Archive jusqu'au 13/août/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires d'Aout 2004: Archive jusqu'au 13/août/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le vendredi 13 août 2004 - 18h07:

Je suis etonnee que personne n'ait reagi a l'affaire d'Auschwitz.Ca ne vous a pas choque?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 13 août 2004 - 16h54:

Lalla "YE LELLA".

Merci pour les compliments, mais notre Breitou national y est pour quelque chose dans les détails que j'ai donné, car il m'a posé beaucoup de questions au téléphone avant la publication de la recette.

Vous avez surement raison pour l'huile, mais mon pére ZAL, cirait les paires de boutargues à l'huile d'olive aprés séchage pour qu'il brillent. (question d'esthétique surement)

Dans la recette de votre maman, est-ce que l'huile fait fuir les mouches? je n'en sait rien du tout.

Shabbat shalom.

Victor

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le vendredi 13 août 2004 - 16h04:

ah Victor quelle science! merci pour tous ces details judicieux; ma maman avant de mettre a secher , enduisait la paire d'huile imbibee legerement en surface pour empecher les mouches de venir y pondre et la recouvrait comme vous le mentionnez;
Que Dieu vous benisse.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le vendredi 13 août 2004 - 09h06:

Ne participez plus au travail de malinformation de journalistes peu scrupuleux...


Désabonnez vous du Nouvel Observateur!


Trop, c'est trop!



Que cet hebdomadaire, qui avait, en 2002, indûment osé accuser les soldats israéliens de viols de femmes palestiniennes, n'ait jamais été sanctionné est déjà insupportable.



Mais qu'il ressente un tel sentiment d'impunité qu'il se permet de colporter de fausses informations, de trahir les commentaires d'une agence de presse internationale et même de son propre correspondant permanent, cela devient une plaie purulente pour la noble profession que devrait toujours être le journalisme.



De véritables voyous de l'information ont complètement distordu les évènements qui se sont produits à Rafah (Bande de Gaza) le 3 août 2004, sur le site Internet du magazine, l'obs virtuel, imputant à Tsahal les morts et les blessés qui ne sont pourtant que le résultat de ce que l'on peut qualifier "d'accident de travail" de terroristes palestiniens (lire).



Malgré les mises au point et les demandes de correction du reportage, ce qui constitue un véritable appel à la haine anti-israélienne avec son corollaire habituel, l’encouragement à l’antisémitisme en France, est toujours en place ce jour, dans le même état que les copies d’écran ci-après (âmes sensibles, s’abstenir).



Du haut de son mépris, le Nouvel Observateur, réagira-t-il à une menace plus triviale qu’est le risque de voir disparaître des abonnés ?



Offrons nous cette expérience et testons leur réactivité sur d’autres critères que la simple déontologie journalistique.



Que tous les abonnés lui envoient un courrier de désabonnement accompagné d’une copie de cet appel.



Mobilisons nous pour ne pas laisser l’incendie antisémite se développer à cause de quelques énergumènes irresponsables.



Dites STOP aux pyromanes!



Alain Decour

13/08/04

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 13 août 2004 - 05h24:

Je me joins a Albert pour vous feliciter, maintenant il faut faire le deuxieme pas positif, joignez-vous a Meyer qui est depuis longtemps avec nous et il ne vous en veut pas.
"ENTOUMAN KHOUAT ETSALHOU" Vous etes des freres faites la paix. Et prenez la releve de nos aieux/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 13 août 2004 - 03h49:

LES OEUFS DE POISSONS (MULETS) A TRANSFORMER EN BOUTARGUE.

La recette de la confection de BOUTARGUE suivant la recette de mon père à Sfax:

La saison de la boutargue se situe de Mai à Juin, la, les femelles sont pleines d'une belle paire bien dorée.

Ouvrir délicatement avec un couteau bien effilé le ventre du mulet en faisant très attention de ne pas blesser les oeufs de poissons, puis les détacher en ayant bien fait attention de bien sectionner à la fin de l'extrémité des oeufs reliés a la chair du poisson.

Une fois la paire dehors, les mettre dans un saladier et les piquer avec une aiguille a coudre un peu partout une vingtaine de fois de chaque coté.

Puis prendre du sel très fin presque une mouture de farine, à défaut le moudre au moulin électrique. (Attention c'est très difficile de trouver ce genre de sel dans le commerce en France)

Prendre une petite poignée de sel dans les mains et parsemer des deux cotés la paire d'oeufs de poissons.

Laisser reposer et macérer les oeufs de poissons dans le saladier plusieurs heures dans le jus qui se formera au fil des heures.

Prendre la paire d'oeufs de poissons dans les mains, bien l'essuyer avec un torchon, ne laisser aucune trace de sel visible.

Poser bien a plat sur une planche de bois, mettre la planche a l'extérieur de la maison au soleil et a l'air, elle sera posée inclinée a quarante cinq degrés de pente, l'extrémité des oeufs vers le bas de façon a ce que le jus qui reste à l'intérieur des oeufs coule par les deux orifices.

Environ toute les vingt quatre heures retourner la paire de l'autre coté de façon a ce que le coté qui à un peu séché se retrouve coté bois et que le coté humide qui était sur le bois se retrouve coté air ou soleil.

Le séchage peut durer une dizaine de jours et plus, suivant la température du temps, mais après la moitié du séchage soit a peu prés quatre à cinq jours, la planche ne sera plus inclinée, et on continuera le séchage jusque ce que les oeufs de poissons seront complètement secs. (Attention pas sec comme du bois, en appuyant entre le pousse et l'index la texture devra être comme la texture du fromage hollandais genre gouda)

Si la paire est très grosse, on peut mettre une deuxième planche posée avec un poids de deux à trois kilo directement sur la paire d'oeufs de poissons pendant quelques jours en continuant de les retourner tous les jours et ce jusqu’a presque la fin du séchage.

Avec le système des poids la paire d'oeufs de poissons sera plus compacte et mieux calibrée, elle sera plus belle a voir.

Il se peut que pendant les jours de séchage, les oeufs de poissons seraient la cible de grosse mouches multicolores, attention ces mouches peuvent pondrent sur les oeufs de poissons et cela formera des vers (vermine) au bout de deux à trois jours, donc recouvrer vos oeufs de poissons pendant la durée du séchage avec un tamis ou un tissus de tulle à environ dix centimètres au dessus des oeufs de poissons.

La boutargue vendue dans le commerce est séchée dans des fours déshydratant en France ou au Canada, les œufs de poissons arrivent en général congelés dans les ateliers de séchage, les lieux de pèches se situent en général dans les fleuves du Sénégal ou dans les mers en Amérique du nord.

A la fin du séchage vos oeufs de poissons sont devenus une belle paire de BOUTARGUE, si vous devez consommer cette boutargue dans le mois qui suit laissez la telle quelle sans la tremper dans la cire (paraffine), dans le cas contraire vous pouvez la tremper dans un bain de paraffine que vous aurez préalablement fait fondre dans une marmite ou une poêle, faire sortir rapidement la paire de la paraffine a l'aide d'un bout de fil de fer que vous aurez accrocher sur la boutargue, puis faire pendre en l'air ou sur un clou.

Faute de paraffine, il faut bien envelopper votre boutargue dans un sachet en nylon,la boutargue se garde plusieurs mois au frigo la belle couleur dirée s'assombrit au fil du temps, plus la boutargue est claire autant elle est meilleure.

Pour une découpe parfaite et un goût parfait ne pas couper et ne pas consommer dés la sortie du frigo, attendre au moins une heure.

Bon appétit.

Victor Cohen.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 12 août 2004 - 23h20:

Mnih echbiq baqui tya'ouéd, nous ne sommes pas aveugles, tu as encore la même photo a nous interner.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le jeudi 12 août 2004 - 23h16:

CHOCOLAT ALLAL EN TABLETTE ET EN POUDRE. (collection Victor Cohen)

Suite a la belle dissertation sur le chocolat Allal d'un de nos internautes, je me permet de vous envoyer la photo des deux paquets.

Comme vous pouvez le constater il y avait 50 petits carreaux dans une tablette de 100 Grammes.10 carreaux en longueurs et cinq en largeur.

CHOCOLAT ALLAL EN TABLETTE ET EN POUDRE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 12 août 2004 - 23h12:

MERCI BEKHOR QUEL KIF.....

Allez lire www.lexpress.fr.
L'hebdROMADAIRE DE TOUS LES DELIRES...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le jeudi 12 août 2004 - 22h09:

la haine a l'etat pur,quoi! Peut on guerir de la haine?? je crois que le mot haine ne s'applique qu'aux signes cliniques mais que le mal lui meme est une nevrose profonde, contagieuse. ca fait trop mal tout ca...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 12 août 2004 - 20h21:

Bravo si BRAHAM, de faire partie de la nouvelle confrèrie de THE HARISSIENS..???? :) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 12 août 2004 - 19h55:

Siroter un Thé à la Berbère

Permettez-moi de poser mon petit verre de Thé sur la table Tune et ajouter ma petite feuille de menthe à la théière commune.

J’ai un cousin qui a passé toute sa vie tunisienne au Sud, à El-Hamma et ses alentours. Il a vécu parmi les berbères de la région et connaissait toutes leurs coutumes jusqu’aux petits détails.
Installé à Paris, je l’ai revu au début des années 80’s (après plus de 30 ans) et c’est là, qu’à mon avis, j’ai bu le Thé le plus tunisien qui puisse être.
Le décor était authentique : tapis, matelas, coussins et courte table avec une théière à ventre sphérique, en émail couleur bleue, posée sur un petit «canoun» plein de braises ardentes. Il avait posé, sur un plat de cuivre ciselé, des petits verres, un pot de sucre, et deux autres pots qui contenaient de graines de couleurs différentes. Il m’expliqua que, chez lui, la dégustation du thé prenait des heures et qu’elle comprenait au moins trois étapes.

Bien sur qu’il pratique d’abord la cérémonie des versements répètés, de la théière au verre. Ce qui fait le plaisir de la vue et de l’odorat. Une écume claire flottait sur un thé de couleur foncée.
Ensuite il remplit les verres et ajouta généreusement du sucre (à tout le monde).
Il m’expliqua ensuite, avec démonstration, que pour déguster un bon thé, il fallait l’aspirer en faisant du bruit, car le contraire serait plutôt impoli. Ils avaient compris, là-bas, que la meilleure aération de cette potion magique se faisait à l’intérieur de la bouche.
Le goût était fort, il me prenait le palais et me ‘rétrécissait’ la langue, heureusement que le verre était petit. Ces aspirations accentuaient vraiment le goût du thé et j’y pris part avec un plaisir nouveau.

Après une demi-heure de discussion et d’échange de souvenirs de famille, ce fut la deuxième partie. Il jeta dans chaque verre quelques morceaux d’amandes, grillées et concassées grossièrement, qu’il prit dans l’un des pots et versa le thé dessus. Il sucra aussi généreusement qu’auparavant. La mélodie d’aspirations reprit, mais cette fois on entendit aussi le craquement des amandes. J’avoue que ce mariage de goûts était très réussi.

Plus tard ce fut la troisième phase de la cérémonie. Avec le temps, le thé devenait encore plus fort. Cette fois il y ajouta des graines de pignon grillé. Le goût un peu agressif du breuvage concentré se radoucit comme par magie quand on mâchait ces graines au goût divin. Bien sur qu’on a continué à siroter ce liquide selon les règles.

Ce fut pour moi une belle expérience et je la répète avec plaisir à chaque fois que je passe par Paris.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le jeudi 12 août 2004 - 19h07:

Que peuvent bien faire des antisemites a Auschwitz????

Des jeunes Français agressent des Juifs à Auschwitz

08:44 12 Août 2004 Arutz 7

La haine antisémite ne connaît pas de limite. Des étudiants juifs en visite au camp d’extermination d’Auschwitz ont été agressés par un groupe de jeunes Français. Coups et insultes ont été déclenchés à la seule vue d’un Juif enveloppé d’un drapeau israélien. Tout un symbole.

Selon un rapport parvenu au centre de coordination de lutte contre l’antisémitisme et au ministère des affaires étrangères, ce grave incident antisémite s’est produit au sein même du camp d’extermination dimanche dernier, au cours de la visite d’un groupe d’étudiants juifs, des Israéliens et des Américains.

Alors qu’ils visitaient une chambre à gaz, les étudiants ont croisé un groupe de jeunes Français. L’un d’entre eux a sauté sur l’un des étudiants israéliens qui s’était enveloppé du drapeau national. Il a commencé à le frapper et à lui lancer des insultes antisémites et anti-israéliennes.

D’après le rapport, le jeune français en question aurait crié : “Retournez en Israël ! Imbéciles ! Vous devriez avoir honte de vous trimbaler à Auschwitz avec un drapeau israélien, c’est de la propagande !”.

Meir, un des étudiants juifs, affirme qu’un des Français l’a saisi à pleine main et l’a empêché de bouger. “J’ai eu peur, je ne pouvais pas bouger et je ne savais pas ce qu’il allait faire de moi. J’étais sous le choc. Je n’ai jamais été victime d’acte antisémite. Jamais je n’aurais cru qu’on pouvait m’agresser comme ça à Auschwitz. Ici ont été assassinés des membres de ma famille”.

Ces propos sont rapportés par le journal américain le New-York Post.

Toujours selon le rapport du centre de coordination de lutte contre l’antisémitisme, suite à cet incident, les étudiants juifs ont dû interrompre leur visite. Aucun des autres touristes présents dans le camp n’ont appelé le service d’ordre qui n’est pas intervenu

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 12 août 2004 - 18h42:

Le reportage de l’Obs tombe sous le coup des lois françaises contre le racisme et sur la liberté de la presse (info # 011208/4) [réinformation]
par Jean Tsadik © Metula News Agency



Ce matin, le reportage photo sur le carnage du 3 août à Rafah est toujours affiché dans les pages du Nouvel Observateur virtuel.



Face à la sourde oreille de l’hebdo parisien, et en marge de la plainte que nous avons déposée auprès du GPO (l’office gouvernemental israélien régissant les affaires des médias), nous avons demandé un avis de droit succinct au département juridique de la Ména.



Sur la base de l’opinion du département en question, il nous est maintenant possible de discerner que la publication du reportage photographique consacré par l’Obs à l’explosion du 3 août à Rafah contrevient "au moins" aux provisions de la loi française relative aux "propos ou écrits sanctionnés par la loi modifiée de 1881 sur la liberté de la presse".



Le reportage en question rend passibles les personnes suivantes de peines correctionnelles en vertu de l’article 42 :



"En premier lieu, les directeurs de publications ou éditeurs, à défaut, les auteurs, à défaut des auteurs, les imprimeurs, à défaut des imprimeurs, les distributeurs, vendeurs et afficheurs."



Ce que dit la loi française



Au sujet de la caractérisation des faits imputables, nous publions ci-après des extraits de cette loi ; nous avons relevé en caractères gras les dispositions applicables au sujet du reportage de l’Obs et avons ajouté nos propres commentaires dans un paragraphe distinct :



La loi modifiée du 29 juillet 1881 réprime : la provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence, la diffamation et l'injure à raison de l'origine ou de l'appartenance raciale, ethnique, nationale ou religieuse, l'apologie et la contestation des crimes contre l'humanité. (…)



L'article 24 alinéa 5 de la loi de 1881, modifié par la loi du 1er juillet 1972, sanctionne de peines correctionnelles "ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupement de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée". Le but de la provocation doit être d'amener ceux à qui elle est adressée à adopter à l'encontre des victimes protégées un comportement discriminatoire prohibé par les articles 225-1 et suivants et 432-7 du Code pénal : refus des droits auxquels peut prétendre l'intéressé, refus d'un bien ou d'un service, licenciement ou refus d'embauche



La provocation peut tendre aussi à susciter dans le public des réactions psychologiques ou physiques hostiles à l'égard des groupes raciaux ou religieux visés. (…)



La provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence, à raison de l'origine ou de l'appartenance raciale, ethnique, nationale ou religieuse.



Il n'est pas exigé que les écrits ou propos mis en cause précisent, de manière explicite, les actes appelés à la provocation.



Il importe peu en effet, pour que l'infraction soit commise, que les comportements discriminatoires, les manifestations de haine ou les violences soient définis par les discours ou documents retenus.



Il appartiendra aux juges, pour qu'une condamnation soit fondée, de relever que le message pouvait faire naître chez son destinataire des réactions physiques ou psychologiques d'hostilité de caractère racial.



La simple constatation que l'écrit ou le propos puisse provoquer de telles réactions de haine ne saurait autoriser une condamnation.



La volonté délibérée de l'auteur du délit d’inciter à la haine doit être établie.



Commentaire de la Ména, inspiré de l’avis de droit



Il y a, dans le reportage de l’Obs, sans l’ombre d’un doute sensé, volonté délibérée "d’inciter à la haine", de "faire naître chez son destinataire des réactions physiques ou psychologiques d'hostilité de caractère racial" dès lors que :



a) Les auteurs des légendes du reportage incriminé ainsi que les responsables de la publication de l’Obs virtuel accusent une nation - les soldats d'Israël constituant la branche armée indivisible de la nation d'Israël - en connaissance de cause, donc de façon délibérée, puisqu’ils ont été avertis par les dépêches de la Ména, par l'AP [1] et par le correspondant du Nouvel Observateur en Israël, monsieur Victor Cygielman, du caractère indéniablement fallacieux de leur accusation - d'un crime qu'ils n'ont pas commis. Ceci caractérisant la nature éminemment dolosive de leur acte.



b) Les auteurs des légendes du reportage incriminé ainsi que les responsables de la publication de l’Obs virtuel ont délibérément créé et diffusé des textes qu'ils savent fallacieux, en cela qu'ils diffèrent contradictoirement des textes fournis par l'auteur original du reportage.



c) Les auteurs des légendes et les responsables de la publication commettent un acte délibéré visant à "faire naître chez leurs lecteurs des réactions physiques ou psychologiques d'hostilité de caractère racial" à l’encontre d’Israël du fait qu’ils blanchissent intentionnellement les responsables réels et reconnus du meurtre, choisissant délibérément d’en accuser les représentants d’un tiers, d’une nation tierce, bien qu’ils les savent innocents dudit meurtre.



d) Les auteurs des légendes et les responsables de la publication, qui sont des professionnels de la communication, connaissant assurément l’impact des images choc sur le public, ont, au-delà de tout doute raisonnable, tenté d’exploiter la cruauté des photographies qui leur ont été transmises par l’AP afin de "faire naître chez leurs lecteurs des réactions physiques ou psychologiques d'hostilité de caractère racial" à l’encontre des Israéliens, en les rendant responsables, par les légendes qu’ils ont apposées aux photos, du carnage qu’elles illustrent.



c) Elément aggravant de l’acte délibéré des incitateurs à la haine raciste de l’Obs, ils ont signé tous les textes qu’ils ont créés du sigle de l’Associated Press. On doit, au-delà du doute raisonnable, conforté par l’absence de tout autre mobile plausible, établir que les auteurs des légendes ont certainement employé le sigle de l’AP afin, premièrement, de faire croire à leurs lecteurs que l’accusation de meurtre contre les militaires israéliens provenait d’une source d’information alliant prestige et crédibilité. Deuxièmement, toujours dans le but de persuader les lecteurs de l’Obs de la responsabilité israélienne, les incitateurs à la haine raciste ont voulu leur faire croire que les commentaires accusant les Israéliens provenaient de ceux-là mêmes qui avaient réalisé les photographies du carnage sur place. De ceux qui "avaient constaté de leurs yeux que l’origine de l’explosion provenait du tir d’un obus par un tank israélien".



Judiciairement, le cas est sans doute extrêmement grave, particulièrement lorsqu’il est commis par des professionnels de l’information, lorsque l’objet du délit est volontairement maintenu à l’attention du public au moins neuf jours après que l’ensemble des faits fût connu, lorsque les pouvoirs publiques avertissent à tout va des risques d’importation en France du conflit israélo-palestinien et lorsque le pays traverse sa plus grande crise d’antisémitisme d’expression violente depuis le dernier conflit mondial.



En principe, vu la quantité et la qualité des éléments écrits pour juger de cette affaire, l’issue de la discussion judiciaire ne se prête pas aux surprises et la culpabilité des incitateurs à la haine raciste devrait être aisément démontrée. Notons toutefois que les éléments caractéristiques de l’incitation raciste dans l’affaire Edgar Nahoum, dit Morin, et son accusation contre le peuple d’Israël, dans le Monde, d’être un peuple méprisant, prenant du plaisir à humilier, était au moins aussi juridiquement évidente.



Après qu’un tribunal français d’instance n’ait pas vu cette caractérisation dans l’article de Morin, préférant mettre les plaignants à l’amende, on peut douter de la tournure que prendrait une action contre l’Obs. Ca n’est certes pas la loi française qui pèche mais plutôt les tribunaux de France et la compréhension qu’ont les juges de "l’option tolérance zéro décrétée par leur gouvernement". Il est vrai qu’une action civile de l’AP contre l’Obs, peu probable en raison de nombreux considérants commerciaux, ou du gouvernement d’Israël – le premier lésé – éclaircirait le moût.





Notes :

[1] Preuves en notre possession

[2] Pour en savoir davantage des lois antiracistes dans la législation française [lire]