Archive jusqu'au 08/juillet/2004-1

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2004: Commentaires de Juillet 2004: Archive jusqu'au 08/juillet/2004-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 07 juillet 2004 - 21h35:

Des militants d’Euro-Palestine rassemblés au niveau de la rue de la
colonie dans le 13ème arrondissement

Les plaques de la « Rue de la Colonie », située dans la 13ème
arrondissement de la capitale, ont ainsi été recouvertes d’affiches
honorant la mémoire des 2.000 hommes, femmes et enfants, impitoyablement
massacrés du 16 au 18 septembre 1982 à Sabra et Chatila, dans la
banlieue de Beyrouth, par des milices libanaises d’extrême droite
opérant sous le contrôle direct de l’armée israélienne commandée par
Ariel Sharon, dont la carrière de criminel de guerre s’est poursuivie,
impunie, jusqu’à aujourd’hui.

cOORESPONDANCE PARTICULIERE.

- BON ANNIVERSAIRE TATA PIA...POUR TES 97 JEUNES PRINTEMPS.....JE NE SAIS PAS SI JE SERAI LA POUR TES 120 ANS MAIS EN ATTENDANT QUE TU DEVIENNES COMME MADAME CHIBKHE... LA DOYENNE DES FRANCAISES MORTE A 120 ANS RECOIT DE LA PART DE BREITOU UN POT DE FLEURS. Khir mel baba.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 07 juillet 2004 - 19h37:

A lire absolument! Vous allez tt comprendre! et realiser ds quel petrin nous sommes... La France semble avoir deja capitule! (tjrs pietre soldat on le sait)

Dire qu'on nous parle tout le temps du complot juif! Et le complot musulman alors????!!!!

L’Esprit d’Eurabia
Bat Ye’or*

* Spécialiste des minorités religieuses dans les pays d’Islam, Bat Ye’or a publié Le Dhimmi, Profil de l’Opprimé en Orient et en Afrique du Nord depuis la conquête arabe (Paris, Anthropos, 1980), Les Chrétientés d’Orient entre jihâd et dhimmitude (Paris, Cerf, 1991), Juifs et Chrétiens sous l’Islam : les dhimmis face au défi intégriste (Paris, Berg International, 1994), et plus récemment Islam and Dhimmitude : Where Civilizations Collide (Cranbury, NJ, Associated University Presses, 2002). www.dhimmi.org et www.dhimmitude.org


Permettez-moi tout d’abord une observation préliminaire sur le titre de cette séance: le retour de l’esprit de Munich. Un titre que je trouve optimiste. A Munich en 1938, la France et l’Angleterre exsangues après les pertes humaines de la 1ère Guerre Mondiale, avaient abandonné la Tchécoslovaquie à l’ogre nazi, dans l’espoir d’éviter un autre conflit. L’esprit de Munich se réfère donc à une politique d’Etats ou de populations qui refusent d’affronter une menace et s’efforcent d’obtenir la paix et la sécurité par la conciliation, l’apaisement et les compromis qui ont conduit certains à une collaboration active avec des criminels.

Je dirais pour ma part que nous avons dépassé l’esprit de Munich et je placerai la situation actuelle, non pas dans le contexte de la 2e guerre mondiale mais dans le contexte jihadique actuel. En effet depuis 30 ans la France et l’Europe vivent dans une situation d’auto-défense contre le terrorisme. Cela a commencé avec le terrorisme palestinien puis islamique, sans parler des terrorismes européens locaux, comme les terrorismes basque, allemand, italien des années 80. Il suffit de jeter un coup d’œil sur nos villes, nos aéroports, nos rues, les écoles gardées et même les transports publics pour voir l’impressionnant appareil de sécurité policier et militaire. Et que dire des ambassades, des synagogues… Le fait que les autorités refusent de nommer le mal par son nom ne signifie pas qu’il n’existe pas. En fait nous savons très bien que nous sommes agressés depuis longtemps, il suffit d’ouvrir les yeux et nos autorités le savent mieux que quiconque puisque ce sont elles qui ont ordonné ces mesures de sécurité. Dans son livre La Vie Quotidienne dans l’Europe Médiévale sous Domination Arabe, publié en 1978, Charles-Emmanuel Dufourq le spécialiste de l’Andalousie, décrivait sous le sous-titre « Une grande Peur » les conditions de vie des indigènes non-musulmans dans les campagnes d’Andalousie. (1) Aujourd’hui l’Europe vit dans une grande peur.

A Munich il n’y avait pas encore la guerre. Aujourd’hui la guerre est partout. Et pourtant l’Union Européenne et les Etats qui la composent, l’ont nié jusqu’à l’attaque terroriste à Madrid le 11 Mars 2004. S’il y a danger clament l’Europe urbi et orbi, celui-ci ne provient que des Etats Unis et d’Israël. Que faut-il comprendre? Est-ce les armées américaines et israéliennes qui nous menacent? Non ce qu’il faut comprendre c’est que la politique américaine et israélienne de résistance au terrorisme jihadique provoquent en retour des représailles contre une Europe qui a renoncé depuis longtemps à se défendre. Pour que la paix règne sur le monde, il suffirait que ces deux pays adoptent la stratégie européenne de reddition, fondée sur la négation de l’agression. Comme c’est simple…

Ceci n’est pas la stratégie de Munich. C’est au-delà de Munich, plus bas encore dans la connivence et la lâcheté. A Munich il y avait un avenir, même si la guerre ou la non-guerre devait le déterminer. Il y avait un choix. Dans la situation actuelle il n’y a pas de choix, car nous nions le danger jihadique. Le seul danger provient de l’Amérique et d’Israël. Nous faisons une guerre médiatique à ces deux pays en attendant de passer à des actes plus violents, c’est tellement plus facile et si peu dangereux…Et nous la menons avec les armes de la lâcheté : la diffamation, la désinformation, la corruption de politiciens véreux.

Au temps de Munich on pouvait envisager des batailles qu’on pouvait espérer gagner. Il y avait la ligne Maginot…En Europe aujourd’hui, dominée par l’esprit de la dhimmitude – la condition de soumission des Juifs et des Chrétiens sous domination islamique – on ne livre pas bataille, parce que l’on s’est déjà soumis sans même se battre. Cet engrenage qui fait de l’Europe le nouveau continent de la dhimmitude, s’est mis en marche depuis 30 ans à l’instigation de la France.

Une politique ambitieuse s’était alors dessinée, la symbiose de l’Europe et des pays arabo-islamiques, une symbiose qui donnerait à l’Europe – et particulièrement à la France, moteur du projet – un poids et un prestige qui rivaliseraient avec celui de l’Amérique (2). Cette politique fut menée discrètement, en dehors des traités officiels, sous le nom bénin de Dialogue Euro-Arabe. Une association de parlementaires des pays de la CEE fut créée en 1974 à Paris, l’Association Parlementaire pour la Coopération Euro-Arabe, chargée de gérer les aspects financiers, politiques, économiques, culturels et migratoires des relations euro-arabes sous les auspices des chefs d’Etat européens et de leurs ministres des Affaires étrangères en étroite association avec leurs homologues arabes, avec les représentants de la Commission Européenne et de la Ligue Arabe.

Cette stratégie dont le but était la création d’un ensemble méditerranéen Euro-Arabe, avec la libre circulation des personnes et des produits, a déterminé la politique d’immigration arabe dans la Communauté Européenne. Elle a aussi fixé depuis 30 ans toute la politique culturelle dans les écoles et les universités de la Communauté. Dès 1975 au Caire, à la première session du Dialogue Euro-Arabe menée par les ministres et les chefs d’Etats européens et arabes, et par les représentants de la Communauté Européenne et de la Ligue Arabe, des accords sont conclus concernant la diffusion et la promotion de l’Islam, de la langue et de la culture arabe en Europe, par la création de centres culturels arabes dans les villes européennes. D’autres accords suivront pour assurer une symbiose Euro-Arabe des universités, des médias, des syndicats de journalistes, de la presse écrite et audio-visuelle, d’écrivains, d’éditeurs, de producteurs de films, de transferts de technologies, y compris nucléaires, bref une fusion de tous les domaines culturels et médiatiques, ainsi que les avantages d’une diplomatie associative dans les forums internationaux.

Les Arabes mettaient des conditions à cette association : 1) une politique européenne séparée et opposée à celle de l’Amérique ; 2) la reconnaissance par l’Europe d’un peuple palestinien, et la création de la Palestine ; 3) le soutien européen à l’OLP ; 4) la désignation d’Arafat comme son seul et exclusif représentant ; 5) la délégitimation politique et historique d’Israël, la réduction de son territoire en un Etat non-viable, et l’arabisation de Jérusalem. D’où la guerre européenne occulte contre Israël par le boycott économique et dans certains cas universitaire, par la diffamation et la propagation de l’antisionisme et de l’antisémitisme.

Au cours de trois décennies un nombre considérable d’accords non officiels entre les pays de la CEE puis de l’UE d’un côté, et les pays de la Ligue Arabe de l’autre, déterminèrent l’évolution de l’Europe et ses aspects politiques et culturels actuels. Je n’en citerai ici que quatre : 1) Il était prévu de donner une formation spéciale aux Européens appelés à avoir affaire aux immigrés arabes afin de respecter leurs us et coutumes ; 2) les immigrés arabes resteraient sous le contrôle et les lois de leur pays d’origine ; 3) les livres d’histoire en Europe seraient rédigés par des équipes conjointes euro-arabes d’historiens – naturellement les batailles de Poitiers, de Lépante ou la Reconquista n’ont pas le même sens des deux côtés de la Méditerranée ; 4) l’enseignement de l’arabe et de la culture arabe et islamique serait donné dans les écoles et les universités européennes par des professeurs arabes et non-européens.

Aujourd’hui
Sur le plan politique, l’Europe a lié son sort aux pays arabes, elle est entrée dans la logique du jihad contre Israël et l’Amérique. Comment l’Europe pourrait-elle dénoncer la culture de haine jihadique qui exsude de ses alliés, alors qu’elle a tout fait des années durant, pour activer le jihad qu’elle couvre et justifie en prétendant que le danger provient de ceux qui résistent aux jihadistes arabes, ses alliés qu’elle sert dans les instances internationales et par ses medias.

Sur le plan culturel, toute une réécriture de l’histoire a été entreprise dès les années 1970 par les universités européennes. Ce processus fut entériné par le Conseil de l’Europe en Septembre 1991 lors de son Assemblée Parlementaire sur « La Contribution de la civilisation islamique à la culture européenne ». Il fut réaffirmé par le président Chirac dans son discours le 8 avril 1996 au Caire, bétonné par Romano Prodi, président de la Commission Européenne, dans la création d’une Fondation sur le Dialogue des Cultures et des Civilisations, qui va gérer tout ce qui se dit, s’écrit et s’enseigne sur le nouveau continent Eurabia qui embrasse toute l’Europe et les pays arabes.

La dhimmitude de l’Europe a commencé par la subversion de sa culture, de ses valeurs, la destruction de son histoire et son remplacement par la vision islamique de son histoire, soutenue par le mythe de l’Andalousie. Eurabia a adopté la conception islamique de l’histoire où l’Islam est une force de libération et de paix et le jihad une guerre juste. Ceux qui lui résiste, comme les Israéliens et les Américains sont coupables, non ceux qui le font. C’est cette politique qui nous a inculqué l’esprit de la dhimmitude qui nous aveugle, nous insuffle la haine de nos propres valeurs et la volonté de détruire nos origines et notre histoire. "La grande supercherie, c'est de laisser croire à l'Europe qu'elle est de tradition judéo-chrétienne. C'est un mensonge absolu", a dit Tarik Ramadan (3). Nous haïssons Georges Bush parce que lui le croit encore. Comme ces Américains sont retardés….

L’esprit de la dhimmitude n’est pas seulement une soumission sans livrer bataille, pas même une reddition. C’est aussi la négation de son indignité par l’intégration de valeurs qui nous détruisent, c’est le mercenariat idéologique mis au service du jihad, c’est le tribut payé de leur main et avec humiliation par les contribuables européens dhimmis pour obtenir une fallacieuse sécurité, c’est la trahison des siens. Le dhimmi obtenait une sécurité éphémère et factice par les services rendus à l’oppresseur, par la servilité et la flatterie. C’est aujourd’hui la situation de l’Europe.

La dhimmitude n’est pas seulement un ensemble de lois abstraites inscrites dans la shari’a, mais aussi un ensemble de comportements développés par les dhimmis eux-mêmes pour s’adapter et survivre à l’oppression, à l’humiliation, à l’insécurité. Ceci a produit une mentalité particulière ainsi que des comportements sociaux et politiques essentiels à la survie de populations d’une certaine façon toujours otages.

Les dhimmis sont des êtres inférieurs qui subissent l’humiliation et les agressions sans répondre. Leurs agresseurs jouissent de l’impunité que leur procure leur haine, leur sentiment de supériorité et la protection de la loi. La culture de la dhimmitude qui se répand en Europe est celle de la haine, de l’impunité du crime contre les non-musulmans, importée des pays arabes avec le Palestinisme, la nouvelle sous-culture européenne élevée au niveau d’un culte, étendard du combat exaltant de l’Union Européenne contre Israël.

A Munich, la France n’avait pas renoncé à sa culture, à son histoire, elle ne s’était pas germanisée, elle n’avait pas proclamé que la source de sa culture était la civilisation germanique.

L’esprit de la dhimmitude qui obscurcit aujourd’hui l’Europe découle non pas d’une situation imposée, mais d’un choix fait librement et systématiquement mené dans ses applications politiques depuis 30 ans.

Le grand islamologue et islamophile, William Montgomery Watt, décrivait ainsi la disparition du monde chrétien des pays arabisés dans son livre The Majesty that was Islam: (1974) « Il n’y eut rien là de tragique, ce fut une mort douce, à petit feu. » Naturellement Montgomery Watt se trompait, ce fut une agonie extrêmement tragique dont en témoignent encore au XXe siècle le génocide des Arméniens, la résistance des Chrétiens au Liban dans les années 1970-80, et depuis quelques décennies le génocide au Soudan et le conflit israélo-arabe, qui n’est que l’un des éléments du combat millénaire des peuples épris de liberté contre la dhimmitude, de la dignité de l’homme contre l’esclavage de l’oppression et de la haine. Mais cette observation de Montgomery Watt s’applique aujourd’hui, parfaitement à l’Europe.

1) Je dois à Andrew Bostom, de m’avoir signalé les œuvres de C.-E. Dufourq.

2) Pierre Lyautey (neveu du Maréchal) « Le nouveau rôle de la France en Orient », Comptes rendu des séances de l’Académie des Sciences d’Outre-mer, 4 mai 1962, p.176, voir aussi Jacques Frémeaux, Le monde arabe et la sécurité de la France depuis 1958, PUF, Paris 1995.

3) Tariq Ramadan, “Critique des (nouveaux) intellectuels communautaires”, Oumma.com, 3 October 2003.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le mercredi 07 juillet 2004 - 19h39:

Ariel Sharon serait menacé par des extrémistes juifs

LEMONDE.FR | 07.07.04 | 16h21
Un rabbin influent, favorable aux colonies juives, a rendu la semaine dernière un édit religieux selon lequel il est permis de tuer toute personne envoyée pour déplacer les juifs de leurs terres.
Des extrémistes juifs hostiles au plan de désengagement de Gaza défendu par le premier ministre israélien, Ariel Sharon, pourraient tenter de l'assassiner, ce qui a rendu nécessaire un renforcement de la sécurité autour de sa personne, ont déclaré, mercredi 7 juillet, de hauts responsables israéliens.

Les appels à la violence de rabbins d'extrême droite influents et l'extrémisme attisé par les adversaires du plan de désengagement ont accru l'inquiétude liée à un possible attentat contre Ariel Sharon, l'ancien héraut des colons israéliens.

Le ministre de la sécurité intérieure, Tsahi Hanegbi, pense que la principale menace pourrait venir d'un assassin qui prendrait pour cible M. Sharon à l'instar de l'ultra-nationaliste juif Yigal Amir, qui avait abattu le premier ministre Yitzhak Rabin en novembre 1995, lors d'un rassemblement pour la paix à Tel-Aviv. "On redoute (...) un assassin isolé qui s'assiérait dans une pièce, s'investirait de la responsabilité de sauver Israël et se lèverait pour accomplir un tel acte", a déclaré Tsahi Hanegbi.

"Il y a ceux qui ont déjà pris la décision que, quand l'heure sera venue, ils sauveront le peuple d'Israël. Ils vont essayer de tuer un ministre, le premier ministre, un policier ou un officier de l'armée, je n'ai aucun doute", avait-il également déclaré mardi à la télévision publique israélienne.

UN RABBIN ÉDITE UN "PERMIS DE TUER"

Ariel Sharon est devenu l'adversaire de la droite ultra depuis l'annonce, au début de l'année, de son plan de désengagement de Gaza, qui prévoit le démantèlement des 21 colonies juives de ce territoire et de quatre autres en Cisjordanie avant la fin de l'année 2005.

Depuis lors, le Shin Bet (services de sécurité intérieure) a revu les mesures de protection autour d'Ariel Sharon, pour le protéger d'une éventuelle tentative d'assassinat.

Lors du conseil des ministres hebdomaire, dimanche, le chef des services secrets, Avi Ditcher, a mis en garde le gouvernement contre une montée de l'extrémisme parmi les opposants au plan de désangagement. "Le prochain assassinat est imminent", a déclaré Carmi Gillon, à la tête du Shin Bet en 1995, à la radio de l'armée.

Les inquiétudes ont également augmenté depuis qu'un rabbin influent, favorable aux colonies juives, a rendu la semaine dernière un édit religieux, selon lequel il est permis de tuer toute personne envoyée pour déplacer les juifs de leurs terres.

C'est en vertu de cette ancienne loi juive dite "din rodef" que Yigal Amir, un extrémiste qui refusait les pourparlers de paix avec les Palestiniens, avait revendiqué l'assassinat d'Yitzhak Rabin, en lui tirant dans le dos, alors qu'il quittait une manifestation pour la paix.

Cet assassinat avait fortement remis en cause les efforts de paix et les accords d'Oslo, plongeant la région dans une nouvelle crise, relancée en septembre 2000 par le soulèvement palestinien de la seconde Intifada.

Alors que des sondages montrent que la majorité des Israéliens soutiennent le plan de désengagement, qui implique le déplacement des 7 500 juifs de la bande de Gaza, où vivent 1,3 million de Palestiniens, les appels à combattre les troupes israéliennes qui seront chargées de faire appliquer le plan se sont multipliés ces derniers jours.

Le directeur de cabinet de l'ancien premier ministre Benyamin Netanyahou a exhorté les colons à attaquer les soldats envoyés pour les déplacer avec n'importe quelle arme autre qu'une arme à feu.

Avec AFP et Reuters

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 07 juillet 2004 - 19h29:

pas surprenant helas..

Des parlementaires français solidaires d'un député arabe en grève de la faim

PARIS, 7 juil 2004 (AFP) © 2004 AFP

Des députés et sénateurs de gauche se sont déclarés "solidaires de leur collègue Azmi Bishara, député palestinien du Rassemblement national démocratique (RND) au parlement israélien en grève de la faim", dans un appel communiqué mercredi à l'AFP.

Cet appel a été signé par les députés Patrick Braouezec (PCF), André Chassaigne (PCF), Yves Cochet (Verts), Jean-Claude Lefort (PCF), Guy Lengagne, François Loncle (PS), Noël Mamère (Verts), Chantal Robin-Rodrigo (PRG) et les sénateurs PCF Danielle Bidard, Nicole Borvo et Robert Bret.

Les signataires soutiennent M. Bishara qui observe une grève de la faim depuis samedi pour "protester contre la construction du +mur de la honte+ et les crimes commis par les forces d'occupation israéliennes lors de son implantation", selon le communiqué.

Les parlementaires français, qui jugent que ce mur crée "les conditions d'un nouvel apartheid", se disent "très préoccupés par les conséquences dramatiques pour les deux peuples" de cette construction.

Ils appellent "leurs collègues du Parlement européen et tous les démocrates de l'Union à saisir la Conseil européen à Bruxelles et leur gouvernement afin de faire pression sur le gouvernement Sharon pour que cesse la construction du mur et pour parvenir à sa démolition".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 07 juillet 2004 - 19h28:

Achetez vous le nouveau livre de Guy Milliere "Qui a peur de l'Islam?" (aux Editions Michalon).
C'est d'une acuite limpide et Guy a le courage d'ecrire des choses qui ne vont pas plaire a tous... Il a mis sur le papier tt ce que nous pensons et tt ce que nous disons.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 07 juillet 2004 - 19h20:

J'ai recu ce email qui n'est pas tres encourageant..

Bonsoir,

Il est exact que l'antisemitisme prend de plus en plus d'ampleur dans notre belle France.
Ces derniers jours nous venons de decouvrir un nouveau tag, je vous le decris : une etoile de David suspendue a une potence. Cela veut representer : un Juif pendu.

Apres les affiches de Dieudonne en uniforme nazi et la liste electorale Euro-Palestine, cet humo-raciste dresse les communautés noires contre les Juifs (il veut creer un Conseil Representatif des Communautes Noires) et cela marche car le nombre d'Antillais qui se convertit a l'Islam est impressionnant.
Tous ces derniers mois les actes antisemites ont ete perpetres par des Noirs alors que jusqu'a present cela n'etait l'oeuvre que des maghrebins

En ce qui concerne les facs françaises, tout comme les ecoles françaises, a part les fleurons, elles sont deja entre les mains des Islamistes et je crois que nous Juifs avons perdu tout espoir de les reconquerir. Cela fait partie des territoires perdus de la Republique.
Nous mettons de plus en plus nos enfants dans les ecoles juives et pour les etudes superieures, ceux qui peuvent payent une ecole privee, ou les envoient en Israel ou USA, les autres font le dos rond en attendant que cela se passe

Le seul moyen de sortir de ce bourbier est que les 'Français' liberent la France du joug des Islamistes mais c'est encore trop tot ils n'ont pas encore mesure la gravite de la situation
Gemissons, gemissons mais esperons.

Nous travaillons avec Sammy (Ghozlan) et differents partenaires sur le projet d'une 'journee nationale des victimes d'actes antisemites' pour la rentree

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Omega (Omega) le mercredi 07 juillet 2004 - 18h56:

Emile et Henri,

Je vois que vous vous regalez de ces soi-disant nouvelles que nous rapporte Emile "Comment appelerez-vous l'action du mouv-ement "Chalom Akhchav ou bien Peace Now" lorsque parait-il c'est lui qui apporte les nouvelles que Sharon n'avait pas demantele les avants postes au congres americain ?"

D'abord, il faut dire que Emile ne nous donne pas la source de ses infos.

De plus, quel naif pourrait croire que les USA aient besoin de Chalom Akhshav pour savoir que des avant postes Israeliens n'ont pas ete evacues ???

Et enfin quelles lecons, vous gens de droite (ou d'extreme-droite) avez a donner ??? Quelle politique pronez-vous ??? De garder toutes les colonies a n'importe quel prix ???

N'oublions pas qui a assassine Rabin et qui se prepare a commettre des actes infames a nouveau. Voila ce que disait hier Yaakov Galanti, le porte-parole du ministère de la Justice :
"Ils (les extrémistes) vont assassiner le Premier ministre, un ministre, un responsable militaire ou de la police", avait souligné mardi sur la chaîne Channel-Two. "Ils ne réussissent pas toujours et ils n'ont pas toujours les moyens de perpétrer leurs actes. Mais nous ne manquons pas d'extrémistes", avait-il insisté.


Alors Emile et Henri, avant de demoniser la gauche Israelienne, eclairez nous de votre vision du futur.

OMEGA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 07 juillet 2004 - 16h47:

Un grand Mazal Tov a ma grand-mere maternelle Pia Germon qui fete aujourd'hui ses 97 printemps.
Cette annee, elle a le coeur gros car c'est son 1er anniversaire fété sans son cher epoux Simon qui nous a quitté l'an dernier..
Ad 120 ans comme on dit.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le mercredi 07 juillet 2004 - 10h37:

Emile chalom,
Tu dis "Comment appelerez-vous l'action du mouv-ement "Chalom Akhchav ou bien Peace Now"
Chalom "AChaPh" Irgoun le Chihrour Palestine, ou l'OLP/PLO.
Ils sont pire que ces terroristes qui assassinent des femmes et des enfants.
Au nom de la morale ils defendent et aident nos ennemis, mais lorsque nos femmes et nos enfants sont assassines,on ne les entends jamais.
Ils profitent qu'Israel soit un pays tres ou trop democrate pour moucharder en toute impunite, car dans tout autre pays, ils auraient ete condamne de trahison ou meme liquide sans aucun proces.
La democratie est une bonne chose, mais l'exces de democratie devient de l'anarchie, et en son nom on laisse le terrorisme mener le monde a ce tohu bohu que l'on voit aujourdh'ui.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le mercredi 07 juillet 2004 - 09h08:

Europalestiniennes, Europalestiniens, chers aveugles, chers sourds,

« Le passé a besoin qu’on se réunisse exprès pour le commémorer, car le passé a besoin de notre mémoire », disait le philosophe Vladimir Jankélévitch.

C'est, du moins, ce que vous rappelez dans votre message d'aujourd'hui, à propos de cette ridicule démarche consistant à vouloir rebaptiser une rue parisienne en Rue de Sabra et Chatila.

Comme vous avez l'air d'apprécier ce philosophe, je confie à votre légendaire sagacité, cette autre citation de lui:

"L'antisionisme est une incomparable aubaine, car il nous donne la permission et même le droit d'être antisémite, au nom de la démocratie. L'antisionisme est l'antisémitisme justifié enfin, à la portée de tous. Il est la permission d'être démocratiquement antisémite. Et si les juifs étaient eux-mêmes des nazis, ce serait merveilleux... "

Et il écrivait ça dans le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien en....1957.

Incroyable! Ce visionnaire avait deviné votre existence avec près de 50 ans d'avance!

Etonnant, non?

Vous faites décidément une bande de sacrés comiques. Notez bien qu'il est rassurant pour nous autres, sales sionistes, de voir à quels guignols on a à faire.

Ce qui est sûr, c'est qu'il va vous falloir trouver un autre auteur pour vos citations. Essayez avec José Saramango, vous prendrez moins de risques avec celui-là.

Jean-Paul de Belmont


Une rue de Sabra et Chatila à Paris
Par Euro-Palestine
mardi 6 juillet 2004



Tôt ce lundi matin, des militants d’Euro-Palestine ont débaptisé une artère de Paris, et l’ont renommée Rue de Sabra et Chatila, afin de perpétuer la mémoire du terrible massacre des réfugiés de ces deux camps palestiniens, resté impuni et privé de mémoire depuis maintenant plus de 20 ans.

Les plaques de la « Rue de la Colonie », située dans la 13ème arrondissement de la capitale, ont ainsi été recouvertes d’affiches honorant la mémoire des 2.000 hommes, femmes et enfants, impitoyablement massacrés du 16 au 18 septembre 1982 à Sabra et Chatila, dans la banlieue de Beyrouth, par des milices libanaises d’extrême droite opérant sous le contrôle direct de l’armée israélienne commandée par Ariel Sharon, dont la carrière de criminel de guerre s’est poursuivie, impunie, jusqu’à aujourd’hui.

Une délégation d’Euro-Palestine se rendra ensuite à la Mairie du 13ème arrondissement, pour remettre un dossier aux autorités municipales, et exiger qu’une décision officielle d’attribution de la nouvelle nomination soit prise d’ici la fin de l’été, pour coïncider avec la date anniversaire du massacre. Des initiatives similaires sont parallèlement lancées auprès d’autres communes de France.


Olivia Zémor, militante d’Euro-Palestiné interrogée par la chaîne de télévision internationale Al Arabiya.

« Le passé a besoin qu’on se réunisse exprès pour le commémorer, car le passé a besoin de notre mémoire », disait le philosophe Vladimir Jankélévitch. A Paris comme ailleurs, les autorités mettent donc régulièrement un point d’honneur à saluer le passé, aussi tragique qu’il ait été.


Au fil des ans, Paris a par exemple dédié des lieux à la mémoire des martyrs du village d’Oradour-sur-Glane, massacrés par une colonne de SS dans le centre de la France en 1944, ou aux héros de l’insurrection du ghetto de Varsovie. Plus récemment, une plaque à la mémoire des Algériens massacrés par la police parisienne le 17 octobre 1961 a fini par être apposée à Paris.


Plus de vingt ans après la tuerie, les survivants de Sabra et Chatila attendent encore que justice soit rendue. Euro-Palestine luttera pour sa part sans relâche, à Paris comme ailleurs dans le pays, contre l’oubli de ce crime.


Une « Rue de Sabra et Chatila » nous parait au demeurant bien plus pertinente qu’une « Rue Théodore Herzl », dont le principe vient d’être voté en catimini par le Conseil de Paris. Honorer ce fondateur du sionisme, projet qui portait dès sa naissance, au siècle dernier, les germes du colonialisme et de la spoliation des Palestiniens, équivaut, dans le contexte actuel, à la négation de tout un peuple.


Contact : 06 73 38 24 84 ou 06 80 88 71 54
info@europalestine.com


Euro-Palestine
ADRESSE : Euro-Palestine
23 rue du Départ
75014 PARIS


E-mail : infos@europalestine.com
SITE INTERNET : www.europalestine.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 07 juillet 2004 - 09h12:

L’Europe et l’ordre mondial (info # 010607/4) [analyse]

Par Raphaël Lellouche © Metula News Agency



Un peu d’histoire pour comprendre les dynamiques du monde : ce qu’est l’Europe ; ce qu’est la fracture atlantique ; et pourquoi le rêve d’un empire européen (la « nouvelle Europe ») paraît voué à l’échec. Ca expliquera ma première analyse des élections du 13 juin (voir La glu de l’oiseleur, Ména, 28-28 juin 2004) — mais ça n’évitera pas, malheureusement, d’occasionner sa ration de migraines à Ilan ! L’allusion et les parallélismes historiques ne sont pas ici un signe d’intempérance intellectuelle. Toute ressemblance avec des personnages ou des États actuellement existants, non seulement n’est pas fortuite, mais leur perception est vivement recommandée. Embarquement à bord de la Time-machine, la machine à remonter le temps.



Au XVè siècle, l’Espagne très catholique, épurée de ses Maures et de ses Juifs, était à la fois la puissance mondiale incontestée et la détentrice des droits légaux sur les terres nouvelles d’Amérique et sur le commerce international, conformément au droit international, c’est-à-dire aux édits de l’autorité spirituelle et juridique “mondiale” de ce temps, à savoir la Donatio Alexandria du pape Alexandre VI, puis du Traité de Tordesillas, du 7 juin 1494. Ce Traité est un acte révolutionnaire, politiquement et épistémologiquement, et d’un caractère proprement ahurissant à l’époque. Pour la première fois dans l’histoire universelle, on trace une ligne idéale, totalement abstraite, passant in vacuum en plein milieu de l’océan Atlantique à cent milles à l’ouest des Açores (correspondant à la zone juridique de la limite des eaux territoriales, c’est-à-dire en fait sur une carte !), et l’on décrète que cette “ligne”, ce méridien, constitue la frontière mondiale par laquelle la Terre est partagée entre l’Espagne et le Portugal (le Brésil, en deçà de la ligne appartiendra au Portugal). Avec ce tracé sans référence physique, l’horror vacui médiévale est confondue, et le concept moderne de frontière est né. Le rapprochement n’est pas vain avec d’autres lignes de partage du Monde, tracées ultérieurement dans l’histoire, celle de l’amity line anglaise, celle du partage de l’Afrique, et avant dernièrement, celle de Yalta, qui institua les deux “blocs” de l’époque de la guerre froide. L’amity line, surtout, est l’ancêtre, à front renversé, de la « ligne de l’hémisphère occidental » de la doctrine Monroe (1823), et donc de la problématique de base de la politique étrangère américaine et de la “question atlantique”.



L’intérêt à porter sur cette « ligne » et à son caractère d’idéalité est indispensable pour toute réflexion sur l’idée de frontière, thème qui devient d’une brûlante actualité. J’ai analysé son statut, en tant que « ligne idéale » dans un vieil article de mes Études husserliennes (1988), intitulé Frontières et abstraction, à partir du cas de « l’équateur » évoqué par le logicien Gottlob Frege, qui en a fait le premier l’exemple d’un « objet abstrait » comme les nombres mais dont le statut est curieux, puisqu’il n’est pas arithmétique ni géométrique [1]. Frege dit de l’équateur que c’est une gedachte Linie, mais non pas une erdachte Linie, c’est-à-dire une ligne « en pensée », mais pas une ligne « inventée » (fictive), ce qui veut dire que l’abstraction de la frontière ne signifie nullement qu’elle se réduise à n’être qu’une convention ou une simple fiction, a fortiori un simple dispositif physique (obstacle, barrière, mur). L’équateur est objectif, mais il n’est ni réel ni imaginaire. Et Carl Schmitt, dans son grand livre Nomos de la Terre, utilise dans la même veine l’expression : globales Liniendenken, ce que la traduction française ne rend pas (PUF, p.89), pour rendre compte de la nouvelle façon de « penser la Terre », à savoir qu’il s’agit d’une globalisation faite par lignes-en-pensée. Ce n’est pas par hasard, le monde comme tel est devenu « concept ». Car il n’y a pas de « mondialisation » du monde avant que celui-ci ne soit transformé en concept. Son abstraction est d’ailleurs la source du comique du personnage de l’anarchiste du roman de Joseph Conrad, L’Agent secret, qui voulait « faire sauter » le méridien de Greenwich, une semblable « ligne » abstraite, avec une bombe [2]. Si la réalité de l’hyper terrorisme n’y est pas encore, cette farce anticipe bien exactement l’intention du terrorisme mondial. Ce que le roman de Conrad nous dit, finalement, c’est qu’on ne peut pas détruire un concept à coups de bombes. Et pourtant ! Le caractère épistémologiquement révolutionnaire, au XVè siècle, de la cartographie (associée à la navigation à la boussole), que ce tracé de la ligne de Tordesillas suppose, et qui rend à la fois possible cette objectivité non réelle et la guerre contre elle, ne saurait être assez souligné. La révolution cartographique et aussi importante, et liée à la révolution scientifique en astronomie et, corrélativement, à la mathématisation galiléenne de la physique, et ce n’est pas rien.



Or, voilà qu’au XVIè siècle, fait irruption ce qui est proprement alors un “Tiers-Monde” protestant, c’est-à-dire l’ambition d’une tierce puissance, une nouvelle venue, par rapport aux deux puissances mondiales, hispano-lusitaniennes, instituées par l’acte de partage de Tordesillas, et qui se porte candidate à la suprématie des mers. La « suprématie » est fondamentale en stratégie navale, c’est l’idée d’une occupation de l’océan qui rend toute autre présence impossible. Cette idée ne fut contrée, plus tard, que par celle de « fleet in being » chère à Deleuze (j’y reviendrai [3]). L’Angleterre, la plus périphérique, la plus atlantique et isolée des petites nations du continent européen, qui n’est encore, à l’époque, qu’une île pauvre, peuplée de bergers fileurs de laine, sans aucune puissance politique ni militaire, et qui était restée jusque là hors du jeu des puissances mondiales, gravitant modestement dans l’orbite espagnole, s’engage en effet résolument, avec la reine Élisabeth 1ère, à défier la puissance dominante incontestée de l’Espagne, empire transatlantique sur lequel le soleil ne se couche pas, qui règne sur l’océan atlantique et caraïbe (compris, comme jadis la méditerranée romaine, comme une mer « fermée » espagnole, mare clausum), et donc à bouleverser l’ordre international légitimé par les décrets du Pape Alexandre VI. Mais dans sa conquête de la suprématie océanique, elle se heurte au droit international en vigueur lequel reflète cet ordre, à savoir le partage catholique hispano-portugais de la Terre. Quelle va être sa stratégie?



L’Angleterre est le « perturbateur » qui doit déstabiliser l’ordre international pour le transformer à son avantage. Sa stratégie va être la duplicité diplomatique et le terrorisme cynique. Aussi étonnant que cela puisse nous paraître aujourd’hui, l’Angleterre élisabéthaine, celle de Shakespeare, de Philip Sidney et de Bacon, va être le premier État terroriste de l’époque moderne. D’un côté elle s’ornera d’une “façade” légale insoupçonnable, présentant sans cesse des garanties à l’Espagne, et des signes de soumission à l’ordre et au droit international, qu’elle prétendra respecter. Mais de l’autre, elle financera en permanence, en sous-main, des flottes entières de pirates qui feront une guerre illégale (qu’on appellerait aujourd’hui “terroriste”) féroce et souvent atroce à l’Espagne, à ses comptoirs du nouveau monde et à ses navires de commerce. Les pirates anglais, les corsaires, pratiqueront vols, brigandage, pillages, massacres, atrocités, terreur, pour affaiblir progressivement l’Espagne, sans que la couronne anglaise paraisse jamais responsable devant le droit international — qu’en réalité, derrière sa façade respectueuse, elle ne reconnaît pas —, de cette guerre terroriste non déclarée qu’en réalité elle commandite, et cela jusqu’à ce que le rapport de forces s’inverse.



Entre la reine Élisabeth 1ère et ses corsaires (tels Francis Drake ou Walter Raleigh) qu’elle appelait ses “chiens de mer”, le contrat est celui d’une complicité. C’est le prototype du contrat d’État terroriste. Dans toutes les familles de l’élite anglaise, on pratique la piraterie comme art de parvenir et de s’enrichir rapidement, on organise cela en famille depuis les châteaux côtiers, raids, attaques et coups de main. C’est un sport national, une activité élevée au rang de culture populaire. Des refuges abrités de pirates sont disséminés sur toutes les côtes anglaises. Les autorités royales n’entravent jamais ces activités lucratives, et font mine de ne pas les voir. Alors qu’officiellement règne la paix avec l’Espagne, les navires espagnols sont attaqués et leurs équipages massacrés par des initiatives privées, encouragées discrètement par la couronne qui prétend ne pas le savoir. Lorsque les Espagnols protestent en justice, la justice anglaise, comme par hasard, ne parvient que très rarement à mettre la main sur les coupables, ou se livre à un semblant de justice, les condamnés étant graciés in extremis. Cette guérilla navale, basée à Plymouth et Portsmouth, attaquant les routes empruntées par les galions espagnols chargés d’or, fera affluer en Angleterre, dans le trésor royal, des butins gigantesques, qui serviront à la construction d’une flotte nationale, la Royal Navy [4].



Progressivement, partie d’un modeste artisanat côtier, la piraterie anglaise et la flotte du pays monteront en puissance, et prendront des proportions importantes, parce que, comme dit Schmitt, c’est un peuple entier qui s’est “tourné vers la mer” [5], et que l’Espagne n’a pas su freiner sa montée, et la détruire avant qu’elle ne parvienne à quasi-parité avec elle. C’est le modèle même d’une stratégie d’escalade rapide visant à constituer une flotte capable le plus vite possible de faire jeu égal avec la puissance dominante pour la supplanter, l’antithèse, comme on va le voir, du fleet in being.







Notes :



[1] Concernant cette réflexion sur la notion de frontière, je me permets de renvoyer à Raphaël Lellouche, Frontières et abstraction (Études husserliennes, 1988). Voir aussi l’article: « Frontières » du géographe Claude Raffestin, dans Cartes et Figures de la Terre, catalogue de l'exposition du Centre Pompidou, Paris, 1980, p.412. Et Etienne Balibar « Les frontières de l’Europe », dans La crainte des masses, p. 388. Voir naturellement aussi Carl Schmitt, Le Nomos de la Terre, notamment le chapitre II, « La prise territoriale d’un Nouveau Monde » avec le §.1. « Les premières lignes globales : de la Raya (…) à la ligne de l’Hémisphère occidental » (p. 87). Sur la sémantique et l’ontologie de la frontière, outre mon étude mentionnée, le logicien anti-psychologiste Gottlob Frege, Les Fondements de l'Arithmétique, §. 26, trad. franç. Cl. Imbert, Paris, Seuil 1969, modifiée, qui distingue des « objectités non-réelles », et qui écrit dans ce sens, p. 154 : « Je distingue l'objectif par rapport au réel (Wirklichen) spatial, perceptible. L'axe de la Terre, le centre de gravité du système solaire sont objectifs, mais je ne voudrais pas les appeler réels, comme l'est la Terre elle-même. On dit souvent que l'équateur est une ligne en pensée (eine gedachte Linie: je corrige la trad. De Cl. Imbert qui dit "une ligne fictive"); mais il serait faux de la nommer une ligne inventée (eine erdachte Linie; la trad. franç. dit "un produit de notre imagination"); l'équateur ne tire pas son existence de notre pensée, d'un processus mental, mais elle est connue et saisie par la pensée. Si le fait qu'elle est devenue connue devait être équivalent à une naissance (la trad. franç. dit "création"), alors nous ne pourrions rien énoncer de positif à son sujet relativement à une époque précédant cette soi-disant naissance». Il n’y avait pas d’équateur avant qu’un homme, un jour, l’ait pensé ? Serait-il né ce jour là ? Et les développements très intéressants de Wolfgang Künne, Abstrakte Gegenstände, Ontologie und Semantik, ed. Suhrkamp, Francfort, 1983.



[2] Joseph Conrad, L’Agent secret, ed. Autrement, Paris, 1997



[3] La théorie du « fleet in being » (flotte en vie) due à l’amiral Colomb et appliquée par Tirpitz est l’idée qu’une flotte, même inactive, par sa seule menace de son existence, perturbe suffisamment la puissance dominante, sans valoir pour autant le prix de la recherche de l’affrontement. Il s’agit d’une stratégie de défensive, potentiellement active, permettant, pour un challenger de la puissance exerçant la « supremacy », de sortir d’un dilemme stratégique. En effet, la mer, c’est les routes de communication. Sa maîtrise, c’est le contrôle total des communications maritimes, lequel revient finalement à pouvoir en interdire le libre usage à ses adversaires. Mais il est si précaire que, dès qu’un concurrent dépasse un certain seuil de menace, il exige que ce concurrent soit anéanti. Au XIXe siècle, l’Angleterre jouit sans conteste de cette « supremacy » : Britannia rules the waves. Or l’Allemagne, qui est condamnée par ce fait à une stratégie défensive, chercha à construire une flotte pouvant tenir la marine anglaise sous sa menace virtuelle et briser la « sécurité » des mers. Celle-ci devait être assez puissante pour que son annihilation représente, pour le leader, un coût trop exorbitant pour qu’il en prenne le risque en passant à l’offensive. C’était de payer le prix de l’annihilation du rival par la destruction d’une partie de sa propre flotte, ce qui était pire que de laisser se dégrader la sécurité, car cela serait revenu à perdre, même relativement, la « maîtrise des mers ». La flotte allemande devait donc rester au-dessous du seuil au-delà duquel l’Angleterre aurait été de toute façon contrainte d’entrer en hostilité ouverte. À l’intérieur de cette marge de manœuvre étroite, la « flotte en vie » représentait l’option optimum du challenger. C’est l’attitude inverse de celle de l’Angleterre élisabéthaine optant pour la constitution rapide de sa flotte, dans la perspective de l’engagement face à l’Espagne. Cependant, cette stratégie a été mal utilisée par l’Allemagne, qui n’a pas su rester en deçà du seuil d’intolérable, sa course mal cachée, menaçant l’Angleterre, a ainsi été l’une des causes de la guerre de 14-18. L’idée de « flotte en vie » avait beaucoup intéressé Gilles Deleuze, dans son « Traité de nomadologie : la machine de guerre », in Mille plateaux, (ed. Minuit, Paris, 1980). Deleuze était attentif à toutes les conceptions stratégiques de la « non bataille ». Mais il ne paraît l’avoir connue qu’à travers Paul Virilio, L’insécurité du territoire (ed. Galilée, Paris), et je ne suis pas sûr qu’il en ait bien saisi la significations stratégique, puisqu’il l’assimile simplement à l’occupation tourbillonnaire de l’espace par le nomade. C’est la fonction que remplit une flotte invisible, de « tenir l’espace », et de garder la possibilité de « surgir en n’importe quel point », dans un mouvement perpétuel. Ce qui est le propre du mouvement dans l’espace lisse du nomade – comme la mer, la glace, la steppe ou le désert -. Ses déplacements ne sont plus des trajets d’un point à un autre, puisque qu’importe seulement sa présence « en un point quelconque ». Il lui suffit d’être là quelque part. Deleuze compare le fleet in being au jeu de go, opposé à la guerre « institutionnelle » de l’appareil d’État qu’il compare au jeu d’échec, où les pièces sont dotés d’une fonction structurale qui prédétermine leurs déplacements (p. 437). Virilio en tirait la conclusion : « La localisation géographique semble avoir définitivement perdu sa valeur stratégique, et, à l’inverse, cette même valeur est attribuée à la délocalisation du vecteur, d’un vecteur en mouvement permanent » (Virilio, Vitesse et politique, p. 49).



[4] Cf. les essais de Michel Vergé-Franceschi, Michel Lebris et Frank Lestringent dans le recueil Pirates et Flibustiers, sous la direction de M. Lebris et V. Serna, (ed. Hoëbeke, Musée national de la Marine, 2001), qui résument bien la signification historique de la guerre des chiens de mer protestants anglais dans le renversement de l’hégémonie impériale maritime de l’Espagne catholique.



[5] Cf. C. Schmitt, Nomos de la Terre. p. 95 et sq. Voir aussi Carl Schmitt, Terre et Mer, ed. Labyrinthe, 1985.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 07 juillet 2004 - 06h24:

"Le secrétaire d'état américain Colin Powell a déclaré à la sortie de son entretien avec Sylvain Shalom que les Etats-Unis étaient ''déçus qu'Israël n'ait pas démantelé les avants postes illégaux, ainsi qu'elle s'y était engagée''". (Guysen.Israël.News)

Comment appelerez-vous l'action du mouv-ement "Chalom Akhchav ou bien Peace Now" lorsque parait-il c'est lui qui apporte les nouvelles que Sharon n'avait pas demantele les avants postes au congres americain ?

Vous savez pourquoi on laisse le travail sale de mouchard aux Juifs? Parceque les Juifs sont plus democrates que les americains?

Chalom Akhchav ce sont des personnes qui s'en foutent d'Israel et des Juifs. Ils sont payes par les Americains. Sharon ne devrait-il pas les mettre en prison et les échanger avec Jonathan Pollard. C'est fair, non?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le mardi 06 juillet 2004 - 23h55:

DIEUDONNÉ L'ESCLAVE DES MUSULMANS


Par Diana Mordasini, journaliste sénégalaise indépendante, née à Saint Louis du Sénégal, a fait des études de littérature classique à la Sorbonne, vit en Suisse et a écrit les romans suivants:

Le Bottillon perdu. Les Nouvelles Editions Africaines du Sénégal, 1990
La cage aux déesses. Première partie: De fil en meurtres. Société des écrivains, Paris 2002 - Deuxième partie: Les yeux d´Ilh´a. Société des écrivains, Paris 2002



Lettre ouverte datée du lundi 8 mars 2004 à www.blackmap.com



J'ai le plaisir de vous transmettre le message que j'ai envoyé, il y a quelques jours à blackmap.com, en réponse à une interview qu'un de leurs journalistes, à moins que ce ne fût le rédacteur en chef, avait faite au tristement célèbre Dieudonné.
J´étais en rage de constater que, loin de faire amende honorable, ce dernier persistait dans l´ignominie et même "en rajoutait".
Ce n´est pas parce que l´on mène un combat juste, qu´on a le droit de dire n'importe quoi. Si Dieudonné s´était livré aux "sorties" dont tout le monde parle au temps où il s´exhibait avec Elie Semoun, elles auraient eu un parfum de courage.
Le lobby juif qu´il voue aux gémonies, lui était alors bien utile! Ou bien nous jouait-il la comédie de l´amour fraternel? A chacun "son ami" juif, chez ceux qui détestent les juifs.



Les juifs ne sont pas responsables des problèmes des noirs.
Si Dieudonné avait un tant soit peu de culture, il saurait qu´en France comme dans le reste du monde, d'innombrables juifs ont été, au cours des siècles, aux côtés des noirs et dans tous leurs combats. Même en Afrique du Sud, l´ANC n´eût peut-être pas encore gagné sa bataille contre l'Apartheid sans l´aide d´hommes aussi courageux et généreux qu´un Harry Oppenheimer, multimilliardaire et président-directeur général de la De Beers. Il est mort il y a quelques années, avec la reconnaissance de Nelson Mandela et le respect du peuple Noir d' Afrique du Sud. D'autres juifs moins influents, écrivains, entrepreneurs, artistes, participèrent aussi à la lutte.

Ce ne fut pas le cas, par exemple de Ghandi qui, certes, à son arrivée en Afrique du Sud en tant que jeune avocat, eut à souffrir de discrimination mais, une fois le cul bien installé, et s´étant aperçu que cette variante "ante letteram" du nazisme était appliquée avec moins de rigueur envers les coolies et autres indiens, il entra dans les rangs et se consacrera exclusivement à leur cause. Dois-je ajouter que, rentré en Inde, le futur et très honoré Mahatma entretint entre 1938 et 1942 une correspondance très amicale avec Adolf Hitler, dont il espérait qu´il allait aider les indépendantistes à se débarrasser des Anglais? Je n´invente rien: c'est sa propre petite-fille, aujourd´hui âgée de soixante ans qui l´a raconté à BBC Prime, avec forces documents et les réponses, non moins amicales, d'autres diront condescendantes, de Hitler.

Enfin, comment peut-on être franco-africain et reprocher à qui que ce soit d'avoir entretenu des relations d´amitié et de coopération avec le régime honni des Boers? La France, non seulement n'interrompit jamais ses relations diplomatiques avec l´Afrique du Sud, pendant les soixante-dix années de l´Apartheid, mais encore ne cessa jamais de lui fournir des armes, ni d´importer et d´en exporter d'autres biens.

Tous gouvernements confondus, elle ne lui refusa jamais rien, allant jusqu´à lui fournir des chargés d´affaires dans les pays où elle n´avait pas d'accès direct. Les Sud-Africains blancs semblaient bannis partout, mais pas dans les îles coloniales françaises (Antilles, Réunion, Polynésie).

Les services secrets français participèrent même à l´élimination d'opposants anti-Apartheid de toutes les couleurs et de tous les sexes, en plein Paris. Autant pour les autres soi-disant démocraties occidentales: officiellement, on maudissait l´Afrique du Sud, mais, en sous-main, tout le monde couchait avec elle, et y était bien représenté par des entreprises de toutes sortes et des ressortissants, qui faisaient semblant de ne rien voir de ce qui s´y passait. Par ricochet, la Côte d´Ivoire de Houphouët-boigny et le Gabon se mirent de la partie, en lui offrant bases aériennes, clubs de vacances, suites de palaces, relais bancaires et mille moyens de contourner les mesures d'embargo.
En outre, Yannick Noah, aussi franco-camerounais que Dieudonné, y allait pour participer à des tournois de tennis.

Ce qui m´énerve avec ces humoristes auto-proclamés qui prolifèrent aussi vite que des virus, c´est leur propension à tout mélanger. Ex-cancres ayant accumulé, sur le tard, ce que j´appellerais des bribes historico-politico-culturelles de jeux télévisés, ils sont capables de toutes les bassesses pour arracher des éclats de rire. Leur public est à l´image de ce que notre monde est devenu, toutes ethnies confondues: vulgaire, nauséabond, sexuellement obsédé, cupide et pratiquant l´amalgame. Dieudonné ne m'a jamais fait rire.

Dieudonné ne représente pas les Noirs, encore moins les Africains. Être concernés par les mêmes problèmes ne nous rend pas tributaires de la voix des saltimbanques, ces ramasse-miettes médiatiques et commerçants, usurpateurs du mot artiste.
Par ailleurs, si on veut bien respecter les lois de la biologie, Dieudonné est le fruit de l´union d´une bretonne avec un camerounais: donc 50% de chaque côté. Alors, pourquoi ne met-il en avant que son patrimoine africain? Parce que c´est photogénique, dans le bien comme dans le mal. Et surtout, parce que cela rapporte davantage que s'il se mettait en tête de porter l´étendard celtique. Donc, il fait commerce de sa négritude...N´adresse-t-il pas le même genre de reproche aux Juifs?



'ai déjà parlé, dans un livre, du fameux comité pour la visibilité des africains à la télévision française, pour en relever le côté réducteur. (A la télé seulement? J´eusse préféré la Haute Administration ou les Grandes Ecoles!). Surtout venant de personnages que l´on voyait du matin au soir, sur tous les écrans et dans tous les talk-shows. Après quoi, il y eut "la bêtise" commise par l´ineffable Calixte, et tout le château de mots dont elle se gavait et nous abreuvait, s´écroula. Le plagiat est à la littérature ce que le dopage est au sport, et il ne suffit pas de dire qu'on n´est pas la seule à s'y livrer, pour en effacer la honte.

Mais revenons à Dieudonné. J'ai découvert, il y a seulement quelques jours, son nom de famille. Du coup, j´ai compris pourquoi il ne se faisait appeler que par son prénom.
Mbala-Mbala! Quelle horreur!
A chacun son cadavre dans le placard! Je suis certaine que même au Cameroun, un tel patronyme fait, pour le moins, sourire. En botanique, c´est répertorié comme appellation vernaculaire du séné, terrible plante purgative. Pour quelqu´un qui a la diarrhée verbale, c´est tout trouvé. C´est presque une onomatopée! Là, j´ai ri.

D´autre part, Dieudonné se dit libre et dénonciateur de toutes les injustices, mais ne se rend même pas compte de s'être fait manipuler par les arabo-musulmans, ces champions de la démocratie et de la liberté d´_expression! On croit rêver! A moins que ce ne soit le prix à payer pour les aides à l´auto-production de spectacles, de la part d´un certains "nain-mancho". Suivez mon regard! Si Dieudonné était né arabe et noir, de la tribu des Bani Souleyman, négro-berbère ou issu de l´esclavage, dans n´importe lequel des pays qui se définissent comme arabes et musulmans, ses ambitions dans le monde professionnel eussent été extrêmement limitées.
Il aurait pu accéder à la télé, mais en tant que polisseur des toilettes ou eunuque dans des fresques historiques. Qu'il regarde autour de lui et interroge des maghrébins à peau noire. Chez eux, ils rasent les murs et se font traiter de sales nègres, à tout propos et quotidiennement, dans les rues, quels que soient leurs diplômes ou leur niveau social.



Les apprentis ayatollahs et autres adeptes d'une idéologie déguisée en religion (en "pompant" la Tora et l´Evangile, pour se parer de sacralité) et représentée par le Coran (code pénal doublé d´un code civil, mais surtout truffé d'anathèmes contre les juifs et tous ceux qui refusent d'adorer un certain marchand de chameaux, gigolo d'une riche veuve nommée Khadidja, et de 26 ans plus âgée que lui) auront trouvé en Dieudonné l´éternel esclave qui va dire et répéter sur les places publiques ce que ses maîtres n'oseraient pas clamer aussi crûment. Qui plus est, baptisé Dieudonné, et sans doute catholique..., au moins dans son enfance.

En somme, Dieudonné déblatère et se fait l´écho d'une haine qui ne lui appartient pas.
Les arabes, cette engeance qui, après avoir pratiqué l'esclavage sur les peuplades slaves d'avant Ivan Le Terrible, jeta (avec l´avènement de l´Islam) son dévolu sur des centaines de milliers de villages africains, rit, se frotte les mains et l´encourage.
Il défend ces gens, qui apprirent aux Européens à effectuer des rezzous pour aller massacrer des millions d´hommes, femmes et enfants noirs, après avoir choisi parmi eux ceux destinés à l´esclavage, et ce pendant des siècles. Les Européens ont fait leur mea culpa, à ce sujet. Les Arabes, jamais, et il ne faut pas s'attendre à ce qu´ils le fassent. Certains de leurs pays (comme le Soudan ) n'ont encore pas tout à fait aboli l´esclavage, et encore moins ratifié la Déclaration des Droits de l' Homme de 1948...
Que Dieudonné essaie de draguer une de leurs filles ou sœurs et on verra....
Ils le méprisent, mais lui ne le sait pas. Qu´il demande un visa pour l´Arabie saoudite par exemple. Aucun de ses faux amis ne voudra le parrainer, malgré le mal qu'il dit des juifs.

Je pourrais continuer ainsi sur cent pages, mais Dieudonné n'en vaut pas la peine. Il souffre du travers des métis: en Afrique, ils jouent les blancs. Une fois en Europe et se rendant compte que leur teint relativement clair ne les met à l´abri d´aucune forme de racisme, ils pleurnichent. Ce qui ne les empêche pas, au moment de se marier, d´élire une blanche grand teint, histoire de ne pas rééditer le café au lait.

Enfin, les africains devraient être gênés de parler d´esclavage devant les juifs: ce peuple a été esclave, pendant mille ans, sur le sol africain. De cette période, une grande partie aura vu le règne d'au moins cinq des vingt-quatre dynasties de Pharaons noirs qui régnèrent sur l´Egypte (en tout 2000 ans ) avant l´arrivée des Ptolémée et autres Grecs. Sans parler des rois nubiens du Soudan. Ils ne nous en ont pas voulu puisqu´ils n´hésitèrent pas à accueillir en Israël près d' un million de Falachas d'Ethiopie.

Dites à votre ami Mbala-Mbala qu'il vaut mieux être noir en Israël, en Amérique et en Europe, que chez les "soumis au Coran", ce livre qui, mis à part les emprunts sus-nommés, a inspiré Mein Kampf.

Cordiales salutations de Diana Mordasini

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 06 juillet 2004 - 21h47:

La pose de la première pierre de la Tour de la Liberté (Freedom Tower). MAZEL TOV... ET VOUS LES DESTRUCTEURS MONTEZ LA DESSUS ET VOUS VERREZ PARIS...