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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires d'Octobre 2004: Archive jusqu'au 13/octobre/2004-2
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le mercredi 13 octobre 2004 - 17h38:

Arte, Le Monde & Co : demandez le pogrom !

Fallait s’accrocher au bastingage ces jours-ci ! Les Juifs de France étaient manifestement entrés dans une zone de turbulences semblant résulter d’une action concertée des chefs éditoriaux des chaînes de télé et de la presse écrite.

Le tir groupé réussi par Arte avec la diffusion d’un sitcom égyptien de la pire facture dont la seule qualité était d’être parvenu à nazifier la Haganah de 1948, suivie de celle d’une fiction d’Elias Khoury, «Intervention divine», où il est question d’une Palestinienne transformée en guerrière Ninja exterminant toute une troupe de soldats israéliens, ne pouvait que susciter hypothèses et interrogations quant aux raisons qui peuvent amener un Jérôme Clément, PDG d’Arte, qui est loin d’être un imbécile, à entériner une telle programmation.

Avec l’ensemble de la soirée Théma on approche déjà des dix heures de programmes en quatre jours dont plus de six heures de films de série Z ! Il est à peine croyable que la chaîne «culturelle», si exigeante habituellement sur la qualité de ses diffusions, ne se mette à encenser des navets de cette espèce que lorsque ceux-ci véhiculent un message dénigrant Israël.

Et ce n’est pas fini ! Mercredi 13 octobre 2004, Arte programme "Ils ont tué Rabin", documentaire qui répond partiellement à la question de l’identité de «Ils» mais dont le commentaire sur le site Internet de la chaîne franco-allemande indique surtout «[qu'] on [y] découvre le rôle de certains leaders de droite, de Benyamin Netanyahou à Ariel Sharon». Pour le cas où vous n'auriez pas trouvé qui étaient «Ils», Arte vous ouvre donc des pistes.

Ah Rabin ! L’icône si facile à utiliser, parce que mort, par ceux qui veulent nous faire croire que la stratégie perverse de Yasser Arafat n’aurait jamais été mise en oeuvre si Rabin avait survécu, qui veulent nous persuader que Rabin n’aurait jamais riposté aux provocations de septembre 2000, et qu’on n’aurait jamais eu à stigmatiser «la politique de Rabin» comme on le fait aujourd’hui avec «la politique de Sharon». Tellement facile de présenter l’Autorité Palestinienne d’aujourd’hui, pourtant si perfide et corrompue, comme l’autre victime du meurtre de Rabin.

Voilà comment Arte est devenue cette sorte de matière fécale fondamentale sur laquelle les mouches antisionistes peuvent venir se poser à loisir et s’abreuver de concepts et d’idées d’emprunt propres à être régurgités lors des dîners en ville.

Des dîners en ville où l’on croise aussi les responsables éditoriaux du Monde, qui ont profité eux aussi de la cohue provoquée par la curée pour laisser s’insinuer un chapelet de billets d’humeur antisé.., pardon antisio…, pardon anti-isra…, enfin je veux dire anti-Sharon bien sûr, ce dernier étant carrément traité de "négationniste"- les guillemets hypocrites étant du Monde - en ne permettant, en guise de droit de réponse, que la parution d’un seul article - brillant d'ailleurs - de Paul Bernard, .

Plus loin, Stéphane Hessel, ancien ambassadeur et supporter historique notoire de la cause palestinienne, publiait, toujours dans ce «Canard de référence» décidément bien déchaîné, "Pour l'honneur d'Israël", sorte d’ode pacifiste qui, sous couvert d’un titre prometteur, se révélait être en fait une véritable incitation au suicide d’Israël, mode d’emploi inclus.

Dans le même temps, Alain Menargues, directeur de l’info sur RFI, pouvait en toute impunité qualifier Israël «d’Etat raciste», et son éditorialiste Richard Labévière dénoncer "le mur de Sharon", qui a pourtant sauvé tant de vies israéliennes - mais est-ce vraiment le souci de Labévière - et titrer "L'ordre règne à Gaza", comme on disait de Santiago du temps de la prise de pouvoir par Pinochet, comme pour bien marquer la comparaison ente Israël et l’Etat fasciste chilien de 1973. Certains éditorialistes du petit matin ont une haleine qui sent davantage la haine et le crème mal digérée que le professionnalisme objectif et, du fait de leur militantisme, leur présence a de quoi surprendre au sein d’un média d’Etat.

Incontestablement, en une décade, les Français juifs ont eu la sensation d’une meute de molosses lâchés à leurs trousses. Après une période d’hésitation de quelques mois au cours de laquelle, le « pays » semblait osciller entre désir de fustiger librement Israël-Bush-Sharon en tant que pack-exutoire, et la crainte de voir ses positions assimilées à de l’antisémitisme, il semble qu’un starter invisible ait donné le coup d’envoi d’une longue litanie d’attaques en règle contre les Juifs.

Ceux-ci réagissent voire surréagissent, mais comment leur en vouloir quand tout indique que, de plus en plus, cette France rejette ses Juifs pour ne vouloir en conserver que ses Israélites.

Jean-Pierre Chemla © Primo-Europe, le 13 octobre 2004

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 13 octobre 2004 - 17h38:

Dans le cadre du cycle conférencier de la Mena, Automne 2004


L’Association Provence Galilée

vous convie le jeudi 21 octobre 2004 à 20h30

à la conférence exceptionnelle de


Stéphane Juffa

rédacteur en chef de la Metula News Agency



sur le thème du rôle des médias francophones dans le conflit du Proche-Orient

qui se tiendra dans la grande salle du cinéma Le Vox, Place de l’horloge à Avignon



PAF: 8 euros (Etudiants 5 euros)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mercredi 13 octobre 2004 - 17h04:

dichotomie.jpg

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le mercredi 13 octobre 2004 - 15h06:

POURQUOI L'ISLAMISME VEUT TOUJOURS ELIMINER SON MINORITAIRE QU'IL sOIT MARONITES ASSYROCHALDEENS CHRETIENS DRUZES JUIFS SABEENS OUPROCHE DES ANCIENS JUIFS CHRETIENS LES JUDEOMUSULMANS TURCS DESCENDANT DE SABATAI ZVI ET YOUDIS ET COPTES
MAINTENANT CE SONT LES CHIITES ON EST EN PLEIN MOYEN AGE ET PAS AU 21° SIECLE QUAND LA PAUVRETE SERA GUERI PAR L'INSTRUCTION ET PAR UN ISLAM DES LUMIERESET DE LA CONNAISSANCE JE PLAINS CES ENFANTS QUI NE CONNAITRONT QUE l'ARRIERISME


11/10/2004 - 13:15

KARACHI (Pakistan), 11 oct (AFP) - Avec près de 80 morts en dix jours lors d'attentats entre musulmans sunnites et chiites, le Pakistan se retrouve une nouvelle fois emporté dans une spirale terroriste née de sa propre culture
islamiste, estimaient lundi des analystes pakistanais et occidentaux.

"Quand le terrorisme devient partie de la culture d'une société, cela devient très alarmant et particulièrement difficile à éradiquer", relevait le professeur Fateh Mohammed, chef du département des études de criminologie de l'université de Karachi.

"Tant les auteurs des attentats que leurs victimes sont qualifiés de 'martyrs' dans la terminologie islamiste, aucune différence n'est faite", dit-il.

Dans les bazars de la mégalopole de Karachi (sud), où la violence sous toutes ses formes est endémique, de Peshawar (nord-ouest) ou de Quetta (sud-ouest), des cassettes vidéo ou audio vantent la gloire des "shahid" (martyrs) ou prônent le "jihad" (guerre sainte).

"On trouve des films et des vidéos dans tous les magasins qui, non seulement font la promotion de la culture jihadie, mais sont une source d'inspiration pour les jeunes, même les filles", explique Gul Rehman, propriétaire d'un magasin vidéo au Rainbow Centre, coeur de la hifi à Karachi.

Souvent des enfants achètent des T-shirts à l'image d'Oussama ben Laden, ou font collection de ses photos, les parents donnent le prénom du leader d'Al-Qaïda à leurs enfants, poursuit-il.

Souvent montrées du doigt, les madrassas (écoles coraniques) dispensent une éducation que de nombreux militants des droits de l'Homme dénoncent.

Même si la majorité des quelque 12.000 madrassas du pays offrent une éducation de base gratuite aux couches les plus pauvres de la population, en l'absence d'un vaste système éducatif d'Etat efficace et bon marché, quelques-unes sont dénoncées comme des "écoles du terrorisme".

"La violence interconfessionnelle est le résultat d'années de lavage de cerveau de milliers et de milliers de jeunes esprits éduqués dans les madrassas", affirme le directeur de la commission indépendante des droits de l'Homme, I.A. Rehman.

"La violence, c'est le seul travail qu'ils apprennent à faire correctement", dit-il.

"Les madrassas sont la principale source d'intolérance religieuse et de violence militante", dénonce Ghulam Kabria, écrivain et militant des droits de l'Homme.

Ancien chef du Comité de liaison Citoyens-Police (CPLC) de Karachi, Jamil Yusuf estime que tous "les détenus condamnés à mort devraient être exécutés avant d'être libérés et accueillis comme des héros", comme cela fut le cas pour de nombreux militants ces dernières années.

Même au plus haut niveau, les condamnations des attentats sont timides, relève un diplomate occidental sous couvert d'anonymat. "Pourquoi (le président Pervez) Musharraf n'est-il pas apparu solennellement à la télévision pour dénoncer le meurtre de musulmans par d'autres musulmans ?", s'interroge-t-il.

Depuis le 1er octobre, 77 personnes ont été tuées au Pakistan lors de ces violences entre musulmans.

30 chiites ont été tués dans un attentat-suicide dans une mosquée de Sialkot (est) le 1er octobre, puis 41 sunnites lors d'un attentat à la voiture piégée, six jours plus tard à Multan (centre). Dimanche, un kamikaze a été intercepté à la porte d'une mosquée chiite de Lahore (est), mais a fait sauter les explosifs qu'il portait, tuant deux gardes, un enfant et lui-même.

Samedi, à Karachi, deux religieux sunnites du séminaire coranique de Binori Town, un des plus importants du grand port, avaient été tués par balles par des inconnus.

Depuis le début de l'année, au moins 171 personnes ont trouvé la mort lors de ces violences interconfessionnelles qui opposent des groupes extrémistes des communautés sunnite (80% des 150 millions de Pakistanais) et chiite (15%).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le mercredi 13 octobre 2004 - 13h06:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Dichotomie...,

La théorie selon laquelle les électeurs US se partagent entre “Bouzeux” et “Intellos”, est largement professée par un certain Millière, et ceux des Adrassiens qui se font les chantres de ses théories, on voit bien qu’en mettant de côté les indécis et ceux qui s’en foutent, ils oublient la troisième classe qui pourrait bien faire la différence.

Moralité : “ Tel qui rie Vendredi, Dimanche pleurera “

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shalom (Shalom) le mercredi 13 octobre 2004 - 11h56:

Bravo à Colette !

Pour son analyse et le résumé du débat d’hier, « Israël emmuré » sur FR5.

L’expression : « Boniface à perdue la face », me dis quelque chose sur l’identité de : Colette.
Je peux confondre aussi.

Any way the abstract was with exactness.

Shalom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Omega (Omega) le mercredi 13 octobre 2004 - 09h09:

DJlachem

Il est parfois necessaire de contrer avec du vitriol des affirmations scandaleuses comme celles que tu as manquees dans l'article d'Isabelle Miller.

"Haine de Bush-Haine de Sharon: la connection est facilement faite."

"Plus j’y reflechis, plus je suis choquée par le peu de conscience morale des idéologies dites de gauche (et pourtant j’y ai cru dans ma jeunesse..)."

Isabelle Miller n'y va pas de main morte pour critiquer ceux et celles qui sont pour Kerry et les designer carrement comme anti-Israeliens et sans conscience morale.

Est-ce que ces ces simplifications a outrance ont un quelconque parfum de la legendaire tolerance tune ?

Alors ma reponse est en rapport et est a ranger dans un contexte de legitime defense.


OMEGA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Colette (Colette) le mercredi 13 octobre 2004 - 08h17:

"C' dans l'air" ou "Boniface perd-il la face?"

FR5 a proposé aux spectateurs de l' émission "C' dans l'air – Israël emmuré", une dose d'équilibre. Il s'agissait du mur bien sûr , mais aussi des trois derniers attentats à Taba, attribués à El-Quaida. Quand Pascal Boniface prétend que la solution est toute simple 'Libérez les territoires, vous mettrez fin au terrorisme", Frédéric Encel lui rappelle que "le premier attentat revendiqué par l'OLP date de 1965". Faudrait d'abord se mettre d'accord sur la définition des "territoires". S'ils étaient déjà la cause de terrorisme par l'OLP en 1965, peut être que le but de l'OLP consiste à établir sa patrie dans les villes de Tel-Aviv, Haifa et Jérusalem même. "Mais non", me direz-vous, " le consensus désigne la Judée-Samarie et la bande de Gaza comme les territoires occupés d'aujourd'hui" Posons donc une question à Boniface: "Quel territoire, la France devrait-elle libérer pour s'assurer de ne plus subir d'attentat comme celui contre l'ambassade d'Indonésie dans le 16e arrondissement de sa capitale?"
Frédéric Encel: "Israël n'utilise pas tous les moyens qui sont à sa disposition, c'est une chose qu'on trouve assez rarement" " Pascal Boniface jette un "Encore heureux!"
Il y a une certaine retenue du coté israélien. Eric Dénécé, spécialiste du renseignement, dévoile que les services secrets américains se tournent vers les services de renseignements israéliens pour obtenir des méthodes de combat anti-terrorisme.. L'animateur demande à Emmanuel Faux (en duplex de Jérusalem) s'il peut confirmer qu'Israël censure, dans les media, les émissions sur les récentes opérations militaires de Zahal, dans la bande de Gaza. Mais voilà, Emmanuel Faux ne peut le faire, car, affirme-t-il, les grandes chaînes israéliennes travaillent selon l'audimat et les israéliens ne sont pas très priseurs de scènes de combat. On peut les comprendre! L'animateur rappelle qu'Israël est la seule démocratie de la région. Boniface explique: "La France demande l'application des principes du droit international" Fait-il allusion au "tu ne tueras point"? Il s'en prend au conflit israélo-palestinien. Comment ai-je pu être si naïve pour ne pas considerer ce seul conflit comme la cause principale de la mondialisation du terrorisme? Surtout, oublier toutes mes idées préconçues sur tous les autres conflits existants. Seul, celui Israélo-Falestinien importe.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le mercredi 13 octobre 2004 - 06h24:

Tout d'abord toutes mes pensées et mes prières vont vers les personnes victimes de l'attentat de Taba.


Je souhaite réagir sur de plus en plus en plus d'articles mettant en cause des chrétiens dits Sionistes.

Il se trouve qu'aux Etats Unis ces chrétiens sionistes se recrutent chez les protestants évangéliques proche des idées de Bush.

Il se trouve que je suis protestant réformé (et non pas évangélique) et me considère chrétien sioniste et pourtant je n'adhère pas particulièrement à la politique internationale de Bush surtout dans la gestion du conflit Irakien.

Oui être chrétien sioniste c'est soutenir le retour à la terre d'Israel conformément aux écritures, à la promesse et au commandement de Dieu.

Oui être chrétien sioniste c'est aussi reconnaître une préséance du peuple juif dans les relations avec Dieu, le chrétien ne fait que renouveller cette Alliance.

Non je ne suis pas en contradiction avec l'esprit de générosité et d'ouverture qui doit m'habiter. Quelque soit le drame des palestiniens, je ne comprends pas où est leur droit sur la terre d'Israel, les premiers arrivés et les toujours expulsés ont été les juifs. Les Palestiniens en tant que communauté constituée n'existe que depuis le début du 20° S, c'est leur opposition à l'administration britannique qui les a fédéré, rien à voir avec le droit divin et historique du peuple juif.

Cette Terre faites de sable et de cailloux a été transformée depuis 1948, des routes, des villes, des équipements, de l'eau, de la verdure, de la démocratie. C'est cela qui gêne, une réussite offensante obtenue dans l'effort et la douleur avec cette relation particulière et le soutien de Dieu.

Alors Chrétien sioniste ou pas ? bien sûr même au risque d'être assimilé à un soutien de la politique israélienne et donc d'être porté sur la liste noire.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le mercredi 13 octobre 2004 - 00h33:

J'ai cru lire récemment sur Adra un truc qui m’a laissé pantois.

Où il était question d’une hiérarchisation des électeurs américains. D’un côté, les bons, ceux qui habitent la côte Est, intellectuellement proches de l’Europe, de l’autre ceux qui habitent l’Amérique profonde, les bouseux.

Les premiers seraient massivement électeurs de Kerry, les seconds de Bush.

Les premiers seraient des gens fréquentables, les seconds des c…

Les premiers sentent bons, les seconds puent.

Les premiers méritent de voter, ça c’est sûr, les seconds aussi…oui, sans doute…mais heu…bon…on se comprend…Est-ce qu’on fait voter les animaux ?

J’ai du mal à croire que l’humanisme légendaire juif tunisien puisse amener à faire de telles déclarations.

Mais j’ai dû rêver. Ca ne peut pas avoir été sur Adra…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shalom (Shalom) le mardi 12 octobre 2004 - 22h47:

Bonsoir

Pour ceux qui ont ratés à 18.00hrs, aujourd'hui C' dans l'air, sur FR5,ils peuvent voir la redif. cette nuit à 23.35hrs, heure de Paris,toujours sur FR5, par le cable. Att. par sur ARTE, mais FR5.

Bonsoir

Shalom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mardi 12 octobre 2004 - 22h43:

Non Albert je faisais allusion à la façon dont notre Habiba
nationale était morte : aspergée de pétrole par son protecteur
elle est morte brûlée vive. Alors feue Habiba Messika.....

Il est vrai qu'à cette époque le baril de pétrole ne coûtait pas 54
dollars le baril

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 12 octobre 2004 - 22h46:

COUCOU. Pour ceux qui pensent élire la tronche de chameau. Un excellent article paru dans le quotidien du médecin qui relate ce mal qui ronge les esprits français.


Article du 05-Oct-2004 par Richard LISCIA

L'élection présidentielle aux Etats-Unis


Les Américains et nous


Les Français, comme un seul homme, éliraient John Kerry si l'occasion leur en était offerte. En même temps, la perspective plus probable que George W. Bush obtiendra un second mandat leur semble exécrable. Il ne reste plus qu'un moyen pour expliquer un choix aussi erroné : décidément, ces Américains sont indécrottables.


Le premier débat Bush-Kerry (AFP)
LA SEMAINE DERNIERE, dans un newsmagazine américain, je lisais avec amusement l'article d'un journaliste australien qui formulait la revendication suivante : puisque la superpuissance américaine décide du sort du monde, c'est la population mondiale qui devrait élire le président américain. D'autant, ajoutait-il, que la moitié des citoyens ne vote pas. Il ne cachait pas sa préférence : John Kerry. C'est probablement la vôtre ; c'est la mienne. C'est aussi celle de Jacques Julliard, l'érudit et remarquable chroniqueur du « Nouvel Observateur ». On lui accorde d'ailleurs assez de talent pour s'inquiéter de ce que, brusquement, il le mette au service de l'antiaméricanisme. Oh, il ne manque pas de commencer son article par les compliments d'usage, d'ordre plus historique que conjoncturel, sur les vertus de la démocratie américaine. Cependant, tout son propos consiste non pas à brocarder M. Bush, mais à clouer au pilori le peuple et la presse des Etats-Unis, dont il dénonce le « chauvinisme incroyable ».


DE QUOI AURIONS-NOUS PEUR DES LORS QUE CES IDIOTS D'AMERICAINS SE BATTENT POUR NOTRE COMPTE ?


Pourquoi c'est grave.
C'est grave d'abord parce qu'il s'agit de M. Julliard qui, depuis fort longtemps, a gagné l'estime de ses lecteurs et sera écouté, cette fois encore, comme Saint Jean Bouche-d'Or ; c'est grave parce qu'il s'agit du « Nouvel Obs » qui a poussé récemment la férocité jusqu'à titrer en couverture : « Il faut abattre Bush », comme si cette tâche relevait directement de la compétence de son lectorat, et qui poursuit donc une campagne futile contre le président des Etats-Unis, lequel n'a pas vraiment besoin de la voix de M. Julliard ; c'est grave, parce qu'il ne s'agit plus de critiquer un gouvernement, mais son peuple et ses médias.
« Qu'est donc devenue cette Amérique que j'avais naguère tant aimée ? », se demande M. Julliard en préambule. Tout est déjà dit : il ne l'aime plus, elle l'a déçu et, pis encore, elle est incapable de se racheter. A partir de là, l'auteur associe son talent à une procédure d'éreintement classique, en se servant des Américains pour mieux les démolir et en soulignant qu'il rentre des Etats-Unis, donc qu'il a tout vu et qu'il sait tout, mieux que vous, mieux que moi, qui m'y rends deux fois par an sans en parler.
Il utilise donc deux arguments irrécusables : le livre le plus récent de Philip Roth qui « imagine » une Amérique fasciste ; et sa propre tournée de conférences aux Etats-Unis. Et alors, comment pourrait-il se tromper, puisqu'il a vu, de ses yeux vu, la dérive des Américains vers le totalitarisme, notamment lors d'un meeting en faveur de Dick Cheney (où il espérait peut-être qu'on convierait des hippies ou des rappeurs pour porter la contradiction ?).
Peu importe que l'ouvrage de Roth soit de la pure fiction et que l'auteur soit ce qu'on appelle là-bas un libéral, c'est-à-dire un homme de gauche dont le discours et les écrits critiquent la société américaine, ce qui est logique, normal et salutaire, mais prouve au moins qu'il y a des Américains qui ne supportent pas Bush ; peu importe que, quoi qu'il arrive, la moitié des Américains vote Kerry et que la différence entre les deux candidats ne dépasse pas un ou deux points de pourcentage ; peu importe que dans cette presse « incroyablement chauvine », il y ait des auteurs totalement hostiles à la politique de Bush, peu importe que Michael Moore remporte un succès moral et commercial sans précédent : ce qui est consternant, accablant, irrémédiable, c'est que l'Amérique ait peur.


Compassion brève.
Et de quoi a-t-elle peur, l'Amérique ? Du terrorisme. Depuis quand ? Depuis le 11 septembre 2001. « Peur irraisonnée, maladive », écrit-il. On n'en croit pas ses yeux : non seulement les attentats du 11 septembre n'ont entraîné en France qu'un moment de compassion bien court pour les Américains, mais on en revient, cette fois, sous une plume prestigieuse, à la bonne vieille idée qui fait de la France le pays le moins chauvin de la terre : tout ça, c'est de la faute des Américains, ils sont coupables d'avoir « créé » Ben Laden, coupables d'avoir été attaqués, coupables d'avoir riposté, coupables d'avoir peur, de se défendre, de se protéger, coupables de nous compliquer l'existence quand nous passons leurs frontières, coupables de mourir en Afghanistan et en Irak, et enfin et surtout coupables de ne pas voter massivement pour Kerry. « Sachez, nous apprend ce maître à penser, que le Massachusetts est plus détesté que la France et l'ONU réunies ». Heureusement, ajoute-t-il (on entendrait presque le soupir), « il reste quelques semaines et tout n'est pas perdu ».
Ben, dis donc ! Si nous avions eu, avant Munich, dans cette France qui, elle, n'a jamais été, n'est pas le moins du monde et ne sera jamais chauvine, la préscience de M. Julliard, la face du monde eût été changée. En plus, nous avons une meilleure presse, celle qui passe sous la coupe de Serge Dassault. Et enfin, nous n'avons peur de rien. De quoi aurions-nous peur, dès lors que ces idiots d'Américains manipulés par leur terreur et par Bush se battent pour notre compte ?


> RICHARD LISCIA


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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 12 octobre 2004 - 20h35:

LA LETTRE ..AU PTB...PLUS PETIT MORCEAU DE ...CULTURE PUB...