Archive jusqu'au 15/juillet/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Juillet 2004: Archive jusqu'au 15/juillet/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le jeudi 15 juillet 2004 - 19h34:

Pour une fois que le Ftileur me fait rire, ca merite d'etre mentionne. Le dessin des Dalton etait vraiment rigolo..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 15 juillet 2004 - 19h04:

«Juifs, musulmans ou tout simplement Français»

Par Didier HASSOUX
jeudi 15 juillet 2004 (Liberation - 06:00)


Et Jacques Chirac dérape. Interrogé hier sur l'«emballement» politique et médiatique qui a suivi l'affaire du RER D, le président de la République a eu ces mots :

«Nos compatriotes juifs, musulmans, ou d'autres, même, tout simplement parfois des Français, sont l'objet d'agressions au seul motif qu'ils n'appartiennent pas ou ne sont pas originaires de telle ou telle communauté.»

Comme si l'appartenance à telle ou telle communauté religieuse n'était pas compatible avec le fait d'être citoyen français... Des propos qui rappellent ceux que tenaient Raymond Barre en octobre 1980, après l'attentat contre la synagogue de la rue Copernic. Alors Premier ministre, il dénonçait «un attentat odieux qui a voulu frapper les Israélites qui se rendaient à la synagogue et a frappé des Français innocents qui traversaient la rue». Moins d'une semaine après son fameux discours du Chambon-sur-Lignon, Chirac donne ainsi aux Français l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Dans ce village de «justes» de Haute-Loire, il avait lancé un «appel personnel aux Français» pour les inviter «à la vigilance au quotidien», «au sursaut pour que, tous ensemble, on puisse défendre une certaine idée de la France».

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 15 juillet 2004 - 19h01:

Le président, son benêt et sa pleureuse (info # 011507/4) [analyse]
Par Luc Rosenzweig © Metula News Agency



La République Française, c’est triste à dire en ce lendemain de 14 juillet, se rapproche de plus en plus du royaume d’Ubu d’Alfred Jarry, le génie pataphysique en moins. Autour d’un président de la République obnubilé par le combat de titan qu’il croit mener contre l’occupant de l’Irak et de la Maison blanche, s’affairent fiévreusement un quarteron d’ambitieux, de cinglés et d’incapables, certains cumulant glorieusement ces trois caractéristiques.



Deux affaires, qui n’ont au prime abord aucun lien entre elles, témoignent de la dramatique déraison qui s’est installée au sommet de l’Etat français : la récente visite de Michel Barnier au reclus de la Mouqataa, et l’emballement médiatique et politique qui a suivi pendant 72 heures l’annonce de l’agression antisémite dont aurait été victime dans le RER une jeune femme de 23 ans et son bébé de 13 mois, qui s’est révélée être une mythomane de première classe.



Il faut être aussi naïfs que les notables de la communauté juive de France pour ne pas voir que le zèle discoureur des responsables politiques français en matière de lutte contre l’antisémitisme est d’autant plus intense que les coups tordus diplomatiques portés contre Israël sont nombreux et variés.



L’arrivée de Michel Barnier au ministère des affaires étrangères a rendu toute sa liberté de manœuvre à la «rue arabe » du Quai d’Orsay, car c’est ainsi que l’un surnomme, en interne, ce couloir du ministère où s’affairent les diplomates chargés du Proche et du Moyen Orient.



Ce Barnier est, si j’ose dire, bien connu de nos services, puisqu’il fut longtemps le patron politique de la Savoie, département voisin de celui où réside l’auteur de ces lignes. Son principal titre de gloire est l’organisation – réussie - des JO d’hiver d’Albertville en 1992, qui lui ouvrit les portes du gouvernement, et ensuite celle de la Commission européenne.



Il a fait une telle impression à Bruxelles que lorsque Chirac fit mine, le mois dernier, de le propulser comme candidat à la succession de Romano Prodi, on lui fit poliment savoir que Barnier « n’avait pas la pointure du poste », et que de surcroît, sa maîtrise de l’anglais n’était même pas suffisante pour réussir le concours de moniteur de ski à Val d’Isère, sa station favorite.



Ce qui n’empêche pas ce benêt des Alpes de s’asseoir, l’air satisfait et gonflé d’importance, dans le fauteuil de Talleyrand et d’Aristide Briand et de s’envoler vers l’Orient compliqué avec les idées simples qui lui sont fournies en kit par la cellule diplomatique de l’Elysée et la « rue arabe » du quai d’Orsay. Dans le jargon local cela s’appelle fournir des « éléments de langage » au ministre qui seront gentiment glissés dans la bouche du susdit au moment jugé opportun par les petits futés de son cabinet. C’est ainsi que l’on entendra le benêt Barnier déclarer à Ramallah que le traitement appliqué au « Vieux » par l’armée israélienne était « indigne », sans avoir un seul mot de compassion pour les innocentes victimes des bombes humaines lancée avec la bénédiction d’Arafat dans les lieux publics d’Israël.



Pour ce qui est du réconfort prétendument apporté par notre bon ministre aux populations souffrantes de Cisjordanie et de Gaza, je renvoie à l’analyse faite ici même par Sami El Soudi de ce fabuleux voyage [lire "Messire de Pantalone à la Moukata"] et [lire "Un rapport accablant pour Yasser Arafat"]. On en viendrait presque à regretter ses prédécesseurs Védrine et Villepin, dont les sorties anti-israéliennes ou anti-américaines avaient au moins l’air d’avoir été pensées et formulées de manière relativement autonome. Aujourd’hui, pour connaître la pensée profonde de la diplomatie française, il suffit de lire chaque semaine « le Canard Enchaîné ». La « rue arabe » du Quai a trouvé en Claude Angéli, rédacteur en chef de l’hebdomadaire satirique, son principal porte-voix. Ce dernier est régulièrement alimenté en scoops et autres « notes confidentielles », pourvu qu’il cogne sur Sharon, et cire les pompes des corrompus de Ramallah.



Le scénario concocté à l’Elysée prévoyait que, dès le retour du benêt de sa tournée proche orientale, le président prononcerait un beau et noble discours contre le racisme et l’antisémitisme au Chambon-sur-Lignon, village des « Justes » dont les habitants sauvèrent, jadis, nombre de juifs poursuivis par les nazis. Les applaudissements bruyants des notables juifs français à ces nobles paroles couvriraient ainsi les grognements perceptibles dans une partie de l’opinion, et même chez quelques éminents membres de la majorité, relatifs aux pitreries de Barnier en terre d’Orient.



Ce qui n’était pas prévu, en revanche, c’était l’irruption dans la pièce de la folle d’Aubervilliers, cette Marie-Léonie qui, dans un violent « coup de solitude », s’est inventée une belle et triste histoire d’agression antisémite, contre elle qui n’était même pas juive, par d’hypothétiques racailles beurs et africains dans le RER Paris-Sarcelles. Folle peut-être, mais pas bête quand même, pour rassembler dans son roman tous les signifiants susceptibles de faire clignoter les voyants rouges dans les ministères et dans les salles de rédaction (RER , Sarcelles, croix gammées sur le ventre, cheveux coupés sauvagement, bébé molesté etc.). Si non e vero….



Notre poète ministre de l’intérieur déclenche le communiqué indigné moins de deux heures après une dépêche de l’AFP décrivant l’agression en style indicatif, sans préciser que les policiers ne disposaient alors que du seul témoignage de la prétendue victime. Ceux, qui hors de France, ont eu à pâtir des formulations péremptoires de l’AFP, concernant notamment les péripéties liée à l’Intifada et à la lutte contre le terrorisme compatiront, j’en suis sûr, avec la détresse qui doit être celle, aujourd’hui de Dominique de Villepin. Pour qui rêve d’être à la fois Talleyrand et Fouché (sans les mauvais côtés de ces deux personnages), être roulé dans la farine par une folle de banlieue, cela vous rapproche plutôt d’un Paul Deschanel, retrouvé en pyjama dans la maison d’une garde-barrière, après être malencontreusement tombé du train de nuit…



Chirac, qui prend tout ce que dit Villepin pour parole d’Evangile, manifeste une heure plus tard son « effroi » devant une agression tombant à pic pour illustrer la pertinence de son beau discours de la veille du Chambon-sur-Lignon. Tout cela, bien entendu, sans donner le moindre coup de fil aux flics de base du Val d’Oise qui ont commencé très vite à sentir l’odeur de pourri qui émanait de cette histoire trop exemplaire pour être vraie. Et pendant ce temps-là, l’intelligentsia française se pâme d’admiration devant le film de Michaël Moore, qui ridiculise ces crétins qui gouvernent aujourd’hui les Etats-Unis d’Amérique.



Jacques Chirac restera peut-être dans l’Histoire de France comme le président de la République qui aura conféré à la fonction de pleureuse un rang ministériel. En franco-chiraquien cela s’appelle une « secrétaire d’Etat aux droits des victimes » et ce rôle est actuellement confié à Nicole Guedj, ci-devant notable communautaire juive française. Elle doit son demi-maroquin à la mémorable tournée qu’elle organisa en France l’automne dernier pour des journalistes israéliens invités, aux frais de la République, à constater combien Jacques Chirac était philosémite, contrairement à ce qu’affirmaient ces voyous de Maariv et de la Ména. On notera, au passage, la subtilité consistant à placer une juive de France à la case « victimes » place Vendôme, pendant que, de l’autre côté de la Seine, le Quai d’Orsay met toute son énergie et son talent à inscrire Israël dans celle des bourreaux.



Nicole Guedj, dont la seule fonction est de venir pleurer à la télé quand de pauvres gens se font agresser ici ou là, ou bien encore subissent des catastrophes naturelles, a crû son heure de gloire arrivée avec l’affaire de la folle d’Aubervilliers. Une pauvre goy, agressée parce qu’on la croyait juive, consolée par une ministre juive comme pas deux, c’est le marchepied idéal vers une promotion gouvernementale. Elle la reçut une heure dans son bureau et le fit savoir, manifestant à son égard une compassion sans limite, sans se rendre compte que cette Marie-Léonie avait une jolie araignée dans le plafond. A l’heure où nous écrivons, seul « Libération » a présenté des excuses à ses lecteurs pour avoir contribué à la désinformation des Français.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le jeudi 15 juillet 2004 - 16h43:

unique en son genre!
merci pour les clins d'oeil et bonne continuation,ca nous fait passer de bons moments surtout que personne n'est epargne!!!
lalla

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le jeudi 15 juillet 2004 - 06h56:

BIENVENUE AU NOUVEAU PRESIDENT DE LA COMMUNAUTE DE MONTREAL : Mr DAVID BENSOUSSAN

Discours prononce par David Bensoussan lors de l'investiture


LETTRE À NOS ENFANTS,

Vaad harabanim
Mr le ministre …


Aujourd’hui, vous m’avez désigné pour perpétuer et donner un nouveau souffle à l’œuvre de mes prédécesseurs, anciens présidents de l’ancienne CSQ, du CCJ et de l’Appel juif unifié et aux bénévoles qui ont œuvré sans compter. Je tiens à leur rendre un vibrant hommage et espère que, pendant la durée de mon mandat nous oeuvrerons ensemble pour le mieux être de la communauté. Je souhaite que le message que je vous adresse ce soir interpelle les jeunes qui seront appelés un jour à prendre la relève.

Une bonne majorité d’entre vous appartient à la génération d’enfants d’immigrants issus de la descendance des exilés d’Espagne et du Portugal ainsi que des pays dits pays de l’islam. À vous qui représentez la génération de l’avenir, et à qui incombera un jour les destinées de notre communauté, je tiens à vous décrire le monde de vos parents et de vos grands-parents afin que vous puissiez mieux comprendre notre identité profonde et bâtir le monde de demain.

Vos ancêtres ont vécu en tant que minoritaires. Dans les pays de l’islam et jusqu’à une époque récente, leur statut fut celui de dhimmis, c’est-à-dire de tolérés. Selon ce statut établi par la charte d’Omar en 634, leurs droits étaient limités par rapport aux citoyens de confession musulmane. Ils n’étaient pas égaux devant la justice et étaient soumis à une taxe spéciale. Plus tard, un vêtement distinctif leur fut imposé. Historiquement, il y eut des temps où la minorité religieuse que nous représentons a servi de bouc émissaire sitôt que les conditions politiques ou économiques empiraient. Cela advenait lors d’un changement de régime ou encore lors d’une crise de sécheresse ou de disette. Bien que la plupart des souverains aient apprécié la contribution des Juifs sur les plans économique et social, il y eut toutefois des exceptions à la règle.

Dans les pays chrétiens, les minorités sépharades ont également été victime d’ostracisme et des limites leur étaient imposées. Celles-ci prennent leur source lors des premiers décrets byzantins visant à instaurer la primauté de la chrétienté par rapport au judaïsme. Les Juifs ont également subi le statut de bouc émissaire de service.

Pourtant, en dépit des conditions difficiles voire même intolérables et en dépit des persécutions, nos ancêtres ont tenu le coup. Ils ont puisé leur énergie et leurs forces dans les textes sacrés. Ils ont envers et contre tout gardé la conviction que l’homme était fait à l’image de Dieu et couvé avec amour l’espoir de rédemption messianique et de paix universelle. Qui plus est, ils ont connu une culture vernaculaire florissante tant en judéo-espagnol, qu’en judéo-arabe et qu’en judéo-persan. Ils ont tissé des liens d’amitié et de connivence avec la société majoritaire et vécu des ères de coexistence dans la tolérance qui sont entrées dans la légende.

Vos ancêtres ont connu la francisation par le biais du réseau des écoles de l’Alliance israélite universelle. L’ère coloniale franco-britannique s’est aussi traduite par la francisation et l’anglicisation. Elle a surtout été bénéfique pour les communautés juives qui ont pu y trouver une plus grande protection contre l’arbitraire qui prévalait souvent dans les pays où les juifs étaient des tolérés. Cette nouvelle ouverture sur le monde occidental a parfois relégué les valeurs juives traditionnelles à l’arrière plan et suscité une certaine volonté d’assimilation à la société environnante. Il n’en demeure pas moins que les grandes et illustres communautés sépharades des Balkans et certains juifs de Libye périrent lors de l’holocauste. Vos grands-parents et parents ont connu les soubresauts nationalistes des pays où ils vivaient et ils ont été témoins de la naissance miraculeuse de l’État d’Israël. La fin de l’ère coloniale, la crainte du retour à une époque du passé où l’arbitraire prévalait et l’appel du sionisme, ont fait que des communautés plus que millénaires n’existent pratiquement plus dans les pays arabes. Aux révolutions technologiques et sociales – la révolution des mœurs – de l’ère moderne se sont également ajoutées celles de l’émigration au Canada, dans une société elle-même en quête d’un projet national au sein même de la Confédération canadienne. Le débat démocratique qui s’y tient est à citer en exemple pour l’ensemble des nations.

Pourquoi une telle introduction historique ? Parce qu’elle permet de mieux comprendre la complexité des identités multiples que nous portons en nous et les transitions nombreuses par lesquelles nous sommes passés. Il est important de connaître son histoire pour savoir de quoi sera fait notre avenir.

J’aimerais approfondir avec vous la réflexion sur l’avenir de notre communauté :

- Nous avons un immense héritage religieux et spirituel, le judaïsme, qui est à la base de notre fibre morale. Il nous incombe de transmettre ses valeurs juives et l’esprit d’ouverture sépharade. En ce sens, assurer l’éducation juive de qualité sera notre priorité première.

- Notre langue nationale, l’hébreu, connaît une renaissance extraordinaire qu’il importe de continuer à cultiver afin qu’elle aille en s’épanouissant.

- Nous avons aussi hérité d’un magnifique patrimoine linguistique et culturel se rapportant à la langue et à la culture judéo-espagnole et judéo-arabe. Des communautés entières qui ne sont plus dans leur milieu d’origine véhiculent encore une culture orale qui est en voie de disparition. Nous avons un devoir de mémoire envers les générations qui nous ont précédés.

- Le temps est venu par ailleurs, de prendre en considération les droits les réfugiés juifs des pays arabes. Le vote passé au Congrès américain reconnaissant cet état de fait doit se poursuivre par une action concrète émanant de l’ensemble des associations affiliées à la Comunauté sépharade unifiée du Québec. Il importe de se pencher sur cette question sans plus tarder, en collaboration avec le Congrès juif canadien.

- Parallèlement, nous entretiendrons des relations privilégiées avec les anciens pays de la diaspora sépharade, au nom même des magnifiques ères de tolérance et de symbiose culturelle judéo-arabe et judéo-espagnole, basées sur le respect et la volonté commune d’œuvrer à la paix entre Israël et ses voisins.

- La société québécoise a une tradition d’ouverture et de liberté exemplaires et nous nous devons d’intensifier nos relations avec elle et avec les différentes ethnies qui composent cette société aujourd’hui. Un bon nombre d’entre-nous véhiculent l’expression française du vieux pays. Il nous faut mieux nous brancher à la culture québécoise et renforcer notre contribution à la société d’accueil, conformément aux paroles du prophète Jérémie : Vedirshou et shom ha’ir ki bishlomah yihyeh lakhem shalom «Il nous faudra oeuvrer à la prospérité de la cité d'accueil, votre salut dépendra de celui de la cité.»

- En outre, nous devons penser aux plus démunis de notre communauté et à nos aînés. Patoah tiftah et yadekha leahikha haebione Ouvre ta main à ton frère nécessiteux! Il est essentiel que nous nous fassions un devoir d’augmenter nos contributions à l’Appel juif unifié et que nous fassions preuve d’une plus grande générosité financière envers nos institutions communautaires et nos écoles.

- Ces dernières années, notre communauté a évolué grandement. Cette communauté a été bâtie par des bénévoles avec une abnégation sans fin. Or, par souci d’efficacité, il nous faut aujourd’hui professionnaliser nos bénévoles et faire appel à leurs perspectives. De ce fait, j’invite tous les membres de la communauté à se joindre à la grande communauté juive montréalaise et à contribuer à l’édification de la Communauté par leur expertise et par leur enthousiasme. Je fais appel à tous les jeunes professionnels, aux retraités et aux volontaires de tous bords : Joignons-nous à l’immense effort fourni par la communauté juive montréalaise et la Fédération CJA au travers de ses hôpitaux, ses services éducatifs et sociaux et soyons tous ensemble à la hauteur de ses défis.

- La Comunauté sépharade unifiée du Québec doit également souligner les efforts de nos créateurs et artistes et les encourager au moyen d’expositions, de concerts et de lancements de livres. Le mécénat doit prévaloir pour permettre cette éclosion culturelle. À cet effet, je tiens à souligner le côté exemplaire de la vitalité culturelle du Bel Âge.

- Notre communauté est aujourd’hui plus que jamais renforcée par la fusion du Centre communautaire, des activités hors-campus de Hillel et l’ancienne Comunauté sépharade du Québec en une nouvelle entité, la Comunauté sépharade unifiée du Québec qui permet de regrouper sous le même toit toutes nos ressources humaines, matérielles et professionnelles. Nous avons enfin les outils nécessaires pour travailler avec un maximum de ressources et en collégialité pour le mieux être de notre communauté. À ce titre, j’aimerais féliciter tous ceux qui y ont œuvré, et en particulier Ralph Benattar et Jo Amar. J’ai travaillé étroitement avec Ralph Benattar au cours du dernier mandat. J’ai pu le voir œuvrer avec dévouement et détermination alors même qu’il était soumis à des pressions immenses, internes ou externes. Nous avons en Ralph un parangon de bénévole qui a déployé son talent de négociateur, sa diplomatie de gentleman et une grande générosité de cœur et d’esprit. Nous pouvons être fiers d’avoir eu un tel leader. Nos bénévoles responsables des départements de la Comunauté sépharade unifiée du Québec et nos professionnels sont aujourd’hui d’un très haut calibre. Ce sont des visionnaires et la tâche qu’ils accomplissent au travers des services communautaires est écrasante. Nous leur sommes très reconnaissants. La structure communautaire est aujourd’hui prête à accueillir des volontaires de tous bords.

- Ce dernier mandat, la famille des constituantes de la Comunauté sépharade unifiée du Québec a été enrichie du magnifique apport de l’Association des Juifs originaires de l’Égypte et mon vœu le plus cher est que la communauté libanaise, la communauté irakienne et la communauté sud-américaine se joignent à nos efforts pour renforcer l’identité juive et sépharade et les structures communautaires afin que nous Sépharades puissions assumer pleinement nos responsabilités pour la génération montante et relever les défis imminents du peuple juif.

- Il y a plus d’un demi-siècle que l’État d’Israël est soumis à d’immenses pressions. Nos frères y subissent la violence des terroristes et sont victimes d’un enseignement de la haine qui nous ramène au passé moyenâgeux : Le conflit du Proche Orient se déroule sur la Terre des Hébreux, terre où la croyance monothéiste a éclos. Tant la chrétienté que l’islam se définissent par rapport à la croyance juive. Jérusalem dans les mains d’Israël a une signification théologique capitale. Plus que la possession de Jérusalem, la non acception du fait que Jérusalem puisse être entre les mains des héritiers de la “toute première alliance” dérange le christianisme et l’Islam. Il n’est pas possible d’expliquer autrement l’aspect biaisé à outrance des médias envers Israël de façon unilatérale. De la même manière nul ne saurait s’expliquer les votes anti-israéliens en série de l’ONU quitte à ignorer les problèmes criants de la famine et des massacres en bien des endroits du monde et faire fi de l’enseignement horrible de la haine que les événements du 11 septembre ont pu révéler au grand jour.

Ces dernières années, nous avons cherché à contrer la propagande anti-israélienne au travers des actions du Comité Québec-Israël, et les étudiants de Hillel ont également fait un travail méritoire. Mais il ne peut suffire de convaincre des convaincus. Notre message doit être entendu en dehors de notre communauté : avec calme, avec dignité, avec des faits précis et avec un rappel constant de l’enjeu de la survie de l’État d’Israël.

Il nous faut donc avoir à cœur un amour inconditionnel envers Israël, savoir garder la tête froide devant les phénomènes de haine et d’antisémitisme et avoir des nerfs solides jusqu’à ce que finalement la paix gagne les cœurs. Titene emet leyaakov hessed leavraham : Donne la vérité à Israël et la compassion à Abraham : Que la vérité soit faite pour Israël et que la compassion soit l’apanage de la descendance spirituelle d’Abraham.

- J’ai eu un très long entretien privé avec le Rishon Letsion Shlomo Moshé Amar, Grand Rabbin d’Israël et ai pu m’inspirer de son immense sagesse sur une très grande variété de sujets. Il m’a souligné que les heures difficiles d’Israël dans le passé et dans le présent ne pourront être surmontées que si le peuple juif est uni, que si les querelles intestines cessent, que si laïcs et religieux, sépharades et ashkénazes s’attellent ensemble dans un but édificateur. Il nous revient d’œuvrer pour une communauté juive unie et généreuse où les Sépharades contribuent à part entière comme des partenaires responsables.

- Nous allons entreprendre des projets d’édification d’un Centre communautaire dans la banlieue Ouest de Montréal, ajouter un étage aux services communautaires dans la bâtisse du Y et consolider nos écoles. Soyons généreux avec nos projets communautaires et n’oublions pas ceux des citoyens d’Israël qui souffrent d’une crise économique sans précédent. Pourquoi le cacher ? Les enfants qui se rendent à l’école sans manger, voilà une triste et dure réalité, notamment dans les villes de développement où le chômage a atteint des proportions alarmantes.

- J’ai aussi un message particulier à l’attention des rabbins ; nous nous voyons le plus souvent lors des événements familiaux, les naissances, les bar-mitsva, les mariages et les moments de deuil. Vous oeuvrez avec dévouement et êtes les gardiens des trésors de l’exégèse biblique. Je souhaite que nous multipliions les échanges afin qu’ensemble nous bâtissions la communauté de demain dans un esprit de collaboration et d'ouverture sur le monde et dans le cadre du respect démocratique des volontés communautaires. Que la ferveur de vos prières et des nôtres nous vienne en aide et nous protège ouba letsion goel et qu’en Sion vienne le rédempteur, Amen.

- Pour conclure, je tiens à souligner qu’il est temps que notre communauté soit unie, que notre potentiel humain, culturel, spirituel, économique et politique puisse s’exprimer au grand jour. Il est temps pour nous de retrouver la fierté d’agir en partenaires responsables pour le bien de klal Israel, l’ensemble d’Israël.

- Lazmin nkhdmo bzehd kamel dialna bass nrdo dik lhiba oudak lkabod di zdeudna oudlhakhamim dialna, ouhakdak nkeuno dima farhin blbinian dlkehila oudirouchalïm. Y que nuestra nueva entidad comunitaria sea la ocasion de festejar en toda alegria y amistad con nuestros hijos, amigos, y la tantina de Burgos !


Finalement, j’aimerais remercier mon épouse Adélia qui est la voix de mon inspiration et qui partage avec moi mon idéal personnel et communautaire et à mes enfants Eytan Talia et Liora qui contribuent par leur compréhension pour mon engagement communautaire. Je leur dois de grands bonheurs.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le jeudi 15 juillet 2004 - 01h24:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Revue de presse HebdRomadaire & BouleItik

c:/


Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 14 juillet 2004 - 19h54:

Au lieu de mettre les valises au placard, on devrait y mettre le Ftileur..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 14 juillet 2004 - 19h31:

Bonjour ,

Je suis une jeune artiste Juive-francaise et voudrais vous proposer de visiter ma gallerie d'art virtuelle

http://www.artmajeur.com/1306

Si j'ai de la chance peut etre pourriez-vous m'introduire dans votre site ??

En vous souhaitant une bonne lecture et en esperant de vos nouvelles

je vous presente mes meilleurs salutations

rebec B

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le mercredi 14 juillet 2004 - 19h01:

Why Israel Needs a Fence

July 13, 2004
By BENJAMIN NETANYAHU


JERUSALEM - While the advisory finding by the International Court of Justice last week that Israel's barrier in the West Bank is illegal may be cheered by the terrorists who would kill Israeli civilians, it does not change the fact
that none of the arguments against the security fence have any merit.

First, Israel is not building the fence on territory that under international law can be properly called "Palestinian land." The fence is being built in disputed territories that Israel won in a defensive war in 1967 from a Jordanian
occupation that was never recognized by the international community. Israel and the Palestinians both claim ownership of this land. According to Security Council Resolution 242,
this dispute is to be resolved by a negotiated peace that provides Israel with secure and recognized boundaries.

Second, the fence is not a permanent political border but a temporary security barrier. A fence can always be moved.
Recently, Israel removed 12 miles of the fence to ease Palestinian daily life. And last month, Israel's Supreme Court ordered the government to reroute 20 more miles of the fence for that same purpose. In fact, the indefensible line on which many have argued the fence should run - that
which existed between Israel and the Arab lands before the 1967 war - is the only line that would have nothing to do with security and everything to do with politics. A line that is genuinely based on security would include as many
Jews as possible and as few Palestinians as possible within the fence.

That is precisely what Israel's security fence does. By running into less than 12 percent of the West Bank, the fence will include about 80 percent of Jews and only 1 percent of Palestinians who live within the disputed
territories. The fence thus will block attempts by terrorists based in Palestinian cities to reach major Israeli population centers.

Third, despite what some have argued, fences have proven highly effective against terrorism. Of the hundreds of suicide bombings that have taken place in Israel, only one has originated from the Gaza area, where Hamas and Islamic
Jihad are headquartered. Why? Because Gaza is surrounded by a security fence. Even though it is not complete, the West Bank security fence has already drastically reduced the number of suicide attacks.

The obstacle to peace is not the fence but Palestinian leaders who, unlike past leaders like Anwar Sadat of Egypt and King Hussein of Jordan, have yet to abandon terrorism and the illegitimate goal of destroying Israel. Should
Israel reach a compromise with a future Palestinian leadership committed to peace that requires adjustments to the fence, those changes will be made. And if that peace proves genuine and lasting, there will be no reason for a
fence at all.

Instead of placing Palestinian terrorists and those who send them on trial, the United Nations-sponsored international court placed the Jewish state in the dock, on the charge that Israel is harming the Palestinians' quality of life. But saving lives is more important than preserving
the quality of life. Quality of life is always amenable to improvement. Death is permanent. The Palestinians complain that their children are late to school because of the fence. But too many of our children never get to school -
they are blown to pieces by terrorists who pass into Israel where there is still no fence.

In the last four years, Palestinian terrorists have attacked Israel's buses, cafes, discos and pizza shops, murdering 1,000 of our citizens. Despite this unprecedented savagery, the court's 60-page opinion mentions terrorism only twice, and only in citations of Israel's own position
on the fence. Because the court's decision makes a mockery of Israel's right to defend itself, the government of Israel will ignore it. Israel will never sacrifice Jewish life on the debased altar of "international justice."

Benjamin Netanyahu is Israel's finance minister and a former prime minister.

http://www.nytimes.com/2004/07/13/opinion/13NETA.html?ex=1090728158&ei=1&en=f68f23e05f8a7029

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le mercredi 14 juillet 2004 - 18h51:

L'agression fictive dans le RER ne doit pas discréditer la lutte contre l'antisémitisme, selon l'UEJF

PARIS (AP) - La révélation du caractère fictif de l'agression dans le RER D "n'enlève rien à l'importance de la lutte contre l'antisémitisme dans son ensemble", estime mardi l'UEJF (Union des étudiants juifs de France).

"L'ampleur prise par cette affaire est une preuve supplémentaire de la fébrilité de la société française face à l'antisémitisme", considère l'UEJF dans un communiqué.

La jeune mère de 23 ans, qui affirmait avoir été agressée vendredi par six jeunes dans le RER D, a avoué mardi au cours de sa garde à vue qu'elle s'était elle-même dessiné des croix gammées sur le ventre.

"Malgré cette affaire, le nombre d'actes antisémites est en forte augmentation en 2004", note l'UEJF.

"Il ne faudrait pas que certains profitent de cette affaire pour jeter le discrédit sur la lutte contre l'antisémitisme dans son ensemble", ajoute son président Yonathan Arfi. "Si les politiques et les médias ont réagi aussi vivement, c'est qu'ils savent qu'un tel scénario d'horreur est malheureusement plausible". AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 14 juillet 2004 - 18h52:

Un rapport accablant pour Yasser Arafat (info # 011407/4) [analyse]

Par Sami el-Soudi © Metula News Agency


Si Arafat s’oppose au retrait unilatéral, total – comprenant le démantèlement de toutes les implantations - et inconditionnel des Israéliens de Gaza, que veut Arafat ? La réponse ? – Il veut à tout prix la poursuite de l’occupation israélienne qui lui donne prétexte à perpétuer l’agression terroriste contre nos voisins qu’il a instrumentée. Le chef de l’Autorité Palestinienne l’avait déjà démontré il y a deux ans en faisant lancer des cannibales depuis les villes de Cisjordanie que les Israéliens venaient d’évacuer et en faisant tirer sur Gilo depuis Bethlehem, jusqu’à forcer le gouvernement de Jérusalem à interrompre le retrait de nos villes. Durant l’année écoulée, il a enjoint les terroristes à prendre pour cible préférentielle la zone industrielle mixte israélo-palestinienne d’Erez. Après y avoir causé des dizaines de morts, dont une majorité de Palestiniens, comme de bien entendu, il a amené les Israéliens à fermer Erez, condamnant au chômage technique les derniers de nos ouvriers à amener des devises dans la bande de Gaza.



Plus grave, à la suite de ces actes – et c’est un point qui n’intéresse visiblement pas les observateurs étrangers et israéliens – il a fait en sorte que le plan d’évacuation de Sharon s’additionne d’un plan de séparation hermétique entre Israël et Gaza, ce qui, en termes économique, religieux, culturel et politique équivaut au retour des Gazatis à l’âge de pierre. Arafat rejette visiblement la solution de compromis des "Deux Etats pour deux peuples" mais ce qui est toujours plus grave, c’est que ce faisant, faute d’éradiquer l’Etat hébreu, il éradique la Palestine et son peuple.



Jusqu’à présent, je fus le premier journaliste à annoncer l’existence de l’ultimatum égyptien à Arafat ainsi que le seul à vous donner les termes du diktat. Je fus celui qui explicita, voici déjà plusieurs semaines, que le reclus de la Moukata de Ramallah refuserait les conditions de Moubarak et qui exprima la manière dont il enroberait son refus. Mes conclusions ont été longuement étudiées au sommet de Bilderbeg, qui s’est tenu à Stresa du 3 au 6 juin dernier [voir le site de Bildeberg] ainsi qu’à l’occasion de diverses évaluations stratégiques au sein de gouvernements de nombreux pays.



Restaient des profanes dubitatifs de l’exactitude de mes comptes-rendus et les propagandistes pro Arafat, qui n’hésitaient pas à prétendre que je mettais en scène une réalité virtuelle à la Moukata afin de promouvoir de prétendus intérêts de la CIA voire même des Israéliens.



Depuis hier, le doute n’est cependant plus permis que dans l’esprit des falsificateurs du reflet de la situation ainsi que des adeptes de la conquête islamiste du monde. Ce après que l’envoyé permanent de l’ONU au Proche-Orient, monsieur Terjé Larsen, eût mis les choses à plat devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Présentant hier son rapport mensuel, Larsen a établi les éléments suivants :


Larsen et Abbas : Ils voulaient un Etat palestinien et la paix
Arafat lui n'en veut pas



L’Autorité Palestinienne, lisez Yasser Arafat, n’a aucune volonté de mettre en place les réformes attendues par le Quartet et par l’Egypte. Il n’est perceptible aucun signe démontrant la moindre velléité de la part de l’Autorité de mettre un terme à la violence et au terrorisme.



"L’Autorité Palestinienne, en dépit de promesses continues par sa direction n’a effectué aucun progrès dans son obligation principale d’agir immédiatement sur le terrain afin de mettre un terme à la violence et de combattre la terreur, et de réformer et réorganiser l’Autorité Palestinienne" a exactement affirmé monsieur Larsen, dans un discours jurant de façon incompatible avec les conclusions présentées une semaine auparavant par le ministre français des AE à Ramallah. Celui-là avait félicité le petit raïs pour les réformes effectuées à son initiative…



Ces faits, précise l’envoyé permanent de l’ONU, conduisent impérativement à la constatation d’un refus politique de l’AP d’exécuter la Carte Routière.



Larsen a, de plus, clairement exprimé que la réclusion prolongée de monsieur Arafat par les Israéliens dans l’enceinte de la Moukata ne constituait aucunement un prétexte plausible pour expliquer la passivité des responsables palestiniens et leur refus de prendre les mesures qui s’imposent.



Quant auxdites réformes qu’il tient pour "évidentes", le diplomate a tenu à rappeler la substance de celles attenantes à la sécurité devant le Conseil du même nom :



- Le Quartet, soutenu en cela par l’exécutif égyptien, exige des Palestiniens qu’ils unifient leurs services de sécurité en trois sections et que ces services soient gérés par le ministre de l’intérieur sous l’autorité exclusive du Premier ministre.



Dans les faits, a indiqué Larsen, "rien ne montre que nous soyons sur cette voie". Il s’agit d’un euphémisme diplomatique, puisque Ahmed Qoreï, notre Premier ministre, avait prévenu avant-hier, que "même après les réformes, les services de sécurité demeureraient sous l’autorité unique de Yasser Arafat".



En fait et j’ai détaillé la chose dans mes interventions précédentes, Yasser Arafat ne se contente pas de saboter la Carte Routière, il investit une énergie inouïe à faire capoter les aides égyptienne et jordanienne et à encourager la poursuite – à tout prix – des assassinats collectifs. Mes relais me rapportent que dans plusieurs villes autonomes de Cisjordanie les miliciens affiliés à Arafat ont éconduit et parfois molesté les officiers jordaniens venus pour les former et les organiser. De plus, hier également, un nouveau tunnel de trafic d’armes a été mis à jour par l’armée israélienne dans la région de Rafah, alors qu’un autre, encore, était sur le point d’être localisé.



Etrange façon de favoriser une sécurisation de la bande de Gaza durant le retrait des juifs, à moins qu’il ne s’agisse d’intensifier les agressions aveugles contre les localités civiles israéliennes pour tenter de rendre ce redéploiement impossible, notamment en donnant des arguments de choix à ceux qui s’y opposent dans le parti même d’Ariel Sharon ?



En tout état de cause, les habitants de Bet Hanoun, d’où partent les missiles Nassr 2 [la version lourde des Qassam, Ndlr.] font désormais pression sur les terroristes pour qu’ils cessent ces attaques. Des rencontres directes ont eu lieu entre le maire de Bet Hanoun et son homologue de Sdéroth en vue de faire cesser ces tirs et de permettre, parallèlement, l’évacuation de Bet Hanoun par les soldats hébreux. Soucieux de ces tentatives d’apaisement, Yasser Arafat a fait interdire, ce matin, "tous les contacts sur le terrain, en Cisjordanie et à Gaza, avec les Israéliens".



Suite à l’intervention de Terjé Larsen, le délégué arafattien a violemment critiqué le rapport mensuel et son auteur. El-Kidoua a notamment demandé à monsieur Larsen si son mandant stipulait qu’il devait se faire le chantre du plan d’évacuation de Sharon ?



Défi téméraire ? On a des raisons de le penser, après que le Secrétaire Général ait annoncé son soutien à ce plan, ainsi que le Quartet – qui l’a officiellement fait savoir à Ahmed Qoreï – et le gouvernement égyptien. Gouvernement égyptien, qui prépare des sanctions cinglantes au rejet de son ultimatum par Arafat, bien qu’il se trouvât en plein remaniement ministériel. Au Caire, où se profile le successeur de Hosni Moubarak, en la personne de son fils Jimmy.



Et pendant ce temps, les commandos israéliens déciment littéralement, nuit après nuit, les rangs des chefs terroristes de toutes les mouvances, de quoi faire dire à mes amis dans la sécurité préventive palestinienne que "l’attentat à la gare routière de Tel Aviv devait être considéré comme une péripétie isolée". Et pendant ce temps, surtout, la population palestinienne, du fait de la démence visionnaire de son chef et du délire de ceux qui la soutiennent encore, perd, jour après jour, l’intérêt du monde, ses dernières sources de revenus et ses bases de négociation. Elle meurt de perdre les effets nécessaires à son existence, car, comme l’a constaté Terjé Larsen en connaissance de cause, la paralysie de nos institutions augmente et l’AP est désormais au bord de la décomposition.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le mercredi 14 juillet 2004 - 18h00:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Lalla.

Merci de votre appréciation, et comme vous semblez l’aimer, la revue HebDromadaire va faire des petits.

Avec toute notre amitié.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le mercredi 14 juillet 2004 - 17h58:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Revue de presse HebdRomadaire & BouleItik

c:/


Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 14 juillet 2004 - 05h20:

Encore Peace Now qui moucharde, cette fois-ci auprès de L'ONU concernant le nombre de colonies.
Terje Larsen se référant au raport de Peace Now dit qu'il y a 124 avant-postes.

Emile ne cite pas ses sources car il n'a pas besoin de dire des choses qu'il n'aurait pas vu ou lu, mais pour celui qui avait dernierement critique en voici une source:

http://www.haaretzdaily.com/hasen/objects/pages/PrintArticleEn.jhtml?itemNo=450983