Archive jusqu'au 11/juillet/2004

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Juillet 2004: Archive jusqu'au 11/juillet/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 11 juillet 2004 - 09h44:

Merci Claudia

pour le message au sujet de Hagues.
Missions accomplies.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le dimanche 11 juillet 2004 - 08h58:

Si vous aussi, êtes un peu fatigué par le concert de louanges auquel notre cher Président a eu droit après son discours du Chambon-sur-Lignon, voici une lettre qui saura nous réveiller de l'anesthésie dans laquelle on cherche à nous plonger.



JP



_________________________________________________________





Monsieur le Président,



La poignée de main que Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères est allé offrir à Monsieur Yasser Arafat a fait rougir de honte tous les Français normalement constitués.



Oui, seule sur la planète, la France a osé montrer qu’elle gardait respect et confiance à une crapule qui n’a cessé, depuis des années, derrière des discours officiels hypocrites, d’exciter ses propres troupes à tuer du Juif et à rayer Israël de la carte, tandis qu’il détournait à son profit de très importants fonds d’aide européens destinés au bien de son peuple.



Si vous n’étiez pas au courant, quelle misère pour notre diplomatie ! Mais, comme vous le savez très bien, quelle honte pour nous tous ! Qu’espérez-vous d’un fourbe qui est allé jusqu’à nier l’existence du Temple de Jérusalem et à piétiner toutes les traces encore visibles de la présence des Juifs en Israël ?



Monsieur le Président, le chrétien que je suis ne peut pas ne pas parler au chrétien que vous êtes, car s’attaquer à Israël, c’est s’attaquer à la racine même de la foi chrétienne. L’attitude aimable de la France à l’égard d’Arafat n’est pas qu’une erreur politique, c’est une faute d’une gravité exceptionnelle. Si je gardais le silence à son sujet, je me sentirais moi-même gravement complice.



Si vous voulez voler au secours du peuple palestinien, ce qui est parfaitement louable, faites-le autrement qu’en donnant votre confiance à quelqu’un qui s’est depuis longtemps moralement discrédité sur la scène internationale.

Vive la France, Monsieur le Président, oui, mais pas la France qui se compromet avec des individus indignes de représenter leur peuple !



Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma haute considération

et celle de mes prières pour que Dieu vous éclaire,



M. Bernard Fauvarque

B.P. 70 - 91371 – Verrières-le-buisson cedex

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 11 juillet 2004 - 09h50:

NOS KIFS

le summum du kif c'est une bonne pkaila avec de la baguette bien croustillante

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 11 juillet 2004 - 09h25:

Bonjour,

Je suis TUNE et artiste peintre, visitez mes sites: http://davidboublil.com et http://clubdes5.com et si vous aimez, peut-etre m'aiderez-vous a montrer aux autres ce qu'est la peinture TUNE.

Merci à bientot


DB

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le dimanche 11 juillet 2004 - 08h58:

Please read and forward far and wide:

Within the next 48 hours, people worldwide will be sending email messages to

the United Nations, the EU Parliament and the EU Court of Justice with the

identical message that is on this email.

PLEASE take a quick moment to copy the message below and paste it on to a new email that should be sent to the email addresses listed below:

mailto:

ecu@un.org - United Nations

civis@europarl.eu.int - EU Parliament

info@curia.eu.int - EU Court of Justice


Message:

The building of the Israeli fence

When Israel builds a fence to keep out terrorists, the UN and EU are up in arms because it makes it difficult for terrorists to kill more Jews.

When terrorists shoot (point blank!) an 8-month-pregnant Jewish woman and her 4 little girls, there is absolute silence from your organizations.

If you think your indifference goes unnoticed, count the number of messages you will receive world-wide in the next 48 to 72 hours on this subject.

Respectfully,

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 11 juillet 2004 - 08h12:

Ils agressent une femme et lui dessinent des croix gammées sur le ventre

VERSAILLES (AFP) - Six hommes ont violemment agressé, vendredi matin dans le RER D, entre Louvres et Sarcelles (Val-d'Oise), une jeune femme de 23 ans qu'ils croyaient juive, avant de lui dessiner des croix gammées sur le ventre, a-t-on appris samedi de sources policières.

Les six agresseurs, d'origine maghrébine et armés de couteaux, ont coupé les cheveux de la jeune femme, accompagnée de son bébé de 13 mois, puis ont lacéré son tee-shirt et son pantalon, avant de dessiner au feutre noir trois croix gammées sur son ventre.

Le président Jacques Chirac a exprimé son "effroi" et demandé que les auteurs de "cet acte odieux" soient retrouvés, "jugés et condamnés avec toute la sévérité qui s'impose".

"J'apprends avec effroi l'agression à caractère antisémite dont ont été victimes une jeune femme et son enfant en région parisienne dans la journée de vendredi", a déclaré le chef de l'Etat, dans un communiqué de l'Elysée.

"Je lui exprime, ainsi qu'à tous les siens, ma vive émotion et ma profonde sympathie. Je demande que tout soit mis en oeuvre pour retrouver les auteurs de cet acte honteux afin qu'ils soient jugés et condamnés avec toute la sévérité qui s'impose", a poursuivi le président de la République.

Le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, a condamné "avec la plus grande fermeté" cette agression "ignoble". Le Ministre a précisé qu'il a "donné instructions aux services de police pour retrouver les auteurs dans les plus brefs délais" de cette agression "qui a été aggravée de gestes racistes et antisémites".

Les six jeunes hommes, qui étaient montés dans le train à la gare de Louvres, avaient commencé par bousculer la jeune mère, puis lui avaient dérobé son sac à dos, qui contenait ses papiers d'identité.

C'est en voyant qu'elle avait une adresse dans le XVIe arrondissement de Paris - où elle n'habite plus - qu'ils auraient déduit qu'elle était juive, ce qui n'est pas le cas, a-t-on précisé de sources policières.

"Dans le XVIe il y a que des juifs", avait alors lâché un des six hommes, avant que le groupe ne commence à agresser la jeune femme, a-t-on précisé de mêmes sources.

Les agresseurs avaient ensuite pris la fuite en renversant la poussette, faisant tomber le bébé à terre, et en emportant le sac de la victime qui contenait, outre ses papiers d'identité, sa carte bancaire et une somme de 200 euros.

La police judiciaire de Versailles (Yvelines) a été saisie de l'affaire.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le dimanche 11 juillet 2004 - 08h03:

Les murs et les cœurs





Quelques chiffres très simples sont à connaître et à diffuser concernant la barrière de sécurité érigée entre Israël et les territoires palestiniens* :



Nombre d’israéliens victimes de terroristes venant de Judée-Samarie en 2003

Zones non protégées par la barrière : 89 tués, 411 blessés.

Zones protégées : 46 tués, 220 blessés.



Nombre d’israéliens victimes de terroristes venant de Judée-Samarie depuis le 1er janvier 2004

Zones non protégées : 19 tués, 102 blessés.

Zones protégées : 0 tué, 0 blessé.



Voilà, c’est aussi simple que cela !



N’importe quelle instance juridique, n’importe quel chef de gouvernement, auraient dû devant de telles statistiques – froides et morbides, comme toutes celles ayant trait à la vie humaine – s’incliner devant l’évidence et s'accommoder, même à regret, du bien-fondé de la construction de cette barrière protectrice. Comprendre qu’au-delà de la population civile israélienne, c’est le peuple palestinien, lui aussi, qui en bénéficie, puisque cet apaisement signifie moins d’interventions militaires nécessaires à la traque des terroristes, et au bout du compte, moins de morts civils palestiniens.



Au lieu de cela, le bal des pantins se poursuit à La Haye, les émissaires du Quai d’Orsay continuent leur choix perfide de soutien à un chef terroriste, et l’opinion est anesthésiée par le discours consensuel, convenu et faussement compassionnel du chef d’Etat d’un grand pays – je n’ai pas dit d’un grand chef d’Etat-



Israël n’a pas à être intimidé par ces fausses indignations, par ces discours obsessionnels de type pavlovien qui ne se font entendre que dès qu’il est question de lui. Et les survivants de ce terrorisme qui ont été épargnés grâce l’érection de ce « mur de la honte », de « l’apartheid », et que sais-je encore, peuvent remercier la gauche israélienne d’en avoir eu l’idée, et les gouvernements successifs d’Ariel Sharon de l’avoir réalisé. Grâce à lui, cet enfant s’endormira paisiblement ce soir dans son foyer. Ce jeune homme pourra goûter, cet été, du plaisir de courir, nager, sauter, sans connaître le désespoir de finir ses jours dans un fauteuil roulant. Cette jeune fille s’exaltera de pouvoir séduire demain son amoureux, grâce à son visage toujours lisse. Tous ces « survivants de la barrière » ne se doutent sans doute pas de ce qui les a protégés et les a empêchés de basculer, un jour, dans l’horreur, et c’est tant mieux pour eux.



Pour eux et pour tant d'autres, Israël, responsable et déterminé, doit impérativement continuer à faire ce qu'il croit bon pour sa population.



Quant à ceux qui restent insensibles face à de telles vérités, c’est qu’ils ont un autre mur à démanteler, un mur qu’ils ont dans la tête, un mur fait des pierres qu’ils ont à la place du cœur.



Jean-Pierre Chemla, le 10 juillet 2004



© Primo-Europe



*Source :http://www.mfa.gov.il/MFA/About+the+Ministry/MFA+Spokesman/2004/Anti-terrorist+Fence+Saves+Lives.htm

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le dimanche 11 juillet 2004 - 07h58:

BIEN REPONDU MR BENSOUSSAN A CE MR JUFFA DE LA MENA

ETUDE RANDOMISEE EN DOUBLES AVEUGLES. EFFETS DU METOCLOPRAMIDE* SUR LES NAUSEES INDUITES PAR LES NEO JUIFS SUR LES NEO JOURNALISTES.
Par Claude Bensoussan et Schlomoh Brodowicz pour Guysen Israël News

N'étant pas un lecteur assidu de la Ména, je suis tombé, par un hasard provoqué, sur l'article de Juffa, et son appel à la vigilance quant aux effets pervers, pour ne pas dire néfastes, d'une "fatwa juive" sur l'avenir de la démocratie.


Cela me remit en mémoire l'un des précédents articles* de ce même Juffa, écrit cette fois ci pour Guysen, où l'éminent journaliste s'inquiétait lors d'un congrès du Likoud, de certains comportements de militants qui en disaient long sur leurs intentions, et lui faisait redouter une atteinte à l'intégrité physique du Premier Ministre israélien.

Le voilà donc servi comme sur un plateau après l'interview d'un rabbin de la vieille ville de Jérusalem, lequel rabbin aurait décrété que la peine capitale était réservée à quiconque tenterait de rendre des territoires d'Eretz Israël. Et pour appuyer son argumentation, il nous donne une définition de la Halakha, met une date à l'émergence d'une nouvelle race de juifs, nous rend attentifs quant à l'existence de milliers d'assassins potentiels, dans la mouvance d'Igal Amir, le meurtrier d'Ytshak Rabin.

Nous fûmes plusieurs à lire cet article, et j'en retins personnellement une chose: si les analyses politiques de monsieur Juffa, sont aussi bien documentées que son survol de l'histoire juive, il est fort à parier qu'elles en ont la même consistance : le vide. Et comme chacun sait que la nature a horreur d'icelui, nous nous sommes fait un plaisir de le combler, étant entendu qu'il n'est pas dans notre intention de polémiquer avec le monde laïc, mais d'attirer l'attention de nos lecteurs sur les dangers que peuvent représenter des insinuations appelant au rejet des "néo juifs", rejet allant jusqu'à donner l'envie de gerber à un néo journaliste, lorsqu'il entend ses amis, et les autres, les néo et les traditionalistes, en gros 95 % du peuple juif, incapables de dézipper le "code" et n'en donner qu'un mièvre succédané dans le genre "Béni soit le Nom" qu'il traduit par " A la grâce de Schpluntz!".

Etant habitué des études de phase IV en clinique, les essais médicamenteux n'ont plus de secret pour moi. Je lui en donnerais un, le métoclopramide, plus connu sous l'appellation Primpéran, anti nauséeux le plus courant, efficace en prévention s'il en est, mais comme cette randomisation est en double aveugle, ni les patients ni les thérapeutes n'ont connaissance du produit avalé ou administré. Le risque d'avoir un placebo est de 50-50, mais tout le monde sait que même ce dernier a un effet actif non négligeable. Quand bien même, s'il s'avérait que le produit n'était pas efficace, il resterait une solution, appliquée dans les chimiothérapies anti néo-plasiques : la glace en bandeau autour du scalp durant l'administration du produit.
Histoire de garder la tête froide…

J'ai, pour compléter l'essai, en rugby on dirait "transformer", fait appel à un ingénieur informaticien, qui a bien voulu mettre cette étude en place, avec toute la rigueur que je lui connais…
Alors, comme dirait Bouvard au cours de l'émission "Les Grosses Têtes" sur RTL, c'est une "réponse collégiale" à l'article de monsieur Juffa, " Le néo-judaïsme constitue-t-il un danger majeur pour la démocratie ?" (liens en fin de cet article -Ndlr-)

Une bonne vieille tradition de l’escroquerie intellectuelle consiste à noyer la vacuité du sens et l’indigence du discours dans un salmigondis amphigourique truffé de terminologies « savantes » qui à défaut de convaincre le profane accréditent chez lui l’idée que la chose mérite réflexion.
Le président du jury de thèse de Robert Faurisson, savait déjà cela, qui lui lança à la tête « Vous faites du poujadisme intellectuel ! » Nous savons malheureusement à quel point la postérité a consacré cette prophétie.
Pas de faux procès ! La comparaison vaut pour la forme et non, bien évidemment, pour le fond.
Il demeure cependant que nous juifs religieux qui revendiquons l’héritage de ceux qui, selon le rituel de Yom Kippour, « sont allés au feu, au fer et à l’eau » pour que survive notre foi, nous ressentons l’impérieux devoir de dissiper les effluves putrides qu’exhale la prose voltairienne de Stéphane Juffa.

En premier lieu, il convient de faire justice de quelques grotesques mensonges :
Affirmer que la Halakha n’existait pas à l’époque du Temple est au mieux loufoque. Le rituel quotidien du Temple, en particulier celui des sacrifices était régi par un grand nombre de lois, dont une partie déjà, est énoncée dans le Pentateuque. De plus, le Grand Sanhédrin devait obligatoirement siéger dans la cour du Temple. On peut gager sans risque que ses membres n’avaient pas pour vocation d’enfiler des perles puisque entre autres, ce sont eux qui fixaient les nouveaux mois en fonctions de règles bien précises, qui constituèrent la toute première injonction faite à Moïse.

Affirmer que la Halakha n’est pas prescrite dans la Torah constitue une falsification à laquelle même les grands apostats du Moyen Age n’ont pas osé recourir. La seule lecture du Pentateuque prouve que les préceptes, tels qu’ils sont énoncés dans l’Écriture, représentent un agrégat d’injonctions sans dispositions précises permettant de savoir si leur application est conforme ou non à la volonté du Créateur.

À titre d’exemple, l’injonction du Décalogue de ne pas « travailler » le jour du Chabbat, ne précise aucunement quel acte constitue ou ne constitue pas un « travail ». L’injonction d’honorer les parents ne précise pas ce qui constitue une attitude respectueuse ou une offense. Rachi lui-même se fait fort de prouver que le « tu ne voleras pas » du Décalogue n’est pas une mise en garde contre le larcin mais contre le vol qui s’exerce sur la personne humaine, autrement dit, le kidnapping. L’injonction relative au larcin, elle, se trouve dans le Lévitique. On sait le triste sort que certains individus, Juffa en fait peut-être partie, ont fait à l’injonction « œil pour œil, dent pour dent » alors que les Sages du Talmud ont très logiquement montré que la phrase, comme bien d’autres dans la Torah, doit faire l’objet d’une exégèse. Quant au devoir d’ « aimer son prochain comme soi-même », il se décline sur tant d’horizons que sans dispositions halakhiques précises, il ne procède que d’un mièvre humanisme de prétoire.

En un mot, il est complètement inconcevable qu’un Créateur qui entendait forger « un peuple de prêtres et une nation sainte » ne lui ait en fait légué qu’un flou juridique invitant à tous les dévoiements.

Et Juffa ne craint pas d’affirmer que les néo-juifs – voilà une terminologie qu’il faudra soumettre aux immortels du quai Conti – ont sans cesse ajouté des textes, des explications, des interdits et des mises à jour à ce qui était parfait ! Sans blague ?

Juffa est décidément un ignorant. Il prononce des mots dont il n’a vérifié ni le sens ni l’origine. Il est vrai qu’il est aussi journaliste. Sait-il ce que signifie l’expression « Pulsa de noura » et quelle est son origine ? Non évidemment.

Alors un rappel: Un jour, quelques prétendus kabbalistes qui avait délaissés pour un temps leurs vieux grimoires, sont allés sous les fenêtres de Yitzhak Rabin prononcer des incantations vénéneuses issus de D-ieu sait quels sinistres opuscules et qui, en substance, le condamnaient à mort. Ces textes dignes de la démonologie moyenâgeuse ne figurent à notre connaissance, dans aucune liturgie juive attestée par la tradition et le fait que quelques cinglés dont l’autorité n’est reconnue que par un quarteron d’allumés aient pris une telle initiative, n’engage nullement les juifs respectueux de la vraie tradition de Moïse. Il existe à Paris une église « traditionaliste » où l’on célèbre des messes à la mémoire d’anciens nazis. Alors la question se pose: doit-on interpeller l’épiscopat à cause d’une église qui ne reconnaît rien de Vatican II et ne renie rien de l’enseignement du mépris ?

De plus, le terme de « Pulsa de Noura » employé par ces sinistres barbus est un détournement du sens. Le Talmud rapporte en effet (Baba Metsia 85b) que le prophète Élie commit un jour l’erreur de révéler ici-bas un moyen de hâter la venue du Messie. Les cieux le réprimandèrent d’une « flagellation flamboyante » en Araméen, « Pulsa de Noura ». Voilà l’origine.

Contrairement au Mouton Rothschild, au Nougat de Montélimar et au melon de Cavaillon, le terme de « possek » n’est pas une appellation contrôlée. Il qualifie une aptitude à décider en matière de loi, laquelle aptitude se décline à maints niveaux et peut, à ce titre, être sublimée ou dévoyée. C’est du reste un thème récurrent de la mystique juive que celui d’un monde délibérément forgé de valeurs ambivalentes.

Du reste, n’est pas « possek » qui prétend l’être mais qui est reconnu comme tel. La nuance est de taille ! Lorsque Rabbi Yossef Karo a élaboré le Choulkhan Aroukh, il ne s’est jamais autoproclamé « possek ». Il a simplement désiré réunir dans un ouvrage cohérent et rigoureux la synthèse des différentes opinions qui avaient été exprimés par des maîtres antérieurs à lui. Et le fait est, que le Judaïsme a unanimement reconnu son œuvre comme le socle inamovible de la Halakha jusqu’à nos jours, et ce, même si des gloses, des commentaires ont par la suite été élaborés pour préciser certains points en fonction de circonstances et de conditions nouvelles que le temps suscitait.

Et monsieur Juffa affirme avec un courage de Résistant que tout ce patrimoine accumulé depuis l’élaboration de la Mishna – dont les premiers textes sont de l’époque du Temple – et par la suite déployé dans le Talmud vers 475 et recueilli synthétiquement par Maïmonide au XIIè siècle, est du « néo-judaïsme » qui ne s’enracine nulle part dans la tradition de Moïse !

Frères juifs ! Vous laisserez-vous prendre pour des idiots ? Et si vous adhérez à cette embrouille, alors quelques sages conseils : ne priez plus le Bon D-ieu – aucune injonction de le faire ne figure dans l’Écriture. Ne récitez pas le Kidouch du Chabbat, Moïse n’a jamais enjoint un tel devoir. Ne faites plus célébrer la Bar Mitsvah à vos enfants, ce mot n’existe pas dans la Bible et enfonçons le clou : si la halakha n’existe pas, alors ne consommez plus de la viande cachère car l’injonction de l’abattage rituel n’a jamais figuré parmi celles livrées par Moïse.

En un mot si vous acceptez d’être pris pour des idiots, allez jusqu’au bout de vos rêves. Vous voulez du rab ? Il existe une petite controverse entre Maïmonide et Nahmanide quant à savoir si l’Écriture fait explicitement injonction de croire en D-ieu. Ah oui ! Autre bonne nouvelle : si votre regard croise celui d’une femme à votre goût qui présente l’ « inconvénient » de pas être juive, vous pouvez "y aller". Seules les cananéennes sont explicitement proscrites dans l’Écriture. Quant au fait que l’enfant d’une non juive n’est pas juif ce sont les néo-juifs qui l’on établi à travers une exégèse tirée par les papillotes. Tout était parfait, il n’y avait rien à ajouter : puisque Juffa vous le dit…

Nous nous targuons de fréquenter les milieux orthodoxes depuis plus de trois décennies et c’est M. Juffa qui vient de nous faire savoir qu’un certain rabbin Leventhal, dont nous ignorions jusqu’au nom, est « Possek ». Grand bien lui fasse ! La valeur de ses sentences de mort est à mesurer à l’aune de la reconnaissance dont il jouit sur l’horizon du judaïsme tout entier et non sur celui de quelques communautés d’enfiévrés. Si Juffa possédait une once d’honnêteté intellectuelle, il aurait enquêté de ce côté-là avant de distiller son flot d’ignorances venimeuses. Il aurait procédé à quelques vérifications plus édifiantes qu’un Raymond Aron qui avouait – dans un entretien donné à l’Arche peu avant sa mort – presque tout ignorer de sa religion. Les outils d’analyse de Raymond Aron ont fait grand bien, il faut le reconnaître, à l’intelligence politique française, mais pour l’exégèse du décalogue ils sont d’un émouvant simplisme.

Mais avant de revenir au sujet, faisons au préalable justice d’une autre escroquerie de notre décidément prolixe plumitif : l’invention par les tenants de la Halakha du concept de « Yeridat Hadorot » le « déclin des générations ».

Juffa serait-il le seul à ignorer que le déclin des générations est un phénomène qui affecte l’humanité entière ?...

Toute la musique écrite par les fils de Jean Sébastien Bach à qui il avait pourtant livré toute sa science, ne vaut pas le moindre menuet de leur père. Quel artiste contemporain pourrait peindre le plafond de la chapelle Sixtine ? Quel plume contemporaine sait décrire les égouts de Paris avec la saveur de Victor Hugo ? Que deviennent les films qui battent quotidiennement des records de recettes au box office, après qu’ils ont été vendus en DVD ? Connaissent-ils la pérennité des chefs d’œuvres des Renoir, des Lubitsch, des Orson Welles, des Hitchcock ?

Et pourquoi selon vous trouve-t-on encore Proust, Gide et Mauriac là où on ne trouve plus le prix Goncourt d’il y a seulement deux ans ? Pensez-vous vraiment que Chirac soit l’héritier de De Gaulle ? Que François Hollande celui de Léon Blum ?

Que ceux qui font la politique actuelle en Israël, toutes tendances confondues, sont de l’envergure de ceux qui ont créé l’Etat ?...

Alors le déclin des générations il n’existe que dans l’esprit des néo-juifs ? Ou peut-être l’univers des salles de rédaction en est-il miraculeusement immunisé ? Immunisé en tout cas il ne l’est pas contre les pertes de mémoire, je veux dire de LA Mémoire. Avez-vous oublié qu’à Nuremberg, pour juger les criminels nazis, il fallut créer de nouvelles lois ad hoc car on n’avait jusqu’alors jamais eu à juger des crimes contre l’humanité. Et l’accumulation des dossiers au TPI, c’est un signe de progrès des générations ?...

Et pour tout vous dire, comme dirait l'un d'entre nous : j'ai beau être un hassid habad, fils de mère non pratiquante, je déplore de ne pas posséder la plupart des vertus de ma mère…"

Car ne nous y trompons pas frères juifs, le grief que Juffa fait aux « néo-juifs », il le fait à la société républicaine qui elle aussi légifère comme elle respire.
Les textes, les amendements, les réformes s’accumulent chaque année bien davantage que dans la Halakha. Et clamons-le bien fort : c’est à la Halakha que l’humanité civilisée à puisé les ferments des états de droits. Seuls les états totalitaires n’ont pas de halakha. Et ils ont de bonnes raisons pour ça...

La loi seule peut garantir que le monde n’est pas une jungle ; que les individualités ne sont pas solubles dans une idéologie arbitraire. Et contrairement à ce qu’affirme Juffa – décidément il sait peu de choses – ce ne sont pas les « néo juifs » qui ont inventé Jésus, mais Saül de Tarse, alias Saint Paul, qui, sachant fort bien le peu de disposition que présentait l’humanité païenne à s’astreindre à une halakha quelconque, a forgé de toutes pièces le mythe d’un fils de D-ieu dont le sacrifice à rédimé à l’avance la déchéance ontologique des hommes.

La Halakha est bien aux antipodes de ce pessimisme. Au point d’ailleurs que l’Église n’a rattrapé toute la déficience sociologique accumulée pendant des siècles de vacuité halakhique qu’avec la « doctrine sociale de l’église » ébauchée seulement au XIXè siècle. Allez demander au chrétien de base s’il a seulement entendu parler de la « Summa theologica » de Thomas d’Aquin…

Parlons à présent de cette autre tarte à la crème que constitue la « sentence de mort » rendue au nom du « Din Mosser ». Il ne faut pas être grand clerc pour savoir que cela fait exactement 2004 ans qu’aucun tribunal juif ne peut plus prononcer de sentence capitale. La raison en est toute simple : seul le tribunal siégeant à l’intérieur du Temple était habilité à se saisir d’un cas pouvant entraîner une telle sentence. Dès lors que ce tribunal siégeait ailleurs que face à l’Autel, il se trouvait de facto dépossédé de l’habilitation à juger ce type d’affaire. Le Talmud rapporte ainsi que devant l’accumulation des crimes et des assassins, le Grand Sanhédrin prit l’initiative de s’exiler de Jérusalem en Galilée à Tsipori, pour n’avoir justement pas à condamner à mort. Et pour quelle raison vous demanderez-vous ? Eh bien tout simplement parce que si la peine de mort existe dans la législation juive, les néo-juifs de M. Juffa ont élaboré un système juridique destiné à faire en sorte que la peine capitale soit virtuellement inapplicable ! Non parce que les assassins ne devaient pas être punis, mais parce qu'on cherchait par tous les moyens à jeter le doute sur la culpabilité, pour laisser au Seigneur le soin d’émonder sa vigne lui-même. Et que des lors que les prévenus étaient des assassins avérés, une telle juridiction relevait de la parodie puisqu’on les savait coupables.

Et ceux qui ont étudié quelques pages du traité talmudique Sanhédrin, savent à quelles traumatisantes procédures les témoins étaient soumis lorsqu’un individu encourait la mort ; quel sombre jour était celui où un tribunal devait décider d’une sentence. Et ils connaissent également cette parole célèbre du talmud selon laquelle " un tribunal qui prononce un seule sentence de mort en 70 ans est qualifié de "tribunal sanguinaire ».

Aussi, le fait qu’un obscur rabbin se permette de nos jours de condamner un homme à mort et que des illuminés tiennent cette sentence pour un oracle, n’engage que ce cénacle de fous et non, encore une fois, ceux qui croient dans l’authentique Tradition de Moïse. De plus la législation des néo-juifs enjoint les fidèles à respecter la loi même si elle n’est pas établie conformément à la Torah, dans la mesure où elle ne contraint pas à la transgresser. Quel procès nous font donc tous ses bien-pensants des lumières ?

Il y a encore ici quelque chose de suspect. Nous ne sachons pas qu’il ait été établi que Igal Amir ait agi sur une inspiration rabbinique, mais le fait de tracer une ligne droite entre son geste et les paroles prononcées par des rabbins vengeurs est positivement inique. Ce type de procès est du reste typique de l’anti-religiosité névrotique de certains milieux juifs. Nous en voulons pour preuve ceci : lorsque Martin Luther King fut assassiné, il fut clairement établi que son assassin n’avait agi que sur une impulsion personnelle et nul n’a cherché à accuser le Ku Klux Klan, ni tous les racistes qui n’avaient rien caché de leur désir de voir le pasteur couché six pieds sous terre.

De même lors de l’attentat d’Oklahoma City : même si son auteur était affilié aux milices d’extrême droite qui clament leur haine de l’état fédéral, on savait que l’initiative criminelle venait de lui et nul procès en responsabilité n’a été fait à d’autres, même si on savait à quoi s’en tenir sur leur compte. De même enfin, pour le déséquilibré qui a tenté d’ajuster Chirac pendant le défilé du 14 juillet. Il appartenait certes à une extrême droite radicale, mais nul n’a été accusé d’avoir armé son bras. On pourrait également citer le cas de celui qui tenta d’assassiner Max Nordau au motif de son soutien à l’établissement d’un état Juif en Ouganda. Et c’est chez nous Juifs, que la suspicion fratricide vient consacrer le fratricide des armes ! Lâchez-nous donc les baskets, M. Juffa !

Quant à la philippique infantile dont Juffa nous gratifie sur la notion d’ « interdits », elle nous renvoie les échos d’un trop célèbre dictateur qui clamait : « La conscience est une invention judaïque ; c’est comme la circoncision, une mutilation de l’homme ». N’est-ce pas cela que vous entendez frères juifs en lisant cette prose vengeresse qui qualifie de castrateurs les néo-juifs ?

Eh oui ! On a beau être des hassidims, nous n'avons pas été éjectés du ghetto, avec la dernière vidange d’égouts.

Pour ce qui est de la captieuse exégèse du Tétragramme, nous avouons n’avoir rien à répondre à ce charabia célinien si ce n’est qu’un détour par le divan du docteur Freud, ne serait pas un luxe coupable pour son auteur. Tourner en dérision d’une façon aussi rabique un Nom de D-ieu pour lequel des centaines de milliers de nos frères sont allés au sacrifice, nous paraît constituer un abyssal blasphème de l’identité juive quelle que soit sa déclinaison.

Alors, rendez, rendez, M. Juffa, il en restera toujours quelque chose. Et qui sait ? Vous décrocherez peut-être le prestigieux Prix Israël comme le sculpteur Igal Toumarkin qui affirma un jour « lorsqu’on voit les juifs orthodoxes, on comprend ce qu’on fait les nazis. » C’est vrai qu’ils étaient à vomir ces crasseux piliers de ghettos de Lodz et de Lublin...

Et puisque c’est en hassidims de Habad que nous désirons conclure, nous dirons ceci : Nous sommes fiers d’être les adeptes d’un néo juif dont l’horizon d’interlocuteurs restera toujours plus vaste que celui des éclairés adeptes de Juffa. D’être les adeptes d’un homme qui en dépit de ses convictions d’airain, se garda toute sa vie de proférer des imprécations contre ceux de ses frères qui ne partageaient pas ses idées. D’être encore les adeptes d’un homme qui tança un jour vertement des gens qui raillaient le judaïsme libéral, et qui un autre jour fit réveiller en pleine nuit le directeur d’une revue orthodoxe pour lui signifier qu’il ne voulait plus y lire des invectives envers les Juifs laïcs. Fier enfin que nos maîtres n’aient pas chargé notre plume d’une encre mortifère.
En un mot, nous préférons être des néo-juifs que des néo-antisémites...

*Primpéran

*La quadrature du cercle
Par Stéphane Juffa, rédacteur en chef de la Metula News Agency pour Guysen Israël News.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le dimanche 11 juillet 2004 - 00h23:

Mea culpa

si slim
jai envoyé une intervention de harissa au magazine realites qu'il a publié. en fait, comme je le fait tout le temps je ne rate pas de commémorer des événements que je juge importants et qui on marqué notre destiné en tant que peuple ou en tant qu'individus.

le juin 1967 et un événement de ce genre, jai posté sur ce site un message pour qu'on ce rappel de cette date et jai fait de meme (comme je le fait souvent)posté un message sur des journaux tunisiens afin qu'on se rappel tous de ce qui c passé.

cette année jai trouvé cette lettre sur harissa.com et je l'ai envoyé tout en gardant le nom de l'auteur(par honnéteté)
mais je suis content que vous aillez relever ce point car ceci montre 2 choses:

- je titille aussi bien les tunes a travers harissa.com (et cela tous le monde le remarque)que les arabes tunisiens a travers des magazines comme réalites ou tunishebdo... donc je fait un travail dans les deux sens afin de sensibiliser les 2 communautés

- les interventions et l'avis des juifs tunieins sont acceptés et publié sur les journaux et les forums tunisiens contrairement a ce que pensent la majorité d'entre vous.

celtia.1@laposte.net

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le samedi 10 juillet 2004 - 23h58:

a propos de lim

on dit aussi lim h'lou , lim sokkri (sucré) ou lim bou bazzoula(car il a comme un téton)
:pour la bergamote
dans la région du sahel on appel lim meme les oranges (maltaises)
bonne dégustation

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shira (Shira) le samedi 10 juillet 2004 - 22h21:

Chère Lucia,
Faire de Nachit un groupe international? Avec plaisir! Vous avez carte blanche pour monter le groupe à S-F, près de chez vous. Ici, nous avons commencé a Natania et comme je l'ai deja noté, nous espérons l'agrandir sur l'étendue du pays: Israel. Bonne réussite à nous toutes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le samedi 10 juillet 2004 - 21h54:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Les Citrons.

Cher Emile,

Tu a oublié le plus important d’entre Tous, je cite : Le Quaress Beldi, dit Lime, ou Limette, l’ancêtrede tous les citronniers du monde, le Beldi de chez nous se prépare confit dans le sel, et la sauce saumurée, s’utilise avantageusement pour parfumer, les navets à l’harissa, et autres slatas.

Salut à Toi Gourmet Hors Paire.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le samedi 10 juillet 2004 - 18h28:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Revue de presse HebdRomadaire & BouleItik

c:/


Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 10 juillet 2004 - 20h03:

Albert tu veux que je donne mon opinion, mais je ne voudrai en aucun cas blesser qui que ce soit puisque c'est moi qui avait créé ce malentendu lorsque j'avais écrit à Citron:

"A Citron, vous etes aigre contre Bush. Moi je prefere les orange douces de Nabeul "Lim Ahlou"

J'avais omis de mettre les oranges douce de Nabeul ET les Lim Ahlou.
Pour clarifier les choses Il y a 4 types d'oranges: soit
1- Elberdgane = oranges que tous connaissent
2- El Berdgane Ahlou= Les oranges douces
3- El Berdgane El Messki= Les oranges un peu citronées
4- Aranges = Les oranges amers (on les use dans les salades)

1-El Qaress =le citron
2-El Lim Ahlou= citron doux

J'espere avec ca avoir donne aux fruits tunisiens
le vrai nom.