Archive jusqu'au 27/septembre/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Septembre 2004: Archive jusqu'au 27/septembre/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le lundi 27 septembre 2004 - 18h15:

Les leçons de maître Emile Eustache Aliboron

Tariq Ramadan:

«Tuer un enfant israélien de 8 ans parce que, quand il sera grand, il sera militaire est en soi un acte moralement condamnable. Mais contextuellement compréhensible, parce que la communauté internationale a remis les Palestiniens aux mains des oppresseurs.»

Courrier international - N° 724 - 16 sept. 2004

Emile Eustache Aliboron:

« ‘Humilier’ un palestinien de 8 ans en le forçant à passer par un poste frontière parce qu’il est déjà un terroriste est en soi un acte moralement discutable. Mais contextuellement compréhensible, parce que la communauté musulmane mondiale a une conception très personnelle de sa cohabitation avec Israël.»

Ma petite gazette – N° 725 – 24 sept. 2004

NDLR: Ce rat haineux de Ramadan nous abreuve une fois de plus de sa perversité et de fourberie. Dans la même phrase, il réussit l'exploit de se poser en modéré en feignant de condamner le crime arabe tout en le légitimant et en rendant la "communauté internationale" responsable des attentats en Israël. On note que ce détritus ne condamne pas les meurtres d'enfants juifs mais les considère comme "moralement discutables".

Son principal fan dans le monde médiatique, Xavier Ternisien, a du avoir un orgasme en lisant un tel concentré de haine et de fiel sous la plume de son idôle.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le lundi 27 septembre 2004 - 18h04:

La crise de la politique nucléaire iranienne
Par: Ayelet Savyon*


Introduction

Il existe en Iran un consensus politique face au problème nucléaire. Aussi bien les conservateurs que les réformateurs estiment que l'Iran est en droit de développer sa technologie nucléaire à des fins pacifiques, affirmant que le programme nucléaire iranien n'existe qu'à des fins pacifiques. [1] En outre, l'Iran soutient avoir entièrement respecté ses engagements internationaux concernant son activité nucléaire.

Des rapports de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) indiquent toutefois que l'Iran n'a pas entièrement coopéré avec les inspecteurs de l'AIEA, n'ayant pas fourni toutes les informations requises sur son acquisition demodèles avancés de centrifugeuses P2 et sur ses activités liées à la production d'uranium enrichi. [2] l'AIEA a en outre condamné l'Iran en juin 2004 pour «avoir cherché à dissimuler des informations concernant son projet nucléaire», ce qui est considéré par l'AIEA comme une violation, bien qu'uniquement «technique», du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), qui inclut l'Iran depuis 1970.

Le 18 septembre 2004, le Conseil des gouverneurs de l'AEIA a adopté une résolution appelant l'Iran à «suspendre immédiatement toutes ses activités liées à la production d'uranium enrichi», fixant la date du 25 novembre 2004 pour une étude complète du dossier nucléaire iranien. [3]

La résolution finale était le fruit d'une initiative commune de la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, avec qui l'Iran a négocié ces deux dernières années, dans le but de résoudre les désaccords sur son programme nucléaire. La résolution du Conseil des gouverneurs est un compromis – dans sa formulation et son contenu – entre les exigences des différentes parties: la demande des Etats-Unis pour que le dossier iranien soit transféré au Conseil de sécurité de l'ONU; le désir européen de régler le désaccord par le dialogue, et la pression des pays non-alignés soutenant la revendication iranienne du droit à l'acquisition d'une technologie nucléaire avancée.

Les positions européennes et américaines se sont rapprochées: la proposition originale incluait un ultimatum posé à l'Iran pour que cesse immédiatement sa production d'uranium enrichi à des fins nucléaires, menaçant, si l'Iran refusait de se plier à ces exigences, de transférer en novembre son dossier nucléaire au Conseil de sécurité de l'ONU. La résolution finale n'incluait pas cet ultimatum.

L'Iran a toutefois qualifié les exigences de l'AEIA d'«inacceptables», affirmant être en droit de poursuivre ses activités en tant qu'Etat membre du TNP. Hassan Rohani, Secrétaire du Conseil supérieur de la sécurité nationale, chargé des affaires nucléaires de l'Iran, a déclaré que l'Iran ne s'était jamais engagé à cesser sa production d'uranium enrichi en vertu d'une résolution de l'AEIA, et avait bien voulu y mettre un terme de façon temporaire pour montrer sa bonne foi et établir des relations de confiance. Il précise: «Toute résolution visant à faire durer l'arrêt [de la production d'uranium enrichi] est inacceptable, et nous n'accepterons pas une telle obligation». [4]

En une autre occasion, Rohani a précisé: « Nous poursuivrons l'établissement de relations de confiance et nous nous efforcerons de bâtir notre potentiel technique (nucléaire) pour rétablir nos droits nationaux dans le contexte des conventions internationales. Notre diplomatie consiste à aller simultanément dans les deux directions.» Il assure ensuite que l'Iran n'a pas besoin d'aide étrangère pour produire du combustible nucléaire pour ses centrales et a suffisamment de compétence en la matière.» [5]

Dans sa déclaration à l' IRNA, Hassan Rohani s'est aussi déclaré «sensible» à la section de la résolution portant sur la production d'uranium enrichi parce que, dit-il, «il s'agit là d'un droit respecté par le TNP», ajoutant: « Nous n'avons pas encore de programme visant à prolonger la suspension». [6]

Il a en outre précisé la vision iranienne d'une ingérence éventuelle de l'Europe dans les plans du pays, expliquant que Washington était «totalement contre» la production de combustible par l'Iran, alors que les Etats européens acceptaient que l'Iran produise du combustible «jusqu'à un certain point».

Précisant que l'Iran «était fier» des pourparlers continus avec l'Europe sur le problème nucléaire, Rohani a déclaré que son pays aurait pu arriver à un accord avec l'Europe si les Etats-Unis n'avaient pas exercé de pressions sur celle-ci. Il a toutefois laissé entendre que les pourparlers entre l'Iran et l'Europe se poursuivaient, soulignant qu'il était possible de résoudre le différend avec l'AEIA par la diplomatie. [7]

Afin de poursuivre son programme nucléaire, l'Iran emprunte donc deux voies- la voie diplomatique avec l'Europe et la voie de l'offensive - dans un même but stratégique: obtenir une technologie nucléaire avancée permettant le développement d'armes nucléaires.

En optant pour la voie diplomatique avec l'Europe, l'Iran considère celle-ci comme on moyen d'accéder à la technologie nucléaire et de légitimer son programme nucléaire. [8] La voie offensive permet parallèlement de créer un équilibre de la peur avec l'Occident, par la menace de lui nuire, et avec Israël, par la menace de l'effacer de la carte.

Cet article rapporte l'évolution de la politique nucléaire iranienne telle qu'elle apparaît dans les médias iraniens, dans la perspective de la prochaine session du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, en novembre 2004. [9]


Toile de fond
En août 2002, le Moudjahidine Khalq révèle aux Etats-Unis que l'Iran a construit des centrales nucléaires sans en parler à l'AIEA. [10] Cette révélation place l'Iran en position de violation de son engagement international en tant qu'Etat membre du TNP. Face à cette information, la communauté internationale a entrepris d'exercer des pressions diplomatiques sur l'Iran, tandis que l'AIEA a lancé une enquête sur son programme nucléaire.

L'Iran a réagi par une très forte activité diplomatique avec les trois principaux pays européens- la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne – dans le but de parvenir à un accord avec eux, de calmer les pressions américaines et de persuader l'AIEA de fermer son enquête sur ses activités nucléaires. L'Iran cherche à éviter le transfert de son dossier au Conseil de sécurité de l'ONU, car cela conduirait probablement à la résolution de mesures punitives. En outre, vu le rôle majeur joué par les Etats-Unis pour que durent les pressions sur l'Iran, l'Iran s'intéresse de près à la course présidentielle aux Etats-Unis. [11]

Parallèlement, le président iranien Mohammed Khatami a exprimé la détermination de l'Iran à obtenir une technologie nucléaire avancée. En février 2003, Khatami a déclaré que l'Iran avait commencé à produire de l'uranium enrichi et avait pour objectif de maîtriser la totalité du cycle nucléaire, ce qui dans les faits lui permettrait de fabriquer l'arme atomique. [12]

En outre, en août 2003, Khatami a déclaré que l'AIEA devait reconnaître le droit de l'Iran à produire de l'uranium enrichi, ajoutant: «L'Iran est décidé à accéder à une technologie nucléaire avancée.» [13] Plus récemment, en septembre 2004, Hassan Rohani, chargé des affaires nucléaires, a affirmé: «l'Iran considère la maîtrise du cycle nucléaire comme son droit légal et comme allant de soi, et n'y renoncera pas. L'Iran s'efforcera d'atteindre cet objectif au moment opportun et de la meilleure façon possible.» [14]

En octobre 2003 toutefois, dans ce qui fut plus tard connu sous le nom de « Déclaration de Téhéran », l'Iran a annoncé son intention de signer le Protocole supplémentaire du TNP, lequel autorise l'AIEA à une effectuer des inspections poussées de ses sites nucléaires. Parallèlement, l'Iran s'est déclaré disposé à suspendre temporairement sa production d'uranium enrichi, en signe de bonne volonté. [15] En outre, en février 2004, l'Iran a accepté de suspendre la fabrication et l'assemblage de pièces de centrifugeuses, dans ce qui est devenu les Accords de Bruxelles. [16]

Selon les rapports de presse iraniens, la Déclaration de Téhéran et les Accords de Bruxelles ont été conclus suite à la tenue de négociations secrètes entre l'Iran et l'Europe. Les rapports iraniens indiquent également que les trois principaux pays européens ont entrepris de fermer le dossier nucléaire de l'Iran lors de la session de juin 2004 du Conseil des gouverneurs de l'AIEA. Des sources iraniennes rapportent en outre que ces trois pays avaient accepté de fournir à l'Iran «une technologie nucléaire avancée à des fins pacifiques» en échange de l'engagement de l'Iran à suspendre son activité nucléaire et à se soumettre à une surveillance accrue de ses installations nucléaires par la communauté internationale. [17]

Si l'Iran considère avoir conclu un arrangement avec ces trois pays européens, ces derniers n'en ont pas moins initié, lors de la session de juin 2004 du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, une dure condamnation de l'Iran, accusé de n'avoir pas entièrement coopéré avec l'Agence. En septembre 2004, le ministre britannique des Affaires étrangères Jack Straw a en outre déploré que l'Iran n'ait pas rempli tous ses engagements. [18]

En réaction à cette condamnation, l'Iran a estimé avoir rempli tous ses engagements, suspendu ses activités nucléaires et consenti aux visites des inspecteurs de l'AIEA, mais qu'en revanche, ces trois pays européens n'avaient pas rempli leurs obligations envers l'Iran. [19]

Lors de la réunion de délégués européens et iraniens intervenue en juillet 2004 à Paris, l'Iran a refusé la proposition européenne de renoncer à la maîtrise de la totalité du cycle nucléaire en échange de combustible nucléaire fourni par les pays occidentaux eux-mêmes. L'Iran a en outre refusé de mettre entièrement fin à sa production d'uranium enrichi. [20] L'Iran a assuré n'avoir consenti qu'à un arrêt temporaire de cette activité, se raccrochant fermement à son droit de produire de l'uranium enrichi et d'atteindre la maîtrise de la totalité du cycle nucléaire. [21]

En septembre de cette année, l'Iran a annoncé son intention d'enrichir 37 tonnes de «gâteau jaune» [22], de l'uranium situé à Saghand, à près de 300 km au sud de Téhéran. D'après ce rapport, cet uranium sera enrichi dans l'usine de Natanz, à 300 km au sud est de Téhéran. [23]

Des sources occidentales de l'AIEA ont déclaré que l'Iran a dernièrement accepté, sur le principe, le renouvellement de la suspension de ses activités nucléaires, dans le but d'améliorer son statut diplomatique face à l'AIEA avant la session de septembre du Conseil des gouverneurs, et d'éviter que son dossier ne soit transféré au Conseil de sécurité de l'ONU. Selon ces sources, Mohammed ElBaradei, directeur général de l'AIEA, s'efforçait de mettre la dernière touche à un accord selon lequel l'Iran suspendrait de nouveau ses activités liées à la production d'uranium enrichi, y compris la fabrication, l'assemblage et le test de centrifugeuses. [24]

De retour des Pays bas, actuellement à la présidence de l'Union européenne, Hassan Rohani, Secrétaire du Conseil supérieur de la sécurité nationale en Iran, a confirmé l'existence de pourparlers sur des sujets sensibles avec l'Europe, précisant qu'«il était encore trop tôt pour en parler.» [25]

Cependant, deux jours avant la session de septembre du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France ont publié une proposition de résolution incluant un ultimatum posé à l'Iran, sommé de répondre à toutes les exigences concernant ses activités nucléaires, avant novembre 2004. [26] Cette proposition européenne appelait l'Iran à coopérer entièrement avec l'AIEA et ses inspecteurs et à immédiatement mettre un terme aux activités liées à la production d'uranium enrichi. Si de là à novembre, l'Iran n'obtempérait pas, son dossier serait transféré au Conseil de sécurité de l'ONU. [27] Apparemment, cet ultimatum suit l'intention déclarée de l'Iran de traiter dans les deux ans à venir 37 tonnes de gâteau jaune pour produire de l'hexafluorure d'uranium, ce qui correspond au franchissement d'une étape dans la production d'uranium enrichi. [28]

La proposition européenne indique un rapprochement entre les positions européenne et américaine, en ce qu'elle évoque un éventuel transfert du dossier nucléaire iranien au Conseil de sécurité de l'ONU accompagné d'un ultimatum. L'Europe a toutefois fait marche arrière depuis, acceptant d'adoucir sa position.

Dans une première réaction à la proposition européenne, Hamid Reza Assefi, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a rejeté l'ultimatum, soulignant que les problèmes importants étaient déjà résolus à 95%. Il a ajouté que les pourparlers avec l'Europe se déroulaient dans une bonne atmosphère, précisant que les efforts pour empêcher l'Iran d'obtenir la technologie nucléaire étaient vains puisque l'Iran «détenait déjà cette technologie et disposait d'une technologie nucléaire (utilisée à des fins) pacifiques.»

Assefi a en outre laissé entendre que l'Iran utilisait déjà du «gâteau jaune»: «Le gâteau jaune ne représente pas un problème majeur (…) Le problème du gâteau jaune n'était pas secret et nous en avons informé l'AIEA. Nous nous sommes engagés à une suspension volontaire [de la production d'uranium enrichi, qui nécessite du gâteau jaune] et nous informerons l'AIEA de toutes les activités de l'Iran.» [29]


La politique nucléaire iranienne en 2003-2004
Depuis deux ans, la politique nucléaire de l'Iran est ambiguë. Tandis que l'Iran niait poursuivre une quelconque activité nucléaire non autorisée et ne rendait compte d'aucune activité de ce type à l'AIEA, lorsque son activité nucléaire fut révélée – par des groupes d'opposition iranienne à l'étranger ou à la suite d'inspections de l'AIEA –, il confirmait officiellement ces mêmes informations et prétendait que cette activité ne violait en aucune manière les traités dont il est signataire ou les engagements internationaux qu'il avait pris. [30] Ces manœuvres, et le manque de transparence concernant sa politique nucléaire, ont également fait l'objet de critiques à l'intérieur de l'Iran. [31]
D'autre part, en vue de neutraliser la pression internationale et de voir clore son dossier nucléaire par l'AIEA au lieu d'être porté devant le Conseil de Sécurité de l'ONU, l'Iran a, au cours des deux dernières années, été très actif sur le plan des efforts diplomatiques avec les trois principaux pays européens. Selon l'Iran, le désaccord pourrait être réglé par le biais d'un accord entre lui-même, les trois Etats européens et l'AIEA, sans la nécessité d'une autre intervention – i.e. les Etats-Unis et le Conseil de sécurité. [32]

Les réactions et déclarations des dirigeants iraniens indiquent que les décisions prises le sont en réaction à la pression internationale, ceci se traduisant par une politique de volte-face. Tant que la pression demeurait faible, l'Iran poursuivait sa politique nucléaire au grand jour. Néanmoins, alors que la pression s'intensifiait ou lorsqu'il existait une menace imminente que le dossier iranien soit porté devant le Conseil de sécurité, l'Iran prenait des mesures concrètes pour apaiser l'Occident. Par exemple, après l'annonce par le président iranien Muhammad Khatami selon laquelle l'Iran enrichissait de l'uranium, la pression européenne a contraint celui-ci d'accepter de prendre part au Protocole Additionnel. [33] De même, il fut révélé qu'aux réunions de Téhéran en octobre 2003 et de Bruxelles en février 2004, l'Iran avait donné son accord à des compromis secrets pour suspendre son activité nucléaire et accepter un contrôle international plus strict de ses installations nucléaires. [34] Il semblerait également que la dernière acceptation en date par l'Iran de suspendre la production et l'assemblage de centrifugeuses venait devancer la session du Conseil des gouverneurs de l'AIEA de septembre 2004.

La politique suivie par l'Iran après la condamnation par l'AIEA en juin 2004

La réaction iranienne à la condamnation de l'AIEA en juin 2004 révèle sa volonté d'afficher une position plus ferme à l'égard des trois Européens. Ceci afin de signifier qu'il n'est pas l'otage de l'Occident et que l'Union européenne n'est pas la seule alternative. Dans le même temps, l'Iran cultive des relations diplomatiques avec la Russie et la Chine en vue d'empêcher que son dossier soit transféré au Conseil de sécurité de l'ONU. [35]

L'Iran a utilisé les mesures suivantes dans le cadre de son attitude changeante:


Déclarer un moratoire d'un mois sur les rencontres diplomatiques avec les trois européens. Au cours du mois de juillet 2004, les délégués iraniens ont rencontré de nouveau, à Paris, les délégués européens et ont rejeté d'un revers de la main l'exigence européenne de cesser totalement ses efforts en vue d'accéder à une capacité indépendante du cycle de production de fuel nucléaire en contrepartie de la fourniture de technologie nucléaire par les pays occidentaux eux-mêmes. L'Iran a également rejeté les demandes de cesser ses activités d'enrichissement d'uranium. [36]

Durcir son approche relative à l'activiténucléaire, notamment, en annonçant qu'il remettait en cause l'obligation, qu'il s'était engagé à respecter, de suspendre l'assemblage de centrifugeuses et l'enrichissement d'uranium. Parallèlement, les dirigeants iraniens ont clairement affirmé que les activités effectives d'enrichissement n'avaient pas encore repris. [37]

Annoncer qu'il ne ratifiera pas le Protocole Additionnel. [38] Il est important de relever que le septième Majlis (le Parlement iranien), qui est entré en fonction en mai 2004, n'est pas favorable à la coopération avec l'Occident comme l'était le sixième Majlis, d'orientation réformiste.

Formuler des menaces voilées selon lesquelles l'Europe subira des pertes économiques et le contrôle des installations nucléaires iraniennes serait perdu si l'Europe soutenait le transfert de son dossier devant le Conseil de sécurité. [39]
Akbar A'alami, porte-parole délégué du Majlis et membre du Comité parlementaire de politique étrangère et de sécurité nationale, a déclaré que dans le cas où le dossier était porté devant le Conseil de sécurité, «les Etats européens auraient plus à perdre que l'Iran [ … ]. L'économie européenne est plus vulnérable que celle des Etats-Unis et est dépendante du pétrole [ … ]. Nous croyons que les Européens adopteront une politique sage et préserveront leurs intérêts nationaux». [40]

Parallèlement à ces menaces, l'Iran a manifesté sa volonté de revenir à la voie diplomatique avec l'Europe un mois plus tard, y compris de rencontrer les délégués européens à Paris en juillet 2004. [41]

Afin d'être en mesure de poursuivre son programme nucléaire, l'Iran tente de conjuguer deux axes parallèles: une voie politico-diplomatique et une voie belliqueuse. Il tente d'établir un équilibre de la peur avec l'Ouest, en menaçant de l'atteindre, et avec Israël en menaçant de le détruire.

I. La voie politico-diplomatique

D'une part, l'Iran déclare poursuivre sa coopération avec l'AIEA et avec l'Europe. [42] De l'autre, il refuse de s'engager à cesser définitivement son programme d'enrichissement d'uranium et de capacité indépendante de mettre en œuvre un processus complet de production du cycle de combustible nucléaire. [43] Dans le même temps, comme mesure destinée à établir la confiance, l'Iran prend garde de ne pas déclarer de manière explicite la reprise de l'enrichissement d'uranium, bien qu'il a affirmé clairement être en droit d'enrichir de l'uranium et déterminé à obtenir une technologie nucléaire de pointe. [44] Le Porte-Parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Hamid Reza Assefi est allé jusqu'à reconnaître que l'Iran disposait d'ores et déjà de cette technologie. [45]

En outre, dans son rejet de la résolution de l'AIEA appelant l'Iran à suspendre son activité d'enrichissement d'uranium, le Secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, Hassan Rohani, affirmait que l'Iran n'avait pas besoin d'aide étrangère pour produire du combustible nucléaire pour les centrales d'énergie et qu'il possédait l'expertise nécessaire pour le faire par ses propres moyens. [46]

Malgré sa colère, suscitée par la position européenne à son égard lors de la session de juin 2004 du Conseil des gouverneurs de l'AIEA et par le rôle joué par l'Europe dans la résolution de septembre, l'Iran reconnaît l'importance de celle-ci comme moyen de contrecarrer tout à la fois la pression internationale et la menace des Etats-Unis de porter son dossier devant le Conseil de sécurité de l'ONU. Surtout, l'Iran considère l'Europe comme un moyen de se procurer de la technologie nucléaire et une clé en vue de conférer une légitimité à son programme nucléaire. [47]

Le Secrétaire du conseil suprême de la sécurité nationale, Hassan Rohani, a insisté sur la vision iranienne du rôle que peut jouer l'Europe dans les projets iraniens, en déclarant que Washington était «totalement opposé» à la production de combustible par l'Iran tandis que les Etats européens acceptaient une partie de la production de combustible.

Rohani a également déclaré que l'Iran «était fier» du dialogue permanent avec l'Europe au sujet de son programme nucléaire et insisté sur le fait que l'Iran aurait pu trouver un accord avec l'Union Européenne si les Etats-unis n'avaient pas fait pression sur elle, laissant entendre que les pourparlers Iran-U.E. n'étaient pas arrivés à leur terme. Il a déclaré qu'il existait une possibilité de résoudre le désaccord avec l'AIEA par des moyens diplomatiques. [48]

Lors de sa visite aux Pays-Bas, début septembre 2004, Rohani déclarait que l'Iran « attendait de l'Europe qu'elle honore la déclaration de Téhéran d'octobre 2003, qui fut signée par la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne». Il appelait également l'Europe à lui fournir de la technologie nucléaire de pointe. [49] Il a en outre menacé que «si les Européens n'honorent pas leurs engagements ou s'ils soumettent à l'AIEA un projet de résolution [ condamnant l'Iran ] sévère ou illogique, la réaction iranienne est prête. Mais il est encore trop tôt pour en parler». [50]

II. La voie belliqueuse: Etablir un équilibre de la terreur avec l'Ouest et Israël

A. Les menaces d'attaques contre les intérêts des Etats-Unis

Dernièrement, les menaces de s'en prendre aux intérêts des Etats-Unis se sont multipliées. [51] Le Guide suprême iranien Ali Khamenei a déclaré que la réponse de l'Iran a toute atteinte contre lui ne se limiterait pas à ses frontières. Dans un discours à l'adresse des habitants de la ville de Hamedan le 5 juillet 2004, il déclarait:

«Nous, le peuple iranien, dans les frontières de notre pays, trancherons toute main qui portera atteinte à nos intérêts scientifiques, naturels, humains ou technologiques. Nous trancherons la main envoyée pour nous envahir et œuvrer contre les intérêts de notre peuple. Nous le ferons sans aucune hésitation [ … ]. Si l'ennemi s'aventure à nous nuire et nous envahir, les coups que nous lui porterons ne se limiteront pas aux frontières de notre pays [ … ]. Si quelqu'un nuit à notre peuple et envahit [ notre pays ], nous mettrons en danger ses intérêts partout dans le monde». [52]

Le Général Yadollah Javani, chef du Bureau politique des Gardiens de la Révolution, a déclaré: « [ … ] Nous avons aujourd'hui en notre possession des missiles intelligents de longue portée qui peuvent atteindre de nombreux intérêts et ressources vitales des Américains et du régime sioniste dans notre région. Par conséquent, si les ennemis font preuve de stupidité et commettent la moindre erreur à l'égard de l'Iran, [ il ] utilisera à coup sûr tous les moyens et toutes les capacités dont il dispose. Nous jouissons à présent d'une haute capacité de dissuasion, et si l'ennemi agit déraisonnablement et désire tenter sa chance, il rencontrera rapidement, comme le Guide l'a dit, sa sombre destinée, et regrettera d'avoir agi contre le régime islamique d'Iran». [53]

L'édition du 6 juillet 2004 du quotidien Kayhan affirme: «Le Moyen-Orient Islamique tout entier est désormais un piège volatile et chaotique [ qui ] sera enflammé par le moindre acte de stupidité et engendrera de nombreuses victimes parmi les aventuriers impies [ … ]. En effet, les 80 ans de règne exclusif de la Maison blanche risquent de se transformer en 80 secondes d'enfer qui réduiront en cendres tout ce qui a été construit. Les représailles iraniennes pourrait porter le nom de ' mort subite' ou d' 'apparition soudaine de l'Ange de la mort'. Ce jour-là, ceux qui résisteront [ à l'Iran ] seront frappés depuis des directions auxquelles ils ne s'étaient jamais attendus. Le rythme de la crise est incontestablement [ dicté par ] la main de l'Iran». [54]

Le ministre iranien de la Défense, Ali Shamkhani, a dit à une conférence de presse lors de laquelle il a annoncé des améliorations du missile Shihab-3 qu'il est «évident que nous nous sentons menacés, étant donné l'état d'esprit des grandes puissances. [ Mais ] nous nous sommes préparés aux pires éventualités». Il a souligné que «quiconque attaquera l'Iran recevra une réponse appropriée». [55] Il a en également déclaré dans une interview sur Al-Jazirah TV que «l'Iran ne restera pas assis sans bouger en attendant une frappe contre lui, mais aura recours à l'utilisation de l'option de l'attaque préventive contre Israël et les Etats-Unis [ … ]. Le concept de frappe préventive n'appartient pas exclusivement aux Etats-Unis». [56]

Lors d'une conférence à l'Université de Téhéran le 23 mai 2004, le Dr. Hassan Abassi, représentant officiel des Gardiens de la Révolution, a déclaré: «Nous avons deux millions d'Iraniens [ aux Etats-Unis ]. Vous pouvez être sûrs que je recruterai parmi eux des mercenaires [ … ]. Si l'Amérique nous attaque, n'ayez aucune crainte. Cela ne sera pas comme ce que vous avez pu voir en Afghanistan et en Irak. Dans le Sud de l'Iran, nous avons une côte de 2000 kilomètres et 36 îles. La profondeur moyenne du Golfe persique atteint entre 45 et 50 mètres. Le point le plus profond est de 94 mètres, entre les îles d'Abou Moussa et de Tonb. C'est un site très approprié pour un affrontement de guérilla maritime. Nos forces spéciales sont tout à fait prêtes à agir là-bas.

67 % de l'énergie mondiale transite par le détroit d'Hormuz [ … ]. Amenez un tanker vers le détroit d'Hormuz et coulez le sur place [ … ]. Lorsqu'il reposera sur la surface, la moitié de sa cargaison se déversera. Cela prendra cinq mois pour qu'il soit pris en charge. La montée des prix du pétrole, comme vous avez pu le constater, donne la fièvre à l'Occident [ … ] ». [57]

B. Des menaces d'attaques contre les intérêts européens

Parmi les menaces d'attaques contre les intérêts européens figure l'annonce faite par l'Iran de la reprise, sur ordre du Guide iranien Ali Khamenei, des projets de missiles à longue portée Shihab-4 et Shihab 5, dont les cibles stratégiques déclarées sont l'Europe et les Etats-Unis. [58] Dans le même temps, le ministre de la Défense iranien Ali Shamkhani affirmait que l'Iran ne représentait pas une menace pour l'Europe. [59]

Cependant, le représentant officiel des services de renseignement des Gardiens de la Révolution, le Dr. Hassan Abassi, a fait des déclarations relatives à un plan visant à éradiquer la civilisation anglo-saxonne au moyen de missiles et de kamikazes et aux 29 points faibles de l'Occident identifiés par les agents des services de renseignement dans le but de les bombarder. Le Dr. Abassi a également fait allusion au recrutement, à l'entraînement et l'envoi sur place par les Gardiens de la Révolution de milliers de volontaires iraniens pour des missions suicide contre des objectifs occidentaux, américains et européens en Irak, et à l'information selon laquelle des kamikazes avaient été mobilisés pour défendre le réacteur nucléaire de Bushehr. [60]


L'équilibre de la peur Iran-Israël
Craignant une offensive israélienne contre ses installations nucléaires, l'Iran cherche à créer un équilibre de la peur avec Israël avantmême qu'il ait atteint l'autonomie dans son cycle de combustible nucléaire. L'idée maîtresse de cet équilibre de la peur est de menacer d'attaquer les installations nucléaires d'Israël et de détruire l'Etat d'Israël si celui-ci ose attaquer l'Iran.

Cet équilibre de la peur est basé sur les éléments suivants:


L'idéologie: idéologiquement, le régime de la révolution islamique en Iran rejette l'existence même d'Israël et sa légitimité.

Capacités stratégiques– les missiles balistiques Shihab: selon certaines sources iraniennes, le Shihab – 3 a pour cible Israël et sa portée couvre la totalité du territoire israélien. Le 11 août 2004, l'Iran a conduit un autre test avec le Shihab – 3 modernisé, montrant ainsi les innovations technologiques qu'il apporte. Le ministre de la Défense Ali Shamkhani a indiqué que l'Iran avait atteint «une puissance de dissuasion efficace» contre ses ennemies dans la région. [61] Les commentateurs iraniens ont ajouté que le Shihab est capable de frapper Israël ou tout autre cible ennemie dans la région; celui-ci sert aussi de réponse au missile Arrow israélien.

Menace envers Israël à travers le Hezbollah au Liban: en plus de l'entraînement et de l'instruction de militants du Hezbollah par des officiers de la Garde révolutionnaire, il a été récemment rapporté que l'Iran fournissait au Hezbollah, sous la protection de la Syrie, des missiles de pointe d'une portée de 250 à 350 kilomètres qui menacent chaque point stratégique d'Israël. [62]

Menaces par des fonctionnaires de l'autorité iranienne et de la Garde Révolutionnaire de démolir les installations nucléaires israéliennes si Israël attaque celles de l'Iran, et de détruire Israël. Exemples:

Massoud Jazayeri, directeur des relations publiques et du bureau des publications de la Garde révolutionnaire iranienne a mis en garde les Etats-Unis contre l'utilisation d'Israël, son «chien fou», indiquant que si le régime sioniste attaquait les installations nucléaires de l'Iran, «nous l'effacerons de la carte du monde.» [63]

Yadollah Javani, le chef du bureau politique de la Garde révolutionnaire iranienne, expose les points suivants: «Tous les secteurs contrôlés par le régime sioniste, y compris les installations et l'arsenal nucléaires de ce pays, sont à portée des missiles avancés iraniens. Donc, ni le régime sioniste ni l'Amérique n'exécuteront leurs menaces[contre l'Iran] ». [64]

Rahim Safavi, le commandant de la Garde révolutionnaire, explique: «Si Israël est assez fou pour attaquer les intérêts iraniens, nous le frapperons comme avec un marteau et nous lui broierons les os.» [65] Il a ajouté: «Il est temps de rayer Israël [de la carte]. [66]

Mohamed Baker Zou Al-Qadr, vice-commandant de la Garde révolutionnaire, a dit: «Dès qu'Israël lancera son premier missile sur Bushehr, il devra oublier son centre nucléaire à Dimona […] Si Israël attaque les centres nucléaires de notre pays, nous nous en prendrons à son arsenal d'armes nucléaires. [67]

Le ministre de la Défense iranien, Ali Shamkhani, a déclaré « Si Israël attaque l'Iran militairement, plus aucun lieu en Israël ne sera en sécurité pour les chefs de ce régime.» [68]
Ayelet Savyon est directeur du projet médiatique iranien


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[1] Pour en savoir plus sur les buts de l'Iran dans l'acquisition d'armes nucléaires, vous pouvez consulter l'enquête et analyse de MEMRI n.89, du 26 mars 2002: L'Armement: Un élément essentiel permettant à l'Iran de s'imposer comme superpuissance régionale, Vous pouvez aussi lire la déclaration du ministre de la défense iranien Ali Shamkhani: «L'Iran est maintenant vu comme une puissance régionale incontestable ». ( IRNA, Iran, 29 août 2004)

[2] Muhammad El-Baradei, directeur général de l'AIEA a déclaré que l'Iran n'avait pas entièrement coopéré avec l'AIEA lors des neuf derniers mois, et que son programme nucléaire n'était pas transparent ( Aftab-e Yazd, Iran, 8 septembre 2004). L'Iran maintient que l'AIEA avait accepté la version des faits iranienne à propos des centrifugeuses P2, et que l'affaire était maintenant close. Seul, des questions techniques et non essentielles restèrent à établir. ( Kayhan, Iran, 4 septembre 2004); déclaration du porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien Hamid Reza Asefi ( IRNA, Iran, 12 septembre 2004). En même temps, Hasan Rohani, Secrétaire du Conseil Suprême de la Sécurité Nationale a déclaré: «l'AIEA prétend que certaines ambiguïtés persistent avec le problème clé de la pollution [en raison de l'enrichissement en uranium] et du P2, et croit qu'il y a encore des problèmes avec cette question. ( Kayhan, Iran, 8 septembre 2004); ( Aftab-e Yazd, Iran, 9 septembre 2004).

[3] Consulter «La mise en application de l'Accord des sauvegardes du TNP dans la République Islamique de l'Iran – Résolution adoptée par le Conseil du 18 septembre 2004 sur le site internet de l'AIEA: «(…) [Pour restaurer la confiance en l'Iran, l'AIEA considère nécessaire de que l'il suspend immédiatement toutes activités liées à l'enrichissement d'uranium, y compris la fabrication ou l'importation de composants de centrifugeuses, l'assemblage et l'essai de centrifugeuses […] http://www.iaea.org/Publications/Documents/Board/2004/gov2004-79.pdf

[4] Ibid. ¶

[5] Ibid. ¶

[6] Ibid.

[7] IRNA (Iran), 19 septembre 2004. Il y a à peu près deux semaines, Rohani avait invité la France l'Allemagne et la Grande Bretagne à "honorer la déclaration de Téhéran d'octobre 2003" qu'ils ont signée, et avait appelé l'Union Européenne à approvisionner l'Iran en technologies nucléaires avancées. Aftab-e Yazd & Jomhour-ye Eslami (Iran), 7 septembre 2004.

[8] Comme Rohani explique, "à chaque fois que l'Iran fait des progrès avec l'Europe sur son programme nucléaire, les Américains ont perturbé le processus". ( IRNA, Iran, 19 septembre 2004.)

[9] Un compte rendu des médias iraniens avec de nombreuses citations sera publié séparément.

[10] Dans un éditorial s'opposant à la demande de l'Europe que l'Iran suspende son activité nucléaire, le quotidien conservateur Kahyan a signalé l'existence d'usines nucléaires iraniennes engagées dans la production de carburant: «la production de minerai d'uranium [à Saghand, près de la ville iranian de Yazd]; la conversion d'oxyde d'uranium en UF6 aux installations de Isfahan; injection de gaz UF6 dans les centriguseuses aux installations de Natanz; le projet de production d'eau lourde [heavy water] aux installations de Karak; l'assemblage de centrifugeuses et de composantes necessaires à celles-ci; et ainsi de suite (…)» ( Kayhan, Iran, 5 aout 2004)

[11] Dans un éditorial, le quotidien réformiste iranien Sharq a écrit que John Kerry est tout aussi semblable au président George W. Bush et si les démocrates gagnent les élections nul ne devrait pas s'attendre à ce qu'il y ait de changements dans la politique américaine vis-à-vis de l'Irak ( Sharq, Iran. 19 juillet 2004). Les prévisions en Iran sont que la situation du pays ne deviendra clair seulement après les élections américaines. L'hypothèse générale est qu'une victoire de Bush serait très grave pour l'Iran car ceci conduirait à de croissantes pressions sur le pays. Consulter l'article de Ebrahim Yazdi dans le quotidien Sharq (11 septembre 2004) qui déclare que si Kerry remporte les élections, l'Europe et les Etats-Unis, accompagnés du Japon, de la Chine et de la Russie, changerons leur politique en faveur du programme nucléaire de l'Iran.

[12] IRNA (Iran), 13 février 2003; Aftab-e Yazd (Iran), 6 septembre 2004.

[13] Aftab-e Yazd (Iran), 29 août 2004

[14] Kayhan (Iran), 8 septembre 2004; Sharq (Iran), 20 juin 2004

[15] Lire par exemple la déclaration de Chris Patten, commissaire à l'Union Européenne chargé des relations extérieures dans IRNA, Iran 11 août 2004. Le protocole additionnel (93+2) permet à l'AIEA d'effectuer des inspections à l'improviste dans les sites et les installations nucléaires. Rapports sur les accords secrets, Aftab-e Yazd (Iran), 1er juillet 2004.

[16] Kayhan (Iran), 27 juin 2004 ; Aftab-e Yazd (Iran), 30 juin 2004 ; Jomhouri-ye Eslami (Iran), 7 septembre 2004.

[17] Kayhan (Iran), 4 septembre 2004 ; Aftab-e Yazd et Jomhouri-ye Eslami, (Iran), 7 septembre 2004. Des éditoriaux de la pression iranienne se sont plaints au sujet de la façon dont les arrangements ont été dissimulés au Comité du Majlis (Parlement iranien) et aux directeurs de journaux conservateurs importants qui sont proches des chefs du régime iranien. Consulter les éditoriaux du quotidien réformiste Aftab-e Yazd (Iran), 30 juin et 1er juillet 2004, et les critiques de l'activiste politique réformateur Ali Akbar Mokhtashemi-Pour, Aftab-e Yazd (Iran), 1er juillet 2004. L'Iran a déclaré plus tard que sa décision de surprendre ses activités d'enrichissement d'uranium n'était que temporaire. Lire les déclarations de Hashemi Rafsandjani, président du conseil de discernement iranien et ancien président de la République Islamique d'Iran (Aftab-e Yazd, Iran, 30 juin 2004) et celles de Hassan Rohani, secrétaire du Conseil Suprême de la Sécurité Nationale iranien ( Sharq, Iran, 20 juin 2004 et Kayhan, Iran, 8 septembre 2004).

[18] Kayhan (Iran), 4 septembre 2004. Le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères iranien a rétorqué que lorsque l'Iran et l'Europe étaient en train de conduire des négociations sensibles, ce genre de déclarations n'était pas constructif ( Aftab-e Yazd et Jomhouri-ye Eslami, Iran, 6 septembre 2004). De plus, le directeur général de l'AIEA Muhammad El-Bradadei a indiqué que l'Iran n'avait pas entièrement coopéré avec l'AIEA lors des neuf derniers mois, et que son programme nucléaire n'était pas transparent, Aftab-e Yazd (Iran), 8 septembre 2004.

[19] IRNA (Iran), 8 septembre 2004.

[20] Kayhan (Iran), 5 août 2004.

[21] Voir par exemple les déclarations du président du conseil du discernement Hashemi Rafsandjani ( Aftab-e Yazd, Iran, 30 juin 2004) et du conseil suprême de la Sécurité National iranien.

[22] L'oxyde d'uranium est une des étapes du processus d'enrichissement en uranium, qui en soi est le raffinement d'uranium brut avant qu'il ait été traité par le UF6 pour l'enrichissement.

[23] Cette quantité est suffisante pour produire cinq ogives nucléaires. Ces déclarations ont été faites par le directeur du travail du site et Qassem Suleimani, membre de l'Organisation Iranienne pour L'Energie Atomique,pendant la première visite par un représentant de Associated Press à la mine d'uranium de Saghand. La mine pourra produire 132.000 tonnes d'uranium cru par an. Suleimani a indiqué qu'il serait possible de produire du minerai d'uranium d'ici début 2006, et que 77% des travaux nécessaires avait déjà été terminés. Il a ajouté que si les dirigeants iraniens voulait faire avancer le projet, l'uranium pourrait commencer à être produit à partir de mi-2005. Le directeur du projet de Saghand, Mahdi Kabirzade, a déclaré qu'actuellement 220 ingénieurs et ouvriers iraniens se trouvaient sur le site et que «aujourd'hui nous sommes complètement indépendants». ( Kayhan et Aftab-e Yazd, Iran, 6 septembre 2004).

[24] Des diplomates occidentaux de l'AIEA ont rendu compte d'un accord, mais ont noté que les détails sur la teneur, la durée, l'ampleur et le moment choisi de la suspension demeurent inconnus. Il a également été indiqué que l'accord n'était pas encore signé et que les Européens suivaient les discussions de près ( Kayhan, Aftab-e Yazd, Iran Daily, Iran, 8 septembre 2004).En réponse, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont indiqué que cet accord était strictement «une démarche tactique» de la part de l'Iran ( Aftab-e Yazd, Iran, 9 septembre 2004). Kayhan, Iran, 8 septembre 2004.Voir l'éditorial du rédacteur en chef de Kayhan, Hossein Shariatmadari,nommant les demandes européennes que l'Iran cesse son activité nucléaire - c.-à-d., la suspension de l'enrichissement d'uranium et un gel sur les activités centrifuges – «une ligne rouge». ( Kayhan, Iran, 8 septembre 2004).

[25] Kayhan (Iran), 8 septembre 2004.

[26] Avant la session du 13 septembre du conseil des gouverneurs de l'AIEA, il y avait des rapports dans la presse iranienne selon lesquels l'adoption d'une résolution concernant le dossier nucléaire de l'Iran serait reportée à la session de novembre ( Aftab-e Yazd, Iran, 5 septembre 2004). Voir également le rapport publié dans la presse iranienne indiquant que le secrétaire général de l'AIEA, Muhammad El-Baradei, aurait annoncé que la décision concernant l'Iran serait reportée à la session de novembre ( Kayhan, 8 septembre 2004). Le secrétaire du Conseil National de Sécurité iranien, Hassan Rohani, a dit que l'U.E., en particulier le président temporaire Néerlandais, s'étaient opposé aux pressions et aux menaces dirigées contre l'Iran (IRNA, 8 septembre 2004); dans un éditorial, le rédacteur du quotidien Kayhan, Hussein Shariatmadari, a expliqué que le report était dû aux élections présidentielles aux Etats-Unis en novembre, ( Kayhan, Iran, 6 septembre 2004). Voir également les rapports selon lesquels l'Europe était divisée sur la question de la pression sur l'Iran et d'additionnelles condamnations du pays, avec la Grande-Bretagne soutenant ces mesures, la France hésitant et l'Allemagne s'y opposant ( Kayhan, Iran, 8 septembre 2004; Aftab-e Yazd, Iran, 9 septembre 2004).

[27] IRNA (Iran), 12 septembre 2004.

[28] Kayhan et Aftab-e Yazd (Iran), 6 septembre 2004.

[29] IRNA (Iran), 12 septembre 2004.

[30] Ce qui c'est produit, par exemple, lors de la révélation de l'existence d'usines liées à l'industrie nucléaire, l'acquisition de centrifugeuses d'une génération avancée et d'activités d'enrichissement d'uranium.

[31] Aftab-e Yazd (Iran), 16mars 2004, 30 juin 2004, 1 juillet 2004.

[32] IRNA (Iran), 5 septembre 2004. Voir également la critique du rédacteur en chef de Kayhan, Hossein Shariatmadari, au sujet de la prétention que l'Europe soutiendrait l'Iran et agirait contre les Etats-Unis ( Kayhan, Iran, 27 juin 2004, 5 août 2004; Aftab-e Yazd, Iran, 16 mars 2003).

[33] Voir l'éditorial du 16 mars 2004 dans lequotidien réformiste Aftab-e Yazd (Iran).

[34] IRNA (Iran), 5 septembre 2004.

[35] Le secrétaire du Conseil Suprême de la Sécurité Nationale iranien, Hassan Rohani, a dit: «L'Iran doit maintenir des relations avec tous les états membres du conseil des gouverneurs de l'AIEA et doit continuer ses activités politique envers la Chine, la Russie et les [pays] MNA, parallèlement à ses activités avec l'Europe» ( Aftab-e Yazd, Iran, 9septembre 2004).

[36] Kayhan (Iran), 5 août 2004. Déclaration du rapporteur de la Commission Parlementaire pour la Sécurité Nationale et la Politique Etrangère, Kazem Jalaliin ( Kayhan,Iran, 15 août 2004).

[36] Kayhan et Aftab-e Yazd (Iran), 6 septembre 2004.

[37] Sharq (Iran), 20 juin 2004; Tehran Times (Iran), 20 juin 2004; Jomhouri-ye Eslami (Iran), 22 juin 2004; l'Iran a annoncé la reprise de ses activités d'assemblement de centrifugeuses, qui est une étape importante dans le processus d'enrichissement de l'uranium ( Sharq, 30 juin 2004). Président du Conseil de Discernement, Hashemi Rafsandjani, Aftab-e Yazd (Iran) 30 juin 2004, IRNA (Iran) 5 septembre 2004.

[38] Voir les déclarations duPrésident du Comité parlementaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère, 'Alaa Al-Din Boroujerdi,faites à l'ambassadeur allemand à Tehran: «l'atmosphère est complètement inapproprié pour la ratification du Protocole Additionnel. L'Europe doit d'abord changer ses positions envers l'Iran» ( Sharq, Iran, 1 juillet 2004; Aftab-e Yazd, Iran, 7 septembre 2004). Voir également les déclarations du parlementaire iranien Elham Amin-Zade selon lesquels l'Iran ne pourrait être forcé à ratifier le Protocole Additionnel (Resalat, Iran, 5 et 6 septembre 2004) et des déclarations par le président du Majlis, Haddad 'Adel ( Jomhouri-ye Eslami,Iran, 6 septembre 2004). Des menaces de quitter le TNP, comme l'a fait la Corée du Nord, ont également été exprimées (Kayhan, Iran, 5 août 2004, 27 juin 2004; Aftab-e Yazd, Iran, 31 mai 2004).

(39) Hassan Rohani, secrétaire du Conseil Suprême de la Sécurité Nationale, Kayhan (Iran), 8 septembre 2004.Voir également le commentaire iranien dans Kayhan (Iran), 6 septembre 2004.

[39]

[40] IRNA (Iran), 12 septembre 2004.

[41] Sharq (Iran), 14 juillet 2004. Hossein Shariatmadari, le rédacteur en chef de Kayhan, qui est proche du dirigeant iranien Ali Khamenei, a critiqué l'empressement des décisionnaires iraniens a ratifier le Protocole Additionnel en échange d'un engagement renouvelé par l'Europe de fermer le dossier iranien à la session du conseil des gouverneurs de l'AIEA en septembre ( Kayhan, Iran, 20 juillet 2004).

[42] Hassan Rohani, secrétaire du Conseil Suprême de la Sécurité Nationale, Aftab-e Yazd, Jomhouri-ye Eslami (Iran) 7 septembre 2004. Président du Majlis, Haddad 'Adel, Aftab-e Yazd (Iran), 7 septembre 2004.

[43] Voire les rapports sur l'intention iranienne d'enrichir l'uranium d'ici les deux prochaines années, Kayhan et Aftab-e Yaz d, (Iran) 6 septembre 2004. Voir également les déclarations par Hassan Rohani: «L'Iran voit l'accès au cycle de carburant comme son droit légal et logique et ne l'abandonnera pas. L'Iran essaye de mettre en application cet objectif au moment le plus approprié, de la meilleure manière possible». ( Kayhan, Iran, 8 septembre 2004).

[44] Déclaration du Président iranien Muhammad Khatami, Aftab-e Yazd, Kayhan (Iran), 29 août 2004. Récemment, le Majlis a déterminé que la reprise de l'enrichissement d'uranium serait discutée dans un proche avenir, avec l'intention de mettre en application sa reprise. L'ancien ambassadeur iranien auprès de l'AIEA, 'Ali Akbar Salehi, a dit que «la question de la reprise de l'enrichissement d'uranium est particulière et les autorités devraient annoncer leur position sur cette affaire. Ils prendront leurs décisions en vue des développements actuels et des changements qui peuvent avoir lieu à l'avenir […] [ces décisions] dépendront des développements actuels et également des réactions adoptées par l'AIEA et l'Europe» ( IRNA, Iran, 1 septembre 2004). L'ambassadeur iranien à Moscou, Gholam-Reza Shafei,a dit aux journalistes que la production d'un cycle de carburant nucléaire est le droit légitime et légal de l'Iran et que l'Iran «est toujours intéressé à produire du carburant nucléaire pour fournir de l'énergie a nos usines nucléaires […]. La production de centrifugeuses est le droit de chaque pays capable de construire de tels appareils» ( Kayhan, Iran, 4 septembre 2004). Voir également la déclaration du porte-parole du ministère des Affaires Etrangères iranien, Hamid Reza Asefi, Aftab-e Yazd (Iran), 6 septembre 2004, et les déclarations de Rohani, Kayhan (Iran), 8 septembre 2004. Apparemment, l'Iran essaye de faire pression sur l'Europe et emploie l'argument que le septième Majlis conservateur est l'autorité qui doit ratifier l'adhésion de l'Iran au Protocole Additionnel ( Kayhan, Iran, 31 juillet 2004).

[45] IRNA (Iran), 12 septembre 2004.

[46] IRNA (Iran), 19 septembre 2004.

[47] Comme l'a dit Rohani: «lorsque l'Iran fait des progrès avec l'Europe a propos de son programme nucléaire, les Américains perturbent le processus» ( IRNA, Iran, 19 septembre 2004). Auparavant, le porte-parole du ministère des Affaires Etrangères iranien, Hamid Reza Asefi, a dit que l'Iran était au sommet d'entretiens «extrêmement sensibles» avec l'Europe et que des négociations «sérieuses et sensibles» sur des «manières de clore le dossier de l'Iran avec l'AIEA» étaient en cours, et a ajouté que l'Iran «comprend que l'U.E. est sous une pression forte des Etats-Unis» ( Aftab-e Yazd & Jomhouri-ye Eslami, Iran, 6 septembre 2004). Asefi a également indiqué, «nous avons accepté de prendre quelques mesures en réponse aux sensibilités de l'U.E. concernant certains sujets» (Iran Daily, Iran, 6 septembre 2004).

[48] IRNA (Iran), 19 septembre 2004. Environ deux semaines plus tôt, Rohani avait invité la France, l'Allemagne, et la Grande-Bretagne a «honorer la déclaration de Tehran d'octobre 2003» dont ils sont signataires, et avait invité l'U.E. à approvisionner l'Iran en technologie nucléaire avancée. Aftab-e Yazd & Jomhour-ye Eslami (Iran), 7 septembre 2004.

[49] Aftab-e Yazd & Jomhouri-ye Eslami (Iran), 7 septembre 2004.

[50] Rohani a ajouté, «Le plus l'Iran s'approche [de la capacité] d'enrichissement [d'uranium], plus les Européens deviennent sensibles, et lorsque nous avons suspendu nos activités d'enrichissement [d'uranium], leur ton est devenu modérée et ils ont souri» ( Kayhan, Iran, 8 septembre 2004).

[51] MEMRI Enquête et analyse - No. 181, «Le débat intérieur en Iran: Comment répondre à la pression exercée par l'Occident contre son programme nucléaire» et MEMRI Special Dispatch No. 743, en anglais: «L'Iran menace l'Occident».

[52] Kayhan (Iran), 6 juillet 2004. Voir également le discours dans l'émission du 5 juillet 2004 sur la chaîne iranienne Channel 1 (MEMRI TV clip numéro 140, 5 juillet 2004).

[53] Kayhan (Iran), 8 juillet 2004.

[54] Kayhan (Iran), 6 juillet 2004.

[55] Kayhan & Aftab-e Yazd (Iran), 8 août 2004. Voir également les déclarations du commandant de la Garde Révolutionnaire iranienne, Rahim Safavi, sur les bonnes capacités de missiles balistiques de dissuasion de l'Iran ( IRNA, Iran, 12 septembre 2004). Le ministre iranien des services de renseignements, Ali Younesi,a dit que si les Etats-Unis ou n'importe quel autre pays prévoient de mettre en danger la sécurité de l'Iran, «sa propre sécurité serait naturellement en danger» ( Aftab-e Yazd, Iran, 1 septembre 2004).

[56] Kayhan (Iran), 19 août 2004, Akhbar Al-Khaleej (Bahrayn), 19 août 2004.

[57] Ibid.

[58] Al-Sharq Al-Awsat (Londres), 14 juin 2004.

[59] «J'annonce clairement que nous ne constituons une menace pour aucun pays européen». Kayhan & Aftab-e Yazd (Iran), 8 août 2004.

[60] Voir MEMRI Enquête et analyse - No. 181, «Le débat intérieur en Iran: Comment répondre à la pression exercée par l'Occident contre son programme nucléaire» et MEMRI Special Dispatch No. 743, en anglais: «L'Iran menace l'Occident». Voir également l'enregistrement audio des conférences du Dr Hassan Abassi à l'université de Tehran, 23 mai 2004, (MEMRI TV clips numéro 251 et 252).Voir également les rapports sur des milliers de volontaires iraniens qui se sont inscrits aux opérations suicide contre des attaques occidentales sur l'Iran à l'usine nucléaire de Bushher, Kayhan & Aftab-e Yazd (Iran), 9 septembre 2004.

[61] Jomhouri-ye Eslami (Iran), 31 août 2004; Kayhan (Iran), 31 juillet 2004, 16 août 2004.

[62] Voire MEMRI Dépêche spéciale No. 765, «Quotidien Koweïtien: L'Iran a livré des missiles au Hezbollah au Liban par l'intermédiaire de la Syrie».

[63] Mehr Persian News Agency, ISNA (Iranian Students News Agency), 26 juillet 2004.

[64] Kayhan (Iran), 12 août 2004.

[65] Ibid.

[66] Al-Zaman (Londres et Bagdad), 1 septembre 2004.

[67] Kayhan (Iran), 16 août 2004, 18 août 2004.

[68] Kayhan (Iran), 29 juillet 2004, 8 août 2004.

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 27 septembre 2004 - 17h42:

Sous le règne de l’anti-journalisme, de la délation ainsi que d’un début simultané de résistance et de Maccarthysme (suite et fin) (info # 012709/4) [Analyse]
par Jérôme Coursade © Metula News Agency


Bien entendu, j’ai longtemps hésité avant de livrer les anecdotes significatives de mes expériences partagées avec Malbrunot. Mais Georges n’est pas en cause, il n’est pas, pour qui sait lire, et en dépit du titre de mon papier, le sujet principal de mon premier article, même si je comprends que des journalistes médiocres essayent à tout prix de détourner, ou plutôt d’escamoter le fond du débat, derrière de faux problèmes de personnes et des pseudo problèmes d’éthique du niveau des reality shows.



La vraie question, celle qui sans aucun doute mobilise les journalistes résistants, c’est : Comment peut-on accepter que des médias majeurs, comme Europe 1, le Point, le Figaro, RTL, Ouest France et bien d’autres encore, confient la description des conflits proche orientaux à des activistes de la cause arabe, dans son expression la plus extrémiste. Je parle, bien évidemment, de correspondants, comme Malbrunot, qui exprimait publiquement et de manière explicite – et cela, on a pu le voir que dans mon article ! - la nécessité de soutenir le terrorisme palestinien et de fustiger systématiquement tout ce qui émanait de l’Etat d’Israël.



C’est exactement comme si on chargeait un supporter convaincu des idées de transfert d’un leader israélien d’extrême droite, tel Effi Eitam, par exemple, de narrer au public français les péripéties quotidiennes de la guerre que se livrent les Israéliens et les Arabes. Encore faut-il, pour respecter la réalité des faits, observer qu’Eytam n’a jamais envoyé de femmes terroristes se faire sauter dans un bus ou dans un restaurant palestinien. Reste, qu’au regard de la sensibilité qui entoure ce conflit, de son influence violente sur la coexistence fragile entre les composants de société française, un tel choix serait inimaginable en termes d’information, mais bien plus encore, il serait irresponsable, carrément dément !



Avant de me décider à écrire Mon camarade Malbrunot, l’ami des Arabes, je me suis posé les deux questions qui ont sans cesse guidé ma démarche de journaliste professionnel : Les faits que je décris sont-ils authentiques au-delà de tout doute sensé et est-il opportun, j’entends par là "absolument et urgemment nécessaire à la compréhension du public", que je décrive ces faits ? Ayant répondu à ces deux interrogations par la positive, et considérant que mon intervention ne serait certainement pas de nature à mettre en plus grand danger mon camarade dans sa situation de prisonnier, j’ai jugé et je persiste à penser que, dans ce cas spécifique, l’urgence de l’information l’emporte sur la nécessité de garder secrètes les convictions motrices de Malbrunot, nonobstant sa situation d’otage.



Que l’on m’entende bien, une fois encore : Je ne mets pas en question le droit absolu de Malbrunot ou de qui que ce soit d’autre, d’ailleurs, d’épouser la cause arabe. Certes, au plan personnel mais qui n’a strictement rien à voir dans l’équation générale que je pose, je considère que les mouvements éradicationnistes musulmans, qui prescrivent dans leurs statuts l’anéantissement physique d’Israël puis l’asservissement de toutes les croyances et de tous les peuples à la doctrine mahométane, représentent l’antithèse de toutes les valeurs humanistes qui m’animent. Je m’oppose à toute identification avec ces courants et, assurément, à toute esquisse de justification des assassinats collectifs de civils, qui sont le modus operandi actuel de leurs ambitions.



La vraie interrogation se posa pour moi lorsque se mit à couler le flot de la mythification du travail de journaliste de mon camarade dans l’ensemble de la presse tricolore. Me taire devant l’apologie faite à son "indépendance d’esprit", à son "professionnalisme exemplaire" et à sa "passion pour (tout ?) le Moyen Orient" correspondait, non seulement à laisser écrire n’importe quoi, ce qui ne réclamait de ma part aucune intervention en urgence, question d’habitude, mais également à permettre à un système intolérable de s’institutionnaliser définitivement, et cela, il n’est pas question de l’accepter sans réagir. Un Malbrunot mythique, sans rapport avec le collègue que j’avais côtoyé, sans rapport avec Georges Malbrunot, était en voie d’être instrumenté par un système médiatique malade afin de normaliser des pratiques journalistiques inacceptables et socialement dangereuses, irresponsables et démentes. Mon intervention devenait alors nécessaire et pressante. Il s’agissait de faire savoir que Georges n’était en aucun cas le champion du journalisme objectif et désintéressé qu’ils dépeignent. S’il est le champion d’une cause, c’est celui de la cause arabe, pas du journalisme, comme faussement claironné par une profession largement dépravée. Et s’il est champion d’un genre de journalisme, c’est celui du journalisme activiste, qui asservit la description d’une réalité aux besoins d’une cause.



Avant qu’ils ne poursuivent ma lapidation, pour cette affirmation qui peut, je le conçois, sembler incroyable, j’aimerais faire entendre mon meilleur témoin face aux arguments des "justiciers" de la qualité des Birenbaum, Macina et de Gilles Munier [2]. Faites entrer, je vous prie, le dénommé Mohammed Yasser Abdul-Ra'ouf Qudwa Al-Husseini, dit Yasser Arafat. C’est peut-être le seul témoin que même les militants et les malhonnêtes ne soupçonneront pas de servir la propagande sioniste. Voici ce que le raïs déclarait, en date du 31 août, à propos de l’engagement militant de Georges Malbrunot (et Christian Chesnot, que je ne connais pas) : "Ces journalistes aident la cause irakienne et la cause palestinienne" et "Nous voulons des garanties pour nos amis qui soutiennent notre combat".



Des journalistes qui "aident des causes" et qui "soutiennent des combats" ? Comment dois-je le décliner avec les critères d’homogénéité – l’obligation fondamentale faite au journaliste de présenter les manifestations d’opinions et les avis divergents de manière équilibrée - et d’indépendance – notre engagement déontologique, tout aussi essentiel, à maintenir notre indépendance par rapport à nos sources – Messieurs les étranges représentants de la morale publique ?



Fallait-il, après une telle démonstration, encore établir que les sympathies de mon camarade ne se cantonnaient pas dans un registre de penchants naturels et acceptables – les journalistes ne sont pas des Bayard, ils sont des êtres humains sensibles et c’est beaucoup mieux ainsi ! – ne prenant pas le pas sur son travail de reporter ? C’est en tout cas dans ce but que j’ai décidé de décrire des situations significatives, qui démontrent que l’engagement militant de Malbrunot l’emportait sur les impératifs imprescriptibles de notre profession. Il n’y avait, bien évidemment, que par ces témoignages vécus, notamment l’épisode du Consulat de France à Jérusalem, qu’il était possible d’effectuer cette démonstration.



Autre nécessité journalistique absolue, celle de montrer, en temps réel, que les organisations terroristes du courant salafiste n’hésitent pas à séquestrer les amis dhimis [3] de leur propre cause. Que leur haine de l’Occident est d’inspiration raciste – qu’elle est dirigée en fonction de l’origine des hommes et de leurs cultures - et non basée sur les convictions idéologiques des individus, ni sur l’orientation de leurs témoignages, ni encore, sur le rôle de leurs pays dans le conflit iraquien. Pour faire cette démonstration, qui m’apparaît d’un intérêt informationnel indiscutable, encore fallait-il briser la barrière de mensonges idolâtres des médias français et révéler, impérativement, la sympathie militante de Georges Malbrunot pour la cause arabe.



Depuis la publication de mon premier article, les témoignages de collègues pleuvent d’ailleurs sur notre rédaction. Tous abondent dans le même sens : Malbrunot n’est pas que pro Arabes, il serait également foncièrement anti-israélien voire antijuif. Et cela n’a, bien entendu, rien à voir avec sa détestable situation d’otage en Irak. Ainsi, notre rédaction a-t-elle recueilli un témoignage supplémentaire, aussi troublant que facilement vérifiable, vu le nombre élevé de participants qui assistèrent à l’épisode que je me propose de vous conter.



La scène se passe dans le luxueux restaurant Mishkanot Shaananim, faisant face à la vielle ville de Jérusalem, dans un panorama d’une beauté à vous couper le souffle. Nous sommes à la fin de l’année 1995, le nouvel ambassadeur de France, l’unanimement estimé Jean-Noël de Bouillane de la Coste a pris ses fonctions en novembre. Il a invité les correspondants des médias français en poste en Israël à ce dîner. Bouillane de la Coste veut prendre la température des lieux et faire la connaissance des journalistes. Selon les témoignages spontanés que nous avons recueillis [4], outre l’ambassadeur et un attaché d’ambassade, on retrouve une dizaine de personnes autour de la table, dont Malbrunot, qui travaille pour Europe, Pierre Weil, de Radio France, Danièle Kriegel, l’épouse de Charles Enderlin, qui est alors journaliste au service francophone de la radio d’Etat israélienne, Christophe Boltanski, Libé, Patrice Claude pour le Monde, Laurent Hauben, l’envoyé spécial de Tf1 etc.



La discussion est animée et agréable, jusqu’au moment où Georges Malbrunot s’insurge, à haute voix, de ce que les médias importants de France envoient systématiquement en Israël des correspondants juifs ou d’origine juive. La remarque à connotation antisémite évidente de Malbrunot – elle consiste à affirmer que les journalistes d’origine israélite ne peuvent pas relater, à cause de leur origine justement, objectivement les avatars du conflit proche oriental - jette un froid terrible parmi l’assistance. Selon les témoignages qui nous sont parvenus, Pierre Weil, dégoûté, quitte le restaurant précipitamment. La plupart des autres convives, et tous ne sont pas juifs, se retrouvent dans les bureaux de France 2, après le repas, afin de commenter l’incident qu’ils jugent inacceptable et d’envisager des mesures contre leur confrère raciste.



D’autres grands reporters qui ont côtoyé Malbrunot sur les champs de batailles du Moyen Orient, excédés par les portraits idéalistes ou tronqués qu’en font les médias français, nous appellent pour nous dire qu’ils ont eux-mêmes constaté les orientations extrémistes de notre camarade, qu’ils le reconnaissent effectivement dans Mon camarade Malbrunot, l’ami des Arabes, qu’ils jugent également incompatible son activisme avec la déontologie de notre profession et qu’il était urgent et nécessaire de briser les dangereux tabous colportés par la pensée unique. Ils s’exprimeront, s’ils le souhaitent, autrement que ceux qui photocopient mes articles, sur les pages de la Ména, pour peu qu’ils en manifestent le désir.



Quant à moi, je reste à interpeller les médias pour leurs choix douteux et inconscients. Ca n’est pas en employant des correspondants par trop engagés dans un camp ou dans l’autre, que l’on permettra au public de se faire une juste opinion de ce qui se passe ici. Ni en encensant artificiellement ceux qui se soustraient à nos règles, indispensables au maintien de la paix civile dans une société bigarrée et pluriethnique, fussent-ils détenus par des égorgeurs en tous points haïssables. Ca n’est pas en souscrivant à cette déviance incompréhensible, que l’on pourra apaiser les sentiments racistes qui refont surface dans la société tricolore, qui détruisent les écoles, les lieux de culte et les cimetières et qui menacent maintenant les personnes physiques jusque dans leur chair.



Ca n’est pas !





Fin





Notes :

[2] Gilles Munier, Secrétaire général des Amitiés franco-irakiennes du temps de Saddam, juge sévèrement Mon camarade Malbrunot, l’ami des Arabes, sur le site Internet arabe d’Italie Al Jazira : "Cet article venimeux fera date dans l’anthologie de la désinformation et de la crapulerie". Une leçon d’éthique à retenir, à peine plus appuyée que celle qui m’est infligée par un certain Menahem Macina, pour l’Union des Patrons Juifs de France mais qui, dans le cas de Munier, trouve ses explications logiques. Mon maître de morale improvisé peut en effet également se présenter comme professeur de journalisme, puisqu’il exerça notre noble art dans La Nation européenne, l’"organe d'un groupuscule néonazi connu pour son antisémitisme compulsif" (dixit Vincent Hugueux in l’Express du 9 février 2004).



Circonstances atténuantes d’antijuivisme pathologique et constant, pour Munier, du moins, dont nos abonnés ne s’étonneront pas qu’il n’apprécie pas spécialement la Ména ; d’autant plus que notre agence avait cité son nom, ès qualités, dans l’article de Juffa "Qu’est-ce qui fait courir Chirac, 2ème partie ?" [lire], consacré aux pots de vin distribués par l’ancien dictateur iraquien, afin de s’offrir le soutien de quelques politiciens européens à la morale à géométrie variable.



[3] Dhimis : les infidèles d’origines juive et chrétienne



[4] Les témoins qui nous ont contactés ne sont pas absolument certains de la liste des participants à ce dîner, ce qui ne modifie en rien la portée de l’épisode, que je considère essentielle pour l’information du public. Je présente d’avance mes excuses à mes confrères que j’aurais cités par erreur (et à ceux que j’ai oubliés) et ne manquerais pas, le cas échéant et à leur première demande, de réclamer à la Ména de publier une mise au point.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le lundi 27 septembre 2004 - 13h37:

moi,j'ai eu l'un des plus beaux kippour de ma vie;je voulais que nous le passions a Eilatcar j'aime la mer rouge plus bleue que jamais le desert et les montagnes fieres et arides autour...bon alors on arrive a la sinagogue la veille de yom kippour,personne excepte le bedeau,c-a-d le chamach,le responsable;il nous dit-il faudrait etre Albert pour bien raconter- avec l'aide de Dieu on aura un minian;nous sommes deja 2-moi une femme je ne comptais pas..!-et il commence a nous raconter que l'annee derniere le 10 ieme etait un bedoin qui se portait toujours volontaire-ah Dieu que j'ai ri en moi meme et que j'ai aime cette solidarite!enfin ne voyant venir personne et suivant le proverbe aide toi le ciel t'aidera j'ai ete a la piscine a deux pas de la synaguogue et j'en ai sorti quelques uns d'hommes en tenue presque legere et j'ai frappe a des portes et enfin j'en ai groupe 10;l'ennui c'est c'est qu'apres la priere ils s'envolaient et il m'a fallu faire 4 fois la meme chose;mais on a eu un kippour caher et correct.il y avait un jeune qui avait une voix d'or et qui a chante toutes les prieres,sa fille venait le voir de la piscine et semblait tres fiere de lui;puis j'ai aussi encourage un 10 ieme qui devait faire sa bar-mitzva bientot;il etait heureux d'avoir fait une mitzva...ah quelle emotion,i-nou-bli-able..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 27 septembre 2004 - 05h33:

Salut Jacquot,

Tu fais un excellent travail sur ton site. Nous t'en felicitons car il devient la memoire de notre communaute.

Nous avons le plaisir de t'informer sur le lancement de l'Union des volontaires francophones.
HAAMITSIM est l'une des rares associations qui aide les autres associations a mieux aider l'autre.

Un point important : la Mairie de Netanya nous confie le soin de developper les relations (culturelles, touristiques, sportives, industrielles, etc ... ) avec les communautes juives de France. une balle a saisir au bond pour nous tous ...

Nous vous prions de trouver ci-joint la carte de voeux envoyee a nos volontaires ainsi qu'une information sur HAAMITSIM
Shana Tova a vous, a votre famille et a vos lecteurs.

Yossy TAIEB
President
yotaieb@012.net.il

c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 27 septembre 2004 - 05h22:

Bonjour,

Je vous écris, car la famille de mon mari est apparentée du coté de mon beau-père au docteur KHAYAT, qui avait le Préventorium de l'riana, (il etait le cousin germain de mon beau-père), et du coté de ma belle mère il y avait JACQUES BOCCARRA dit KIKI, qui vait une salle de sport à TUNIS, ou sont allés s'entrainer tous les sportifs de l'époque dont le fameux YOOUNG PEREZ, car j'avais vue chez un de mes oncles par alliance, un mouchoir en soie, tissé avec le visage de YOUNG PEREZ.
Et les oncles de monmari, ont été de trés grands nageurs et ont fait plusieurs championnats de Water POLO, je pense avant la deuxième guerre mondiale. C'était les frères Roger et Gaston BOccara.
A bientot surle net

HUGUETTE KHIAT -

CHANA TOVA LES COULAM

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 27 septembre 2004 - 00h12:

Les harissiens n'auraient ils plus d'humour? ca fait des annees qu'au moment de Yom Kip on lit le formulaire de reservation des places (que j'avais personnellement traduit de l'anglais pour harissa). Je ne vois pas ce qu'il y a de tellement offensant dans ce formulaire... l'auto-derision ca a du bon..

En tout cas bravo a Albert pr son vidouy (confession publique) sur adra. On aurait du tous en faire autant car qu'est ce qu'on a pu s'engueuler sur les commentaires en 5764...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 26 septembre 2004 - 21h38:

ACTE II SCENE III...L INTRIGANTE AU PTB.
Culture pub.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 26 septembre 2004 - 20h52:

Voila j ai repondu au questionnaire...

1. Je preferais etre assis... (Remplir une case)
___x du cote des gens qui parlent
___ du cote des gens qui prient

2. Si assis dans la section des parleurs, quelle categorie
prefereriez-vous? (Indiquer l'ordre
d'interet)
___ Affaires
___ Sports
; ___ Medecine
___ Maladies graves qu'auraient eu un des fideles
___x Potins toutes categories confondues
___ Potins concernant (choisir
___ Le Rabbin
___ Le Hazan
___ La voix du Hazan
___ La femme du Hazan
___ La femme du Rabbin
___x La voix de ma femme du Hazan
___ Le Président
___ La femme du Président
___ La Secretaire du Président
___ Mode
___ Comment les autres sont habilles
___H.H. Ou ils achetent leurs vetements et combien
___ Les derniers achats (voiture, appartment, maison de
campagne...) et prix paye par vos proches
___ Autre sujet d'interet:________________________

3. Pres de qui souhaiteriez vous etre assis en priorite pour
consultation professionnelle gratuite?
___ Docteur
___ Dentiste
___X Gastro-enterologue
___ Pediatre
___ Psychiatre pour enfant ___ Belle mere
___ Proviseur de lycee
___ Avocat
___ de Divorce
___ D' Affaires
___ Agent Immobilier
___ Notaire
___ Huissier
___ Peintre/Plombier
__ Garagiste
___ Amateur de Tennis/ Foot/Golf
___ Autre ____________________________


4. Je desire une place situee (Indiquer l'ordre de priorite
___ En bout de rangee
___X Pres de la sortie
___ Dans la cour
___ Pres des Toilettes
___ Pres de mes beaux-parents
___ Aussi loin que possible de mes beaux-parents
___ Aussi loin que possible de mes ex beaux-parents
___ Pres de l'Hekhal
___ Pres de la table du Kiddouch
___ Pres des hommes celibataires
___X Pres des femmes celibataires
___ Pres de quiconque de disponible (Sexe peu important)
___ Loin de la Bimah la ou personne ne peut me
voir/m'entendre parler pendant l'office
___ La ou personne ne peut me voir dormir pendant l'office
___X La ou je peux dormir pendant le discours du Rabbin(cout
supplementaire)

5. J'aimerais etre assis la ou:
___X Je peux voir ma femme au dessus de la mehitsa
___ Je ne peux pas voir ma femme au dessus de la mehitsa
___ Je peux voir la copine de ma femme au dessus de la mehitsa
___ Mon epouse ne peut pas me voir regarder sa copine au
dessus de la mehitsa

6. Merci de ne pas me placer a cote des personnes suivantes:
(Choix limite a 6 noms, Au dela, peut-etre serait-il bon de
songer a
changer de synagogue)
________________________A CHARENTON ECOLES._
_________________________

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sibylle (Sibylle) le dimanche 26 septembre 2004 - 20h36:

hier pour le repas de kippour nous étions invités chez un ami , je pourrai vous écrire des lignes et des lignes sur les plats préparés par la maman venue spécialement de paris pour passer les fêtes avec son fils, un délice de saveurs et de parfums d'épices qui n'ont fait qu'ajouter à cette soirée la magie exceptionnel d'un soir fête.
Donc, nous voilà tous à table à discuter , rire ect.....
En face de moi un jeune homme, ma voisine de table venait de lui demander comment il connaissait notre hôte, il répond , à la synagogue, je ne le connais que depuis 5 heures, on éclatent tous de rire, pour faire bref voila l'histoire.
Pendant les prières , notre hôte et les hommes qui étaient à notre table, ont du se mettre à parler, et ils ont entamé une discussion avec l'invité, il est arrivé jeudi soir avec son camion de déménagement si j'ai bien compris , pour un poste de prof à la fac, donc les hommes ont compris qu'il n'avait pas pu déballer tous les cartons, notre hôte lui a demandé ou il allait après, l'invité a répondu qu il rentrait chez lui, et par conséquent il lui a dit pas question tu viens manger à la maison.
Si je me suis permise de raconter cette histoire, c'est un peu à cause de ce mail qui semble gêner certaines personnes, je l'ai moi même reçu, et je l'ai publié sur le théâtre puisque le lieu se prête à l'humour et la dérision , il m'a été envoyé par communauté juive de France et il est publié sur leur site, il avait pour objet " Excellent !! allons un peu d'humour......mais tellement vrai" Je ne lui trouve rien de provocateur, vous conviendrez qu'en matière de provocation il y a pire.
Apres tout le fait de discuter à la syna a fait un heureux hier soir et peut être même plus d'un allez savoir?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Edmond (Edmond) le dimanche 26 septembre 2004 - 18h15:

Subject: MAGSHIMIM à l' Émission Second regard dimanche 26 septembre
http://www.magshimim.org/

aujourd'hui dimanche 26 septembre à 13h30

à la télé de Radio Canada

Pour votre information, à ne pas rater aujourd'hui dimanche à 13h30 dans le cadre de l'émission Second Regard présentera un reportage sur le groupe de jeunes montréalais du 2eme Garin de Magshimim qui ont fait leur alya en Israël, le 7 septembre dernier.

Cette émission passera à la télé de Radio Canada
à 13h30 le dimanche 26 septembre ,

et en rediffusion sur RDI, le même jour à 18h00.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le dimanche 26 septembre 2004 - 18h13:

Israël admet l'assassinat d'un chef du Hamas à Damas

DAMAS (AP) - Israël est responsable de l'attentat à la voiture piégée qui a tué dimanche un chef du groupe palestinien Hamas à Damas en Syrie, selon des sources proches des services de sécurité israéliens. Il s'agit du premier assassinat d'un chef palestinien commis par l'Etat hébreu sur le sol syrien.

L'assassinat d'Izz Eldine Soubhi Cheikh Khalil survient après des mises en garde formulées par Israël contre la Syrie, tenue responsable des actions du Hamas et des autres groupes militants palestiniens basés à Damas.

Selon le centre de presse palestinien à Damas, contacté par l'Associated Press, l'attentat a été perpétré dans le quartier d'Al-Zahraa de Damas vers 10h45 locales (7h45 GMT).

Mohammed Nazzal, membre du bureau politique du Hamas, a indiqué depuis Le Caire que la bombe était dissimulée dans la voiture de Khalil et que ce dernier l'avait déclenchée en faisant démarrer son véhicule.

La mort du chef palestinien a été annoncée sur un site Internet du Hamas. En revanche, le gouvernement et l'armée israéliens sont restés muets dimanche. Mais les sources proches des services de sécurité israéliens ont reconnu l'implication d'Israël.

Agé de 42 ans, Khalil était un haut responsable du Hamas dans la Bande de Gaza avant son expulsion par Israël en 1992 avec un groupe de plus de 400 militants Palestiniens, restés longtemps coincés dans la zone séparant l'Etat hébreu et le Liban.

A Gaza, des dizaines de personnes convergeaient vers le quartier de Chajaiyeh pour y présenter leurs condoléances à la famille du "martyr" Khalil. "Depuis qu'il avait quitté le pays, nous n'avions plus de contact avec lui parce qu'il avait choisi de mener une vie secrète", a commenté son frère Rafik Khalil, accusant Israël d'assassinat.

Plusieurs responsables israéliens, à commencer par le Premier ministre Ariel Sharon et le chef d'état-major de l'armée, ont averti récemment le Hamas qu'aucun de ses dirigeants, dans les territoires palestiniens ou ailleurs, n'était plus en sécurité.

Le Hamas et le Djihad islamique ont tous deux une représentation à Damas. La semaine dernière, Ariel Sharon avait appelé une nouvelle fois la Syrie à sévir contre ces deux organisations radicales. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 26 septembre 2004 - 18h05:

Paix sur Adra

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le dimanche 26 septembre 2004 - 17h17:

Cher Nectar,

Pas question ici de querelles intestines et stériles pour si peu.

Attention, simplement, à ne pas céder à la tentation d'une gravité excessive. L'humour est aussi nécessaire, pour l'être humain, que respirer,manger et boire. J'avais simplement trouvé qu'on avait chargé ce message anonyme d'intentions qui n'existaient pas, si ce n'est de faire rire ceux qui sont sensibles à ce genre d'humour.

Les Juifs ont toujours pratiqué l'auto-dérision. Les meilleures blagues juives sont celles inventées par des Juifs.

La comparaison avec Dieudonné n'a, ici, pas de sens dans la mesure où l'intention de nuire de ce pauvre type qu'est M'bala M'bala est manifeste.