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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires de Novembre 2006: Archive jusqu'au 22/novembre/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 22 novembre 2006 - 08h27:

Le Liban à la veille d’une explosion nucléaire momentanément souterraine (info # 012111/6) [Analyse]

Par Michaël Béhé à Beyrouth © Metula News Agency

Parler du danger de guerre civile au Liban, en temps normal, c’est relater une maladie endémique, un mal avec lequel on est bien obligé d’apprendre à vivre, un peu comme le Sida en Afrique. Ces jours, toutefois, c’est un euphémisme, car, au-delà du risque d’effusion de sang – de guerre – il y a la volonté affichée de l’Axe du mal de s’emparer de notre petit pays trop faible pour ne pas être le premier à s’enrhumer dès les signes avant-coureurs des grandes épidémies politiques mondiales.

Cela faisait plusieurs semaines que la rumeur couvait, maintenant c’est un fait : le Hezbollah entend prendre Beyrouth de n’importe quelle manière, avec une préférence pour la démocratique si cela est possible. Prendre Beyrouth pour assurer à ses commanditaires de Damas et Téhéran la passerelle stratégique dont ils rêvent, à l’est du bassin méditerranéen, face à Israël, mais surtout à un jet de missile de l’Europe. Prendre Beyrouth, vite, pour s’assurer que la décision attendue ce soir à l’ONU, de traduire en justice les assassins de Rafic Hariri, ne puisse pas inquiéter les présidents Al-Assad et Lahoud.

Difficile, quoique pas impossible, d’expliquer à un non Libanais ce qui se passe ici. Pour nous c’est différent, question d’habitude, parce que nous connaissons les forces et les personnalités en présence et qu’ils font partie de notre famille, même si cette dernière est follement agitée. Tout Libanais sent par le ventre quand le vrai danger s’annonce, et aujourd’hui, nous nous tordons de douleur sous l’effet de crampes.

La faute à qui, cette situation ? La faute à l’appétit hégémoniste des chiites iraniens ainsi qu’à la faiblesse des Alaouites syriens et de certains chrétiens de chez nous, qui ont besoin de s’accrocher aux basques des ayatollahs pour survivre politiquement. La faute aussi au morcellement du Liban en de trop nombreuses communautés, aux mœurs et aux intérêts divergents, qui sont autant d’atouts culturels et touristiques lorsque tout va bien, que de raisons de confrontation, quand les choses se gâtent. Mais la faute surtout à la médiocrité et à la corruption de nos acteurs politiques et à l’exploitation invétérée qu’ont fait de cette faiblesse certaines grosses sociétés européennes et les chefs des Etats dans lesquels elles sont implantées, à la seule fin de s’enrichir facilement, sans la moindre considération pour notre avenir ni pour les besoins stratégiques nationaux réciproques.

Alors, dans un pays qui a dépensé des milliards de dollars pour se "reconstruire" et dans lequel rien ne fonctionne correctement, ni l’armée, ni l’alimentation électrique, pas plus que le téléphone, le populisme chiite et pan-musulman, qui se fait appeler panarabe par usurpation de titre, trouve évidemment un terreau idéal. Songez que chaque bébé qui naît ce mardi au Liban doit déjà 30'000 dollars à des créanciers étrangers !

Au royaume des aveugles le borgne est roi, dit-on ? On trouve ici l’illustration directe de cet adage. Hassan Nasrallah et ses dégénérés aux mains pleines de sang et de ruines libanais ont en effet la blancheur Omo lorsqu’on les compare avec le reste de nos politiciens. Lesquels ont échangé leurs rôles respectifs vis-à-vis de la Syrie, c’est dire, déjà, à quel point leur cursus est "respectable" ! Voyez le Druze, Walid Joumblatt, le plus farouche adversaire des Al-Assad, du Hezbollah et du président fantoche Emile Lahoud : voici quelques années seulement, il était l’allié principal de Damas au Liban. Allié au point d’envoyer ses combattants, presque à visage découvert, participer à ses coups de boutoirs militaires à répétition qui amenèrent à la chute de Beyrouth et à la perte de notre indépendance. Et Samir Geagea ? Le chef des Forces Libanaises (FL), qui participèrent elles aussi à la prise du palais présidentiel de Baabda pour Hafez Al-Assad. Geagea, qui ne jure que par la Vierge Marie et qui n’hésita pas à bombarder la Beyrouth chrétienne à coups d’obus d’artillerie pour aider l’envahisseur. Et Saad Hariri, le sunnite, qui se veut le fer de lance de l’anti-syrianisme mais dont la famille a fondé le plus clair de ses milliards sous l’occupation. Qui doit sa richesse au parrain Hafez et à l’ordre de terreur criminelle, imposé par ses Moukhabarat, les agents de son renseignement, et à leurs méthodes gestapistes. Saad Hariri, dont le père Rafic, avant d’être abattu par son protecteur damascène, pour avoir rompu l’omerta, lui construisit, gratuitement – en fait, avec une petite partie de l’argent qu’il volait à ses compatriotes – les palais merveilleux dans lesquels la junte alaouite continue de faire ripaille.

Face à tous ces transfuges : le roc ! L’espoir, l’incorruptible, celui qui avait défendu le Liban, avec quelques vieux chars américains et d’héroïques jeunes gens - dont les officiers ont été exécutés le jour même de l’entrée des Syriens dans notre capitale - contre leurs hordes de blindés soviétiques. Celui qui s’était opposé à toute la racaille corrompue dont j’ai parlé dans le paragraphe précédent, sans jamais trahir la loi républicaine ni verser dans les comportements indignes. Celui en qui, lorsqu’il était exilé à Paris et qu’on on ne supportait plus le poids de la souillure quotidienne de la soldatesque alaouite, on plaçait nos derniers espoirs de liberté, sans vraiment croire qu’on la recouvrerait un jour. Eh bien cet homme, le général Michel Aoun, est passé à l’ennemi. Il se lève désormais, lorsque les supplétifs syriens du Hezbollah paradent devant lui dans les rues de Beyrouth en faisait le salut nazi. Ces jours-ci, Aoun prépare une contribution "d’au moins 70'000 personnes" qui doivent participer aux manifestations prosyriennes destinées à abattre le gouvernement Siniora.

Certes, les convertis à l’anti-assadisme auraient dû lui tendre les bras lorsqu’il est revenu d’exil et l’installer à Baabda à la place du pantin de Damas. Mais ils craignaient de voir le pays dirigé à nouveau par un homme fort et intègre ; ils craignaient surtout qu’Aoun ne mette fin à leurs juteux trafics. Paris - parce que Chirac en avait reçu l’ordre de Rafic Hariri afin de ne pas déplaire aux Al-Assad – avait tourné le dos au Général, alors qu’il demeurait pourtant à deux pas du parc Monceau. Aucun officiel français ne l’avait jamais rencontré, et lorsqu’il le croisa dans l’appartement parisien de la veuve Hariri, au lendemain de l’assassinat de son époux, le président français ne reconnut pas Michel Aoun. Washington non plus, mais pour de toutes autres raisons, n’apporta pas – au moment opportun – son soutien à Aoun. Parce qu’il ne sut pas les persuader ? Parce que sa façon de penser est par trop non-américaine ? Ou, plus simplement, parce que l’Administration US est peuplée des cornichons nombrilistes que décrit Laurent Murawiec au fil de ses articles ?

Toujours est-il que le Général a rapidement compris, après son retour d’exil, que pour se frayer le chemin de la présidence, il ne pourrait compter que sur lui… et sur les chiites. Car Aoun sait compter : les chiites, ce sont 40% des électeurs libanais et au moins 30% d’entre eux sont acquis à l’extrémisme suicidaire de Nasrallah. Parmi les chrétiens, l’ex-défenseur du Liban croit pouvoir recueillir 20% de soutien. Voilà, vous avez déjà compris, perspicaces lecteurs, que le pouvoir de Siniora, et partant, le maintien du Liban dans le camp occidental, ne tient qu’à un fil. Le pays est à nouveau divisé, presque en quantités égales, entre les pro et les anti-syro-iraniens.

Quant à Aoun, quelqu’un aurait dû le prévenir que tout n’était pas de la mathématique en politique, et que lorsque l’on vend son âme à Diable, il ne vous la rend pas, c’est une cession, pas une location… Il croit et il professe que s’il s’installe à la présidence, c’est lui qui dictera les orientations du pays, mais il rêve. L’ambition lui monte à la tête. Les leçons de son histoire ne lui ont pas servi, car s’il se montre trop "président", les Syriens le feront éliminer sans le début d’un scrupule, comme ils ont assassiné tous ceux qui les gênaient dans mon pays des cèdres, du petit fonctionnaire récalcitrant à l’éditorialiste courageux, en passant par les hommes politiques qui voulaient prendre leurs distances.

Comment cela va-t-il se passer dans les faits ? Certes, les soldats de l’ONU sont déployés dans une mince bande de territoire, le long de la frontière israélienne, mais l’allaince Hezb-CPL (Courant Patriotique Libre – Aoun -) si elle obtient la majorité, dans la rue ou dans les urnes, commandera l’armée libanaise co-déployée aux côtés des casques bleus. Pour Damas, Téhéran et Nasrallah, ce serait la consécration ultime, la métamorphose d’une présence armée, parasite et rebelle, en licéité parfaite. Pour Jérusalem, l’Europe et l’Amérique ce serait un problème sans nom…

Pauvres soldats de l’ONU, ils ne savent plus de quel côté tourner la tête ! Hier, Alliot-Marie les poussait à chercher des frictions avec Tsahal et aujourd’hui, Chirac envoie son autre lumière scintillante, le ministre des Affaires Etrangères Philippe Douste-Blazy, affirmer sur LCI que "la Syrie et l’Iran, on le sait très bien, poussent aujourd’hui à la déstabilisation du gouvernement de Fouad Siniora" et qu’il ne "considère pas qu’il y a une guerre entre Israël et le Liban". Par contre, cet artiste, qui ignore au demeurant que la Grande-Bretagne n’a pas subi l’occupation nazie lors de la Seconde Guerre mondiale "considère qu’il y a la Syrie, l’Iran, le Hezbollah, qui essayent de déstabiliser le Liban, qui est notre ami".

Toutes ces considérations marquent cependant un tournant indéniable dans l’orientation désarticulée de l’Elysée : jusqu’à présent, il suffisait uniquement de caresser le Hezbollah dans le sens du poil afin qu’il ne refasse pas le coup du Drakkar, qu’il n’assassine pas, une nouvelle fois, des dizaines de membres du contingent tricolore. Aujourd’hui, dans la même équation, Paris a dû intégrer d’autres paramètres par la force des choses :

Le Hezbollah au pouvoir à Beyrouth et les troupes du général Pellegrini auraient à faire l’expérience d’un côtoiement impossible avec les supplétifs totalement "légitimés" du pire ennemi de Chirac, Béchar Al-Assad. Mais cela, ce n’est pas le plus grave, ne s’agissant que d’un désagrément de genre tactique.

Assad et Lahoud éviteraient l’exercice douloureux de passer devant le tribunal de justice international dont on pourrait annoncer la création, ce mardi à Manhattan. Désagréable pour les Occidentaux et presque fatal pour le Courant du 14 mars (les antisyriens).

Beaucoup plus fâcheuse est l’implication stratégique d’une telle et encore hypothétique défaite : le Liban deviendrait la tête de pont de l’Iran face à l’Europe ; ses missiles, déjà capables de parcourir 2'000 kilomètres, seraient inévitablement installés sur notre sol. Nous deviendrions le point G de tous les dangers. Régionalement, la base principale du plan d’éradication d’Israël beuglé par Ahmadinejad et celle de la déstabilisation des nations arabes sunnites, qui suivent les derniers développements en pleine panique. Mais personne ne s’y trompe, à part les Parenthésistes français, complètement dépassés : l’appétit de la République Islamique d’Iran est sans frein, l’influence au Moyen-Orient n’est pour elle qu’une étape mineure quoique obligée – il suffit de bien mesurer la dimension de son effort nucléaire pour s’en convaincre - . Israël, pour les Mahdistes n’est que le rocher qui bloque le passage, pas l’objectif. Leur objectif, c’est la Djihad planétaire, et leur première étape consiste à créer un équilibre des menaces. Le Liban d’abord, la Palestine hamassisée ensuite, ce serait suffisant pour atteindre ce premier stade. Ici, ce n’est pas le nombre des missiles non conventionnels qui établissent l’équilibre de la terreur, ni leur quantité, pas plus que leur précision ou leur capacité destructrice, mais le simple fait de leur installation et qu’ils soient pointés, par des illuminés, sur Paris, Rome et Genève.

Demain, ici, c’est la fête de l’Indépendance. Nasrallah a appelé ses partisans à se "tenir prêts pour manifester afin d’obtenir la chute du gouvernement de Fouad Siniora". Il leur a dit que cette manifestation pouvait durer deux jours ou deux semaines, mais qu’elle se terminera par une "nouvelle victoire". Le problème, c’est que ses partisans sont fanatisés et disciplinés et qu’ils se fichent comme de l’an quarante du risque de détruire cet hologramme de plus en plus transparent qu’est pour eux mon pays. Face à eux les ripoux. Derrière les ripoux, des alliés de fait, désabusés et refroidis, les Israéliens et les Américains, et un vieillard sénile, en Europe, qui dirige les intérêts internationaux de son pays par des volte-face décidées par des empathies, des haines et des préoccupations personnelles plutôt que par l’analyse stratégique de la situation.

La décision se fera toutefois dans la rue et sur le terrain. L’Europe anesthésiée, à laquelle on n’a pas expliqué que sa sérénité sécuritaire pour les prochaines décennies à venir se jouera ici, dans ce minuscule Etat, durant le mois à venir, n’y verra que du feu. Et elle est mal partie, l’insouciante ou inconsciente Europe : hier, la FINUL a annoncé qu’elle avait saisi 14 Katiouchas. Il n’en reste donc plus que 19'986.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 22 novembre 2006 - 08h26:

Avis de conférence :

Deux journalistes discuteront à bâtons rompus de la deuxième guerre du Liban, guerre voulue, guerre

improvisée ? Pourquoi un tel décalage entre l’opinion publique et la communauté juive ? Quelles retombées au

niveau sécurité ? Intoxication et propagande : que veut-on nous faire croire et qui ?

Mercredi 22 novembre 2006 à 20h00

Maison Juive - 10, rue Saint Léger, à Genève

Israël – Palestine – Liban :

qui intoxique qui ?

avec

Philippe Lugassy

Luc Rosenzweig

Philippe Lugassy, journaliste à la TSR (Télévision Suisse Romande)

Luc Rosenzweig, journaliste à la Ména, ancien journaliste de Libération et du Monde, auteur de:

• La France et Israël, une affaire passionnelle avec Elie Barnavie, éd. Perrin

• Lettre à mes amis pro palestiniens, éd. La Martinière

• Ariel Sharon, éd. Perrin, 2006

Organisation et communiqué de la Communauté Israélite de Genève

10, rue St Léger - 1205 Genève 022 317 89 05 ou www.comisra.ch

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 22 novembre 2006 - 08h00:

A l’attention de Mr Amine Gemayel, ancien président de la République libanaise,

Cher Amine,
Ma famille et moi sommes très peinés d’apprendre que votre cher fils Pierre a été victime d’un horrible attentat. Nous partageons avec vous et avec votre chère épouse cette douloureuse perte. Que Dieu vous donne le courage et la force pour supporter cette énorme épreuve.
J’ai usé de ce site judéo-tunisien pour vous transmettre nos sentiments.

Vos amis de Kings Point, New York

Emile

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 22 novembre 2006 - 03h17:

I N S T I T U T D ’ É T U D E S L É V I N A S S I E N N E S

H T T P : / / W W W . L E V I N A S . C O . I L
2006-2007

PROGRAMME DES SÉMINAIRES ET DES CONFÉRENCES

À Paris

L'UNIVERSEL

Gilles HANUS
Lecture de L'espoir maintenant
Séance inaugurale le dimanche 5 novembre 2006, à 20h30.

Deuxième séance le 24 janvier 2007, à 20h30.
Maison de l'Architecture (Cité Européenne des Récollets),
148, rue du Faubourg Saint Martin, Paris 10e.

Bernard-Henri LÉVY
De Rosenzweig à Lévinas : l'universel comme question

Dimanche 3 décembre 2006, à 20h30.
Maison de l'Architecture (Cité Européenne des Récollets),
148, rue du Faubourg Saint Martin, Paris 10e.
Monique DIXSAUT
Sur l'un et l'universel dans le Parménide de Platon

Mercredi 14 mars 2007, à 20h30.
Maison de l'Architecture (Cité Européenne des Récollets),
148, rue du Faubourg Saint Martin, Paris 10e.
Éric MARTY
Sur Shoah de Claude Lanzmann

Jeudi 5 avril 2007, à 20h30.
Maison de l'Architecture (Cité Européenne des Récollets),
148, rue du Faubourg Saint Martin, Paris 10e.
Alain FINKIELKRAUT


Sur Lévinas et l'universel

Première séance le jeudi 17 mai 2007, à 20h30.

Deuxième séance (débat avec G. Hanus), le 11 juillet 2007.

Maison de l'Architecture (Cité Européenne des
Récollets),
148, rue du Faubourg Saint Martin, Paris 10e.
Carlo NATALI

Sur l'universel chez Aristote
Jeudi 14 juin 2007, à 20h30.
Maison de l'Architecture (Cité Européenne des Récollets),
148, rue du Faubourg Saint Martin, Paris 10e.
René LÉVY
Paul de Tarse : le Reste, figure de l’universel

Jeudi 15 février 2007, à 20h30.
Maison de l'Architecture (Cité Européenne des Récollets),
148, rue du Faubourg Saint Martin, Paris 10e.


Réservations (10 € par séminaire, 4 € pour les adhérents)

Contacter (par téléphone ou par courrier) :
Mirjam van den Berg
36, rue Dunois
75013 Paris Tél. 01 44 24 87 83

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le mardi 21 novembre 2006 - 23h24:

Cher Cacouboulou,
Pendant que quelques femmes de la WIZO de Tunis portaient sur elles des manteaux de fourrure de lapin, nous, gens de condition modeste, nous fonçions chez Collini nous "taper" un sandwich de pâté du même nom. On n'en ramenait pas une miette à la maison : c'est péché, disait-on. On avait une drôle de notion de la cacherout!
Pour en revenir aux maximes que j'accrochais à la hauteur des livres que je commandais chez Saliba, je penses que tu as fait une petite erreur ; celle de Sacha Guitry dont tu parles, je ne crois pas l'avoir mise. Par contre, je me souviens de celle-là qui est du même auteur:"Certains hommes ont ce qu'ils méritent...d'autres sont célibataires!"
Pendant le déroulement de la pièce "Les pas perdus" qui a été mise en scène, pour nous gens de Netanya, par Elisabeth Kedem, n'oubliez surtout pas pas d'éteindre vos (insu)portables le 7 décembre. Viviane.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le mardi 21 novembre 2006 - 23h17:

Viviane !

Te rappeles tu de l'époque, où dans la fameuse boutique de Papa Félix tu me disais, en me montrant : Paris Flirt, Paris Hollywood, et autres romans photo à l'eau de rose, " Tiens ! ça c'est pour toi, à ton age tu ferais mieux de t'instruire sur certaines choses qui te concernent ";;;

;;; et de te répondre : " Qu'est ce que tu crois qu'on t'as attendu pour ça ? "

Salut Belle et à bientôt,

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le mardi 21 novembre 2006 - 21h07:

Hajkouflete
les juifs les grecs les chretiens maronites ou Orthodoxes ou Armeniens ou Assyrochaldeens les Kurdes Ou les Coptes Egyptiens n'etaient pas en realité des religions mais les vielles Nations de cette region qui ont survecus aux invasions successives et nombreuses Il y avait depuis la periode Perse une Nation dominante avec une relation d'Empire vis à vis des Nations dominées de ces regions la religion de chacun etait le support culturel du groupe historique National qu'on appelait SATRAPE au temps Perse et MILLAYET à la periode OTHOMANE
Ces MILLETS OU petites nations de l'Empire subissaient une charte de Nation autonome pour les decisions du statut personnel et dominée par le gouvernement de l'Empire Othoman comme Dimmhis pour les JUIFS ET LES CHRETIENS differents Leur vie etait plus ou moins libre suivant les Sultans et les revoltes populaires qui les prenaient parfois comme boucs emissaires dans les periodes de crise,ils devenaient les moutons à tondre.La decadence et l'eclatement de l'Empire a été suivi de la colonisation des regions qui ont protegé ou joué des minorités suivant leurs interets.L'Independance de chaque etat a été suivie par le refoulement economique des minoritaires Pour les Juifs le mouvement Sioniste a solutionné la dispersion par leur retour dans l'Etat d'où les Forces de chaque Empire les ont dispersé .Le Monde musulmans doit analyser cette Histoire qui ne pouvait evoluer que par une lutte pour une Independance mais Israel ne demande qu'à vivre en paix avec leurs ex compatriotes Musulmans chacun dans son Etat pour ne pas subir le majoritaire mais combien il y a à construire avec la Paix pour tous les Peuples

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 21 novembre 2006 - 19h52:

Une nouvelle mouture de la solution finale ... au conflit Israelo Palestinien ( bien sur ) ... Comment n y avons nous pas pense plus tot :(

Pour Ahmed Benhelli, il faut tirer les lecons du passe – comprenez avant la creation de l’Etat d’Israel – pour trouver la solution au conflit actuel. « A travers leur histoire, les Juifs ont vecu en tant que citoyens a part entiere dans un quartier juif de la ville arabe.
Ils jouissaient de tous les droits et du respect issu de la citoyennete et avaient les memes devoirs, dans une atmosphere de tolerance et d’harmonie.
Nombreux etaient les ministres, les gouvernants, les savants et les artisans juifs.
Le temps serait-il venu pour Israel d’accepter de vivre dans les vraies limites de « sa taille », comme un quartier juif dans la ville arabe, conformement au concept de l’Histoire et a la logique de la nature ? De vivre comme un Etat « a la taille » de ses habitants et de sa superficie geographique definie par les resolutions des Nations-Unies, en paix et en securite parmi les Etats de la region. Et d’oeuvrer tous a consacrer leurs capacites humaines et materielles au processus d’edification, de progres et de realisation de la prosperite au lieu des guerres, des pleurs, des peines et des egoismes. »

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le mardi 21 novembre 2006 - 18h56:

Vivianne, que tu étais Belle, à ce temps là où tu avais, affichée dans la boutique de ton trés célèbre Papa Félix " dit Le Chinois ", La maxime de Sacha Guitry : " Messieurs, le crachoir est le lieu autour duquel on crache ".

Ils, les potes étaient tous amoureux de Toi !

Signé : Le joueur de flippers du " Passage ", client du Novelty Bar, et ( en cachette du Beth Din ), de la Mère Colini de la salumeria du même nom.


Que de bons souvenirs,,, Chère Vivianne.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le mardi 21 novembre 2006 - 11h10:

Chers amis harissiens de Netanya et de ses environs et même de plus loin : Sarcelles, par exemple !

Prenez note, et ne le répétez à personne...

A la WIZO section francophone de Netanya, 13, rue Mac Donald, se joue la pièce de théâtre tant attendue : "Les pas perdus" de Denise Bonnal, le jeudi 7 décembre à 19h 30. Faites le silence autour de vous. Moi, Viviane, fille de Félix le marchand de journaux, évolue au milieu de la dizaine d'acteurs présents sur scène; j'ouvre le bal en interprétant le rôle de "la femme agée". Quelle idée! ai-je tellement changé depuis mon adolescence passée au magasin ? à très bientôt

Viviane