant, ajoutent les auteurs, le mouvement féministe arabe moderne est encore trop souvent considéré, à tort, comme importé de l'Occident, alors qu'en réalité, le concept d'égalité entre hommes et femmes est profondément enraciné dans la région.

En Égypte, la première « société d'éducation des femmes » a été fondée en 1881 dans le but de sensibiliser la population aux droits des femmes. À l'ère du colonialisme, dans les années 40, les organisations féminines se sont multipliées et la plupart d'entre elles se sont battues contre la polygamie et pour le droit des femmes à l'éducation.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 08 décembre 2006 - 14h25:

Encore une photo prise en cette fin d'Automne.

Shabbat Shalom 08 12 06

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 08 décembre 2006 - 12h15:

Salut a tous,

Dans la rubrique Economie:

Question a 1000 $ concernant le Rassemblement du 14/12 (voir ci-dessous le post d'aujourd'hui 6h55):

Y a-t-il un groupe de Harissiens qui s'organise pour participer a ce rassemblement ?

Merci de votre reponse sur ces colonnes et Shabbath Shalom.

P.S. : Albert merci pour ta cotation elevee, le miracle est en route et te fera voir 36 chandelles autour de Hanouka, BeHC...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le vendredi 08 décembre 2006 - 11h25:

Cher Mr Albert en tant que spectateur et parfois passager j'ai ete ebloui de la mise en valeur boursiere des harrissiens .
Cher president j'attendrai avec patience la parution de la nouvelle cote .
bien a vous sarel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 08 décembre 2006 - 11h14:

Merci M. Milliere de votre article sur J. C., alias Cheikh Jihadimmy el Cacaweya.

Jimmy Cacahuetes

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 08 décembre 2006 - 07h26:

c:/
Bonjour à tous,

Dimanche 10 décembre : rencontre avec Frédéric Gasquet

Signature de Frédéric Gasquet
A l’occasion de la cérémonie anniversaire de la rafle des Juifs de Tunisie, le Mémorial de la Shoah vous invite à une rencontre exceptionnelle avec Frédéric Gasquet pour la signature de son livre La lettre de mon père, Une famille de Tunis dans l'enfer nazi (éd. du Félin), préface de Serge Klarsfeld. Ce rendez-vous aura lieu dimanche 10 décembre 2006 à 10h00, à la librairie du Mémorial.

"Voilà un beau livre à recommander, qui mériterait bel et bien d’être récompensé par un prix »
Claude Bochurberg, Actualité Juive du 9 novembre 2006.

"La lettre de mon Père, Une famille de Tunis dans l’enfer nazi"
"Et maintenant, Lila, je vais te dire une chose qui me brise le coeur mais que je crois indispensable à ton bonheur et à celui de Freddy..."
Freddy c'est Frédéric, l'auteur de ce livre. Lila est sa mère, et ces lignes ont été écrites par Gilbert Scemla, juif français de Tunisie, le père de Freddy, le mari de Lila, ancien élève de l'Ecole polytechnique, peu de temps avant qu'il ne soit exécuté par les nazis.
Si Frédéric Scemla, plus tard Gasquet, a été malgré tout heureux, pour suivre l'injonction paternelle, il le doit à sa mère et à son père adoptif qui a été son père "sur terre tandis que l'autre père était au ciel". C'est à soixante ans, pour ses enfants, pour lui-même et pour l'histoire, que Frédéric a conçu le projet de reconstituer la vie, les derniers mois surtout, de son père Gilbert, de son grand-père Joseph et de son oncle Jean, tous trois assassinés par les Allemands en 1944 à Halle (Saxe-Anhalt). Une quête opiniâtre de la vérité qui l'a mené jusqu'à la découverte de l'horreur particulière de leur mort. Dès lors, il y a lieu de croire que le "devoir" d'être heureux s'effaçait devant celui, plus essentiel, de vivre, c'est à dire d'écrire, de témoigner. Ce devoir-là a été rempli. Il l'a été par la lucidité et la rigueur quasi scientifique du récit, par la ferveur de l'hommage aux trois martyrs, mais il l'a été par-dessus tout par l'amour, à la fois si difficile à inventer et si éblouissant dans son accomplissement, pour le père que Frédéric n'aura jamais connu.

Frédéric Gasquet
Frédéric Gasquet est né en 1941 en Tunisie. Après des études scientifiques, il fait une carrière en France et à l'étranger, comme cadre et dirigeant de sociétés de haute technologie. Il est père de trois enfants.

Retrouvez toute l'information sur la Shoah dans l'actualité sur le site du Mémorial :
www.memorialdelashoah.org

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 08 décembre 2006 - 07h01:

La rafle des juifs de Tunis-9 Decembre 1942
Roland Aloni

Il y a 64 ans, le 9 decembre 1942, un mois après l'invasion de la Tunisie par les Nazis, une chasse a l'homme, une chasse au juif, la premiere, se passa a Tunis. Nous citerons certains passages des souvenirs de Paul Guez et de Roger Borgel, pour rappeler a nos lecteurs la tragedie de cette journee.
Citons Borgel:
"Mercredi 9 decembre! Nous n'oublierons pas de sitot cette journee douloureuse, et un frisson retrospectif nous prend, a en retracer les penibles etapes.
"Des 5 heures et demie du matin, la rue Marceschau [siege des bureaux de la Communaute]. On de passe les dernieres consignes pour le rassemblement des volontaires a la Synagogue, l'equipement, les provisions de route…….
Vers 10 heures les Allemands occupent l'Alliance, arretant tous ceux qui s'y trouvaient pour les besoins des services, tous ceux qui y entraient, ignorant la reception qui leur serait faite.
"C'est la qu'ils deposent les rafles de la rue Marceschau, auxquels viendront s'ajouter certains autres de la Synagogue……
"Les officiers[allemands] ont divise la masse des rafles: ceux qui ont plus de 50 ans iront en prison grossir le nombre des otages, les autres prendrons la pelle et la pioche……
"D'autres rafles arrivent, qui vont rejoindre les premiers; ils ont ete apprehendes sans avoir pu prevenir leurs familles, au hazard, dans la rue; beaucoup sont assez ages.
"Cependant, la cour se remplit: les jeunes gens des classes appelees, comprenant, realisant la gravite de la menace pesant sur toute une population, n'ont pas hesite. Ils viennent aussitot, avec courage, preque avec bonne humeur; pourtnant ils ont laisse a la maison meres, epouses, fiancées, enfants en larmes, mais ils se sont raidis, ne voulant pas montrer aux Boches des visages abattus ou apeures.
"Il en part ainsi, dans la seule journee du 9 [Decembre 1942], 1700 environ"
Citons les souvenirs de Paul Guez:
"9 Decembre.
Journee cruciale. Ca va barder.
Je me rends a sept heures a la Communaute.
L'heure fixee pour la presentation des hommes [requis pour les travaux obligatoires par les Allemands] est passee. Il y a 120 travailleurs au lieu de 3000 a la Caserne Foch……
"Dans l'Avenue de Paris, on voit circuler des S.S. avc mitraillette en collier.
A la synagogue, les S.S. armes font sortir avec une brutalite inouie tous les occupants du Temple . le Rabbin, l'officiant, le bedau, les fideles.
Dans les rues environnantes, on rafle tous les Juifs qui passent.
Ils sont la, transis sous la pluie, des vieillards, a barbe venerable, des infirmes, des enfants. Je distingue dans le groupe plusieurs de mes amis pris dans la souriciere."
J'avais sept ans a l'epoque. Je n'oublierais jamais les soldats Allemands, accompagnes d'un agent de police, qui se sont presentes chez nous, au 140 avenue de Paris, et nous ont obliges a quitter notre maison, sans preavis, et sans nous permettre de prendre quoi que ce soit. Ils nous ont obliges a quitter la maison avec les habits que nous portions.
Il ne faut pas oublier, il faut se souvenir, et transmettre aux generations a venir, notre histoire. Cela fait partie de notre patimoine