Archive jusqu'au 29/juillet/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Juillet 2004: Archive jusqu'au 29/juillet/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le jeudi 29 juillet 2004 - 15h54:

Ariel Sharon se félicite de l'engagement de Paris contre l'antisémitisme

LEMONDE.FR | 29.07.04 | 09h05

Le premier ministre israélien a manifesté mercredi sa volonté d'apaiser les tensions diplomatiques avec Paris après avoir invité les juifs de France à fuir "l'antisémitisme le plus sauvage".

Le premier ministre israélien, Ariel Sharon, a fait l'éloge, mercredi soir 28 juillet, de la lutte contre l'antisémitisme menée par le président français, Jacques Chirac, à l'occasion de l'arrivée en Israël de 200 immigrants juifs français.

"Nous sommes témoins ces dernières années d'une recrudescence de l'antisémitisme et nous éprouvons une profonde estime pour la mobilisation de Jacques Chirac et de son gouvernement contre l'antisémitisme", a affirmé M. Sharon dans un discours de bienvenue prononcé à l'aéroport Ben Gourion, dans la banlieue de Tel-Aviv.

"J'espère que l'exemple donné (par Jacques Chirac) sera suivi par d'autres pays", a poursuivi M. Sharon. Selon lui, "il faut établir une distinction entre la lutte contre l'antisémitisme et l'encouragement à l'immigration (en Israël). Les juifs doivent venir s'installer ici, car c'est leur patrie et non pas pour fuir l'antisémitisme."

L'hommage appuyé rendu par le premier ministre israélien au président Chirac contraste avec les propos tenus le 18 juillet par M. Sharon, qui avaient provoqué une vive polémique entre les deux pays. Le premier ministre israélien avait alors pressé les juifs de France à immigrer "immédiatement" en Israël. "Je propose à tous les juifs de venir en Israël, c'est absolument nécessaire pour les juifs de France et ils doivent déménager immédiatement", avait déclaré M. Sharon.

"En France, il se répand un antisémitisme déchaîné", avait-il aussi estimé, soulignant que "le fait que 10 % de la population française soit constituée de musulmans fournit un terreau à une nouvelle forme d'antisémitisme." Le premier ministre s'était borné à mentionner au passage les "mesures prises par le gouvernement français contre des actes antisémites et la propagande antijuive".

Le ministre français des affaires étrangères, Michel Barnier, avait qualifié ces propos "d'inacceptables et d'intolérables parce qu'ils touchent aux principes fondateurs de la République".

La présidence française avait également annoncé que M. Sharon ne serait pas le bienvenu en France tant qu'il n'aurait pas expliqué ses propos, tout en rappelant que de bonnes relations avec Israël sont indispensables pour promouvoir la paix au Proche-Orient.

LE "RÊVE DE LEUR VIE"

La plupart des 200 juifs français qui ont gagné Israël mercredi ont souligné avoir réalisé le "rêve de leur vie". Selon eux, les récents propos d'Ariel Sharon n'ont eu que très peu d'influence sur leur départ.

Pour Roger Altal, qui a quitté Paris après avoir vécu cinquante ans en France, la controverse déclenchée le 18 juillet par M. Sharon est excessive. "Le problème de l'antisémitisme en France ne doit pas être exagéré", a-t-il expliqué dans la file d'attente de l'aéroport de Paris-Roissy, aux côtés de plusieurs dizaines d'hommes portant kippas et papillotes. "Ce n'est pas l'antisémitisme qui me pousse hors de France. Je suis juste en train de réaliser le rêve de ma vie", a-t-il insisté. "Les attaques sont des incidents isolés. J'ai beaucoup d'amis et de famille ici. Je pars avec de bons souvenirs de France."

Parmi les immigrants, à l'arrivée à l'aéroport Ben Gourion, on trouvait Karinne Lilti, de Créteil (région parisienne), venue avec ses quatre enfants. "Nous avons décidé de partir parce que nous avons enfin eu le courage de réaliser notre rêve. L'antisémitisme - qui existe, c'est vrai - n'a joué aucun rôle dans notre départ", a-t-elle affirmé.

Un peu plus loin, Béatrice Sillam, une secrétaire de 45 ans, de Paris, est là avec ses trois enfants. Elle a éclaté en sanglots sous le coup de l'émotion, à son arrivée à l'aéroport. Elle a donné d'autres motivations à son départ de la France. "Nous sommes partis pour donner une bonne éducation aux enfants et à cause du climat antisémite insupportable en France", a-t-elle expliqué.

Cependant, le directeur à Paris de l'Agence juive Menahem Gour Ary (organisme officiel chargé d'encourager l'immigration en Israël), estime que "l'antisémitisme n'est pas la principale raison qui pousse les gens à partir, ce que veulent avant tout les immigrants, c'est assumer leur judaïsme". Selon lui, le nombre d'immigrants juifs français devrait atteindre 2 800 à 3 000 personnes cette année contre 2 100 en 2003.

La France, qui abrite les plus importantes communautés juive et musulmane d'Europe, a connu ces dernières années une forte augmentation des actes antisémites, mis pour la plupart sur le compte des tensions israélo-palestiniennes. Au cours du premier trimestre 2004, la France a enregistré 67 actes antisémites contre des biens ou des personnes contre 34 pendant la même période l'année dernière.

Avec Reuters et AFP

Cet article a été retiré de la page d'accueil du site Internet du journal Le Monde.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le jeudi 29 juillet 2004 - 15h23:

Mon cher Francois, en Anglais, on dit: What goes around Comes Around" = "Man Hafara Jubban li Akhihi Waq'aa Fihi"= rira bien qui rira le dernier (plus ou moins, pas une traduction exacte).

Ces cons qui nous representent parlent sans penser, et leur opposition a la conference contre l'anti-semitisme, ou bien la resolution de l'ONU, seulement parce qu'ils s'opposent a la politique Israelienne, va tot tard se retourner contre eux. Le jour ou eux auront besoin du monde pour venir a leur aide, personne les ecoutera. A mon avis, un pays comme l'Arabie Saoudite qui a une politique directe et indirecte anti-semite, et les pays arabes qui suivent son exemple n'ont aucun droit de faire la morale aux autres. Les avez-vous jamais vu condamner les Soudanais pour les massacres des noirs a Darfur. Le comble, c'est que Soudan en Arabe veut dire "Le Pays du Peuple Noir"!
les Arabes du proche orient, et malheureusement quelques fois/souvent les Nord Africains ne savent plus comment reagir dans un monde qui les voit avec beaucoup de mecontentement et moins de patience. Tot ou tard, nos peuples apprendront le sens du compromis au lieu de la politique du tout ou rien dans le quel ils beignent depuis des siecles.

Chai Ma Idoum

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le jeudi 29 juillet 2004 - 14h23:

Documentaire sur France 2

jeudi 29 juillet 2004 de 22:40 à 23:35 (55 min)

La paix nom de Dieu

En novembre 2003, deux cents Français, chrétiens, juifs et musulmans, se sont rendus en Israël pour discuter et comprendre la situation de cette région.

En novembre 2003, à l'initiative de l'hebdomadaire «Témoignage Chrétien», deux cents Français, chrétiens, juifs et musulmans, âgés de vingt-trois à quatre-vingts ans, se sont rendus en Israël et en Palestine. Ils sont partis ensemble pour une aventure humaine unique, à la rencontre de ceux qui souffrent quotidiennement du conflit qui ensanglante cette terre. Pour la paix, au nom de Dieu, accompagnés d'un rabbin, d'un théologien musulman, d'un évêque et d'un pasteur, ils ont rencontré Yasser Arafat, dialogué avec des Israéliens victimes des attentats terroristes et ont tenté de trouver une nouvelle voie pour sortir de l'impasse.

Réalisateur : Yves Jeuland

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le jeudi 29 juillet 2004 - 07h33:

L'antiracisme arabe est une réalité

Au regard des positions de Mouloud Aounit et de son gang "antiraciste", certaines mauvaises langues ont pu prétendre qu'il y aurait un sentiment d'antiracisme arabe. Ces méprisables calomniateurs vont enfin être confondus.

En effet, alors qu'Israël veut faire adopter par l'ONU une résolution condamnant l'antisémitisme, les représentants des pays arabes dans cette noble institution s'y opposent farouchement.

Sans surprise, le représentants des plus tolérants, des plus pacifiques, des plus antiracistes et des plus innocents de tous les arabes, les "palestiniens", est le plus déterminé à s'opposer par cette résolution.

Il est accompagné du représentants des arabes authentiquement modérés de Jordanie, le prince Ziyad al Hussein, qui déclare qu'une telle résolution "risquait de renforcer une certaine tendance visant à qualifier d’antisémite toute critique émise à l’encontre d’Israël".

Son confrère marocain, tout aussi modéré, explique qu'une telle décision "créerait une scission au sein de l’organisation internationale". Il en a d'ailleurs profité pour condamné le récent séminaire onusien sur l'antisémitisme.

Le représentant de la Ligue Arabe du Syndicat du Crime déclare quant à lui que "qu’une résolution spéciale condamnant l’antisémitisme, adoptée à l’Onu, pourrait avoir des conséquences fâcheuses au Proche-Orient."

Un seul représentant arabe ne s'est pas encore fait entendre, Michel Barnier. On est impatient de voir quelle décision il va prendre sur ce sujet.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 29 juillet 2004 - 07h44:

Braham, Barakala fik, maintenant vous parlez notre langage. Mes félicitations pour les proverbes de votre mère et croyez-moi, gardez ces paroles comme de l'or. C'est du "Sam"(Du sûr) Par cette occasion mes respects pour votre chère maman qui a su planter en vous ces paroles d'or.

Vous parlez de mes exigences "Hass Vehalila" pas d'exigences de ma part, mais des conseils de parent si vous le permettez. Les harissiens sont dans le fond tous et sans exception des bonnes personnes et comme chacun de nous, personne ne peut être parfait tous les jours et toutes les heures, chacun a des hauts et des bas et ceux qui ne reconnaissent pas cela évitent de dire la vérité.

Le droit à la critique n'est pas exclusive et chacun peut user de ce droit à condition de supporter les réactions que ces critiques peuvent entraîner. Juste pour marquer les choses telles qu'elles sont sans toutefois vouloir vous viser voici quelques proverbes:
En tunisien on dit:
"Eli Ihab Yerkeb A'l Lebhim Lazem Yahmel Bassou" (Celui qui veut monter sur un âne doit être prèt à supporter ses Odeurs} et aux Etats Unis on dit: "If you cannot stand the heat get out of the kitchen" (Si vous ne pouvez pas supporter la chaleur sortez de la cuisine.)

Vous dites qu'avant l'internet vous n'étiez pas de ceux qui écrivent et de tout mon coeur j'encourage tout tune d'écrire car les écritures nous permettent de raffiner nos pensées et de nous entraîner à juger avant d'écrire et à peser les effets que nos écrits peuvent provoquer.

Personnellement après avoir lu votre dernier message je vous trouve sympatique, chaleureux et plein d'égard envers les autres. Braham, mon père aussi s'appelle Brahem. Donc soyez rassuré que j'ai beaucoup de respect pour ce nom.

Pour ce qui concerne le sionisme, laissez chacun avec ses opinions et ses croyances, vous seriez plus tranquille. Ce qui a de beau dans le Judaisme tunisien c'est que nous n'avions jamais eu un pape, et à la place nous avons l'esprit de tolérance. Comme le dit mon aîné Simon Baroukh donnez aux tunes leur Rabbin, leur couscous, et leur boukha et ils seront toujours heureux.

Maintenant permettez-moi de vous passer un dicton en tunisien.:
"Eli Yezra' Esem, Ïkhalssou Belhem (Celui qui sème la haine le paye avec la peine ). par moi- même

"Lakram Ya'atiou Etebr Ouila Khla, Larmaz Charba Ma Men Guerba Tkidha" Les généreux font cadeau de leur pierres précieuses quand leur prix à la bourse est le plus haut. Et le Mesquin ne donnerait pas une goutte d'eau de son outre) de mon père.

Et la sagesse orientale dit.
"Celui qui ne sait point honorer l'étranger et l'homme de l'autre tribu, est indigne d'être appelé le
fils d'un noble peuple".de mon maître.

J'espère vous lire encore beaucoup et longtemps.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 29 juillet 2004 - 04h21:

bebert heuresement tu as une memoire foutagraphique.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le jeudi 29 juillet 2004 - 00h12:

Jacques Attali n'en est pas à son coup d'essai. Voici ce que je lui écrivais en décembre 2002, sans la moindre réaction de sa part:

Boire le calice jusqu’Attali


Interview de Jacques Attali dans la Libre Belgique le 27/12/2002, consultable sur :
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=91&art_id=96696

Je vous préviens, ça commence mal, dès la première question, puisque le journaliste responsable de l’interview, attaque avec :
« L'année 2002 a vu le pourrissement du conflit israélo-palestinien qui vise sans vergogne, de part et d'autre, les civils. La politique du gouvernement Sharon a abouti à des élections anticipées ainsi qu'à l'élévation d'un mur aussi symbolique que matériel. Quelle issue voyez-vous à ce conflit? »

Là, je prends le dictionnaire, et je lis :
Vergogne : Honte, pudeur. Sans vergogne : sans retenue, sans scrupules ; effrontément.

Je me régale à l’avance de la réponse de Jacques Attali, intelligence supérieure reconnue, fin analyste visionnaire et incomparable essayiste, auteur du récent « Les Juifs, le monde et l’argent », et j’imagine déjà sa réponse cinglante :
« Monsieur le journaliste de la Libre Belgique ! Quelle est donc encore cette symétrie artificielle que vous cherchez à créer entre le terrorisme palestinien qui, lui, cible exclusivement des civils, et les actions menées par Tsahal dont le but est justement la prévention de ce terrorisme. Savez-vous que la quasi totalité des tués palestiniens sont des activistes et des terroristes, que seuls les communiqués secs de l’AFP présentent comme « victimes » palestiniennes au même titre que les tués israéliens qui, eux, sont presque toujours civils ? Etc.…etc.… ».

Je jubile donc par anticipation et m’apprête donc à lire, en substance, ce que je vous ai écrit plus haut.

Que nenni !! Voici quelques extraits de la réponse effarante d’Attali :
« Dans les deux camps, il y a des extrémistes qui, tous les deux, estiment que la politique du pire va les servir. Ils ont fait échouer, dans les deux camps, les accords d'Oslo… ».

Décidément, impossible de sortir de cette pseudo-symétrie, fichu système inventé par André Le Nôtre pour construire les fameux « Jardins à la française », et qui s’est érigé en dogme, depuis, pour certains, prison de l’esprit interdisant à quiconque s’en est fait une religion, de porter un jugement clairvoyant sur l’évidence de la différence entre le Bien et le Mal .

Mais poursuivons. On lit plus loin :
« Je crains pour ma part un engrenage comme en Algérie française avec l'OAS, c'est-à-dire non plus une opposition entre terroristes palestiniens et armée israélienne mais entre terroristes palestiniens et civils israéliens. C'est le cauchemar absolu et j'espère que cela n'aura pas lieu. Toute la question est donc de savoir si Sharon ou Mitzna trouvera un interlocuteur palestinien. »

Encore heureux qu’Attali ne parle pas encore de terroristes israéliens, mais on y est presque. C’est vrai que l’absence de leur existence est une gêne considérable pour cette fameuse approche symétrique du conflit. Ce serait tellement plus simple si les israéliens avaient aussi leurs illuminés capables de faire un feu d’artifice de leurs entrailles. On pourrait, sans blocage de la respiration, résultat généralement observé du malaise provoqué chez un individu par le télescopage inconscient d’un discours et d’une conviction, théoriser à l’infini sur les solutions « justes et durables » entre Israéliens et Palestiniens.

L’interview est écrite et non pas radiophonique ou télévisée, mais je suis prêt à parier que blocage respiratoire il y a eu…

Surpris et encouragé par la réponse de l’économiste, le journaliste de LLB, se risque à un :
« Considérez-vous que ces oppositions se sont exportées en l'Europe et aient réveillé de vieux démons comme l'antisémitisme? »

Là, on ne me la fait plus. Pas de supputations euphorisantes sur la réponse d’Attali. J’y vais directement et prend une grande inspiration avant la grande apnée qui m’attend :
« Je ne crois pas au retour de l'antisémitisme en Europe. Les quelques incidents ont été extrêmement circonscrits. A cause des attentats du 11 septembre, je considère par contre qu'il est plus difficile aujourd'hui d'être musulman que juif en Europe….. Le danger n'en reste pas moins de voir l'islamisme fermenter dans nos communautés musulmanes et le juif s'identifier à un gouvernement israélien et non pas au destin d'Israël, deux choses différentes…. les incidents restent l'apanage de petits voyous…
Un grand critère du racisme et de l'antisémitisme, pour moi, est le caractère ouvert. Ces incendies de librairies ou détériorations de synagogues ne sont pas revendiqués. Si un jour un parti ou un mouvement dit `Les Arabes dehors´ ou `Les Juifs dehors´, là, cela deviendra sérieux. Je ne crois pas qu'il faille crier au loup pour l'instant mais restons vigilants! »

Si vous cherchiez un exemple de déconnexion des élites de la réalité, en voici un pour le moins emblématique. Jacques Attali lit sans doute avec passion ses propres livres, mais il serait bien inspiré de lire celui d’Emmanuel Brenner, « Les territoires perdus de la République »*, pour se rendre compte à quel point il est en retard d’un train, que dis-je, d’une saison complète de SNCF.
Il est décidément déplorable de constater quotidiennement à quel point notre intelligentsia, même (surtout ?) quand elle est juive, choisit surtout par un masochisme incompréhensible, de fustiger ce qui lui ressemble le plus et de magnifier ce qui a pour but de détruire la civilisation à laquelle elle est attachée. Monsieur Jacques Attali, est, qu’il le veuille ou non, embarqué dans la même galère que nous. En percer la coque est une attitude suicidaire que certains devront bien un jour nous expliquer.

Jean-Pierre Chemla, décembre 2002

*Mille et une nuits

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 28 juillet 2004 - 23h20:

EDITORIALE DE L AGENCE SHARON/BREITOUNA TRIC TRUC ET MEME TRAC....

(Après c'est tout,je vais manger mon hlalèm)

Mes chers amis, aweddah,

Durant ma retraite au MOURADI, rabi mââkom, j’ai beaucoup discuté avec …. Ma conscience, j’étais tout seul avec maman, qui durant ces deux semaines n’a fait que m’envoyer des fleurs, l’une d’entres elles, est encore coincée dans mon ouïe. Je voudrais vos confier un secret…. !J’en ai plein, soyez patients…Et tenez tous la queue. Un secret que je porte lourdement sur mes frêles épaules voutèes depuis 59 ans, 5X5 pour moi.
Bref, voilà je vais découvrir, plus bas, sans ‘foutta’.Mes titres de noblesse.
TAWFIQ ne rit pas.

Monsieur l’Académicien Druon est bourré de médailles et de récompense, tenez lisez voilà ce que Monsieur Bayrou dévoile cE matin dans le FIGARO, sur lui...

-Grand croix de l’ordre du CHRIST du Portugal.
-De l’Aigle aztèque du Mexique.
-Commandeur de l’ordre du Phénix de Grèce.
-Du mérite culturel de Monaco.
-Grand officier de Malte ( Malta haninè takèl kobz ou sardina).
-Souverain de l’ordre de Malte ( deux en un, ech ââlinè).
-Du Ouissam ( Oui Oui) Alaouite .
-D l’ordre du Lion du Sénégal.
-De la Croix du Sud. Et du Cèdre du Liban.( pas des Platanes ni des bataniète Gafsi)
-Plus dix sept autres distinctions les une plus éloquentes que les autres..


Et bien moi ; suite à ce cursus…Je vous présente les miens..

- Grand cordon bleu de la KERCHE ET OS'BANA.
- Grand cordon OMBELICAL de ma mère.
- Commandant de l’ordre PUBLIC.
- Grand officier du MERITE PERRUQUIER.( N’en faites pas des gorges chaudes)
- Grand bouffon du site JACOUMINOU II. COM.
- Grand officier de la DOUDA…PARDON DE L A ‘DOUMA( adma= œuf)
- Grand ceinturon mta l’EFTI FCHE.
- Plus quelsques certificats de naissance.

Si je vous énumère tout cela c’est afin que vous sachiez que le grand TUNE CELEBRE que je suis, est tombé ce matin…..Sur un article du Figaro, mon journal préfère.

Une querelle entre Monsieur Bayrou ( Président UDF) et Monsieur l’Académicien Druon.
Disons une mise au point ; la réponse de la bergère au berger. J’aime les querelles entre gens de lettres, ça me fascine parce que voyez vous, j’enrichi ‘ma confiture’ par quelques mots savants tels ‘ PHILIPPIQUES’ ‘ HETERODOXE’ ‘ACROMEGALIE’ ‘ CAQUE’ (j’ai pensé aux caques de ma mère) bref tout juste ces mots que je me suis empressé d’en connaître le sens dans les pages de mon dictionnaire, collées par l’humidité.

Sans vouloir prétende aux PALMES ACADEMIQUES ARHYTMETIQUES OU HORTOGRAPHIQUES ( je sors d’un pays de PALMES), je me contenterai d’un bruissement de feuilles de jasminier ou alors d’une de NOIX DE COCO qui glisserait du haut d’un toboggan pour venir atterrir sur ma timbale bien creuse.

La rançon de la CULTURE vaut bien une bosse frontale. Le FIGARO page une et 9.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 28 juillet 2004 - 22h33:

LA VEILLEUSE


BILLET DE L AGENCE SHARON/BREITOUNA TRIC TRAC.

Après cet écrit de circonstance, je me vois presque obligé de pondre un billet presque
QUOTIDIENDROMAIRE . Je ne cours pas derrière un ticket , Kerry lui court en ce moment derrière une CARTE ORANGE ( mais pourquoi tous les prétendants à la MAISON BLANCHE doivent- ils se montrer avec leur épouse sur les tabloïds.. ?)


Je préfère encore LUCETTE, Ma petite chienne, Appolo mon âne et RORO mon perroquet avec eux je me sentirai plus tranquille.

Si j’étais amerloc je voterai BUSH CASSIDY, à cause de sa démarche COW BOY, et sa façon de boutonner sa veste quand il descend de son HELICO. Son prédécesseur fermait sa braguette en descendant de sa limousine.
‘CHED MCHOU’MEQ OULLE I JI OUE’HED ECH OUED MENOU.. !’
‘Gardons le pire avant que ne vienne un pire encore..!’


Quels tics allons nous déceler chez celui là, j'éspère qu'il n'aura pas ce défaut d'envoyer ses petits 'bijimouches' sortis de son nez, pour les balancer par dessus l' Atlantique...A défaut d'ogives 's pêteuses'.

Monsieur Busch devrait mettre les ‘BUSCHES’ doubles pour avaler son ‘ CURRY’
Pardon son Kerry. Sans que cela ne lui passe de travers.

-Yè Douda saha pour le BOURRI, l’inspecteur Boulali va revenir en force.

-LALLA rabi mââq.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 28 juillet 2004 - 22h16:

Monsieur Braham,

Tout d'abord, je m'excuse de vous avoir "chipé' votre épithète ' daltonien' en genre et en nombre, je me vois désolé, mais je n'ai pas eu l'occasion de vous lire auparavant sans doute un oubli de ma part. Donc je pense ne pas vous avoir, en mon âme et conscience, 'plagiée'.
Quant à cette expression ' A bas les masques' mais de quels masques parlez vous...?

Moi, je peux me permettre de le 'dérisonner' sans le critiquer, c'est une convention mais pas une conviction, dont je me suis permis de prendre envers tout le monde sans que celà ne soulève des hoquets de réprobation.

Madame LALLA est un dame fort honorable, connue de tous ici, quant à la DOUDA dont ses croquis m'enchantent, et je le répète, il est aussi connu sous son nom véritable, mais au vu de votre nouvelle rentrée ici, vous avez sans doute raté son nom de naissance.

C'est l'expression qui m'intrigue ' A BAS LES MASQUES', ; cette expression a été déjà utilisée par un monsieur, autrefois, qui nous a fait rêver ici, et qui n'est plus.

Loin de moi, de faire un parallèle , ces droites ne se rencontrant jamais, mais la droiture et la politesse , par contre imposent aux hommes, le respect des femmes sauf si vous vous êtes senti blessé par l’une d’elle...


Revenons à de meilleurs sentiments, on nous lit ici…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 28 juillet 2004 - 21h59:

DAR FOUR....OU LA MAISON DU FOUR..
HISTOIRE D UN GENENOCIDE QUI NE DIT PAS SON NOM...!

Silence les agneaux europèens.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 28 juillet 2004 - 19h11:

Qu’est-ce qui fait courir Chirac, 2ème partie ? (info # 012807/4) [analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Il s’agit d’une nouvelle Mazarine, en ce sens que le gratin de la politique française, de même que des dizaines de journalistes hexagonaux, avec lesquels la Ména entretient des relations cordiales et professionnelles, sont au courant des relations très étroites qui lient le Président Chirac au prisonnier Saddam Hussein et qu’ils choisissent (presque) tous de se taire. Au-delà de la ressemblance entre ces omertas, il s’impose de noter que si les relations extraconjugales de feu le Président Mitterrand défiaient les bonnes manières, celles du président actuel peuvent assurément comporter des implications politiques et même judiciaires. C’est là, bien entendu, la différence fondamentale existant entre les deux dossiers ; l’autre dissemblance étant, naturellement, liée au fait que le secret de Mitterrand est mort avec sa révélation tandis que celui de Chirac est plus que jamais d’actualité.



Ceux qui, comme moi, ont subi le discours télévisé du président français à l’occasion de la fête nationale du quatorze juillet ont pu à nouveau se persuader de l’anémie chronique de ce qu’il est convenu d’appeler le chiraquisme. Difficile, en effet, d’y trouver des thèmes d’action dignes d’être mémorisés, au-delà des phrases concaves, genre "cohésion sociale" et "croissance partagée" du populisme post-gaullien traditionnel. Il est évident que Chirac essaie de retrouver la confiance des Français après la dernière débâcle électorale, digressant sur des poncifs relatifs aux sujets qui les intéressent. En fait de gestion politique, celle-ci procède de l’action du premier ministre et monsieur Raffarin fera les frais des intérêts chiraquiens dans le cas où les choses s’entêteraient à empirer. Seul relief de ce discours, la volonté exprimée, très inhabituelle par sa vigueur toute patronale, de ralentir l’ascension de Nicolas Sarkozy.



A résumer le chiraquisme, on n’y trouvera aucune impulsion sociale ou libérale qui ne soit imposée par la conjoncture, aucune grande ligne européenne ou réformiste qui identifiera l’action de ce président lorsqu’il entrera dans l’Histoire. De manière suffisamment cocasse pour que nous la remarquions, outre les efforts disproportionnés, au point de paraître incompréhensibles, que Jacques Chirac déploie pour barrer la route de Sarkozy à sa succession, l’essentiel de ce qui fait le chiraquisme s’articule sur ses options de politique étrangère. Chirac est violemment anti-américain et anti-israélien et il est proche – on peut aussi dire confident - des leaders arabes combattant ces deux pays, qu’il se soit agi de Saddam Hussein, ou qu’il s’agisse d’Arafat, de Hariri et de Béchar Al-Assad.



Au demeurant, mais au demeurant seulement, rien ne semble lier l’antagonisme affiché que Chirac entretient vis-à-vis de son ministre de l’économie et les options de politique étrangère qui caractérisent l’action présidentielle. A la Ména, nous avons cependant assez de bouteille pour savoir que tout antagonisme personnel, quand il est excessif et inexplicable, cache le plus souvent des intérêts beaucoup plus sérieux. De là à nous poser la question : "Qu’est-ce qui pourrait expliquer que Chirac s’emploie aussi ardemment à descendre le seul élément de la majorité qui possède assurément les qualités pour battre le candidat de gauche aux présidentielles ?", la tentation était trop forte. Surtout lorsque nous nous aperçûmes que Chirac dirigeait lui-même les manœuvres d’intimidation et les stratégies visant à empêcher Sarko de devenir président de l’UMP sur le chemin de l’Elysée. Il n’avait ainsi pas hésité à prier Douste-Blazy et même Raffarin, de proposer leurs candidatures aux élections internes. Devant leur refus d’aller au casse-pipe, Chirac demanda au ministre de l’agriculture Hervé Gaymard de représenter ses couleurs. Gaymard pourrait accepter mais il demanderait en échange de remplacer Sarkozy à Bercy en cas d’échec honorable.



Qu’a fait Nicolas Sarkozy pour mobiliser à ce point le président contre lui ?



- Rien encore. Et ça n’est pas le penchant atlantiste de Sarko, qui justifierait que Chirac briguât un troisième mandat s’il ne parvenait pas à trouver, d’ici la fin de ce quinquennat, de candidat – d’où qu’il vienne, même de chez l’adversaire, même de la gauche – dont il soit sûr qu’il devance son ministre. Ca n’est pas non plus la jalousie, qu’un vétéran pourrait éprouver face à un candidat brillant et face à sa jeunesse. Ca n’est pas quelque chose de politique que Sarkozy aurait fait et qui aurait déplu ; tous comptes faits, l’actuel ministre de l’économie a réussi l’exploit peu banal de rendre l’action du ministère de l’intérieur sympathique à beaucoup de Français et sa cote continue de monter, même lorsqu’il regarde la Seine depuis les fenêtres de Bercy.



Ca n’est pas non plus les racines hébraïques que l’on prête au ministre, qui en ont fait un concurrent à abattre. Si Chirac est viscéralement antisémite, ce qui reste à démontrer, il s’est souvent entouré de proches collaborateurs ouvertement israélites. Ca n’est pas les origines juives partielles de Sarkozy, quoique… pas dans le sens où on pourrait les entendre.



Explications : Du temps de la "compréhension fructueuse" entre Chirac et Hussein, ce dernier nommé refusait que des personnes d’origine juive ou considérées comme telles ne participassent à n’importe quel échelon de la partie française impliquée dans les transactions France-Irak. J’ai eu l’occasion de me rendre compte personnellement de l’existence de cette condition, de nature hitlérienne et de la soumission à icelle par les autorités françaises, en interrogeant des ingénieurs atomiciens dans le cours de nos enquêtes sur Osirak. La règle valait pour tous les autres segments des relations, y compris et même principalement, pour le traitement des largesses dont Saddam Hussein faisait bénéficier l’entourage de monsieur Jacques Chirac et le RPR. Pour éviter les indiscrétions, on préférait les estampillés "goy", favorisant même ceux qui étaient publiquement connus pour leur antisémitisme, à l’instar du Rennais Gilles Munier qui, avant d’être secrétaire général des Amitiés franco-irakiennes (co-fondées avec Jean-Pierre Chevènement), avait collaboré au torchon néonazi La Nation européenne.



La première liste des corrompus français, diffusée par Al-Mada, est truffée de personnalités proches de la majorité actuelle, lorsque ces individus ne cumulent pas cette qualité avec la proximité familière de monsieur Chirac lui-même. Aujourd’hui, nous sommes en mesure de l’affirmer, les paiements effectués par les Irakiens à des personnalités françaises n’ont pas été limités à la période de 1966 à 2003, caractérisée par la réglementation dite "Nourriture contre Pétrole", issue de la résolution 986 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Durant cette période, les "amis de Saddam Hussein" percevaient des bons à tirer sur les ventes de brut qui s’élevaient déjà à des dizaines de millions de Dollars. La vérité concernant les périodes ayant précédé la 986 ainsi que la révélation des identités des autres bénéficiaires de ces distributions pourraient s’avérer plus saisissantes encore. Ce que l’on sait déjà, c’est qu’il s’agissait en fait de paiements contractuels et en aucun cas de dons désintéressés. De paiements, perçus par des individus tel Charles Pasqua (au moins 12 millions de Dollars !), effectués par les Irakiens contre des services de trois ordres :



1. Un activisme visant à empêcher l’imposition de sanctions contre l’Irak (ensuite à les faire lever)

2. Une dénonciation des "agressions militaires" contre la dictature de Saddam

3. L’opposition aux intérêts vitaux de l’Etat d’Israël et l’activisme en faveur de la théorie parenthésiste, dévoilée par le directeur de la publication du Monde Jean-Marie Colombani.



Lors, il est plus que probable que Nicolas Sarkozy, par la grâce de ses origines, soit l’une des rares personnalités de pointe de l’UMP à s’être trouvée isolée, de façon étanche, à la fois de ces trafics criminels et de la connaissance de leur existence, à l’époque où ils se déroulaient. Maintenant, allez savoir ce que ses bons amis américains lui ont dit au sujet des résultats des interrogatoires des dizaines de dignitaires irakiens de l’ancien régime tombés entre leurs mains !



A l’Elysée, on est singulièrement inquiet de ce qu’a pu révéler un certain Tarek Aziz, ex-ministre des affaires étrangères de Saddam, avant de devenir son vice-premier ministre. Et Tarek Aziz était le commissaire payeur des Français. Il connaît évidemment les sommes, les dates, les contreparties et les identités des bénéficiaires réels des bons à tirer et des valises pleines de billets qu’il a personnellement remises aux amis de monsieur Chirac.



Nicolas Sarkozy, président, constitue dans ces conditions un risque que Jacques Chirac et ses amis ne peuvent évidemment pas prendre. L’enquête policière sur les relations de Chirac avec les chefs d’Etats arabes, commanditée par Lionel Jospin et qui prit fin, abruptement, le lendemain de la réélection de l’actuel président par la mutation des deux inspecteurs qui la diligentaient, pourrait reprendre de plus belle avec l’accession à la marche suprême du fils d’immigrés hongrois. Ca sent fort le brûlé pour le clan Chirac, avec tout ce que les Yankees ont appris sur son compte, ce, conjugué aux complications dans lesquelles le pensionnaire de l’Elysée les a entraînés et qui n’appellent nullement à la mansuétude de l’autre côté de l’Atlantique. Ces considérations qui seront d’autant plus aiguisées lorsque Chirac aura quitté son poste et qu’une entente minimale avec lui sera devenue complètement inutile.



Ceci dit, pourquoi Jacques Chirac continue-t-il à honorer les termes de ses accords avec Saddam Hussein, alors que celui-ci croupit au fond d’une prison, en attente de son procès et vraisemblablement de la peine capitale ?







A suivre…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mercredi 28 juillet 2004 - 19h03:

Le départ vers Israël, un rêve plus qu'une controverse
Par Kerstin Gehmlich

PARIS (Reuters) - Deux cents juifs français ont quitté la France mercredi pour Israël, réalisant pour la plupart le "rêve de leur vie" et soulignant que les récents propos d'Ariel Sharon n'avaient eu que très peu d'influence sur leur départ.


Le Premier ministre israélien, qui a invité les 600.000 juifs de France à fuir le plus vite possible un "antisémitisme sauvage", pourrait accueillir les candidats à "l'aliyah" (retour) à leur arrivée à Tel Aviv, ce qui ne manquerait pas de relancer la polémique.


Pour Roger Altal, qui a quitté Paris mercredi après avoir vécu cinquante ans en France, la controverse déclenchée le 18 juillet par Sharon est excessive.


Le problème de l'antisémitisme en France ne doit pas être exagéré, a-t-il expliqué à Reuters dans la file d'attente de Roissy, aux côtés de plusieurs dizaines d'hommes portant kippas et papillotes et poussant des chariots débordant de grosses valises.


"Ce n'est pas l'antisémitisme qui me pousse hors de France. Je suis juste en train de réaliser le rêve de ma vie", a-t-il insisté. "Les attaques sont des incidents isolés. J'ai beaucoup d'amis et de famille ici. Je pars avec de bons souvenirs de France".


La France, qui abrite les plus importantes communautés juive et musulmane d'Europe, a connu ces dernières années une forte augmentation des actes antisémites, mises pour la plupart sur le compte des tensions israélo-palestiniennes.


Au cours du premier trimestre 2004, la France a enregistré 67 actes antisémites contre des biens ou des personnes contre 34 pendant la même période l'année dernière.


L'Agence juive, qui aide à l'organisation des départs, évoquait en juin dernier l'émigration de 30.000 juifs de France en trois ans, se basant sur une étude du Fonds social juif unifié de novembre 2002.


En 2001, 900 juifs français partaient s'installer en Israël. L'année dernière, ils étaient plus de 2.300. Les juifs français représentent, selon l'Agence juive, 15% de l'ensemble de l'émigration vers Israël.


L'organisme gouvernemental ambitionne de faire venir un million de juifs du monde entier dans les quinze années à venir.


"RIEN DE POLITIQUE"


Pour Raanan Gissin, porte-parole du gouvernement israélien, la présence d'Ariel Sharon à l'aéroport n'est en aucun cas un message adressé à la France mais prouve l'importance que le Premier ministre accorde à l'aliyah.


"Quand des immigrés arrivent et qu'Ariel Sharon en a le temps et les moyens, il va les accueillir", a-t-il expliqué. "Cette décision n'est pas politique. Elle est dictée par des critères de conviction et de foi".


Depuis la "sortie" d'Ariel Sharon, devant des hommes d'affaires à Jérusalem, le gouvernement français a suspendu tout projet de visite du Premier ministre en France dans l'attente de ses explications.


Le Quai d'Orsay a évoqué un "malentendu sérieux" entre les deux pays, Michel Barnier soulignant que les efforts français pour combattre l'antisémitisme avaient été salués par les plus hautes autorités d'Israël.


"Rien de ce qu'a dit Sharon ne visait Chirac", a expliqué le porte-parole israélien. Le Premier ministre voulait "simplement dire aux juifs que le seul endroit sur Terre où les juifs ont le droit de se défendre, c'est ici".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le mercredi 28 juillet 2004 - 17h38:

que se passe-t-il ? ne nous fachons pas pour si peu meme que ce peu la - je le redis - m'a fait un grand bien et pourquoi ne le dirai-je pas autant de fois que je le peux !! en quoi vous ai-je derange dites le moi s'il vous plait et j'en tiendrai compte par politesse pour ce site que j'aime beaucoup et qui sans La Douda, sans Albert, serait trop serieux; deridons nous, la vie est si dure, si bete quelques fois...