Archive jusqu'au 26/septembre/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Septembre 2004: Archive jusqu'au 26/septembre/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 26 septembre 2004 - 16h33:

D'autant plus que la DOUDA m'a promis, Mr Nectar, qu'il fairait téchouva...:):):)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Leblanc (Leblanc) le dimanche 26 septembre 2004 - 14h06:

si je comprends bien il va falloir inventer une ponctuation ou
mieux un signe special pour annoncer qu'on va plaisanter?

C'est vrai que l'humour est ce qui manque le plus outre lac
Léman.
A moins que notre petit suisse ne fasse de la provocation rien
que pour faire monter la sauce, et pêcher ensuite ce qui
l'amusera le plus

allez savoir

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nectar (Nectar) le dimanche 26 septembre 2004 - 16h01:

Monsieur Chemla,

Si vous suiviez le cours des discussions sur Adra, vous auriez pu vous appercevoir que notre ami la Douda a fait son méa-culpa avant kippour, et il n'est plus du tout question de lui parler des ses anciens dessins, dit selon votre expression "Graveleux".

Le pardon s'est fait a kippour; ouvrons une nouvelle page.

Justement si, la Douda dénonce cette forme d'humour,c'est qu'il a vraiment pris conscience du danger que des ecrits ou des dessins péjoratifs, meme dans un cadre humoristique et drole peuvent nuire ou faire du tort au peuple juif.


Bien sur que j'adore l'humour, mais au vu d'un certain humour récent, ouvertement antisemite, pratiqué par un humoriste franco-africain de bas étage, nous sommes obligés de sévir, car nous sommes confrontés journellement a des problémes d'antisemitisme, d'incomprehension ou d'amalgame du judaisme.

Monsieur Chemla, au travers de vos ecrits, je sais que vous etes un homme engagé et militant, donc, ne nous engageons pas dans des querelles intestines qui polluent notre énergie, sévissons et faisons eviter de verser de l'eau au moulin de nos ennemis.

Merci.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nectar (Nectar) le dimanche 26 septembre 2004 - 15h33:

Bien vu LA DOUDA,

Moi aussi j'ai été choqué par l'email des
soi-disant reservations des places à la synagogue les jour des fetes de rosh achana et kippour.

Bravo pour la vigilence.

Des écrits comme celui la, n'ont pas leurs places dans notre site, meme pour rigoler.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le dimanche 26 septembre 2004 - 13h28:

"la bête immonde, l’hydre à la tête de méduse, du racisme et de l’antisémitisme de bas étage, n’est pas encore morte, de loin s’en faut, et à cela il n’y a pas de pardon"

Comme vous y allez! Et cela en réponse à un message typique de l'humour juif tunisien dont certains ont manifestement perdu le sens malgré leurs dessins graveleux.

Attention à bien disposer d'un vocabulaire de rechange pour le jour où vous serez vraiment confrontés aux monstres que vous dénoncez.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 26 septembre 2004 - 12h36:

Le Ftileur : L’E-Mail et son formulaire à la K.., qui a retenu notre attention.

Par respect pour celles et ceux qui effectuent une pose, en ces temps de repos de l’esprit, nous avons préféré retenir un commentaire.

A présent, que nous nous sentons délié de cette abstinence, nous pensons dénoncer ce qui ressemble à une provocation, de la part d’un E-Mail tendancieux et non signé, qui à travers du fameux formulaire (de réservation...) qu’il s’est permis de poster sur notre site, démontrerait que la bête immonde, l’hydre à la tête de méduse, du racisme et de l’antisémitisme de bas étage, n’est pas encore morte, de loin s’en faut, et à cela il n’y a pas de pardon, de la part de ceux même qui en ces temps, ont précisément fait voeux de pardonner.

Nous voulons exprimer sur nos lignes, que les marchands n’ont pas de place dans le Temple de
Salomon, que toutes les Soeurs et tous les Frères sont égaux, et qu’il n’y a dans ce Temple aucune
réservation possible. Chacun s’y plaçant par esprit de Fraternité selon la place que la providence lui a attribué.

Nous préférerions de loin nous être trompés, mais à toute fin utile il convient que Toutes et Tous fasse preuve de vigilance, vis à vis des écrits qui se voudraient anodins, mais qui pourraient bien se révéler être une insulte à notre encontre.

Bien à vous Toutes et Tous, et de bonnes fêtes !

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 26 septembre 2004 - 09h45:

cher pariote des coutumes de tunisie

en nous approchant des fetes de tichri , j'ai une question importante d'halaha que je me pose tous les ans :
comme vous le savez tous , avant un repas , il vaut mieux ne pas manger des fruits ou legumes , afin de ne pas rentrer dans le "safek berahot leakel" en ce qui concerne la beraha aharona .
c'est pour cela , qu'il est mentionne dans les livres de priere qu'il faut faire le seder de roch achana APRES avoir fait motsi .
seulement , selon la "FEUILLE DE MIEL" ou "Page de miel" , ( pour ceux qui n'ont pas eu le chance d'etre tune , c'est la feuille du seder de roch achana des tunes ) , il est bien note que le seder se fait AVANT le motsi !
c'est pour l'instant le seul ecrit que j'ai trouve , et j'aimerai bien savoir si vous avez lu un livre d'un rav TUNE ( un VRAI et pas un de converti a l'IRAKOMANIA) , pour savoir comment on doit proceder ?
j'ai aussi une preuve que notre minhag est apperemment correct , et ne nous induit en erreur , afin de ne pas a rentrer dans un doute :
De tout les temps , les tune MANGENT , et BEAUCOUP , MEME ENORMEMENT !!!
au seder , c'est la seule fois , ou , on recoie , des tout petit bout ( vraiment petit ) de chaque truc qu il faut manger , meme le poisson , genre , on recoie maximum , un truc comme la dimension d'une orteiile !!! BIZARRE NON !!!! ( enfin chez moi c comme ca ....)
peut etre que ce minhag de donner des tout petit bout , c'est fait expres , pour pas arriver a 30 gr ???? BIZARRE NON !!!!

j'attend vos impressions !!!

Fitoussi David

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le dimanche 26 septembre 2004 - 08h50:

Un nouvel ouvrage de Mohamed Sifaoui

Mohamed Sifaoui
LETTRE AUX ISLAMISTES
de France et de Navarre
ISBN n° 2 74910 287 1
120 pages semi poche 11,5 x 19,
5 €


(extrait de l'introduction)


« Je m’adresse à vous depuis déjà maintenant plusieurs années à travers des articles, reportages, documentaires, ouvrages et autres tribunes médiatiques. Je me suis adressé aussi à vous à travers des conférences, des colloques, des séminaires, bref, je crois avoir utilisé tous les moyens sauf le plus simple, celui de vous écrire une lettre. Une lettre ouverte que toute femme et tout homme pourrait lire, une lettre accessible à tous les citoyens, enfin une lettre, j’en suis convaincu, que beaucoup de musulmanes et de musulmans auraient aimé vous adresser.

Le problème auquel j’étais confronté jusque-là, consistait à savoir quel serait le meilleur destinataire du propos contenu dans mon épître. Je recherchais votre chef ou votre cheikh, votre maître à penser ou votre maître tout court, votre général, ou si vous préférez, votre émir. Fallait-il le rechercher dans le monde des vivants ou dans le monde des morts ? Etait-il connu ? Fallait-il envoyer ma missive à Oussama Ben Laden ou à Mohamed Ibn Abdelwaheb(1) ? À Tariq Ramadan ou à Hassan Al Benna(2) ? À Mohamed Atta ou à Abou Qatada(3) ? À Hassan Hattab(4) ou à Ali Benhadj(5) ? À Djamel Zougam(6) ou à Abou Mossab Al-Zarqaoui(7) ? Finalement je me suis décidé depuis peu. Mon épître est adressée à tous



Non ! Évidemment je ne vous mets pas tous sur un pied d’égalité. Même l’occident fait bien la différence entre vous. Même les médias savent que parmi vous il existe des « radicaux » et des « modérés ». Des courants gauchisants estiment même que certains d’entre vous sont « inoffensifs ». D’ailleurs, ils n’hésitent pas à affubler ces derniers du statut d’« intellectuel musulman ».

Après cette brève introduction, je vais entrer dans le vif du sujet. À l’instar de l’opinion publique internationale, à l’instar de beaucoup de citoyens français et comme l’écrasante majorité des musulmans, je ne cesse de me poser des questions. J’ai pu avoir des réponses à certaines d’entre elles mais je vous avoue qu’il subsiste dans ma tête plusieurs zones d’ombres.

Questions à poser et thèmes à aborder

Pourquoi certains d’entre vous tuent pendant que d’autres approuvent à travers un silence assassin ?
Pourquoi tant de haine dans vos cœurs alors que la religion musulmane appelle à l’amour et à la fraternité ?
Vous défendez une idéologie, non pas une religion : avouez-le !
Vos frustrations : et si on en parlait ?
L’instrumentalisation de la religion, la manipulation des jeunes et j’en passe, ce sont des arts dans lesquels vous excellez, je l’avoue.
Vos contradictions : vous en êtes conscients ?
Bush et Sharon ? Je le sais, ils vous nourrissent à travers leur politique.
Vos armes c’est les bombes ; nos armes, c’est la démocratie, la liberté et la justice. »



M. S.

1) Fondateur du wahhabisme et de l’Arabie saoudite.
2) Fondateur de la confrérie des frères musulmans.
3) Idéologue proche de Ben Laden en détention en Grande-Bretagne.
4) Ancien chef du GSPC, un groupe terroriste algérien.
5) N°2 du Front islamique du salut, le parti islamiste algérien aujourd’hui interdit.
6) Principal suspect dans les attentats de Madrid.
7) Un cadre d’Al-Qaïda chargé des opérations terroristes dans le Golfe

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Roger_Chemouni (Roger_Chemouni) le dimanche 26 septembre 2004 - 09h23:

Anything else de Woody Allen sortie Octobre 2004 Universal


L’ histoire nous montre la rencontre de Jerry (Jason Bigs) écrivain et de Amanda, actrice belle fantasque, angoissée et imprévisible. Jerry est aidée dans ses choix et son parcours par David Dobel (Woody Allen) écrivain aussi et par un imprésario : Harvey (Danny de Vito) dont il est le seul client La vie de Jerry n’est pas un havre de paix d’autant olus que sa belle mère vient habiter sur ce jeune couple. Jerry en appelle à David.
« La vie et tout le reste » est le titre français de ce film amer et pessimiste du talentueux Woody Allen qui transporte son regard acide et désespéré sur une société qu’il ne contrôle plus et où il n ‘a plus sa place. D’ailleurs son personnage de mentor doit fuir car recherché par des représentants de la dite société. Mais après tout, il y a encore la vie et tous les espoirs qu’elle contient . Le prolifique Woody Allen qui depuis a tourné deux films signe de nouveau une œuvre alerte avec son humour pince sans rire ,ses situations cocasses et sa critique discrète. Le film est un régal et le dvd nous offre comme bonus un opus peu connu de l’auteur « Don’t drink the water » un téléfilm de 1994 réalisé et joué par W.Allen et Michaël Fox qui narre la vie mouvementée d’une ambassade américaine en Russie pendant la Guerre Froide où nous voyons un couple d’américains (W.A et Julie Kavner) tenter de fuir ce monde en effervescence , un prêtre emprisonné depuis plusieurs années dans ce bunker qui perd la raison et s’occupe par des tours de magie impossible à réaliser, un ambassadeur en difficulté perpétuelle pour gérer ses locataires. Un inédit assez drôle dont déjà une version fut tournée en 1969 sans l’auteur –réalisateur

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 26 septembre 2004 - 08h43:

Bonjour,

La prof de maths de mon fils prétend lui mettre la note zéro (0) à un devoir surveillé qui se déroule le jour de Kipour ! Elle changerait d'avis si nous lui montrions une circulaire ministérielle autorisant son absence. Connaissez-vous cette circulaire ?

Merci

hag sameah

U1.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le dimanche 26 septembre 2004 - 08h37:

Liberté de la presse: le début de la fin?

LETTRE A VSD

Messieurs,



Je suis inquiet.



Inquiet de la façon dont la liberté d'expression commence à être bafouée par le biais de certaines méthodes d'intimidation.



Je fais allusion au papier de votre collaborateur Guy Birenbaum, qui qualifie de "tract" l'article du journaliste Jérôme Coursade publié par l'agence de presse Metula News Agency, qualifiée elle de "site Internet". Il s'agissait d'un article qui n'était absolument pas diffamatoire et qui avait simplement l'ambition d'éclairer le lecteur sur la personnalité de Georges Malbrunot, écrit par quelqu'un qui l'avait suffisamment côtoyé pour bien le connaître.



Je ne crois pas que l’information est une marchandise que l’on puisse couper en rondelles pour n’offrir au lecteur que ce qui est politiquement correct, où alors que l’on ne nous serine pas à longueur de journée la chance que nous avons de vivre dans une démocratie avec une presse libre.



Il faut noter que, malgré le contexte de son enlèvement, l'article de Coursade ne constituait pas un risque supplémentaire pour Georges Malbrunot dans la mesure où ses sympathies pro-arabes et anti-israéliennes y étaient confirmées, ce qui pouvait même constituer un atout pour lui si ces révélations étaient tombées entre les mains de ses ravisseurs.



Ce qui me paraît particulièrement choquant, c'est, malgré l'absence de délit caractérisé de la part de Jérôme Coursade, le ton délateur utilisé par Birenbaum qui lance quasiment un appel à témoins pour remonter la supposée filière, celle qui n’existe que dans sa tête de néo-maccarthyste. Ce Birenbaum m'intéresse finalement assez peu. Je reconnais trop bien le style "trash" d'un journaliste raté. Je m'étonne surtout qu'il ait accès à vos colonnes. Je m'interroge également sur les raisons qui poussent votre responsable d'édition à consacrer une page à cette affaire. Je ne veux pas croire qu'il faut y voir le résultat de pressions qui n'auraient rien à voir avec la rigueur journalistique.



« Le malaise grandit à propos d’un article douteux sur Georges Malbrunot » ose sous-titrer Birenbaum. Il me semble que si malaise il y a, il provient de ce climat empoisonné que nous connaîtrions si des Birenbaum commençaient à se multiplier et à se répandre.



Le malaise, c’est de voir, tel un chat se mordant la queue, un hebdomadaire se faire le complice d'une opération de bâillonnement de la presse.



Jean-Paul de Belmont, 26 septembre 2004



c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 26 septembre 2004 - 07h58:

Sous le règne de l’anti-journalisme, de la délation ainsi que d’un début simultané de résistance et de Maccarthysme 1ère partie (info # 012509/4) [Analyse]
par Jérôme Coursade © Metula News Agency


Comment mon article du 31 août à la Ména, Mon camarade Malbrunot, l’ami des Arabes [lire], est-il tout à coup devenu un "tract scandaleux", vingt-trois jours plus tard, dans VSD de cette semaine?



D’autant que le "document" qui est reproduit, sans la moindre autorisation, par Guy Birenbaum dans sa rubrique "Délits d’initiés" de l’hebdo des week-ends est en tous points identique à mon article [Article : écrit formant un tout distinct dans une publication (Larousse)].



Reproduit avec le logo en couleurs de l’agence de presse de Metula en prime, mon nom et même – c’est un paradoxe - la mention stipulant que les droits de reproduction de mon texte appartiennent à la Metula News Agency. Par quel prodige, donc, mon texte, qui ne s’est jamais départi des attributs de son atelier de fabrication, est-il soudain devenu une "feuille imprimée que l’on distribue à des fins de propagande", soit un "tract" ?



Et si déjà de la propagande, pour quelle cause, pour quels intérêts ? Birenbaum, qui fait son beurre en ramassant les potins, les ragots et autres rumeurs dans les fonds des poubelles, n’a certes pas la consistance nécessaire pour le dire. Il se contente d’affirmer, "qu’à l’origine, il s’agissait d’un article signé, publié sur un site Internet".



Il aurait suffit, ensuite, que des mains, assurément scélérates, photocopient mon texte pour que, selon l’ergoteur des révélations fondamentales quant à la progéniture extraconjugale du Président Chirac (Guy Birenbaum in "Nos délits d’initiés", Editions Stock), aussitôt il devint un "tract anonyme".



Prodige, vous dis-je ! Phénoménale métamorphose ontologique que celle décrite dans VSD, car, sur la surface de la terre, elle est absolument impossible… Un article ne peut pas devenir un tract. Un article signé, connu, visible et revendiqué par une agence de presse répertoriée ne peut redevenir anonyme.



Le persifleur mondain de VSD gratifie ensuite ses lecteurs d’un plastron d’adjectifs gauchement ourdis dans son subjectif hautement imparfait. D’esquisse de discussion journalistique, point, pas trace. Croire naïvement Birenbaum, puisqu’il vous dit que mon papier est un "article douteux" ? Faut-il suivre le guide, les yeux bandés, quand, voulant sans doute éprouver le dicton qui clame que le ridicule n’est pas fatal, le délateur des salons parisiens affirme que "la question qui se pose est de savoir qui, dans, ou à proximité des rédactions de France 3, Le Figaro et Radio France a décidé d’utiliser cet article pour mettre en cause le journaliste ? (…) Une charge violente contre le journaliste otage Georges Malbrunot", ose encore ce procureur auto-qualifié, à propos de mon article, digne de plaider dans n’importe quelle république bananière.



Et comme si cette tartufferie ne suffisait pas, notre ami sycophante préconise rien de moins qu’une "enquête" afin de démasquer ces dangereux duplicateurs, coupables (eux, pas moi ?) "d’une initiative indélicate et insupportable". Ensuite, il faudra vraisemblablement les pendre en place de Grève, avec la douleur d’infliger le supplice mais la conscience sereine d’avoir rendu la "justice".



L’invitation permanente de Birenbaum sur VSD, qu’il fait au peuple de lui envoyer ses "infos d’initiés", finit de me mettre mal à l’aise. Je ne sais pourquoi, mais la prose simplificatrice de ce collègue m’indispose et ses appels au rapportage public me font penser à des méthodes d’un autre temps, que je fais tout pour oublier. J’essuie partout !



Et puis, qu’elle autre démarche malhonnête de la part de cet accusateur public, que de qualifier la Ména de "site Internet". Faut-il ainsi que le Zorro du vendredi-samedi-dimanche, chevauchant son âne Tornadou, ne parle pas l’anglais, pour ne pas avoir remarqué, sur sa propre illustration et en lettres capitales, je vous prie, que nous étions d’une "NEWS AGENCY". Birenbaum serait-il le dernier confrère de l’Hexagone à ignorer l’existence de l’agence de presse de Metula ? Ce ne me semble guère plausible. C’est dans cette agence, pourtant, que ma modeste plume a croisé les encres d’or du plus indépendant d’entre les journalistes palestiniens, du plus suivi des éditorialistes libanais encore debout, d’un ancien rédacteur en chef du Monde ainsi que des philosophes, écrivains, psychanalystes, professeurs, stratèges, qui me font l’effet d’être les plus sûrs et talentueux gardiens de notre liberté menacée.



Fallait-il encore que ce Birnbaum fasse étalage, par ce quiproquo bien gras, de son inculture ? Assurément, l’entretien de cette confusion a-t-il aidé le chroniqueur des cages d’escaliers à contourner une autre règle de notre déontologie. Je parle, précisément, de celle consistant à permettre à ceux que vous mettez en cause dans un papier d’exprimer leur point de vue. En refusant ce droit à une agence de presse, le public risquait de ne pas comprendre mais à un site Internet…



C’est d’ailleurs une habitude de VSD : J’ai retrouvé dans les archives de la Ména un article éloquent de la pensée unique et simplette qu’on cultive dans ce magazine. [Voir Pour faire l'équilibre, de Stéphane Juffa]. Cette autre affaire va très prochainement les étrangler, j’en ai, comme disait l’autre, la prémonition inspirée.



Trêve de perte de temps avec des individus dont l’expression ne vaut pas la peine qu’on s’y attarde. En feuilletant l’Internet, j’ai trouvé dans un commentaire de L’Investigateur [1] [accéder à l’article] la remarque suivante qui m’a paru éclairante en dépit de la crudité de sa formulation, qui n’appartient pas à mon vocabulaire : "(…) Guy Birenbaum, le colporteur de ragots et rumeurs dans son livre best-seller « Nos délits d’initiés » a étalé une nouvelle fois non seulement ses conneries (devenues ? Ndlr.) entre-temps légendaires, mais également sa mauvaise foi et sa politique du mensonge."



Je suis journaliste, c’est en tous cas l’activité que je fais le moins mal et depuis le plus de temps. A mon tour, alors, de mettre à jour Birenbaum : Il n’y a pas que FR3, le Figaro et Radio France qui soient touchés par cette étrange épidémie de refus de la pensée unique. Aux dernières nouvelles, la "rébellion des polycopieurs" des articles de la Ména a gagné Tf1, Canal Plus et même – horreur ! - le siège de l’AFP à Paris.



Et personne, je vous l’assure, à la Metula News Agency, ne sait qui sont ces journalistes mutins ; personne ici n’entretient le moindre contact avec eux. Rien de bien étonnant, cependant, à ce que la réaction de résistance à la gangrène qui ronge la crédibilité du journalisme français se cristallise autour d’un article de notre agence. Depuis longtemps, le roc de Metula a en effet résisté à toutes les intempéries de la pensée unilatérale, de la voix unique, tendancieuse et dangereuse, qui a graduellement dénaturé la fonction même de l’information en langue française. Mes prédécesseurs dans cette agence ayant toujours trouvé la force et la patience de déconstruire les impostures du Monde, de l’Obs, de Libération, du Figaro, de Marianne, de l’AFP et des chaînes de télévision publiques, par le biais d’une information d’investigation, d’analyses méticuleuses et de proximité, que les hordes de désinformateurs et leurs formidables moyens, n’ont jamais été en mesure de contester.



Dans le cas spécifique de notre camarade Georges Malbrunot, la question n’est évidemment pas celle que pose VSD et qui commence à s’apparenter à du Maccarthysme. Il n’y a aucun intérêt à faire baisser la tête aux journalistes qui refusent héroïquement le principe de l’instrumentation des péripéties d’un conflit aux fins de manipuler l’opinion. Encore moins de la leur couper (la tête). A ces professionnels, éthiques, qui exigent inlassablement, comme le prône la Ména, que l’on différencie absolument entre l’expression d’une opinion, toujours et par définition, légitime et le rapport journalistique, que l’on attend le plus fidèle possible, des évènements factuels. A ces vrais collègues, encore, qui n’acceptent pas que l’on bidouille leur langue, à coups d’impostures sémantiques institutionnalisées, pour dédouaner urbi et orbi les auteurs de crimes de guerre et pour stigmatiser grossièrement leurs victimes.







A suivre…





Notes :

[1] Le magazine l’Investigateur maintient, en outre, qu’il avait publié la révélation concernant l’enfant extraconjugal de Jacques Chirac – et qui constitue le fer de lance de "Nos délits d’initiés" Op.Cit. – bien avant Guy Birenbaum.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nectar (Nectar) le dimanche 26 septembre 2004 - 00h39:

MARRA AM AHOR, HAR KIF EL HARISSA.
HARISSA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nectar (Nectar) le dimanche 26 septembre 2004 - 00h36:

MARRA AM AHOR, HAR KIF EL HARISSA.
image{HARISSA}