Archive jusqu'au 30/novembre/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires de Novembre 2006: Archive jusqu'au 30/novembre/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le jeudi 30 novembre 2006 - 08h37:

Plusieurs livres en français de Bat'Yeor traitent en détails du statut de dhimmi :

Le dhimmi, profil de l'opprimé en Orient et en Afrique du Nord depuis la conquête arabe, Antropos, Paris, 1980 ;
Les chrétiens d'Orient entre Jihâd et Dhimmitude, VIIème-XXème siècle, Le Cerf, Paris, 1991 ;
Juifs et chrétiens sous l'Islam, les dhimmis face au défi intégriste, 420 p., Berg International, Paris, 1994.

On en trouve un résumé dans le site d'un juriste de l'Université Paris 12 (Faculté de Droit)

http://www.denistouret.net/textes/Bat_Yeor.html

Un autre site en anglais

http://www.dhimmi.org/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 30 novembre 2006 - 07h08:

Le Hamas affecté par la bipolarisation du Moyen-Orient (info # 012911/6) [Analyse]

Par Masri Feki © Metula News Agency

Le chef du bureau politique du Hamas à Damas, Khaled Mashaal, de passage au Caire, a donné une conférence de presse le samedi 25 novembre au cours de laquelle il a affirmé, faisant allusion à l’initiative saoudienne, que l’ensemble des forces politiques, aussi bien sur le plan régional (les Etats membres de la Ligue arabe) que sur le plan palestinien, soutenaient « la fin de l’occupation et la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 ». C’est ce que rapporte le quotidien qatari Al-Shark, qui qualifie les propos de Mashaal de « déclaration historique ».

Fidèle à sa rhétorique menaçante, Mashaal a mis en garde Israël et la communauté internationale devant un effondrement de l’Autorité Palestinienne et a indiqué qu’une troisième Intifada éclaterait si un Etat palestinien n’était pas créé dans les six mois à venir. « Le rejet d’une telle initiative renforcera le Hamas et les forces de la résistance, ce qui pourrait provoquer un effondrement de l’Autorité Palestinienne et une troisième Intifada, et c’est alors que le conflit prendrait de nouvelles proportions », a-t-il déclaré. Interrogé sur le sort du caporal Gilad Shalit, enlevé le 25 juin dernier, Mashaal a déclaré : « Il va bien et envoie ses salutations. ». Le quotidien arabophone londonien Al-Hayat a indiqué que les médiateurs égyptiens dans l’affaire d’échange de prisonniers avaient expliqué à Mashaal qu’il devait être plus réaliste dans ses demandes à Israël.

Le Hamas cherche par ses manœuvres, du moins verbales, à se démarquer du Fatah et se montrer capable de prendre des initiatives. En effet, les deux mouvements rivaux sont engagés dans une lutte de pouvoir sans merci pour le contrôle des territoires contrôlés par l’AP. Pour tenter de sortir de la crise, le Hamas et le Fatah avaient engagé, au mois d’octobre, des discussions sur la formation d’un gouvernement d’union mais ces pourparlers butent toujours sur le refus du Hamas de reconnaître Israël, de reconnaître les accords signés par l’Autorité dans le passé et de renoncer au terrorisme, trois exigences de la communauté internationale pour une reprise de leur aide financière. Plusieurs canaux discrets avec l’Egypte, le Qatar et l’Arabie Saoudite ont été activés à maintes reprises pour relancer la négociation sur ce sujet. En vain.

Face à l’inquiétude des régimes arabes dits pragmatiques, qui ne souhaitent pas le maintien d’un mouvement islamiste-conservateur dans le gouvernement palestinien – dangereux précédent pour eux – et dans le souci constant de plaire aux Américains, il s’agit de faire émerger un « front arabe modéré », pragmatique, à opposer à la République islamique d’Iran aux ambitions nucléaires et à la Syrie du clan Assad, qui dispose d’un important pouvoir de nuisance au Liban et dans les territoires palestiniens. Dans le même temps, le camp sunnite, avec à sa tête l’Arabie Saoudite et l’Egypte de Moubarak, doit faire face au « croissant chiite » qui est en train de se constituer à ses portes avec le renforcement du Hezbollah et les ingérences croissantes de Téhéran au Proche-Orient.

Pour manifester leur soutien au camp des pragmatiques et pour coincer le Hamas, les Etats-Unis se disent prêts à accepter le retour sur la scène de l’initiative saoudienne du sommet arabe de Beyrouth de mars 2002, laquelle, soutenue par la Ligue arabe, du moins formellement, a offert à Israël la paix avec tout le monde arabe en échange d’un retrait sur les frontières de 1967. Même s’il est difficile de se fier à une offre saoudienne aussi généreuse – surtout si l’on souligne le fait que cette offre, qui implique la reconnaissance d’Israël par les 22 Etats membres de la Ligue arabe, n’a pas été approuvée à l’unanimité –, soutenir l’initiative de Beyrouth c’est reconnaître implicitement, de facto, l’Etat d’Israël dans les frontières de 1967.

En se montrant sensible à l’initiative saoudienne, Mashaal a voulu manifester un intérêt pour les signaux de Washington tout en répondant aux demandes incessantes des pays arabes. Sauf que Mashaal a tenu à préciser, comme le souligne le premier quotidien égyptien, Al-Ahram, qu’il n’était toujours pas question de reconnaître « l’entité occupante » (Israël). Or, l’initiative saoudienne parle de normalisation diplomatique, ce qui sous-entend la reconnaissance d’Israël. En cela, le discours de Mashaal, qui vide l’initiative saoudienne de son sens, cherche à duper la communauté internationale.

En réalité, le discours de Mashaal, qui peut être perçu comme incohérent, est le fruit d’un compromis entre deux tendances émergeantes au sein du Hamas, car le débat idéologique qui porte sur la reconnaissance d’Israël masque une divergence interne au sein même du mouvement radical. Il faut distinguer d’un côté le refus idéologique d’Israël dans la charte du Hamas, fondé sur une vision religieuse intransigeante de la Palestine comme terre d’islam (dar al-islam), et de l’autre la possibilité d’un accord programmatique d’un gouvernement dans lequel le Hamas aurait son mot à dire.

Tout se passe comme si le système politique palestinien, devenu bipolaire, était en train de se re-diviser sur la base de la bipolarisation extérieure qui s’est créée au Moyen-Orient, celle qui opposerait l’Occident, dirigé par les Etats-Unis, mais avec des alliés au Moyen-Orient (pays arabes dits modérés, Turquie), à l’axe irano-syrien, que représente le Hezbollah et les alliés de Damas à Beyrouth. Certains pays de puissance moyenne (middle power) comme le Yémen et le Soudan se rapprochent davantage de l’axe Téhéran-Damas, plus par opposition au camp sunnite guidé par Le Caire et Riad que par véritable conviction politique.

Or cette bipolarisation ne correspond pas forcément au clivage Fatah-Hamas mais divise, de l’intérieur, chacune des deux principales forces palestiniennes. L’attitude ambivalente des dirigeants du Hamas exprime sans doute une volonté d’intégration dans le jeu politique. Il importe de savoir si le mouvement extrémiste parviendra à s’imposer sur la scène régionale tout en campant sur ses positions radicales. Il n’y a rien de plus incertain.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 30 novembre 2006 - 07h08:

Conférence :

Le lundi 4 décembre à 20 heures, à Toulouse,

Stéphane Juffa, rédacteur en chef de la Metula News Agency et analyste stratégique parlera de deux thèmes d’actualité :

L’après-guerre du Liban

et

Les conséquences pour la France des procédures judiciaires liées à l’Affaire A-Dura

Une conférence co-organisée par le CRIF Midi-Pyrénées et l'Association France-Israël

A l’EDJ Espace du Judaïsme

2 place Riquet - 31000 Toulouse

Tél. + 06 63 79 97 97 pour les réservations et les contacts media

Entrée 5 euros

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 30 novembre 2006 - 05h25:

Cher Cacouboulou, combien j'admire votre intelligence et votre clairvoyance, je me dois de vous dire que ce que vous venez de présenter ne tient pas debout devant l'expérience humaine.

Hélas la théorie ne peut pas soulager ceux qui ont un certain complexe qu'il soit d'infériorité ou de grandeur.

En tunisien on dit "Ma Yenfaa Oucan El Faal" (Ne compte que l’action)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mercredi 29 novembre 2006 - 23h55:

Remise en question du traité de paix israélo-égyptien

par Daniel Pipes
Jerusalem Post
23 novembre 2006
Adaptation française: Alain Jean-Mairet

Pas moins de 92% des personnes interrogées lors d'un récent sondage auprès de 1000 Égyptiens âgés de plus de 18 ans qualifient Israël d'État ennemi. Et seuls 2% le considérèrent comme «un ami de l'Égypte».

Cette attitude hostile revêt de nombreuses formes, dont une chanson populaire intitulée «Je hais Israël», des caricatures politiques violemment antisémites, des théories conspirationnistes bizarres et des attentats terroristes contre des visiteurs israéliens. Le principal mouvement démocratique égyptien, Kifaya, a récemment lancé une initiative visant à réunir un million de signatures pour demander l'annulation du traité de paix israélo-égyptien de mars 1979.

D'autre part, le gouvernement égyptien a permis le transport en contrebande dans Gaza de grandes quantités d'armes destinées à des attentats contre des villes israéliennes proches de la frontière. Yuval Shteinitz, un législateur israélien spécialisé dans les relations israélo-égyptiennes, estime que 90% des explosifs de l'OLP et du Hamas proviennent d'Égypte.

Le Caire n'a aucun ennemi apparent, mais l'État égyptien, pourtant appauvri, engloutit d'immenses ressources dans son équipement militaire. Selon le Service de recherche du Congrès, il a acquis des armes étrangères pour 6,5 milliards de dollars entre 2001 et 2004, soit plus que n'importe quel autre État du Moyen-Orient. Pendant la même période, le gouvernement israélien a consacré 4,4 milliards de dollars et l'Arabie Saoudite 3,8 milliards à l'achat d'armements. L'Égypte est le troisième plus important acheteur d'armes du monde en développement, précédé uniquement par les géants démographiques que sont la Chine et l'Inde. Le pays possède la dixième plus grande armée permanente du monde, largement plus de deux fois plus grande que celle d'Israël.


Le président égyptien Anouar el-Sadate, le président américain Jimmy Carter et le premier ministre israélien Menahem Begin de bonne humeur lors de la cérémonie de signature du traité de paix israélo-égyptien, le 26 mars 1979


Cette longue et navrante série de marques d'hostilité se déroule en dépit de l'existence d'un traité de paix avec Israël, présenté à l'époque comme «un tournant historique» tant par le président égyptien Anouar el-Sadate que par le premier ministre israélien Menahem Begin. Le président américain Jimmy Carter espérait qu'il inaugurerait une nouvelle ère, durant laquelle «la violence cesserait de dominer au Moyen-Orient». Et moi aussi, je partageais alors cet enthousiasme.

Cependant, avec le recul, nous pouvons voir que le traité s'est révélé nuisible à au moins deux titres. D'abord, il ouvrit l'arsenal américain à l'Égypte et lui apporta des financements américains lui permettant d'acquérir des armes ultramodernes. Ainsi, pour la première fois dans l'histoire du conflit israélo-arabe, une armée arabe pourrait avoir atteint l'égalité des forces avec Israël.

Ensuite, ce traité a stimulé l'antisionisme. J'ai vécu durant près de trois ans en Égypte dans les années 1970, avant le voyage spectaculaire de Sadate à Jérusalem, à la fin de l'année 1977, et je rappelle l'intérêt très limité pour Israël qui régnait à l'époque. Israël faisait régulièrement l'actualité, mais n'alimentait guère les conversations. Les Égyptiens semblaient satisfaits de pouvoir déléguer ce problème à leur gouvernement. Ce n'est qu'après la signature du traité, que de nombreux Égyptiens considérèrent comme une trahison, qu'ils commencèrent à s'y intéresser directement. Il en résultat l'émergence d'une forme d'antisionisme plus personnelle, plus intense et amère.

Le même phénomène a pu être observé en Jordanie, où le traité de 1994 avec Israël fit tourner à l'aigre l'humeur de la population. Dans une moindre mesure, les accords palestiniens de 1993 et même le traité libanais avorté de 1983 déclenchèrent des réactions similaires. Dans ces quatre cas, les accords diplomatiques provoquèrent une poussée d'animosité envers Israël.

Les défenseurs du «processus de paix» répliquent que le traité a bel et bien été respecté, malgré les attitudes hostiles des Égyptiens et l'importance de leur arsenal. Le fait est que Le Caire n'a pas fait la guerre à Israël depuis 1979. Cette paix est glaciale au possible, mais c'est une paix.

Ce à quoi je réponds que si la simple absence de guerre ouverte doit être qualifiée de paix, alors la paix a également prévalu entre la Syrie et Israël pendant des décennies, en dépit d'un état formel de guerre. Damas n'a pas de traité avec Jérusalem, mais elle n'a pas non plus d'armement moderne américain. Une signature d'une époque révolue sur un morceau de papier compense-t-elle vraiment les chars Abrams, les avions de combat F-16 et les hélicoptères d'attaque Apache?

Je ne pense pas. A posteriori, il est évident que la diplomatie israélo-arabe s'est nourrie d'idées fausses et de prévisions irréalistes, selon lesquelles:

Les accords, une fois signés par des dirigeants arabes non élus, convaincraient les masses de renoncer à leur ambition d'éliminer Israël.
Ces accords seraient permanents, sans récidive, ni duplicité.
D'autres États arabes allaient forcément suivre cet exemple.
L'issue de la guerre peut être conclue par la négociation, plutôt que par la défaite d'un camp.
L'heure est venue d'admettre que le traité israélo-égyptien – présenté usuellement comme le titre de gloire et le couronnement de la diplomatie israélo-arabe – est un échec consommé et d'en tirer les conclusions qui s'imposent afin de ne pas répéter les mêmes erreurs.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 29 novembre 2006 - 21h32:

'..Au sujet du mot RUPTURE,utilisè bien souvent par le SARKO, ses services de la communication lui ont conseillè de ne plus user de ce mot car il effraie les FEMMES...

Il ne manquerait plus que celles là le boudent le moment venu pour cause de RUPTURE...!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le mercredi 29 novembre 2006 - 20h15:

SARKO PRESENTE SA CANDIDATURE
Le mot rupture fait-il encore partie du vocabulaire de Nicolas Sarkozy ?
Oui car je veux rompre avec une façon de faire de la politique. Rompre, ce n'est pas la crise. A ceux qui voudraient m'appeler à la continuité, je pose la question : êtes-vous sûrs d'être en harmonie avec les Français ? Je veux rompre avec l'idée que l'on peut travailler moins et gagner plus, qu'en accueillant tout le monde, on peut intégrer convenablement, qu'on démocratise l'enseignement en abaissant le niveau des diplômes. A mon poste de ministre, j'ai profondément changé les choses. Je veux remettre la société française en mouvement.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le mercredi 29 novembre 2006 - 20h01:

DE L’APPROCHE PLURIETHNIQUE ET DE LA REPUBLIQUE
une approche qui est dangeureuse pour l'UNITE

L’inter comparaison est un exercice que pratique régulièrement les médias à propos de la France et du Royaume-Uni. Les deux thèmes récurrents sur lesquels ceux-ci tentent, à l’occasion, un début d’arbitrage, s’avèrent être la lutte contre le chômage, louant souvent le pragmatisme des anglo-saxons, et l’intégration ou l’assimilation des minorités ethniques, culturelles et confessionnelles, ces dernières se superposant.
Ainsi, dernièrement, rapportait-on, sur une chaîne de télévision française, la pertinence d’une police « ethnique », plus proche des diverses communautés pour en être issue. J’explique : une police de proximité à même de mieux comprendre et de mieux se faire comprendre des occupants d’un quartier, en raison de leurs origines et de leur langue communes. Parallèlement, en France, se développent des réflexions sur l’opportunité de faire le jour sur la réalité pluriethnique française. Il y a, derrière cette demande, le besoin pour les représentants de certaines communautés de se compter et donc, de faire valoir leur importance, de légitimer ensuite leurs demandes, leurs revendications, voire leurs exigences, en premier lieu d’ordre confessionnel. Il y a aussi, sur le plan économique, un intérêt « marketing », celui de mesurer au plus près les marchés « ethniques ». L’offre actuelle (alimentation, ameublement, décoration, modes vestimentaires) atteste des évolutions en ce sens.
En France, le classement ethnique est prohibé, le principe d’égalité républicain condamnant tout type de discrimination. Toutefois, des pressions s’exercent aujourd’hui pour légitimer les statistiques ethniques, justifiant de leur opportunité pour lutter « justement » contre les discriminations, ou plutôt pour appliquer une discrimination positive, en premier lieu à l’embauche, « Charte de la diversité » aidant, postulant qu’un sujet d’une minorité ethnique, dite visible, connaît un handicap de fait, dans l’Hexagone.
Un homme politique, ministre et candidat à la Présidence, reprenait dernièrement à son compte l’argument clé des partisans des statistiques et de la discrimination positive : « Je ne vois pas où est le problème lorsqu’il s’agit d’en faire plus pour ceux qui en reçoivent le moins ».
Même si la phrase est belle et généreuse, d’autres que moi en voient un : Non ! Plusieurs !
1. Les entreprises n’ont pas vocation à refléter la diversité nationale, mais à retenir la compétence de ses candidats à l’embauche.
2. Une politique sociale fondée sur la couleur et l’origine classe les citoyens en entités : c’est une politique de quotas qui consolide le communautarisme et défait l’unité républicaine.
3. L’intégration des nouveaux Français ne doit pas passer par la soumission des Français, dits de souche, à qui l’on oppose ainsi par « a priori » un handicap de principe.
4. Cela ne peut qu’engendrer des malentendus, du ressentiment, et à terme, menacer la paix civile.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mercredi 29 novembre 2006 - 17h45:

INVITATION
>
> Yad Vashem a l'honneur de vous inviter a la ceremonie organisee en souvenir de la rafle des Juifs de Tunis, le 9 decembre 1942.

Cette ceremonie aura lieu le

dimanche 10 decembre 2006 - 19 Tevet 5767 a partir de 15 heures

au Memorial de Yad Vashem a Jerusalem en presence de:

Monsieur Pierre BESNAINOU, President du Congres Juif Europeen
Monsieur David TAL, Depute
Monsieur Mordekhai PALDIEL, Directeur du Departement des Justes des Nations a Yad Vashem
Monsieur Eric BELLAICHE, rabbin
Monsieur Claude SITBON, historien du Judaisme tunisien.

Programme:

14H45: Rencontre au Foyer du Memorial
15H00: Visite guidee du nouveau Musee ( en hebreu et en francais)
17H00: Ashkaba et Kaddish dans la crypte de Yad Vashem a la memoire des victimes des Nazis en Tunisie
17H30: Allocutions des personnalites

Le moderateur de la ceremonie sera Madame Daniel Tabor, journaliste.

Claude Sitbon

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le mercredi 29 novembre 2006 - 16h28:

Cher Emile,

La dhimmitude, comme la négritude ( si chère à Senghor ), et autres mots fabriqués pour exprimer une souffrance interne, face à la frustration de ce que l'on ressent comme une injustice, n' a qu'une seule justification face à l'histoire, celle qui fait que l'on ne doit jamais oublier, car celui qui ignore son passé est condamné à la revivre !

En revanche, ressasser cette expression, d'un statut auquel nul d'entre nous n'a été soumis, c'est cultiver un complexe d'infériorité éternel, qui n'apporte rien de positif, à une société dont l'objectif premier est de se décomplexer.

Le grand mérite d'Israël, est d'avoir sut précisément sortir les siens, de ce lieu carcéral que constitue cet emprisonnement cérébral, ce dont sont jaloux tous ses ennemis, qui eux mêmes s'y sont enfermés, de gré ou de force.

C'est la raison pour laquelle, il est incompréhensible, que des être à priori intelligents, émigrés dans une nation libre de tout complexe, se prêtent à ce genre de ressassement.

Voilà Cher Ami, une réponse qui peut-être te conviendra,,, à bientôt,