Commentaires du 15 au 25 aout 2001

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2001: Commentaires d'Aout 2001: Commentaires du 15 au 25 aout 2001
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le dimanche 26 août 2001 - 05h11:

Aujourdh'hui samedi le 25 août, encore une benne nouvelle de Simon.
Sa femme l'avait visité à l'hopital de Yonkers. Simon était très faible mais selon les docteurs il a une hémoragie interne c'est la raison pour laquelle il a perdu ses globules rouges, mais ils n'ont encore pas localisé où se trouve cette hémoragie. Le rabbin de Yonkers est venu le visiter. Son moral est bon mais il ne se rappèle pas du tout de l'incident. Enfin un avocat va venir voir Mme Barouk pour écouter et décider s'il serait prêt à défendre Simon. Lundi elle aura une autre discussion avec un autre avocat. Prions à ce que cet épisode se termine dans les bonne conditions Amen! Emile Tubiana

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marc (Marc) le dimanche 26 août 2001 - 01h39:

Encore une nouvelle d'Israel:
Une heure du matin du 26 aout courant trois colonnes de chars et d'infanterie israeliennes sont rentres a l'est de Rafia et sont en train de detruire les centres de commande palestiniennes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marc (Marc) le dimanche 26 août 2001 - 01h30:

Dernieres nouvelle de la radio Zahal,dans la nuit du samedi
Trois civils Israeliens morts et un serieusement blesse par les tirs terroristes sur les voitures sur la route 443 de Jerusalem a Modiin pres de la station d'essence. 2 enfants qui etaient aussi dans la voiture ont ete legerement blesse.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marc (Marc) le dimanche 26 août 2001 - 01h14:

Mes chers Harissiens, avez-vous lu le rapport de la mission d'observation d'une délégation française qui avait eu lieu paraît-il du 11 au 16 mai 2001.

Voici la conclusion de cette délégation que je reproduis ci-dessous "numérotée et entre guillemets" avec mes réflexions après chaque point:

1. "Il y a donc urgence. Mais pour agir, il convient de prendre la juste mesure du problème"

.De quelle mesure sagit-il? De votre délégation?

1."Tout d'abord, seul un contact direct avec les réalités de la Palestine occupée permet de concevoir dans sa réalité quotidienne ce que représentent pour les populations
les évènements en cours, colonisation israélienne et violences des deux bords."

La Palestine n'a jamais été un pays, c'est une dénomination anglaise pour la région, qui comprends tous les territoires depuis l'Égypte jusqu'a la Syrie,y compris le Liban et la Jordanie. Est-ce à ça que vous vous référez? Comment peut-ont parler d'une colonisation? Une minuscule partie de cette région a été libérée par ses enfants légitimes. (Les Isrëlites).

2."Par conséquent, il est urgent qu'à tout le moins le maximum d'autorités morales et politiques extérieures au conflit se rendent sur place pour entendre la parole des uns et des autres, et prendre la juste mesure de l'état d'oppression dans lequel on maintient et on engage chaque jour davantage des populations qui n'ont rien de la caricature qu'en donnent leurs adversaires"

Voilà encore la voix des colonisateurs qui donne des conseils. Qui est l'autorité morale et politique, que vous mentionnez? Les Français veulent-ils encore être les protecteurs comme ils l'ont fait en Afrique du Nord et dans d'autre pays? Autant mettre le renard gardien du poulailler.

3. "L'objectif est aussi de faire mesurer aux Israéliens eux-mêmes et à
ceux qui les soutiennent à l'extérieur les conséquences des violences militaires commises sur le
terrain, et de leur faire prendre conscience des conséquences dramatiques qu'entraîne
inéluctablement la colonisation des terres palestiniennes."

C'est l'objectif officielle de la France dont vous parlez? Les Israëliens et ceux qui les soutiennent que vous voulez faire mesurer, ont bien appris pendant deux mille ans la leçon que: " Dieu aide ceux qui s'aident eux-mêmes." Nous l'avons vu dans en pendant la deuxième guerre mondiale que les Juifs ne pouvaient pas compter sur les Européens.

4."Pour ce qui est de la France, on citera sur ce point un de nos interlocuteurs français, qui n'a pas oublié la visite du Premier ministre français ni celle du Président de la République:"

Votre president n'avait pas de tact et n'avait pas appliquer les règles de la diplomatie et les règles de sécurité de son hôte.

5. "Force est de constater que depuis le début de l'Intifada, il n'y a pas eu grand monde venu de
France. [...] Malheureusement, la situation n'est pas assez expliquée, parce qu'on s'habitue à tout, et c'est une situation qui ne date pas d'hier."

Vous nous confirmez que vous appartenez aux Français Péténiste. Israël n'a pas besoin de tel monde il vit mieux sans vous.

6. " Je rêve de voir des responsables politiques français sur le terrain, de voir un ministre à
Gaza, à Hébron, pour voir vraiment la situation. [...] Le parlement français n'est pas assez présent, à mon sens, ici. On n'a pas vu un seul député ni un seul sénateur depuis le début de l'Intifada en septembre, et c'est dommage.»"

Messieurs continuez de rêver car Israël est un pays indépendant est ne laissera aucune autorité étrangère sur son sol. Les arabes vivants en Ci-Jordanie et dans la bande de Gaza peuvent avoir leur paix s'ils se satisferons de vivre en paix comme les Juifs qui vivaient dans les pays Arabes. Ils vivaient paisiblement sans révolte, sans menace et sans térorisme.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le samedi 25 août 2001 - 00h48:

Aujourd'hui j'ai reçu de bonnes nouvelles de Mme Barouk. Elle avait visité son cher mari Simon à l'hopital.
Les docteurs attestent que Simon ne pouvait pas savoir ce qu'il faisait, puisque lorsqu'il était arrivé à l'hopital, le compte de ses globules rouges était très bas et il lui avait fallu des inffusions. Entre autres ils avaient trouvé qu'il n'avait pas pris ses médicaments qui en sorte le tenaient en vie. Il est actuellement toujours à l'hopital sous control des mèdecins. Simon ne se rappèle même pas de ce qui s'était passé, donc nous éspérons qu'il reprendra bientôt sa santé et pourra enfin se défendre pour prouver son innocence. Le plus important est que nous tous prions pour son rétablissement et qu'enfin son innocence sera prouvée. Mme Barouk Renée vous embrasse tous et souhaiterait pouvoir bientôt remercier directement tous ceux qui pensent à Simon et à elle. Pour ceux qui veulent et peuvent envoyer une somme quelconque la semaine prochaine Mme Barouk va établir un compte spécialement pour couvrir les frais d'avocat. Emile Tubiana
Mirodirect@aol.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le vendredi 24 août 2001 - 19h58:

Dadou Nahmias,

Je vais te surprendre mais je suis d'acc avec toi. Tous ces tunes celebres ne meritent peut etre pas tous l'attention qu'on leur decerne.
Mais toi tu viens ici en terroriste, tu fais sauter ta bombe et tu repars. Ton heros que tu essaies de promouvoir, on sait meme pas qui c'est.
Mon impression : tu es bien un tune(qui d'autre peut etre aussi critique des autres...) et tu es un provocateur qui fait un kif a detruire.
Je voterais pas pour toi en tant que tune celebre ou alors comme symbole de tune du passe.
Pierre B.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le vendredi 24 août 2001 - 19h41:

Les fils d'abraham
Mais quels sont les fils d'abraham et quelle type de relations existaient entre eux?hichamt35@yahoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le vendredi 24 août 2001 - 19h30:

Dadou Nahmias
Trop c'est trop, suivant ton expression.
Avant de nous traiter de N....
Tu as raison pour ton guillaume dutrou du c.., il est tres celebre chez les Gays, mais de la a le comparer a nos celebres Tunes dont ont est fiers, tu cherche la provocation. Je pense que tu est jaloux d'etre un mediocre personnage car en lisant le venin qu'inspire ton ecriture, il y a de quoi vomir.
En te conduisant de la sorte tu fais honte a ta mere, et pour un tune, dont tu ne merites pas l'appelation, tu fais partie de ceux qui ne seront jamais celebres, et de surcroit meprisable.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le vendredi 24 août 2001 - 18h00:

Trop, c'est trop - Kaddish les tunes célèbres
Arrétez avec vos experts-comptables, Président de mes fesses, vos gynécologues obstétriciens à la pelle, vos avocats du barreau de chaise, et de la foule des chirurgiens-dentistes, spécialistes des dents de crocodile, aiguiseurs de canines acérées, et rafistoleurs des sans dents mangeurs de soupe.
Arrétez avec les éclopés en tout genre, les vieux débris de l'existence, les ramollis du chapeau, les anciens vivants, les presque morts et les morts.
Le plus tendre, le plus intelligent, le plus humain, le plus génial des juifs tunes ( si ces qualificatifs ne l'excluent précisément pas des juifs tunes) c'est Guillaume Dustan.
A vos dictionnaires, bande de nigaths.
dadou nahmias

yeu@noos.fr

Il est interdit de vieillir : "Rabbi Nahman de Braslav".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le vendredi 24 août 2001 - 17h50:

Avec beaucoup de tristesse j'ai appris par l'intermediare de Harissa.com ce qui est arrive a Mme. et Mr. Simon Barouk. Je connais le couple depuis plus de deux ans a travers e-mails et coups de fil. Instantanement j'ai pense que Simon a eu un moment de demence devant cette situation. Je savais par tierce personne qu'ils etaient litteralement harasses par le proprietaire. Mr.
Barouk m'a toujours donne la certitude d'un homme tres calme. Je pense comme Mme. Barouk qu'il aurait jete un megot de cigarette et qu'il l'aurait mal eteint. Dans l'immediat, sa sante preoccupe tous ses amis. Je souhaite avant tout qu'il se remette completement. Ensuite, D... est grand et l'aidera a sortir de cette position si serieuse.
Permettez-moi de vous embrasser tous les deux et de prier pour vous.
Shabbat Shalom a tous les Harissiens

annie boukris

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le vendredi 24 août 2001 - 11h07:

pour simon barouk, a qui doit on adresser nos contributions?.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 24 août 2001 - 04h13:

je n'avait pas realise qu'il s'agissait de notre ami mr.simon barouk je desire exprimer ma sympatie . a qui doit on adresser les contributions? toufiq

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le vendredi 24 août 2001 - 03h03:

Les articles apparus dans les commentaires d'aujourd'hui et dans la presse locale au sujet de la famille Barouk était douleureux à lire. Après avoir parcouru la presse locale j'avais téléphoné à Mme Barouk qui m'avait raconté une autre version qui contredisait les articles apparus jusqu'à ce jour. Renée est une femme qui a beaucoup de classe et de la dignité. Elle disait que son mari ne dormait plus depuis six mois à cause des visites harassantes du propriétaire. Elle trouvait aussi que l'augmentation du loyer était exorbitante et peut-être même illégale. Malgré cette hausse elle trouvait que le propriétaire avait mis trop de pression inutile sur son mari afin qu'il quitte les lieux. Il paraît que son mari s'était volontairement résigné et avait loué un autre magasin à Westchester et était déja en train de déménager. Elle m'avait prié de mentionner Mme Maria une méxicaine qui habite pas loin de chez elle, pour l'apport quotidien de son aide, un secours charitable et humain. Je parlerai tous les jour avec Mme Barouk et j'écrirai le journal quotidien au sujet du sort de son mari qui inquiète tous les harissiens. Renée m'avait prié de remercier tous les harissiens pour leur secours et leur souci à l'égard de son cher mari Emile Tubiana Mirodirect@aol.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le jeudi 23 août 2001 - 20h56:

Chers Amis Harissiens,

Je vous ecris car l'heure est grave. Il ne s'agit ni des relations juifs-musulmans, ni des graves problemes qu'Israel rencontre, ni de nos souvenirs sur la Tunisie.
Il s'agit de Simon Barouk, un fidele et ami de beaucoup d'Harissiens. Vous avez souvent lu ses commentaires et souvenirs sur le site.
Pour ceux qui lisent l'anglais, un article du Journalnews de West Chester (NY) a paru hier sur Harissa relatant toute l'affaire.
Simon occupait un local (dans lequel il entreposait sa marchandise et essayait tant bien que moi de continuer son business d'affiches malgre son age avance) ainsi qu'un petit appartement avec son epouse Renee a Yonkers (Etat de New York).
Depuis 6 mois, il etait harcele par le proprietaire qui exigeait un loyer deja exorbitant de 3200 dollars par mois auquel se rajoutait les 600 dollars par mois de loyer pr l'appartement a l'etage. Le proprietaire a ensuite augmente le loyer a 5000 dollars, somme qui represente une augmentation additionelle de 33%. Simon fut en plus harasse tous les jours par les proprietaires qui, pendant six mois, viennnt le voir pour lui dire de deguerpir et qu'ils avaient d'autres gens pour les lieux. Sa femme m'a raconte a quel point cet harassement avait angoisse Simon au point qu'il en perdit le sommeil. En meme temps il devait faire face a son business qui avait ralenti considerablement. D'ailleurs le proprietaire avait obtenu une ordre d'eviction entrant en vigueur le 1er septembre. Il a donc cede a la pression et a trouve un autre local ailleurs ou il allait demenager sa marchandise. Dimanche matin, alors qu'il s'appretait a aller chercher les camionnettes necessaires a recharger son materiel et le demenager, il a eu un coup de folie et a mis le feu selon ses propres declarations (Renee pense qu'il a jete par megarde un megot de cigarette, une mauvaise habitude qu'il avait, et que le local se serait enflamme accidentellement). Il a ete arrete par la police depechee sur les lieux.
Simon est accuse d'incendie volontaire au 3eme degre (arson 3rd degree felony), un acte criminel grave aux Etats-Unis, qui est passible d'une emprisonnement maximal de 15 ans. Il a 78 ans! Il a ete emmene a l'hopital par ambulance car il a eu une malaise et souffrait de douleurs a la poitrine apres le choc de l'incendie.
Il subit tous les jours des transfusions sanguines car il est totalement anemie et a un manque de globules rouges. Il ne mangeait plus beaucoup depuis un moment (un the et une galette par jour selon Renee). Il est hospitalise sous la surveillance de la police qui autorise les visites de son epouse mais qui leur interdit les conversations privees en francais.
Depuis quelques mois, Simon s'etait confie a moi et a Emile Tubiana qu'ils avaient de grosses difficultes financieres. Il etait depressif. Il n'avait meme plus d'argent pour se payer du Valium, medicament qu'il prend depuis 25 ans, tres cher ici (et sans assurance medicale ou medicare).
Renee qui est diabetique ne peut recevoir les soins adequats non plus.
Il avait tape en vain a la porte de ses enfants (des gens tres religieux par ailleurs, je le mentionne car cela est absolument lamentable) qui sont restes totalement indifferents au sort de leur pere alors que celui-ci s'etait toujours decarcasse pour eux. Cela a vraisemblablement affecte Simon tres profondement. Au moment ou il avait besoin du reconfort de ses enfants, il n'a trouve que portes closes et cela a je pense aggrave sa fragilite psychique.
En juin/juillet, grace au soutien de ses amis harissiens, Simon avait repris courage et accepter de quitter ce local pour un avenir meilleur ailleurs. Tous ces espoirs de reconstruction se sont evanouis en fumee dimanche matin!
Il me semble clair que Simon a agit sous le coup de la demence dans cette histoire. Ca a ete une accumulation de faits, la depression qui font qu'il a perdu le controle de lui meme.
Renee, avec qui je parle regulierement au telephone, me disait qu'il semblait totalement normal ce matin la et pas agite ni avec des intentions malveillantes de destruction.
La police a saisi ce qu'il reste de valeur et le proprietaire qui a perdu l'usage du local a fait mettre des scelles.
Je ne connais pas Simon ni Renee. Je ne les ai jamais rencontres. J'ai sympathise avec eux au cours de nos conversations relatives a harissa. Je cherche a les aider car leur situation me bouleverse. Renee ne realise meme pas ce qui lui arrive ni l'ampleur du drame. Je la soutiens et l'encourage au mieux. Elle se bat comme elle peut pour trouver de l'aide juridiquement et financierement notammenent par les organisantions juives locales. Sans succes a ce jour.
Simon a besoin d'un avocat penal, un bon avocat. Seule la demence et le fait qu'il etait irresponsable penalement au moment des faits peut le sauver du pire.
La Cour va decider de leur octroyer un avocat pro-bono (qui travaille aux frais de l'Etat pour defendre les gens sans moyen) mais ces "public defenders" sont surcharges de proces et cas similaires et ne peuvent se concentrer activement sur la defense d'un seul client.
Or il faut que la defense, pour qu'elle soit solide, soit assuree par la presentation de preuves tangibles et de temoignages d'experts psychiatriques.
Aussi Jaco, Emile et moi avons decide qu'Harissa soit une tremplin d'entraide a Simon.
Aidez le, aidez nous; Que ce soit par des conseils, du piston, des recommandations, faire marcher vos relations haut placees pour ceux qui habitent aux USA, de l'argent si vous le pouvez.
Un bon avocat coute cher ici (mon estimation approximative est de 20 000 dollars) mais si des ames charitables ne donnent meme que 100 francs ou 20 dollars, ca sera toujours ca.
Tout ce que pouvez faire sera precieux et c'est une grande mitsvah de sauver un homme du desarroi ainsi que son epouse.
N'oublions pas que la Torah nous demande d'aider ceux qui sont dans le malheur.
Montrons que nous sommes une communaute soudee!
Merci de votre attention et de votre aide.

Isabelle Tahar Miller
Isabelle.Miller@ace-ina.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le jeudi 23 août 2001 - 19h49:

Dans une discussion hier, un groupe d'amis pretendait qu'en Tunisie, toutes les villes avaient des "erubim" (pluriel de erub = fil tendu autour d'un village ou ville pour en faire un domaine) et donc de ce fait etaient autorises a porter durant le chabbat. Mais un autre groupe (des anciens,...) maintenait q'ils n'avaient jamais entendu parler des erub en Tunisie.
Qui pourrait nous renseigner exactement et nous aider a mettre la lumiere sur cette importante part de notre histoire.
Lucette

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le jeudi 23 août 2001 - 07h59:

Bonjour,
Je suis tombée par hasard sur votre site, en effet, mon frère et moi somme portugais, habitant en France et nous recherchons des infos, docs concernant l'arrivée du judaïsme au Portugal... peut être avez-vous des choses à nous apprendre.
Nous avons beaucoup aimé le poème trouvé au Portugal.

A bientot peut être et bonne continuation

Ana et Rui

"Ana Millies" anamillies@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 23 août 2001 - 03h13:

tres interessant l'article de mlle zetlaoui sur la connection tunisie inde. la connection continue vu que moi meme j'ai vecu en inde du sud 22 ans,je suis marie avec une indienne et nous avons 4 enfants,moitie couscous (vegetarien) moitie curry.j'ai connu a cochin un mr.hallegua dont les ancetres ont directement emigre d'espagne il y a 600 ans.ce monsieur a vecu en israel quelques annees mais il a prefere retourner au kerala ou il a recupere la maison de ses ancetres et coule des jours paisibles sous les cocotiers.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le jeudi 23 août 2001 - 00h25:

Pour moi l'affaire est close. J'ai dis ce que je pense et vous vous avez dit ce que vous pensez.
De toute maniere je ne voudrais pas prolonger cette histoire. Merci quand meme. Emile Tubiana

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le jeudi 23 août 2001 - 00h07:

Eviction spawned Yonkers arson, wife says
By WILL DAVID, THE JOURNAL NEWS (Original publication: Aug. 21, 2001)

YONKERS — The eviction of a 78-year-old sign maker from his Yonkers business was the final straw that may have pushed him to set the building on fire, the suspect's wife said yesterday.
"Maybe he didn't care anymore," said Renee Baruch, 72, referring to her husband, Simon. "He was so upset by the landlord."

Simon Baruch was arraigned in his hospital bed later yesterday on a charge of third-degree arson, a felony, and was ordered held without bail. City Judge Robert Cerrato scheduled further proceedings for today.

The fire Sunday at Central Art & Graphics, 650 Central Park Ave., gutted the building and injured nine firefighters, all of whom were treated at local hospitals and released.

Landlord Peter Duro and his son-in-law, Michael Soares, were sifting through the blackened ruins of the one-story building yesterday and going through an attached storage room that housed $200,000 worth of antiques, including 60 rebuilt violins. All were destroyed.

"We've had this building here for 35 years and never a fire," said Duro, 79.
Duro had been trying to sell the building and one next door that he also owned, in which the Baruchs lived.
"If it has to come down, it's a big loss to us," Soares said, explaining that it was the family's primary income source.
Baruch was being evicted because he owned Duro $15,000 in back rent, the landlord said yesterday.
"He was supposed to give me the keys this morning," Duro said.
Duro said he spent $2,000 to store some of Baruch's belongings. "I did that at my own expense," Duro said. "He shouldn't have done this, because I tried to treat him good. He's a phony. He's a big fake."
Renee Baruch also learned yesterday that Duro planned to evict her and her husband from their apartment. "What kind of man is he?" she said. "Peter is so greedy." She said Duro raised the monthly rent of their business from $3,200 to $5,000 this year, in addition to the $600 a month they were paying for heat and electricity, and would not renew their lease. She said they owed him $5,000, not $15,000.
"He came every day saying he wants the place empty," said Renee Baruch, who immigrated to the United States with her husband from France 35 years ago. "My husband was very upset. Why did he (Duro) make all of this? He knew we were moving."
Baruch was in the midst of moving his business to Port Chester. Renee Baruch said she was taking a shower Sunday when she heard the firetrucks and police. She said her husband told authorities that he had started the fire, though she was not there to hear the admission.
Baruch placed pieces of paper around the store about 9 a.m. Sunday and then set them on fire, Yonkers Police Commissioner Charles A. Cola said.

"He was upset over being evicted," Cola said. "Obviously, there is a lot of vindictiveness involved." After starting the fire, Baruch got a steak knife from his house, went to his car and tried to stab himself, Cola said, but the wounds were only superficial.

Duro said he spotted Baruch and approached him about $200 in back rent he owed on the apartment.
"He was fumbling with the keys trying to get into the car," Duro said. "He got all nervous. He was struggling like hell trying to get the key into the lock." Duro said he took the keys away from Baruch and held him until firefighters and police arrived.

The building housing Baruch's sign business was worth about $195,000. Renee Baruch said she and her husband had about $70,000 worth of equipment inside.

Baruch faces a maximum of 15 years in state prison if convicted. He was being held under police guard last night at St. Joseph's Medical Center in Yonkers, where he was listed in stable condition. He has suffered three heart attacks in the past, his wife said.

"To try to settle some type of business dispute, he put other people's lives in jeopardy — including police and firemen who had to respond," Cola said.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mercredi 22 août 2001 - 19h37:

Mr Tubiana
Ce n'est pas moi qui ai attaque Jesus, mais j'ai simplement repondu a ce que je considere une provocation. Tout le monde sait que les Juifs ne reconnaissent pas Jesus comme le messie autrement quelle serait la difference entre les Juifs et les Chretiens ? De dire, en tant que Juif, que je ne reconnais pas Jesus comme le messie ni Mohamed comme un prophete n'est certainement pas une insulte aux autres religions.
Anonyme (meme si ca vous derange que je signe comme ca)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le mercredi 22 août 2001 - 15h36:

A cet anonyme qui écrit sur Jesus. Je ne crois pas que ce sujet est débattable sur un site comme le notre. Mais dans l'esprit de l'amour pour son prochain, je me sens le devoir d'intervenir. Tout d'abord pour le respect de ceux qui croient à Jesus, on se doit de s'abstenir de débattre ce sujet en public. On ne peut rien prouver en discutant d'une croyance. A mon avis la croyance et la foi ne se discutent pas. Chacun doit sentir la vérité en lui-même. Que ce soit Moïse, Jésus, Buddha, Mohamed etc etc pour moi ils sont tous les messagers de la vérité telle qu'ils l'ont sentie. Il faudrait au moins reconnaître que tous ces grands ont prêché l'amour et pas la haine.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mercredi 22 août 2001 - 08h08:

La chronique" de Jacques Attali ds L'Express du 14.06.01 intitulee "Et l'amour ds tt cela?"
"Depuis des siecles, la liberte est assimilee au droit de choisir, de ne pas se faire imposer ni des idees ni des styles de vie, que ce soit par un pouvoir religieux, politique ou economique: c le droit au "ou". Auj. a l'inverse, on revendique celui de ne pas choisir; on veut tt a la fois. On empile les objets, bien au dela de l'usage qu'on peut en faire.
Le "et" remplace le "ou". Un jour, la victoire du
"et" c a d l'affirmation du droit a l'usage simultane de choses condratictoires, conduira bcoup plus loin encore. Et s'il est un domaine
ou le "et" serait particulierement revolutionnaire, c celui de l'amour:
il signifierait le droit a des passions simultanees, a des sincerites paralleles. De fait ou est-il escrit qu'on ne pourrait aimer et n'etre
aime que d'une personne a la fois?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mercredi 22 août 2001 - 07h51:

que vient faire cheb khaled sur le site?

Peut etre l' ignorez vous, mais je tiens a vous le rappeler, sa chanson anti juive et anti americaine vous est peut etre passee sous le nez.
C'etait avant la guerre du golfe, au moment ou SADAM HUSSEIN defiait le monde entier, et alors le nationaliste ARABE CHEB KHALED sortit sa chanson pleine d'injure et de haine
# AZDOM YE SADAM#.
Je l'ai entendu de mes propres oreilles, et qui sait? peut etre apres la guerre du golfe, ce monsieur a fait retirer ces disques du marché?.
Mais si vous cherchez, vous trouverez certainement un exemplaire quelque part, et alors vous saurez ce qu'est le vrai visage de ce Cheb khaled.
Cordial Shalom
Victor Cohen.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le mercredi 22 août 2001 - 03h07:

Il faut malgré tout être optimiste.

Depuis la défaite de leur empire les Arabes n'ont pas réussi à s'en redresser. Les Arabes n'avait pas su en son temps garder ce qui avait été acquis. Ils avaient exploité la religion pour la gloire et les conquêtes. Les palais arabes d'antan étaient desservis par des administrateurs et des servants étrangers ou nouvellement islamisés, alors que les Arabes jouissaient des festins et des femmes. Peut-on voir un changement depuis? Je ne crois pas. Les erreurs se répètent, hélas l'élite arabe croit toujours retrouver la gloire à travers la mort. Regardez l'Iran, l'Irak, et maintenant vous voyez qui. C'est bien l'esprit du Moyen Orient qui conduit à son propre anéantissement, qui est le plus grand crime que l'être humain peut commettre. Les pauvres enfants croient vraiment aller au paradis, mais hélas ils se trompent et trompent tous les bons musulmans avec eux. La haine n'a jamais apporté une victoire à ceux qui la portent mais au contraire elle les conduit à l'abîme. Israël ne doit pas s'inquiéter pour son avenir. Arafat est en train de mener son peuple au désastre, car tôt ou tard le peuple juif et les Israëliens vont se réveiller de leur profond sommeil et vont dire comme l'avait dit tout sérieusement et honnêtement Itzhak Rabin sur le gazon de la maison blanche "Enough is enough." Quant à Peres il aura au moins sa conscience tranquille d'avoir tout essayé et qu'il a enfin mérité le prix Nobel qu'il avait reçu prématurément. A quel prix, l'avenir nous le dira. Quant aux Européens et aux Américains ils se dresseront ensemble pour laisser enfin Israél terminer l'oeuvre entreprise. Emile Tubiana

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mercredi 22 août 2001 - 01h48:

A celui qui demande peut etre pas si innocemment si nous les Juifs nous reconnaissons Jesus Christ comme le messie, j'ai une question pour lui. Si Jesus etait vraiment le messie, comment ca se fait que le monde soit de plus en plus affreux ? Ou si c'est ca la definition de ce qu'amene votre messie, vous pourrez comprendre alors aisement que nous on soit pas preneurs (pour le titre de messie).
Et svp, si vous allez repondre qu'il va revenir, alors dites nous a quoi ca a servi qu'il soit venu la premiere fois ?
Anonyme

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mardi 21 août 2001 - 18h02:

RECHERCHE: Vieilles mélopées judéo-arabes Particulièrement un chant que nous fredonnait notre mère ; " El barani - Ghali y ourcharlya ".
Quelqu'un peut-il maider.
Merci

Contact: Attal René
Massy, France 91300
Essonnes (Départ)
E-Mail: rene.attal@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 20 août 2001 - 22h28:

Bonsoir

Je suis à la recherche pour un ami non juif de Bordeaux de Monsieur Claude DANA qui doit avoir environ 67 ans et dont le pere avait à Tunis la patisserie "chez Bebert ".

Ces amis voudraient le revoir car je crois que cela fait tres tres longtemps qu'ils se sont perdus de vue.
Si vous avez des renseignements à me donner envoyez moi un mail ou par telephone au 06 08 80 78 94 .

Merci d'avance pour eux.
Olivier REHBY.

REHBYOLIVIER@aol.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 20 août 2001 - 20h18:

"Media watch" vient de transmettre à la presse israélienne la traduction d'extraits d'un sermon très récent largement diffusé à la télévision de l'Autorité palestinienne. Depuis Oslo, ce n'est plus une simple rhétorique!

"Toutes les armes doivent être dirigées contre les juifs, ennemis d'Allah, peuple maudit dans le Coran et que le Coran décrit comme des singes et des porcs, adorateurs du veau et des idoles!
Allah rétablira l'autorité des musulmans sur les juifs et nous les ferons exploser à Hadera, à Tel Aviv, à Natanya et la justice d'Allah s'exercera contre cette racaille....
Nous entrerons à Jérusalem en conquérants, nous entrerons à Jaffa en conquérants, nous entrerons à Haifa en conquérants, nous entrerons à Ashqelon en conquérants....
Nous bénissons tous ceux qui éduquent leurs enfants au Djihad et au martyr!
Bénédiction à celui qui tire une balle dans la tête d'un juif...."

pour info, diffusion et transfert à discrétion

albert soued

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 20 août 2001 - 20h14:

Definition AMOUR

On parle de l'amour comme d'une chose banale !!!!!
Mais il faut savoir que nous Jeunes ou anciens celibataires ne connaissons pas ce qu'est vraiment l'A....
C'est une chose qui ne peut se decouvrir que lorsque l'on partage, l'on vit ,l'on dort etc....... avec l'être tant cheri !!!

Ouriel26

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 20 août 2001 - 20h12:

Sidi Mahrez

Chers amis,

Je suis à la recherche de l'histoire du sidi Mahrez, ainsi que son ode aux âmes disparues. En effet, ma vie s'est trouvée bouleversée juste après une visite à son mausolée, dans la Médina, en Avril 1997. Mais j'ai du mal à trouver sa biographie en Français.

Merci à l'avance si vous pouvez m'aider.
Amitiés

Christiane Motin.

christiane.motin.lagnel@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 20 août 2001 - 20h03:

L'heure des grandes manoeuvres (info # 012008)
Par Stéphane Juffa (c) Metula News Agency

Ca bouge beaucoup au Proche Orient.
Ces derniers jours, on assiste en effet à des initiatives significatives, sur les plans stratégique et militaire.

Le terrain est désormais divisé en trois clans, ou groupes d'intérêts, qui fourbissent leurs préparatifs en vue de la possibilité d'une confrontation tous azimuts.

Turquie + USA + Israël
La Turquie et Israël sont parvenus ces dernières semaines à un accord stratégique sans précédent, sous l'oeil bienveillant des Américains. Au-delà des dispositions industrielles, par lesquelles les entreprises israéliennes se trouvent engagées dans un vaste projet, visant à moderniser les moyens de l'armée turque et notamment ses avions de chasse et ses tanks et Istanbul, à fournir à l'Etat hébreu de grandes quantités d'eau potable, les Israéliens et les Turcs ont scellé un pacte opérationnel, dont les maîtres mots sont "profondeur stratégique".

Aux termes de cet accord, des unités militaires à l'étoile de David sont désormais postées dans le centre et l'Est de la Turquie, où elles jouissent d'une totale liberté de manoeuvre.

Pour la petite histoire, on remarque, à la Ména, la facilité avec laquelle les Premiers ministres israélien et turc ont "blousé" les journalistes arabes et occidentaux, lors de leur dernière rencontre sur les bords du Bosphore. C'est en effet assez incroyable de noter, que la mise en scène des deux compères, sur de prétendus différends de sensibilités politiques, a pris
avec autant de facilité sur les correspondants de la presse internationale et notamment française. Sous le couvert de cet artifice de foire, ils mettaient la dernière main, entourés des plus calmes auspices, au pacte stratégique le plus significatif du moment.

Sur les bases aériennes turques, on trouve désormais, outre les maîtres des lieux, des militaires US et Israéliens, qui sont déjà opérationnels. Pour s'en convaincre, on se contentera de mentionner le vol d'espionnage d'un F-16 de l'US AIR FORCE, qui a décollé la semaine dernière de la base turque d'Incerlik, afin de survoler le territoire syrien durant 23 longues
minutes. La mission de ce vol consistait à constater, sans intermédiaires, les préparatifs militaires syro-irakiens.

Irak-Syrie
Ces pays, qui constituent le deuxième axe, avec ce qui reste des forces de l'Autorité palestinienne, ne sont pas en reste. Ils ont procédé, eux aussi, à une alliance stratégique, dont les détails ont également été entérinés à Bagdad la semaine dernière, par le Premier ministre syrien Mustapha Muhammad Miro. Ces discussions s'étant étalées sur trois jours.

Ici aussi, le concept clé, c'est la profondeur stratégique. Selon les termes de cette alliance-là, les divisions irakiennes auront non seulement accès au front du Golan mais encore, Béchar Assad a offert ses entrepôts, pour stocker les tanks et les avions de Saddam Hussein, escomptant ainsi les mettre à l'abri d'une première frappe américaine ou israélienne.

L'entente baasiste va plus loin, puisque les deux frères ennemis ont constitué un commandement militaire unique, qui se trouve déjà en activité, dans les faubourgs de Damas.

L'accord syro-irakien comporte aussi un aspect économique et non des moindres. Les deux pays sont en train d'aménager un oléoduc, en territoire syrien, dont l'affectation consiste
à acheminer le pétrole irakien, au nez et à la barbe de l'embargo des Nations Unies. A Métula, on sait que le Président Assad avait pourtant promis à l'administration américaine de ne pas poursuivre dans ce projet mais l'excitation guerrière du jeune dictateur alaouite a pris le dessus sur cet engagement. Si les prévisions conceptuelles se concrétisent, le nouveau
pipe-line devrait acheminer quelques 200.000 barils-jour, garantissant ainsi à Saddam Hussein, les moyens financiers de ses nouvelles ambitions militaires.

On imagine dès lors assez aisément l'étendue du courroux de l'Oncle Sam, face à cette provocation.

Confirmation de Startfor
Pour ne rien arranger, "startfor.com", le grand site d'analyses stratégiques américain, vient de donner les détails des agressions de l'armée irakienne de mi-juillet en Jordanie, tels qu'ils sont connus des abonnées de la Ména, dès l'époque où ces faits se sont produits.

Des sources officielles américaines ont désormais fait état au grand jour, de "leurs inquiétudes" quant aux activités des commandos irakiens en Jordanie.

Selon les mêmes sources, les USA sont proches de déclencher une attaque préventive sur l'Irak mais aussi sur une partie de la Syrie, afin, je répercute "d'empêcher une confrontation à grande échelle entre Tsahal et l'armée de Saddam Hussein." Les Etats Unis envisagent, dans le cadre de ce projet, d'installer des soldats américains sur le sol même du Royaume hachémite.

Ainsi, le Général Tommy Franks, commandant de l'US CENTRAL COMMAND, l'état major américain, a rencontré le Premier ministre jordanien Ali Abu Ragheb, à Aman, de même que le Général Muhammad Youssef Malkawi, le chef de l'armée de l'air jordanienne.

Arabie saoudite, Egypte, Jordanie
Ces trois pays s'alignent de plus en plus sur le leadership américain.
Ils ont maintenant décidé de remettre en cause les résolutions de l'accord de Rabat, en 1974, qui désignait Yasser Arafat comme le seul porte-parole du peuple palestinien.

Ces trois pays, agissant de concert, participent à une manoeuvre d'isolement du Président de l'AP. Parfois, leurs initiatives prennent des allures vexatoires, comme lorsque le Roi Abdulhah II de Jordanie a décommandé la venue du leader palestinien à Aman, au dernier moment, en prétextant que "son agenda était trop chargé".

Il n'est plus possible de mal interpréter la manoeuvre de prise en tenailles diplomatiques, dirigée par l'Egypte, à l'encontre du "Petit Raïs", puisque le Président Moubarak vient de
prendre une nouvelle mesure péremptoire anti-Arafat, en annulant la liaison aérienne le Caire-El-Arish (Nord de la péninsule du Sinaï, proche du point de contrebande de Rafah). Cette ligne est considérée par les analystes, comme le canal d'accès des courriers d'Arafat, qui assurent à sa révolte l'apport des devises nécessaires, ainsi que la messagerie.

Toutes ces mesures, prises par les pays du troisième axe, interviennent au moment où Ariel Sharon a entrepris d'accentuer la pression militaire de Tsahal, sur les combattants de la
révolte palestinienne. A Métula, on sait très bien, que la simultanéité de ce genre de mesures n'est jamais due au hasard.

Fébrilité dans tout le Moyen Orient
Dans l'ombre des grandes manoeuvres, on assiste sur le terrain a la recrudescence des foyers de tension, qui se situent dans la périphérie des intérêts des trois axes. Ainsi, il ne serait pas sage de ne pas considérer la remise au pas des velléités indépendantistes au Liban, ailleurs que dans la foulée des mouvances tectoniques ! Béchar Assad a en effet besoin de calme, dans le pays du cèdre, afin de se concentrer sur ses préparatifs guerriers. Il ne pourrait concevoir une confrontation avec Israël, alors que les nationalistes libanais sont "dans la nature", ceci expliquant les arrestations, que ses porteurs de patates ont pratiqués ces derniers jours au Liban.

Pour les courants nationalistes indépendantistes libanais, emmenés depuis la France, par le Général Michel Aoun, la lecture de l'équation amène forcément aux conclusions contraires.
Pour les Libanais, en effet, l'absence de la scène politique, au moment où de très graves événements se préparent, équivaudrait à laisser passer une chance rare de reconduire l'occupant syrien en dehors du territoire national.

Il n'y a donc aucune accalmie à attendre ces jours prochains, au nord de Métula (et pas au sud, comme mentionné par erreur lors d'un article précédent - sorry -). Les intérêts sont importants, les bénéfices gratuits inexistants, la naïveté occidentale "hors jeu" et ce sont bien là, tous les ingrédients qui poussent plutôt vers une aggravation des "frottements".


Si on avait affaire à des gens "normaux", le risque de conflit généralisé n'existerait pas.
Tous les stratèges que je connais s'accordent à considérer, que l'analyse du bilan des moyens des axes 1 et 3, en face de ceux de l'axe 2, devrait "normalement" dissuader la Syrie et l'Irak, ne serait-ce que d'envisager une issue militaire.

Ce serait du suicide pur et simple !

A Métula, on est sûr, que les dirigeants de l'axe 2, Syrie-Irak-Ap, ne sont, en fin de compte, pas plus désespérés que n'importe qui d'autre et qu'ils n'entreprendront pas d'actes inconsidérés, qui forceraient leurs adversaires à la confrontation. Surtout, que les USA et l'Angleterre (mais où se cache à nouveau la France ? A Beyrouth, pour des "Discos d'Or" casqués, à l'ombre de prisons bondées de détenus nationalistes, démocrates et honnêtes ?) ont montré par des actes, qu'ils sont très résolus à ne pas laisser faire Saddam Hussein et ses alliés, qu'Israël et la Jordanie ont le dos au mur et que l'Egypte et l'Arabie saoudite... aussi !

Dans ces conditions, les analystes de la Ména prévoient, que les protagonistes de l'axe Syrie-Irak vont se contenter de perpétrer des provocations limitées, en tentant de renforcer
leur présence militaire, sur le front israélien mais aussi en Jordanie et dans les territoires palestiniens, de façon rampante, en essayant de "faire pleuvoir, sans pour autant provoquer
le déluge".

Quoique, avec des personnages comme Yasser Arafat, le Kamikaze, Saddam Hussein, alias le lanceur de Scuds et Béchar Al-Assad, alias l'oculiste-apprenti dictateur, il faille encore
et toujours s'attendre à tout!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 20 août 2001 - 07h31:

j ai vecu un moment de plaisir et de souvenirs avec mes parents. je vous remercie de tout coeur ma maman voudrait retrouver un souvenir de son grand pere, une photo de preference il s'appellait railou zrir c etait un grand chef d'orchestre

je vous remercie d avance et que votre site continue de raviver la memoire judeo tunisienne
leitraot
"sitbon brigitte"

brigitte.sitbon@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 19 août 2001 - 20h14:

Je tenais vivement à vous remercier de m'avoir donné l'opportunité de rencontrer un homme formidable. J'ai retrouvé sur Harissa plusieurs personnes de Tunis. Internet est un outil formidable mais comme toute chose il faut s'en servir avec modération. La patience finit toujours par être récompensée. Je continue à aller sur le site pour prendre des informations sur notre culture et religion , aussi tenez moi informée si vous organisez des conférences ou réunions.
Je vous remercie de votre disponibilité,
cordialement
Catherine

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 19 août 2001 - 19h27:

bonjour monsieur:

je voudrais étudier l'hébreu en france.je vous prie de m'orienter en m'indiquant l'adresse des instituts a paris ou lyon.merci emile bakri
(ebakri@caramail.com)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 19 août 2001 - 19h06:

La paix ou quoi d'autre?
Par Stéphane Juffa (c) Metula News Agency

C'est, en fait, le 4 février 2000, que le mouvement palestinien a choisi son destin. A cette date, le Conseil Central Palestinien, l'organe exécutif suprême de l'OLP, a déclaré la guerre, non seulement à Israël mais également, à toute perspective de paix entre les Palestiniens et les Israéliens.

A cette date, le Conseil de l'OLP a adopté plusieurs résolutions politiques mais parmi celles-ci, une seule fait l'économie de la lecture du reste: Le droit au retour des réfugiés de 47 ! Et pour ne laisser subsister aucun doute, quant à ses intentions, l'organe palestinien à cru bon de préciser: "c'est la pierre angulaire du processus de paix tout entier", pas de retour des réfugiés, pas de d'ultimatum de "punition" économique ne suffisait pas, elle est suivie, dans le document présenté par Arafat à Camp David, des détails de l'exécution du plan du retour des réfugiés arabes. Il s'agit de conférer à tous ceux qui le désireraient, "sans aucune limite dans le temps" et sous la supervision d'une commission internationale, à la fois la nationalité israélienne "automatique" et encore, le droit de s'installer dans l'Etat hébreu.

Ce qui précède constitue donc la réponse palestinienne à la demande de signer la fin des hostilités. La réponse, c'est non! Non dans tous les cas de figures. Non, le différend n'est pas d'ordre géographique, non, Jérusalem n'en est pas l'élément central, pas plus que le droit de créer un Etat palestinien indépendant. Ce "non", c'est le non palestinien à toute expression de toute forme de légitimité des Israéliens.

Pour Arafat, tant que les négociations pouvaient s'apparenter à la négociation d'un "pacte d'Hudalaibiya", à l'instar de l'accord endossé par le prophète Mohamed avec les Infidèles, en attendant d'établir sa supériorité militaire, le "Chairman" n'avait pas de raison de refuser ces négociations. A l'usage interne, palestinien et arabe, il ne manquait jamais une occasion de préciser sa stratégie. Pour lui, "Oslo", c'était l'occasion de gagner une étape, en instaurant déjà un Etat palestinien indépendant, avec Jérusalem comme capitale. Cependant, le plan suprême, le but, ça a toujours été, pour le Raïs, la création d'un Etat de la rivière à la mer, l'éradication d'Israël! Aussi, à l'heure du choix, lorsque Barak et Clinton exigent de lui l'abandon ad æternam de cette perspective, il est contraint de baisser le masque, de décliner la proposition et d'en revenir à une autre tactique disponible, afin de réaliser son but. Cette tactique s'avérera être, à partir de septembre 2000, l'usage illimité de la violence.

A ce stade de l'explication, le lecteur éveillé devrait se demander si les Américains et les architectes israéliens du processus d'Oslo, n'ont pas pêché par naïveté. La bibliographie palestinienne et celle de m. Arafat, regorgent de textes affirmant le refus arabe de l'existence d'Israël et si l'on tient compte de ce que les analystes savent lire, on en arrive effectivement à se demander ce qu'ils cherchaient tous à obtenir de Yasser Arafat?

En tant que supporter du processus d'Oslo, permettez-moi de répondre brièvement à cette interrogation: L'idée d'Oslo, "des terres contre la paix", n'a pas germé dans une situation de différend "normal", entre une nation et une autre mais bien de la nécessité sine qua none pour Israël, de mettre fin à l'état de guerre permanent, dans lequel elle évolue depuis sa création!

Nous reviendrons d'ailleurs sur cette considération, qui à prêté son nom à cet article, "La paix ou quoi d'autre?"

Après que toutes les issues possibles avaient été explorées, sans succès, durant les années précédentes, les partisans d'Oslo, conscients de ce que les données d'ouverture n'étaient pas bonnes, ont misé sur des négociations dynamiques, dont plusieurs éléments étaient censés venir "bousculer" le refus palestinien de coexister avec Israël. Au titre de ces éléments d'influence dynamique, je citerai en vrac: l'obtention d'un Etat indépendant, reconnu et soutenu par la communauté internationale, le désenclavement de la cause palestinienne, l'amélioration de la situation économique des palestiniens et l'instauration d'un ordre économique moyen oriental, ainsi que la perspective, pour l'AP, de fructueux échanges avec Israël. A ces éléments d'influence positifs, venaient s'en ajouter d'autres, plus politiques, dont la raison d'être était, petit à petit, d'empêcher Yasser Arafat de redescendre des rails de la paix. Les protagonistes de ces "éléments d'influence politique" auraient du être, en plus des Etats-Unis, l'Union européenne et les Etats arabes modérés, tels que le Maroc, la Tunisie, l'Egypte, les pays du Golfe, l'Arabie saoudite et la Jordanie.

Au bout du compte et à l'heure du constat d'échec, je note que si Arafat n'a pas été suffisamment "bousculé", c'est surtout à cause de deux facteurs. L'un était imprévisible par les architectes d'Oslo, qui tient dans le degré de l'irrationalité lyrique des dirigeants palestiniens et surtout de leur leader. Pour ceux que ma définition gêne et qui prétendront, non sans avoir partiellement raison, que toute conduite systématique dénote forcément d'un rationnel, je corrigerai mon affirmation de la manière suivante: le fossé entre la méthode de prise de décisions politiques dans les systèmes arabes de gouvernements et les systèmes "modernes", est encore plus profond qu'il n'y paraissait et même, peut-être, sont-ils inconciliables en l'état!

L'autre facteur, pourtant, était prévisible et son échec est d'origine humaine. L'influence politique des Etats arabes modérés et surtout de l'Europe, qui aurait sans doute été suffisante à empêcher l'effondrement complet du processus de paix, s'est avérée inefficace, dans le meilleur des cas et inexistante, dans leur généralité.

Le statut de la négociation, à l'époque de Camp David et tout de suite après, constitue l'infime point de rencontre possible, entre Israéliens et Palestiniens. Les concessions proposées par Ehud Barak et qui jouissaient, jusqu'à Camp David, du soutien d'une majorité d'Israéliens, représentent le point le plus éloigné, qu'un gouvernement israélien ne pourra jamais atteindre, en échange de la paix. L'Europe le savait pourtant, qui a démontré pour l'occasion, son inconsistance politique et dans le cas de Jacques Chirac, qui a continuellement encouragé Arafat à délaisser Oslo (pour aller où?), on doit même parler d'amateurisme et d'interventions instinctives et "émotionnelles"!

A qui la faute? A qui la faute de cette mauvaise préparation du terrain diplomatique, pourtant si nécessaire dans ce cas de figure? A l'Administration Clinton, sans nul doute, qui a tout misé sur le charisme du Président, en délaissant la préparation diplomatique, alors que tous les deux étaient absolument et simultanément nécessaires au succès de Camp David.

Et maintenant, la paix ou quoi d'autre?

La semaine dernière, la télévision palestinienne, en relatant l'attentat de Kiriat Motzkin, a parlé d'un attentat dans "l'implantation de Kiriat Motzkin". A bon entendeur, Kiriat Motzkin est pourtant située loin derrière la ligne verte et elle constituait, jusqu'à maintenant, l'exemple même de ces agglomérations dont l'identité israélienne ne saurait être mise en doute. Appeler Kiriat Motzkin, une implantation, c'est faire la preuve, mais il y longtemps que ça n'était plus nécessaire, de ce que nous nous trouvons bien engagés dans la bataille des Palestiniens, en vue de mettre la main sur toute la Palestine historique et il semble bien, qu'ils ne cesseront cette offensive, qu'après avoir atteint leur but. Leur but ou quoi d'autre? Qu'est-ce qui pourrait mettre fin à cette seconde Intifada?

Quelle est donc la liberté de man?uvres du gouvernement israélien? Que faire, lorsqu'on se trouve dans l'inconfortable situation, d'être forcé à faire la guerre, sans que cela ne réponde à aucun de vos besoins stratégiques? Que faire lorsque la victoire militaire définitive est inconcevable, hors de portée? Réoccuper les territoires palestiniens? Pour quoi faire? Pour imposer la lex israeliana sur 3,5 millions d'Arabes, sans que cela n'améliore en rien, ni votre économie, ni votre situation sécuritaire, pas plus que votre déploiement stratégique et certainement pas votre image de marque?

"Sharon yavi shalom", Sharon amènera la paix, c'était l'affiche principale du Likoud, lors des dernières élections. Déjà à l'époque, j'étais persuadé que ça n'était qu'une affiche, que du papier avec le sourire jovial et rassurant d'Arik Sharon dessus et en couleurs. En fait, Sharon pouvait promettre beaucoup de choses aux Israéliens mais sûrement pas la paix. La paix constitue l'une de ces rares situations, dans lesquelles l'acquiescement des deux protagonistes est requis et l'acquiescement des Palestiniens est justement refusé à Israël, la confinant dans une attitude palliative.

Il y a trois jours, j'en parlais avec l'un des stratèges du gouvernement israélien. "L'attitude politique d'Arafat," me disait-il, "dans toute la profondeur de sa faiblesse, contraint Israël à n'appliquer que des moyens tactiques et nous prive de toute considération stratégique. C'est comme nous forcer à jouer un match de football, dont les règles auraient été modifiées par l'arbitre", ajoute mon interlocuteur, "l'équipe adverse joue sur tout le terrain mais nous, nous avons l'interdiction de dépasser le milieu du terrain!" Et qu'arriverait-il, si nous dépassons le milieu du terrain, demandais-je? "et bien l'adversaire introduit une nouvelle équipe, à chaque fois que nous traversons la ligne médiane et c'est le même match qui continue. L'adversaire a 50 équipes, qui se chauffent sur le terrain annexe et nous, nous n'en avons qu'une! Dans ces conditions, mon cher Stéph," conclue le conseiller, "tu entrevois l'inutilité de posséder une meilleure équipe. Selon ces règles modifiées, tu ne peux même pas envisager de gagner le match, heureusement seulement, que nous avons quand même une bonne équipe, ça nous évite de prendre des goals!"

Ce commentaire sportif n'a rien d'enthousiasment, hein! Il a au moins le mérite de l'exactitude. Arafat, faute de pouvoir menacer militairement l'existence d'Israël, nous force à partager son cauchemar. A notre bouclage des villes de l'AP, qui empêche quasiment toute activité civile en Cisjordanie et à Gaza, (je suis allé voir, c'est impressionnant. Les Palestiniens ne peuvent pas sortir de leurs conurbations et les routes principales sont absolument vides de véhicules palestiniens), Arafat répond, en paralysant le développement de notre économie. Qui voudrait, en effet, investir dans un pays dont les rues sont hantées par la menace kamikaze? Et, question plus saugrenue encore, qui voudrait y passer ses vacances?

Nul doute, que le vieux Raïs, dans sa démence destructrice, a parfaitement intégré les données du conflit et les avantages et les faiblesses des uns et des autres. C'est aussi l'histoire de la grenouille, qui prend un scorpion sur son dos, pour traverser la rivière. Arrivés au milieu, le scorpion pique la grenouille et tous les deux se noient. Dans un dernier élan, la grenouille demande "mais pourquoi as-tu fait ça, nous allons mourir tous les deux, alors que nous aurions pu vivre heureux?" Parce que je suis un scorpion, répond l'insecte, en pensant encore, que tout cela est parfaitement dans l'ordre des choses!

Même sans considérer la menace de globalisation du conflit, la tactique d'Arafat nous place dans la perspective "d'une guerre sans fin". Il rend le titre de mon article caduc. "Quoi d'autre?", c'est ce qui en demeure! Des attentats de kamikazes edennistes, des tirs de mortier et d'armes automatiques, c'est ce à quoi la rationalité d'Arafat nous condamne et ça n'a rien de très excitant. Et si, d'aventure, on menace d'investir Bet Jalla, au cas où les Tanzim tireraient de nouveau sur Gilo, comme l'a fait récemment le Premier ministre Ariel Sharon, on donne alors à Arafat une prérogative inespérée: C'est lui désormais, qui décidera du moment où nous attaquerons Bet Jalla et dans le cadre de sa tactique de provocations, ça équivaut à donner au loup la clé de la bergerie.

En cette fin de semaine, le correspondent de la Ména à Gaza, Sami, nous dit que Yasser Arafat est très satisfait du vent de "panique", que ses attentats susciteraient en Israël. Il y verrait "un succès stratégique (sic)". Fort de cette conclusion, il a ordonné à ses aides, Saher Habash, Tawfik Tirawi (chef du renseignement en Cisjordanie) et à Muhammad Dahlan (chef des services dits "de renseignement préventif"), de redoubler les attentats suicides et particulièrement à Jérusalem.

Ce ne sont pas des paroles en l'air. Pendant qu'Arafat fabrique des heurts, génère artificiellement des violences et essaie de mettre sur pieds une protestation internationale, face à la fermeture de l'Orient House, les forces de sécurité israélienne arrêtaient Samir Tubassi, 19 ans et Azzam Diyab, 24 ans, près de la localité israélienne de Baka el-Garbbyeh. Ils étaient bourrés d'explosifs, en route pour tuer des juifs, dans la discothèque du "Club City Hall", à Haïfa.

Il est temps que quelque prenne le temps d'expliquer à Arafat l'histoire du scorpion, non?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 19 août 2001 - 18h36:

Analyse : la violence au Proche-Orient pourrait s'étendre.

Par Richard Sale, Correspondant UPI, spécialiste du terrorisme.
Traduit de l'anglais spécialement pour Reponses-Israel par Nathan Dubinski

Dix mois après s'être rallumé sur les braises d'un affrontement vieux de plusieurs décennies, le conflit israélo-palestinien montre des signes d'extension au-delà de ses frontières.

Les services de renseignement américains signalent que l'Irak et l'Iran intensifient tous deux leur aide clandestine aux Palestiniens.
Et si les sources israéliennes se révèlent exactes, l'assassinat mardi dernier d'un homme d'affaires israélien à Amman, en Jordanie, était l'oeuvre non de criminels locaux cherchant à commettre un vol mais de terroristes irakiens.

Les officiels de l'administration Bush font état d'une activité irakienne accrue en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, et sont particulièrement inquiets de ce qu'un officiel a appelé une "nouvelle poussée" d'activisme irakien en Jordanie.

"Plus les actes de terrorisme se multiplient, plus il y a de chances de voir le conflit s'étendre dans toute la région", a-t-il déclaré à
United Press International.

Il apparaît que des agents irakiens soutenus par le leader irakien Saddam Hussein essayent d'infiltrer des armes et de petites équipes en Cisjordanie, via la Jordanie. Une tentative d'un groupe irakien pour introduire des mortiers et des obus destinés aux forces palestiniennes dans la ville de Kfar Saba a été mise en échec par une opération conjointe israélo-jordanienne, ont déclaré des officiels américains.

Mais il y a eu d'autres incidents troublants. Ainsi, deux appareils de combat irakiens auraient survolé la Jordanie le 31 juillet, d'après ces mêmes sources qui ont ajouté que des unités spéciales irakiennes de reconnaissance sont connues pour déployer une activité dans le nord de ce pays.

Apparemment les agents irakiens pénètrent aussi en Cisjordanie et Gaza sous le couvert d'une aide financière apportée aux familles de ceux qui ont été tués par les forces israéliennes. Des représentants du gouvernement américain ont rapporté à UPI que Saddam offrait 10.000 $ à chaque famille en deuil, bien qu'un ex-officiel de la CIA ait affirmé "qu'une grande partie de cet argent finit dans des comptes bancaires européens" contrôlés par le leader palestinien Yasser Arafat.

L'argent est également utilisé pour l'achat d'armes, a-t-il ajouté.

"L'Irak cherche certainement à s'ériger en protecteur des Palestiniens", a-t-il déclaré à UPI. Des drapeaux irakiens et des portraits de Saddam sont d'ailleurs de plus en plus fréquemment observés au cours de manifestations dans les villes palestiniennes de Naplouse, Ramallah et Bethlehem.

Dans le cas du meurtre commis mardi à Amman, le gouvernement israélien soutient que l'homme d'affaires Yitzhak Snir a été la victime de ce qui se voulait dès le départ un acte terroriste.

Le gouvernement jordanien a cependant fermement démenti cette allégation. Le quotidien officiel jordanien Al-Ra'y a cité samedi les forces de sécurité du pays, qui affirment que le motif de l'assassinat est le vol et que des bijoux d'une valeur d'environ un demi-million de dinars jordaniens (700.000 $) ont été dérobés.

Un officiel israélien a indiqué à UPI que le rapport "était totalement inexact", expliquant que Snir "produisait essentiellement des bijoux fantaisie" et que les compte-rendus antérieurs décrivant Snir comme un courtier en diamants étaient incorrects.

Pour leur part, les officiels de l'administration américaine en sont encore à examiner les rapports selon lesquels des hommes de main irakiens seraient impliqués dans l'assassinat. "C'est une chose dont nous voulons être absolument sûrs", a déclaré un officiel du Département d'État.

Mais une autre source d'UPI, un expert en matière de contre-terrorisme américain, a affirmé que les informations recueillies indiquaient que les Irakiens avaient l'intention d'enlever Snir, un courtier en diamants, et de le faire passer en cachette de Jordanie à Beyrouth ou Bagdad, où ils auraient prétendu qu'il s'agissait d'un agent du Mossad capturé.

Cependant, a expliqué l'expert en terrorisme, "il semblerait que...quelque chose ait mal tourné et ils l'ont exécuté".

Snir avait loué une villa qui était bien protégée, a-t-il fait observer. " L'hypothèse de travail est qu'il connaissait les gens qui l'ont tué, suffisamment en tous cas pour consentir à quitter son domicile".

A ce jour, deux groupes ont revendiqué la responsabilité du meurtre de Snir. L'un d'eux, appelé Résistance islamique jordanienne-Groupe Ahmed Dekamseh, est soupçonné de tentatives d'assassinat sur deux diplomates israéliens précédemment dans le courant de cette année. Mais l'autre, "Les Nobles de Jordanie", est un groupe "dont personne n'a jamais entendu parler", a déclaré un officiel de l'administration.

"La revendication terroriste peut avoir été inventée de toutes pièces par les assassins eux mêmes", a-t-il affirmé. "Il leur suffisait de passer un coup de téléphone". Mais "l'on ignore encore" s'il s'agit d'un stratagème ou non, a-t il ajouté.

Si l'Irak est réellement responsable de la mort de Snir, il n'aura fait que poursuivre une série de tentatives terroristes maladroites qui remontent au début des années 1990, au dire des experts américains du contre-terrorisme.

Selon la formule d'un ex-officiel de haut rang du renseignement américain, les Irakiens affichent un palmarès d'une "médiocrité inégalée".

C'est ainsi qu'au commencement de la guerre du Golfe, fin 1990 et début 1991, les Irakiens expédièrent des équipes de 20 à 30 hommes du Front de Libération Arabe pour s'en prendre à des cibles américaines à travers le monde.

"Ils échouèrent dans pratiquement chaque cas", a déclaré l'ancien haut officiel de la CIA. Au cours d'un incident à Manille, dénommée après coup " Opération Viande Hachée" par la CIA, l'équipe irakienne se fit sauter avec sa propre bombe.

Selon l'expert du contre-terrorisme, Jerry Bremer, le terrorisme irakien n'a pas été très efficace, car il se focalisait largement sur les "dissidents irakiens, permettant à Saddam de se maintenir au pouvoir".

Bremer affirme que le dispositif terroriste irakien "n'a en rien l'efficacité de celui de l'Iran ou même de la Syrie".

Il s'en est pourtant fallu d'un cheveu pour que l'Irak marque un point décisif contre les États-Unis à Djakarta (Indonésie) en 1991.
L'épisode est encore classé secret, mais UPI a appris qu'une cellule d'assassinat irakienne avait failli tuer l'ambassadeur américain en Indonésie, John Cameron Monjo.

Les agents irakiens avaient effectué une surveillance minutieuse du diplomate et de ses habitudes. Ils avaient découvert que chaque soir à 6 heures, il se tenait devant la même fenêtre, sur l'appui de laquelle reposait un pot de fleurs, et y sirotait un whisky soda.

L'équipe irakienne réussit à pénétrer dans la maison et à dissimuler une bombe dans le pot de fleurs. Mais un jardinier vigilant décela une bizarrerie. Il s'agissait d'un fragment de la bombe que le terroriste avait laissé en évidence sur l'appui de fenêtre.

L'engin explosif fut ôté et désamorcé, selon la source de UPI, un ex-analyste américain du renseignement.

Évoquant les nouvelles tentatives de l'Irak en Cisjordanie, il a déclaré : "l'activité accrue de l'Irak mérite d'être prise en compte".

© United Press International, Monday, 13 août 2001.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 19 août 2001 - 07h16:

J'ecris de londres. J'entends de mes amis ici que le director de Leader Price est membre du front national. Est-ce que c'est connu en France et entre les juifs?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marc (Marc) le samedi 18 août 2001 - 19h45:

August 17, 2001 "Friday's poll showed 53 percent of the 593 Israelis polled were unhappy with his efforts to keep his security promise, a 12-point rise from the previous poll. His satisfaction rating dropped 10 points to 49 percent." Another article says "that Israel is loosing faith on Sharon's ability to end nearly 11 months of conflict with the Palestinians." I wonder if there is anyone believing that an old conflict can be resolved by force or by diplomacy within a few months or even years? The Europeans fought for centuries among them and only after world war II and with the American help they started to understand that cooperation does not kill their people but makes them prosper. Those who want to see Sharon ending the war within six months are nor realistic. The war will not be won because Israel wants it but it can be won only together with the Arabs when these are ready for it. This war is not necessarily against the Palestinians. Until that time, I don't believe that the Israelis have a better man to combat terrorism than Sharon, especially after Rabin, Barak and Peres. I saw so much criticism against Israel policy but I never saw anyone bringing realistic suggestions which can satisfy the Israelis and the Arabs. If some Israelis suggest an unilateral separation, this is neither realistic nor safe. If many Palestinians are suffering, this is due to the miscalculation of a number of Arab leaders who didn't have any foresight. Furthermore it was a huge error to let Palestinian children grow up in camps. They should have been absorbed immediately in the Arab countries. On the other hand one should not forget that the Israelis living in Israel are the children of refugees from the concentration camps, the children from former communist countries who suffered from war, oppression and deprivation without forgeting the children whose parents were expelled from Arab countries such as Egypt, Iraq, Libya, Syria and other countries. If we let these two people continue to fight, we should than expect that this fight will last not months or years but decades. One should read and understand that the Middle East is neither Europe nor Asia or America, it has its own way of life and its own values. It takes a few generations to educate the Palestinians to live in peace with their neighbors, be they Jews or Arabs. This task is not incumbent on Israel, but
1) it is the responsibility of the world war II nations which created this tragic situation to begin with. Both Jews and Arabs became the victims, as a consequence.
2) it is also the responsibility of the Arab countries which sought and fought unsuccessfully to destroy Israel. In my view the European countries are at the origin of today's situation and they should stop blaming Israel,as their past is not a good example for moral values. They should once and for all stop their intrigues. If is anyone to blame, they should blame themselves. The Israelis and the Palestinians should unite together and demand from all European countries compensation for the damage caused to them there during centuries.
.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le samedi 18 août 2001 - 03h54:

Bonjour!

J'aimerais connaître ce que représente pour les Juifs le personnage de Jésus qui est un Juif ?

Est-il considéré comme un simple prophète ou, comme les chrétiens le croient, un Dieu qui est mort crucifié, qui est ressuscité et qui vit aujourd'hui dans l'Eucharistie? Croyez-vous à sa divinité?

Merci !

Léopold Paré

papare@videotron.ca

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le samedi 18 août 2001 - 03h41:

"Assassinats" au Proche-Orient: Les experts militaires débattent des ramifications morales qu'entraîne l'exécution de dirigeants.

Par Harry Levins, Saint Louis Post-Dispatch
Traduit de l'anglais spécialement pour Reponses-Israel par Nathan Dubinski

Israël affirme que les attaques ciblées contre des dirigeants palestiniens sont une nécessité comme partie d'un dispositif pour prendre l'avantage dans "un conflit armé assimilable à une guerre". Les Palestiniens dénoncent les assassinats comme "des exécutions illégales". Les
experts militaires tendent à être en désaccord avec les Palestiniens, même s'ils admettent que de telles attaques relèvent d'une zone grise.

Ce mardi un hélicoptère militaire israélien a tiré un missile contre un immeuble de bureaux de sept étages situé sur la rive occidentale (N.D.T :du Jourdain), dans l'espoir de tuer deux dirigeants d'un groupe militant islamique. Ce fut un succès pour les Israéliens, bien qu'ils aient également tué six autres personnes, dont deux jeunes garçons.

Les Palestiniens ont immédiatement dénoncé l'attaque comme un "assassinat" de plus dans la série. C'est le terme employé par les Palestiniens pour désigner le recours par les Israéliens à l'action militaire pour abattre des Palestiniens désignés, suspectés d'être les instigateurs d'attaques terroristes.

De telles opérations militaires sont-elles cependant des "assassinats" ?

En dépit d'un certain flou juridique, la réponse semble être non.

Un des experts en la matière est John Norton Moore, qui dirige le Centre pour le Droit de la Sécurité Nationale à la faculté de droit de l'université de Virginie. Dans une interview téléphonique de ce mercredi, il a affirmé : "Si l'on est légalement engagé dans des hostilités armées, le fait de prendre pour cible des individus qui sont des combattants n'est pas un 'assassinat'".

Moore s'est référé au précédent de Yamamoto. L'amiral Isoru Yamamoto était un brillant stratège, qui conduisit l'offensive japonaise dans le Pacifique aux premiers jours de la seconde guerre mondiale. En avril 1943, les décodeurs américains apprirent que Yamamoto projetait un voyage d'inspection en avion. Les Américains montèrent une attaque surprise. Le 18 avril 1943, des avions de guerre américains fondirent sur l'engin transportant Yamamoto et l'abattirent, tuant l'amiral et plusieurs membres clefs de son état-major.

"A l'évidence, il ne s'agissait pas d'un assassinat", a déclaré Moore, ajoutant que des "belligérants" comme Yamamoto étaient des "cibles légitimes".

Un point de vue similaire a été exprimé par le colonel Charles J. Duncan Jr. de l'armée de l'Air, un avocat militaire qui a écrit abondamment sur ce sujet.

Après avoir averti qu'il s'exprimait en son nom et non en celui de l'armée de l'Air, Duncan a déclaré : "Contrairement à la croyance populaire, ni le droit international ni le droit américain n'interdisent de tuer les dirigeants de forces armées en temps de guerre". Et il a ajouté : "Le droit international autorise les nations à user de la force contre des terroristes", avant de préciser : "La chose est quelque peu obscurcie dans les conflits à faible intensité. La situation au Proche-Orient est peut-être plus ambiguë".

La fin justifie les moyens.

Pas pour Caspar Weinberger cependant, l'ancien ministre de la Défense diplômé de la faculté de droit de Harvard.

Dans le numéro de printemps de Strategic Review, il écrit : "Si le fait de cibler et de tuer un ou des dirigeants (se livrant à une agression armée) peut contribuer à terminer une guerre rapidement et ce faisant, à épargner la vie de centaines de milliers de combattants, il est difficile de trouver un argument moral pour s'abstenir d'attenter à la vie des dirigeants".

Il ajoute : "Ce qui a été interdit dans la plupart des règles du droit applicable aux conflits armés est l'assassinat, habituellement défini comme le meurtre accompli par traîtrise".

"On considère donc comme légitime en temps de guerre, pour un soldat habile et audacieux(peut-être un commando de la Delta Force), de s'introduire dans le camp ennemi, de pénétrer dans la tente du général et de le tuer. Mais ce serait un assassinat condamné si quelqu'un, déguisé en médecin du général, était admis dans sa tente et l'abattait ensuite".

Duncan, de l'armée de l'Air, a ajouté un autre exemple de traîtrise : "Il est, par exemple, proscrit de tuer un dirigeant ennemi sous la protection d'un drapeau blanc".

L'approche israélienne a été infiniment moins subtile que celle du commando de la Delta Force, évoqué par Weinberger. Le mois dernier, par exemple, des chars israéliens ont braqué leurs canons sur une Volkswagen rouge et l'ont fait sauter, tuant un activiste du mouvement militant Hamas.

Les Palestiniens se sont amèrement plaint au printemps, auprès de la Commission Mitchell, que la pratique israélienne -que les Israéliens nomment "attaque ciblée contre des combattants ennemis désignés"- soit en fait une politique d'assassinats, "d'exécutions illégales".

La Commission Mitchell est née de la rencontre du président Bill Clinton avec les Israéliens et les Palestiniens en octobre dernier à Sharm al Shaykh, en Égypte. L'ancien sénateur George Mitchell et quatre autres personnalités jouissant d'un crédit international ont recueilli des témoignages sur les origines du conflit et ont avancé quelques recommandations pour sa résolution.

A la sortie de son rapport en mai, la commission a pris acte de la protestation des Palestiniens selon laquelle les exécutions individuelles violaient la Convention de Genève. La commission a également relevé la réponse israélienne : "Quelle que soit l'action entreprise par Israël, elle a été décidée avec fermeté dans la limite des principes régissant la conduite d'hostilités, applicables en la circonstance et généralement admis ".

La commission s'en est tenue là, sans autre commentaire. Mais elle a formulé une critique modérée à l'égard de l'affirmation israélienne qu'Israël "est engagé dans un conflit armé à l'allure de guerre. Il ne s'agit pas de troubles civils, de manifestation ou d'émeute. Le conflit se signale par des tirs d'armes à feu, à grande échelle".

La commission a qualifié la description israélienne de "exagérément large" et suggéré qu'Israël "renonce à l'appellation type de 'conflit armé à allure de guerre'". Nonobstant cela, la commission a pris en compte la réclamation israélienne qu'Israël était tenu à une norme éthique plus sévère que les Palestiniens. Le rapport mentionne : "Plus d'une fois nous avons demandé :
'Qu'en est-ils des règles palestiniennes d'engagement ? Quid d'un code d'éthique palestinien pour leur personnel militaire ? Ce sont là des questions pertinentes".

Les Israéliens se hérissent lorsque l'on émet l'opinion qu'ils qualifient de guerre une manifestation de protestation. Après l'attaque aux missiles de mardi dernier, le ministre du cabinet israélien Ephraïm Sneh -jadis un officier haut gradé de l'armée- a déclaré : "Quiconque pense que la guerre contre le terrorisme est un échange de ping-pong ne la comprend tout
simplement pas".

Mais un autre ex-militaire de haut rang, le secrétaire d'état Colin Powell, a pris ses distances à l'égard de l'approche israélienne.

Fin juin, les Israéliens ont utilisé un hélicoptère militaire pour tirer un missile contre une voiture en Cisjordanie, tuant trois Palestiniens. Powell avait alors déclaré : "Nous maintenons l'expression de notre peine et de notre opposition à ce type d'exécutions ciblées, et
continuerons à le faire ".

Le tir de missile de mardi s'est attiré une réaction similaire contre ce qu'un porte-parole du département d'état a appelé "la politique israélienne d'attaques ciblées".

Mais dans chacun de ces cas, les officiels américains se sont gardés de prononcer le mot "assassinat".

Une cible légitime. Curieusement, dans un article publié mardi dans le Jerusalem Post, la rédactrice Evelyn Gordon a commencé avec les mots suivants : "La politique israélienne
'd'exécutions ciblées' -c.a.d. l'assassinat de terroristes- a été largement critiquée tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays".

Mais Gordon note que "le Hamas, le Jihad Islamique et la plupart des organisations du Fatah se considèrent comme des soldats armés combattant dans une guerre".

Et dans une guerre, plaide Gordon, "vous n'êtes pas tenu d'attendre que les soldats ennemis tirent sur vous ; il est légitime d'ouvrir le feu en premier. Vous n'êtes pas davantage obligé de prouver qu'un soldat donné a ouvert le feu sur vos hommes dans le passé ou qu'il projette de
le faire à l'avenir. Son appartenance à une force armée ennemie suffit à le désigner comme une cible légitime".

Weinberger soutient à peu près le même point de vue dans son article. Il écarte l'idée qu'un chef d'état ennemi ou un commandant en chef devrait être à l'abri d'une mire de tir, une notion qu'il dit être issue du traité qui a mis fin à la guerre de Trente ans en 1648, mais qui n'a jamais pris corps.

"L'idée de 'protéger les princes' n'a jamais été décrétée ou coulée en principe dans les conventions de Genève ou de La Haye", écrit-il.

Et à juste titre, déclare Weinberger. "En temps de guerre," écrit-il, "la cible est d'autant plus efficace qu'elle occupe un rang élevé - tout particulièrement si la direction des forces ennemies peut être coupée de l'armée qu'elle commande".

"Autrement, nous connaîtrions en temps de guerre la situation absurde de devoir nous assurer de la présence des commandants d'une division ou d'un corps d'armée, voire de la visite d'un commandant en chef ce jour-là, avant de pouvoir attaquer".

En tant que ministre de la défense, Weinberger lui-même a trempé dans une attaque contre un leader arabe, le libyen Moammar Gadhafi. En avril 1986, en représailles de l'attentat terroriste contre des GI's en Allemagne, des appareils de l'aviation et de la marine des Etats-Unis ont bombardé la Libye. Des critiques ont affirmé que le bombardement visait personnellement Ghadafi, qui s'en est sorti indemne.

La réponse de Weinberger fut : "En fait, nous ne savions pas où se trouvait Gadhafi cette nuit là. Nous savions qu'il changeait de domicile (habituellement une tente) pratiquement toutes les nuits pour se protéger d'un assassinat".

Mais si une bombe avait mis en pièces la tente de Gadhafi, écrit Weinberger, le bombardement aurait été de bonne guerre (N.D.T: sans jeu de mots). "Si un pays se comporte d'une façon qui nous contraint à lui faire la guerre, le chef de cet état ou de son armée apparaît comme une cible militaire légitime... C'est encore plus évident quand le chef d'état ou de gouvernement est le commandant en chef des forces armées".

D'aucuns pensent que les attaques israéliennes sur des cibles palestiniennes désignées sont légales et justifiées, car les dirigeants sont engagés dans une guerre sans merci. D'autres, incluant le secrétaire d'état Colin Powell, sont opposés à cette pratique.

© Saint Louis Post-Dispatch, 3 août 2001.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le samedi 18 août 2001 - 02h40:

Je suis un Zerbib ne a Constantine et j'aimerais avoir des informations detaillees sur l'origine du nom. Je sais qu'il remonte a des siecles. Les Zerbib seraient ils des berberes convertis ou bien seraient ils des refugies en Algerie apres la destruction du Temple qui seraient revenus au Judaisme?
pierrez@012.net.il

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le samedi 18 août 2001 - 02h38:

Plus de cadeaux pour l'Égypte

Par le Sénateur Mitch McConnell
Traduit de l'anglais spécialement pour Reponses-Israel par Manuel Bekhor

L'aide des États-Unis aux pays étrangers ne devrait jamais être considérée comme un fait accompli ou comme un droit. Chaque année le Congrès a la responsabilité de réviser et de
rediriger cette aide par le processus d' allocations. En examinant le niveau des demandes de financement de cette année, je suis frappé par le gros investissement que nous avons fait en Égypte.

Depuis la signature des accords de paix de Camp David en 1979, l'Amérique a subvenu aux besoins de l'Égypte au moyen d'une assistance économique et militaire ahurissante de 50 milliards de dollars. Pour l'exercice fiscal à venir, l'administration demande 1,9 milliards de dollars supplémentaire pour l'Égypte. Les événements dans la région, et à l'intérieur de l'Égypte, démontre que l'Amérique ne peut acheter la paix et la stabilité à n'importe quel prix.

Aujourd'hui, une guérilla est lancée contre Israël avec comme résultat des Israéliens et des palestiniens qui se font tués et blessés. L'attentat récent devant une discothèque de Tel-Aviv et les appels continus à la violence prouvent que le Hamas et d'autres groupes extrémistes palestiniens sont déterminés à attaquer les Israéliens à la moindre occasion. En dépit des efforts de paix de l'administration Bush, le Moyen-Orient s'engage dans un autre long été brûlant.

La réponse de l'Égypte au terrorisme palestinien et son impulsivité fut de loin moins significative que celle que l'on aurais pu attendre d'un allié Arabe. Durant le sommet de la Ligue Arabe d'octobre 2000 au Caire, les Égyptiens mirent en gage 30 millions de dollars pour supporter le soulèvement palestinien. Un mois plus tard, en opinant du chef aux islamistes radicaux, le Président Hosni Moubarak rappela son ambassadeur hors d'Israel. Il y a tout juste
un mois, l'Égypte emprisonna Saad Eddin Ibrahim, un grand défenseur des droits de l'homme et citoyen américain, pour avoir promu la tolérance religieuse et démocratique. Amnesty
International et Human Rights Watch ont qualifié le procès du Dr. Ibrahim de politique visant à "museler la société civile en Égypte". A présent des allégations ont fait surface accusant l'Égypte de collaborer avec la Corée du Nord pour l'échange de technologie de missiles, avec
quelques 300 techniciens nord-Coréen, selon des dires, qui seraient déjà en Égypte.

Au lien d'éduquer son peuple pour la paix avec Israël, le presse soutenue par le gouvernement calomnie les États-Unis et Israël. Dans un journal, une caricature met en scène l'Oncle Sam remettant une bourse d'argent à un juif barbu, qui en échange lance des missiles sur un arabe.
Une autre dépeint l'ancien premier ministre Ehud Barak comme Adolf Hitler, se tenant debout sur le Dôme du Rocher à Jérusalem, du sang arabe coulant de ses poings serrés. Les lecteurs de ce journal pourraient rappeler une annonce de 1er Mai dans laquelle le journal égyptien cite:
''Merci a Hitler, que sa mémoire repose en paix, qui, de la part des Palestiniens, s'est vengé d'avance contre les plus méprisables criminels sur la surface de la terre, bien que nous ayons une réclamation contre lui car sa vengeance n'était pas suffisante.''

L'Égypte a souvent joué un rôle clef dans le processus de paix, mais ses récentes actions chez elle approuvent et encouragent la violence contre les Juifs et Israël. Lorsque le président Moubarak peut se sentir concerné par la montée de militants Islamistes en Égypte (y compris les 17 candidats vainqueurs issus des élections parlementaires de l'année passée, épaulés par la Fraternité Islamique), son encouragement des groupes antisémites, dans un but politique intérieur, a affaibli sa position à la table des négociations.

Les mots haineux et provocants dans la presse égyptienne et une prise de mesures dans la société civile justifient-elle le rapport sur les 50 milliards de dollars de l'Amérique? Si Moubarak doit apaiser ses électeurs radicaux, comment peut-on attendre de l'Égypte qu'elle prenne les mesures audacieuses pour soutenir la paix?

C'est le défi direct pour que le processus de paix au Moyen-Orient se maintienne en un cessez-le-feu durable. Depuis que le président de l'OLP Yasser Arafat s'est distancé, l'année passée, de la meilleure transaction que les Palestiniens ne se verront probablement jamais plus offrir, lui et le Président Moubarak doivent prouver à Israël et aux États-Unis qu'ils sont bel et bien sérieux quant il s'agit de négociations et de créer un environnement favorable au dialogue. Ils n'accordent aucune faveur au peuple palestinien en permettant que la violence continue. Les troubles ont déjà coûté à l'économie palestinienne plus de 800 millions de dollars et des centaines de vies.

Le moment est mûr pour les États-Unis d'envoyer un message clair à l'Égypte pour dire que l'assistance U.S. n'est pas une aumône. Lorsque le processus d'allocation avancera, je serai résolu à réexaminer notre assistance envers l'Égypte pour veiller à envoyer un tel message.
Pour paraphraser le Président Ronald Reagan, quand le moment est venu pour l'aide étrangère des États-Unis, toutes les nations devraient comprendre que la loyauté sera en accord avec la loyauté. L'Égypte devrait garder cela en mémoire, que ce soit en travaillant pour la paix dans la région ou contre la stabilité à travers le développement de missiles balistiques, en employant la technologie Nord-Coréene.

L'auteur est un Sénateur Républicain du Kentucky.
© The Washington Post, 2 juillet 2001.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marc (Marc) le vendredi 17 août 2001 - 03h59:

A Line,
Vous dites que vous connaissez les desseins de Sharon, Bravo a vous, En 1973 Sharon avait surpris même l'état major Israëlien,
1-Ses desseins sont d' accomplir la tâche pour laquelle il a été élu soit la sécurité des Israëliens et la préservation de l'état d'Israël face aux actions concertées du PLO et leur amis dans le monde.
2- Développer économiquement la région à l'aide de projets de coopération avec les peuples du Moyen. Pour cela il est excellent

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le jeudi 16 août 2001 - 17h21:

JERUSALEM (AP) -- Le grand rabbin d'Israël, Israel Meir Lau, a accusé jeudi le président de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat de tenter d'enflammer les passions religieuses pour entraîner des millions de musulmans dans son conflit avec l'Etat hébreu.
Le rabbin réagissait à des informations selon lesquelles le dirigeant palestinien aurait affirmé la veille, lors d'une rencontre à huis clos avec les ministres de l'Information de la Ligue arabe, que le gouvernement israélien comptait reconstruire un temple juif sur l'Esplanade des Mosquées à Jérusalem.

''Comme il constate la cause palestinienne n'obtient pas assez de soutien (arabe) et que l'Egypte et la Jordanie ne veulent pas cesser leurs relations avec Israël, il veut déclencher une conflagration à travers (...) tout le monde musulman, de Gibraltar à Karachi'', a lancé Israel Meir Lau.

Le porte-parole de la Ligue arabe a confirmé que Yasser Arafat avait porté cette accusation contre l'Etat hébreu mercredi au Caire. ''Bien sûr, il accusait le gouvernement israélien. Une partie de la question (de Jérusalem) est liée aux lieux saints'', a-t-il souligné.

Le différend sur le contrôle du lieu saint connu sous le nom d'Haram as-Charif (Noble sanctuaire) par les musulmans et de Mont du Temple par les juifs, est l'une des principales pierres d'achoppement des négociations israélo-palestiniennes.

Ce site sacré pour les juifs et les musulmans contient notamment les vestiges du Second temple détruit en 70 ap. JC par les Romains et dont la muraille occidentale est devenue le Mur des Lamentations. Côté musulman, il abrite notamment la mosquée du Dôme du Rocher et celle d'Al-Aqsa.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le jeudi 16 août 2001 - 16h37:

L'Association des Arts et Traditions Populaires des Juifs de Tunisie vous annonce la parution de sa brochure annuelle 2001. Pour l'obtenir contactez l'ATPJT à l'adresse suivante: ATPJT BP 116 75562 Paris cedex 12 ou par Email à: atpjt@wanadoo.fr
Le saviez-vous?
- L'Arche d'alliance serait-elle en Tunisie (par Bernard ALLALI)
- Aurait-on découvert à Carthage une synagogue de la fin du XIIème siècle?
(par Bernard ALLAL).
Des Juifs de Tunisie s'installent en Inde au XIIème siècle. (par Monique ZETLAOUI)
Le tirage de cette publication étant très limité contactez-nous au plus tôt.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le jeudi 16 août 2001 - 16h28:

TUNIS (AP) -- Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a décoré lundi Souha Arafat, épouse du dirigeant palestinien, des insignes de grand cordon de l'Ordre de la République, ''en signe de considération pour la lutte en faveur des droits légitimes du peuple palestinien''.
En lui remettant cette distinction, au cours d'une cérémonie marquant la célébration de la fête de la Femme, placée cette année sous le signe de la solidarité avec les Palestiniennes, M. Ben Ali a rendu un ''hommage particulier'' à Mme Arafat, saluant à travers elle, ''la résistance de la femme palestinienne et la patience des mères des martyrs''.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le jeudi 16 août 2001 - 15h49:

le don
l amour est un don de dieu. il faut savoir le conserver et surtout ne pas l'abimer et l'orsqu'on aime il faut toujours pardonner et attention l'amour ne choisit pas ses victimes.
soucha

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le jeudi 16 août 2001 - 15h46:

Bonjour,

c'est la première fois que je visite votre site, je suis très heureux de trouver qu'il y a des personnes qui aiment la Tunisie.

Moi même je vais créer un site sur une ville tunisienne très prochainement; je suis ingénieur informaticien, travaillant à paris.

Je vous souhaite une bonne continuation.
Noureddine BAHRI

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le jeudi 16 août 2001 - 15h44:

Lecture de psaumes pour la Paix.

Dans la tradition juive, le livre des Psaumes, en hebreu "tehilim", occupe une place particuliere dans le canon biblique. En effet, il ne se passe pas une journee sans que nous ne recitions un de ses passages. Lus pour etre etudies et approfondis, chantes dans le cadre des prieres quotidiennes, ou psalmodies pour former une priere particuliere.

S'associant a un vaste mouvement de prieres en faveur de la paix en Israel et dans le monde, Viejuive.com vous propose de vous engager a reciter quotidiennement, a partir du 1er Eloul (20 aout 2001) et jusqu'a Yom Kipour (27 septembre 2001) -periode propice a la priere-,
un meme psaume.

L'objectif est de permettre a notre communaute virtuelle de se regrouper afin de reciter chaque jour integralement le livre des Psaumes (150 psaumes).

Inscriptions sur le site www.viejuive.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le jeudi 16 août 2001 - 15h41:

l'amour

l'amour? moi j'y crois encore malgré 2 experiences difficiles,j'espere et je l'attend encore.je pense qu'il n'y a rien de plus beau et magique qu'une rencontre entre un homme et une femme. l'amitié pure aussi est une forme d'amour elle existe je le sais mon meilleur ami est un homme! ecrivez moi je suis nouvelle ici et je ne sais pas comment l'on dialogue avec les gens. merci bises a tous!
isy-pocket@caramail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le jeudi 16 août 2001 - 07h11:

priere de la mezouza :
baroukh ata ado-na-y elohenou melekh a-olam asher kidechanou be-mitzvotav ve-tsivanou li-kboa mezouza.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mercredi 15 août 2001 - 16h02:

Les journalistes et les Palestiniens

Par Fiamma Nirenstein, Contemporary Magazine.
Traduction par Menahem Macina pour CJE.

Ces temps-ci, l'information en provenance d'Israël est fortement influencée par l'imagination politique des journalistes, des chroniqueurs et des cameramen, qui, des quatre coins de la terre, se sont massés sur les lieux pour 'couvrir' ce dernier feuilleton de la violence dans le conflit ininterrompu du Moyen-Orient. Il s'efforcent - c'est ce qu'on attend d'eux - de situer ces conflits dans un schéma conventionnel: en gros: celui de David (les Palestiniens) contre Goliath (les Israéliens). C'est uniquement lorsqu'ils ne parviennent pas à respecter ce paradigme, qu'eux-mêmes, leur Rédaction, ainsi que leurs lecteurs ou leurs téléspectateurs tombent dans la confusion.

Et ce n'est pas étonnant. Imaginez un journaliste épuisé, de retour à son bureau, ou dans une salle de presse à Jérusalem, à la fin d'une dure journée: de quelle manière va-t-il commencer à décrire ce qu'il a vu? Les événements qu'il doit s'efforcer de relater sont, en vérité, terriblement compliqués, et, quand il s'agit d'exprimer une perspective informée, il se sent lui-même tout à fait novice. Quant à la subtile interaction entre ce qui, dans le tourbillon des événements, est cause et ce qui est effet, entre les normes des civilisations occidentales et orientales, entre la démocratie et la dictature, entre le monde judéo-chrétien et le monde de l'Islam - tout se perd dans la confusion des confrontations armées quotidiennes et des poses de bombes terroristes, si étrangères aux rythmes ordinaires des sociétés normales.

Et ainsi, comme les brumes matinales qui enveloppent la ville de Jérusalem, la réalité de la situation se dissout souvent dans le brouillard des impulsions psychologiques et des idées fixes de ceux qui l'observent. D'un emplacement élevé comme la banlieue de Gilo, où il se trouve que je vis, la géographie locale disparaît en fait parfois dans la brume, et Jérusalem elle-même peut sembler transformée en lac blanc. Mes voisins et moi sommes tout simplement exposés aux impacts des projectiles tirés dans notre direction à partir du village arabe voisin de Beit Jalla, et témoins des représailles furieuses des hélicoptères Apache d'Israël.

Et comment voit-on les choses de Jérusalem-Est? Dans la ville arabe, dès le petit matin et plus tard, les médias internationaux respirent la brume parfumée de quelque chose d'incroyablement romantique et archaïque, mélangé au parfum d'une fureur juvénile. Dans le brouillard, la Jérusalem des Juifs doit dessiner, dans les imaginations, la forme floue d'une puissante machine, massive et pesant de toute sa force et de son argent sur un monde plus faible et nouvellement né. Le brouillard offre une opportunité, un écran, sur lequel les correspondants étrangers projettent les conceptions qu'ils ont amenées avec eux: leurs réflexions critiques sur le capitalisme, le consumérisme, la globalisation, voire sur eux-mêmes et leurs sociétés.

La Colonie Américaine, un vieil hôtel délicieux de Jérusalem-Est, sert de résidence à presque tous les journalistes internationaux venus ici en mission temporaire. La pierre ancienne, couverte de vigne vierge, concourt au charme de l'hôtel: il en est de même des narrations de son passé, qui évoquent les récits de voyageurs, les retrouvailles miraculeuses après des naufrages en mer, et les fuites in extremis vers des régions lointaines. Mais par dessus tout, son charme provient de la discrétion et de la tranquillité de la petite rue isolée où il se trouve, et qui est un modèle de réserve dans l'expression, au milieu des passions vertigineuses d'alentour.

Non loin de là, court Salah-al-Din, l'artère centrale de communication de la Jérusalem arabe, où il n'y a que magasins, bruits, embouteillages. C'est ici qu'ont lieu certaines confrontations du vendredi, après les prières du matin dans les mosquées. Vers le soir, le restaurant de la Colonie Américaine est bondé de journalistes couverts de poussière et fatigués, qui viennent juste de rentrer, avec leurs téléphones cellulaires et leurs ordinateurs portables, de Gaza ou de Ramallah, zones de tir. La plupart d'entre eux ont entre trente-cinq et cinquante ans, et sont assez avancés en âge pour apprécier un moment de relaxation. Dans cet environnement confraternel, on sent l'extraordinaire puissance informelle des médias - iconoclastes, ostentatoires, moqueurs, virtuellement tous d'accord.

Les équipes d'auxiliaires de presse sont en grande partie arabes, les journalistes locaux sont Palestiniens, et souvent aussi les cameramen. Les serveurs et le personnel de l'hôtel sont également Palestiniens, de même que les invités habituels auxquels on se heurte dans les salles, anciens de la première intifada des années 80 - la vraie. Les chefs de ce soulèvement considèrent la Colonie Américaine comme leur territoire de chasse, un lieu pour fixer des rendez-vous, réaliser des interviewes, et faire des confidences drôles à des journalistes étrangers. Une connaissance me relate avec amusement avoir surpris un correspondant en train de remercier son informateur palestinien qui lui fournissait les heures précises des confrontations "spontanées" du lendemain.

Avec son allure rassurante, au raffinement arabe, le clapotis de la fontaine du paradisiaque petit jardin de l'hôtel, où le déjeuner est servi parmi le jasmin et les roses, ses tuiles arméniennes blanches et bleues, ses touches orientales adaptées au goût occidental, l'hospitalité de son personnel drapé de courtoisie et de dignité, la Colonie Américaine est beaucoup plus qu'une hôtellerie: c'est une image paradigmatique de la sympathie que nourrit la presse internationale envers la cause palestinienne et, inversement, de son animosité complexe à l'égard d'Israël. Un brin vaniteux, beaucoup, parmi les invités en ce lieu, remuent encore, dans leur mémoire, l'image bronzée de leurs vingt ans, keffieh arabe autour du cou, sur les campus des universités américaines ou européennes: jeunes rebelles, jeunes héros, jeunes contestataires de n'importe quelle puissance hégémonique. Pour eux, les tendances pro-palestiniennes sont aussi naturelles, aussi distinguées, et aussi correctes que la célèbre collation du samedi matin, à la Colonie Américaine.

La culture de la presse est presque entièrement gauchiste. Il s'agit de gens qui sentent la faiblesse des valeurs démocratiques, de leurs propres valeurs; ils se délectent du frisson que l'on éprouve à prendre quelque distance par rapport à une civilisation menaçante, laquelle les chouchoute tout en ayant du dédain pour le système qu'ils représentent. Deux fois par jour, le muezzin lance son appel du minaret, tout proche du mur de l'hôtel. Assis près de la piscine, on se sent très près de Ramallah, qui n'est qu'à quelques kilomètres, et où les jeunes, envoyés en tête des manifestations, jettent des pierres à des soldats israéliens qui ont leur âge, ou à peine davantage. L'humanité émouvante des enfants s'imprime dans la conscience de tout un chacun, alors que les habitants juifs de la localité voisine de Psagot, arrosés de balles, durant la nuit, par le Tanzim d'Arafat à Ramallah, apparaissent comme autant d'obstacles stupides sur la route de la paix et de la justice.

En outre, par définition, les "colons", comme ceux de Psagot, ne peuvent jamais être des "victimes", tout comme l'armée israélienne, par définition, ne "riposte" jamais aux attaques, mais "tire" sur des enfants qui manifestent. Les émissions de la BBC ou de CNN commencent ainsi: "Cette nuit, les hélicoptères israéliens ont attaqué Beit Jalla". Ce n'est qu'ensuite qu'ils ajoutent: "auparavant, des tirs provenant de maisons du village palestinien avaient frappé le quartier de Gilo". Dans certains compte-rendus, il est devenu courant d'appeler Gilo même - où 45.000 juifs tentent d'esquiver les balles, une "colonie" - c'est-à-dire, une autre intrusion coloniale, un autre obstacle à la paix et à la justice.

Entre-temps, à l'abri de la Colonie Américaine, les porte-parole palestiniens ressassent leurs thèmes familiers de victimisation et de triomphe, en brandissant les hautes valeurs morales de la liberté, de la justice, et de l'autodétermination. Qui oserait les remettre en question? Venant d'une société autoritaire, ils sont eux-mêmes, comme par magie, investis d'autorité. Les journalistes européens ou américains posent des questions respectueuses aux représentants de l'Autorité Palestinienne et notent leurs réponses, exactement comme s'ils avaient, à tout moment, la possibilité d'examiner ces déclarations, ou de les confronter à des sources palestiniennes alternatives. Et comme ce n'est pas possible, la seule information, en définitive, est le nombre, toujours croissant, de morts et de blessés. Et cela également est impossible à vérifier.

Même l'épisode mondialement célèbre du petit garçon tué par des tirs croisés à Gaza, et dont la mort, saisie par la caméra, a été diffusée sans répit pour prouver la barbarie des Juifs, n'a fait l'objet d'aucune investigation de la part de la presse mondiale. Bien que l'armée israélienne ait finalement établi que la balle fatale pouvait très bien ne pas provenir d'un point de contrôle israélien, mais de l'un des sept endroits d'où les Palestiniens tiraient, il y a peu de chance que cela soit de nature à contrecarrer l'idée que l'enfant est un martyr, un shahid assassiné par les Juifs. Dès le début, la cause exacte de sa mort n'a jamais été jugée digne d'investigation, de peur qu'elle n'affecte l'axiome selon lequel Israël "agresse un peuple non armé" et perpètre "un massacre quotidien d'enfants".

L'exemple le plus flagrant de ce syndrome, dans les faits, a été celui de Ricardo Cristiano, journaliste de la RAI, la chaîne nationale officielle italienne. Le 12 Octobre [2000], deux réservistes israéliens en route pour Ramallah, furent arrêtés, battus, lynchés et horriblement mutilés par la police palestinienne et une populace civile. Les forces de l'Autorité Palestinienne, qui se trouvaient sur les lieux, se lancèrent immédiatement à la poursuite des photographes et confisquèrent la pellicule et la vidéo de l'événement, pour empêcher sa diffusion - mais il n'eurent pas le temps d'éviter que l'équipe d'une chaîne de TV privée italienne ne parvienne à envoyer à Rome une vidéo de l'atrocité, qui fut aussitôt diffusée dans le monde entier. Sur quoi, Cristiano publia une lettre d'excuses dans le journal officiel palestinien, Al-Hayat Al-Jadida
[voir: http://www.mfa.gov.il/mfa/go.asp?MFAH0i2p0#letter ].

Il y expliquait que la RAI et lui n'étaient pas fautifs; il accusait de ce méfait ses collègues de Mediaset, dont le propriétaire est le Chef de l'opposition de droite italienne, Silvio Berlusconi [élu depuis Premier Ministre. NDLR de CJE]; il réaffirmait son engagement de "respecter" les "règles" fixées par l'Autorité Palestinienne - règles qui interdisent vraisemblablement les reportages défavorables à l'Autorité Palestinienne; et il promettait de ne négliger aucun effort pour empêcher que de telles images soient diffusées à l'avenir. [voir à ce sujet: http://www.chretiens-et-juifs.org/Geopolitique/Medias_autocensure.htm ]

Il est difficile d'imaginer une déclaration d'allégeance plus explicite, ni une violation plus scandaleuse de l'intégrité journalistique. Cependant, à une ou deux exceptions honorables près, la réaction fut étouffée, tant en Italie qu'ailleurs. Cristiano rentra à Rome, et ni les directeurs de la RAI, ni ses propriétaires - c'est-à-dire, le gouvernement italien - n'ont semblé éprouver le besoin de fournir davantage d'explications. Quant à la communauté des journalistes en Israël, tout ce qu'ils firent fut de se hâter de blâmer l'Autorité Palestinienne et le gouvernement israélien de ce qu'ils créaient des difficultés au fonctionnement de la presse, sans parler d'un correspondant hollandais qui saisit cette occasion pour accuser - chose absurde, l'armée israélienne, de tirer sur les journalistes.

Mais que peut-on attendre d'autre d'une profession qui ne semble même pas savoir qu'elle a fait un pacte avec la censure palestinienne? Chaque jour, les "règles" que Cristiano s'est engagé à "respecter" trouvent un écho positif dans les coeurs de ceux qui, de toute manière, ne peuvent même pas filmer, ni diffuser des images des tirs effectués par le Tanzim ou la police palestinienne, postés dans les derniers rangs de la foule des manifestants, derrière les enfants jeteurs de pierres en première ligne. Car de telles images violeraient l'accord tacite d'après lequel les Palestiniens doivent toujours être présentés comme les victimes, et les Israéliens, comme les agresseurs.

Fondamentalement, la position des médias est simple. Les raisons qui la sous-tendent, par contre, sont complexes. Et tragiquement, la position d'Israël envers lui-même n'y est pas pour peu de chose. C'est un pays dont les élites sont envahies par un insupportable sentiment de culpabilité, déchirées par le révisionnisme historique, affamées de la sympathie du monde, blessées par trop de guerres. Les plaies d'Israël ne sont nulle part plus visibles que dans sa propre presse.

Tout récemment, le supplément de fin de semaine du Ha'aretz, l'équivalent du New York Times, publiait trois articles majeurs. Le premier, totalement caricatural et dévastateur, prenait pour cible Ehud Ya'ari, commentateur de télévision expérimenté, spécialisé dans les questions diplomatiques et militaires, et dont le moins qu'on puisse en dire est qu'il ne raffole pas de Yasser Arafat. Dans l'article, cet observateur, généralement sensé et bien informé, était accusé de nourrir une antipathie pathologique qui lui ôtait le droit de traiter des affaires palestiniennes en tant que commentateur professionnel.

Le deuxième article était consacré à des interviewes de mères palestiniennes; mais au lieu de leur demander pourquoi elles envoyaient leurs enfants en bas âge à la mort - ou du moins pourquoi elles ne les empêchaient pas d'y aller - l'auteur tirait, de leur témoignage d'abnégation désintéressée, une leçon profonde et déchirante à laquelle les femmes israéliennes en particulier devraient prêter attention.

Dans le troisième article, des pilotes qui avaient pris part à l'attaque d'hélicoptères contre les postes généraux de la police palestinienne, après le lynchage des soldats israéliens à Ramallah, étaient invités à faire part de leurs sentiments; ils ont dûment exprimé leur remords pour toutes les blessures qui pouvaient avoir été causées à des civils. (Comme la plupart des citoyens des pays démocratiques modernes, les Israéliens ont une véritable horreur de la guerre et de tuer au combat.)

Même l'armée semble manquer de conviction pour se justifier, renforçant ainsi l'impression qu'Israël est en tort et sur la défensive. Au cours d'un point de presse, un général de haut rang a écarté la possibilité que quoi que ce soit d'efficace pût être fait pour décourager l'agression arabe. Le problème, selon lui, est technique: des civils palestiniens sont mêlés aux hommes en armes et, jusqu'ici, l'armée n'a rien pu faire pour venir à bout de cette tactique particulière de combat. A aucun moment il n'a affirmé, au profit des journalistes rassemblés, que (indépendamment de ces questions pratiques), Israël avait le droit d'absolu de se protéger de la violence exercée contre ses citoyens et ses soldats. En revanche, les porte-parole palestiniens comme Hanan Ashrawi, ou Ziad abu Ziad et Saeb Erekat, ne manquent jamais une occasion de préciser, dès le début de leurs interventions: c'est notre terre, et uniquement la nôtre, et les Juifs qui l'occupent utilisent la force armée contre un peuple sans armes.

A ce propos, ce qui précède peut aider à expliquer - sans toutefois l'excuser -, l'habitude croissante, qu'a la presse, de considérer la totalité d'Israël comme un territoire contesté, sans parler de son manque total d'intérêt pour les efforts douloureux, et finalement inutiles, d'Israël, au cours des dernières années, pour faire des concessions territoriales à Arafat et à l'OLP. Par exemple, le fait qu'aux dernières négociations de camp David, Barak ait offert 92 pour cent de la Cisjordanie, une partie considérable de Jérusalem, et une formule pour le contrôle international du Mont du Temple, semble avoir peu contribué à modifier l'impression que "l'occupation", par Israël, de terres qui sont arabes de longue date, n'est pas le résultat fortuit de circonstances historiques particulières, mais un trait inné et caractéristique de l'Etat juif, qui, en sa totalité, est établi sur "un territoire palestinien conquis".

Dans cette version de l'histoire, telle qu'on la voit de l'hôtel de la Colonie Américaine, est occultée la réalité qui est que Jérusalem est la capitale bien établie de l'Etat d'Israël, et que l'hébreu, et non l'arabe ou l'anglais, est la langue dominante dans ses rues. Comme aiment le dire les Palestiniens, c'est seulement "dans la tradition juive" - comprenez: dans l'imagination des Juifs - que le Mont du Temple est l'emplacement où étaient situés le premier et le second Temples. C'est par de telles tromperies sémantiques rampantes, tout comme [celles qui figurent] dans les manuels qu' étudient les enfants palestiniens, que la légitimité historique de la présence juive à Jérusalem et Israël lui-même deviennent matière à contestation. Il est difficile de croire que les efforts d'Israël pour justifier ses actes devant l'opinion mondiale - si nécessaires qu'ils soient, et si faibles et apologétiques qu'ils aient pu être - puissent changer le fond de l'affaire, en tout cas pas à court terme. Et il n'est pas seulement question d'une profession, la presse mondiale, dont les positions sont presque toutes uniformes. La vérité est qu'Israël, en tant qu'Etat juif, est également l'objet d'une forme contemporaine d'antisémitisme, qui, pour être masqué, voire inconscient, n'en est pas moins réel. (La négation arabe de l'Holocauste, plus violente et vulgaire que n'importe quoi de similaire en Occident, est rarement - si ce n'est jamais - évoquée dans les principaux médias.)

Et il y a autre chose encore: une observation en profondeur des régimes arabes, et tout d'abord et avant tout, de celui des Palestiniens eux-mêmes, serait tout bonnement par trop dérangeante. Car ce que l'on risque d'y trouver, ce sont des mesures disproportionnées de fanatisme religieux et/ou politique, de la brutalité, de la corruption, des mensonges, de la manipulation, et un culte, soigneusement entretenu, du sentiment d'être victime, qui permet de trouver des raisons à toute cruauté. Dans les rues et aux points de contrôle, au milieu des jeunes et ardents jeteurs de pierres, qui affrontent la force armée de "l'agresseur israélien", il est possible qu 'un journaliste oublie d'aussi discordantes réalités.

A la Colonie Américaine, cela va sans dire, on ne leur permet jamais de jeter le trouble.

Fiamma Nirenstein, journaliste italienne, correspondante, en Israël, du quotidien "La Stampa", et de l'hebdomadaire Panorama, est l'auteur d' "Israël: la paix en guerre". Le présent article a été traduit de l'italien [en anglais] par Rachel Donadio.

© Fiamma Nirenstein, Contemporary Magazine, 2001.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mercredi 15 août 2001 - 15h53:

Eh oui! Mon petit-fils Marc-Elie nous a fait l'honneur de naître le 10 août 2001.

Sa mère Julie est, bien sûr, ravie et son père Jeremy aussi.

Chantal et moi sommes heureux de vous l'annoncer par ce message électronique digne d'un bébé du XXIéme siècle.


Alain Mamou-Mani

amm@miriadtech.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mercredi 15 août 2001 - 15h52:

Les poilues montent au front ! (info # 140801)

Par Stéphane Juffa© Metula News Agency

Le Hakhayyat Al-Jedida est un journal. C’est même le journal officiel de l’Autorité palestinienne.

Oyez bien, lecteurs de la Ména, si vous pouvez vous départir de vos préjugés d’occidentaux, le temps de lire mon article ! Pour la plupart d’entre vous, il ne s’agit que d’un nom étranger et à peine prononçable. Pour les Palestiniens et pour beaucoup d’Arabes, cependant, il s’agit d’un journal de référence ; plus que cela, le Hakhayyat, c’est l’Organe d’information institutionnel avec un O majuscule, celui par lequel ils s’enquièrent des développements du conflit. C’est la voix du Raïs, la voix de Yasser Arafat !

Je lis Hakhayyat al-Jedida (La Vie Nouvelle) fréquemment pour vous, mes chers et assidus lecteurs. Je trouve, en effet, que la meilleure façon de comprendre les gens, c’est encore d’écouter ce qu’ils ont à dire.

Hier, mon attention a été requise par un article de fond. Le gros titre de l’édition ! Cet article entendait révéler aux habitants de Gaza, de Hébron, du Caire et d’ailleurs, les « nouvelles tactiques de guerre de l’armée israélienne». Et l’article de tenir toutes ses promesses ! Figurez-vous, que Tsahal a mis au point « un nouveau stratagème, afin de massacrer les adolescents arabes » (en arabe dans le texte !). L’arme fatale, est manipulée par une jeune soldate israélienne. L’arme en question… c’est son corps ! A en croire le très sérieux quotidien, cette Méduse de l’Intifada, monterait sur le toit de l’un des bâtiments du point de passage « Karni », qui sépare l’Israël continentale, des territoires autonomes. Ensuite et dans « une danse langoureuse », cette créature démoniaque enlèverait ses vêtements les uns après les autres, jusqu’à se retrouver dans son plus simple appareil. A poil !

Le massacre au strip-tease ! A la Ména, j’ai eu toutes les peines du monde à éloigner Ilan du traitement de l’information et j’ai dû user de toute mon autorité de rédacteur en chef, pour qu’il me laisse écrire l’article. C’est qu’après avoir lu le brouillon de mon valeureux collègue, j’étais déjà persuadé que j’aurais dû le publier avec le carré blanc.

Mais trêve de plaisanterie, au-delà de la cocasserie des situations, je considère que l’affaire est extrêmement sérieuse. Plus révélatrice des états d’esprit, que mille communiqués d’ Hubert Védrine !

Revenons à Karni, où les Israéliens seraient en train de se venger des charmes de Dalila, la Philistine, en usant des contours dénudés de Salomé, princesse juive, comme d’une arme de guerre ! A en croire « La Vie Nouvelle », les jeunes palestiniens seraient « irrésistiblement attirés » vers cette aguicheuse mais lorsque ces derniers se seront approchés d’assez près, lorsqu’ils seront assez nombreux à assister au spectacle, la perfide Atlante, s’emparera d’un fusil mitrailleur et exterminera les jeunes étalons de Palestine !

A trois ou quatre représentations par jour, nous imaginons le carnage ! C’est pas bon pour le commerce (il y a peu d’habitués !) mais ça précipite le « génocide » ! Hakhayyat ne dit pas si la tigresse dévore ses proies à la fin du show, bien qu’il donne une profusion de détails à ses lecteurs. Se basant sur ce nouvel artifice tactique de Tsahal, l’Organe palestinien fait tout d’abord l’historique des moyens de guerre non-conventionnels, du même acabit, utilisés par Israël, afin de « massacrer » les jeunes palestiniens. Le journal nous rappelle l’empoisonnement des puits d’eau potable (répercuté par Hachette dans les manuels scolaires publiques de l’État français), l’utilisation de sucreries, elles aussi empoisonnées, l’emploi par Tsahal de munitions à l’uranium contre les populations civiles, sans oublier non plus, l’usage de gaz de combat, contre les petits Shahyds-lanceurs-de-pierres. Je rappelle, à bien plaire, que toutes ces accusations munchosiennes ont, par le passé, trouvé un écho considérable dans la presse française ; écho, qui a largement contribué à démoniser l’image des habitants d’Israël et à entretenir le crypto racisme anti-juif.

Le « journaliste » de l’Autorité palestinienne, illustrant son propos par ces meurtres au strip-tease (Ilan voulait appeler cela autrement), de dresser un portrait robot de la dépravation psychologique des soldats juifs, qui n’a rien à envier aux contes du Moyen-age.

Pourquoi je ne ris pas ? Parce que dans le monde arabe, le deuxième degré n’existe pas ! En d’autres termes, et je vous engage à me croire, même si je conçois que ce n’est pas un exercice aisé, les lecteurs palestiniens, égyptiens, irakiens de cet article croient, sans l’ombre d’une interrogation, à l’exactitude absolue de son contenu! Un article de ce genre va inspirer des dizaines de martyrs-volontaires à se faire sauter la margoulette dans les restaurants juifs.

Mais aussi, comment voulez-vous que je vive en paix, à l’avenir, avec des gens, qui sont persuadés que je peux faire des choses pareilles ?

Et encore, pourquoi les Arabes se gêneraient-ils, pour démoniser les juifs ? Quelqu’un d’entre vous aurait-il vu l’info sur son quotidien parisien préféré ? Sur Tf1 ? Pourquoi, les journalistes français seraient-ils incapables de lire « La Vie Nouvelle ? » En ignorent-ils l’existence ? Ou serait-ce plutôt, que cette fois, ils n’osent pas répercuter la nouvelle, de peur de propager des infos ridicules ? Selon mon analyse, c’est pire encore, ils dissimulent la niouze, car elle est révélatrice des mensonges précédents, qu’ils vous ont pourtant vendu sans vergogne. Allez donc, après ça, inviter Leila Shahyd, qui est fonctionnaire de la même administration, activiste du même système, que celui qui a écrit cet article, sur un studio de télévision! On rirait ! Et cette fois, comme on aurait raison !

Si le protagoniste d’un conflit pousse à la haine ethnique, en utilisant des arguments mensongers et ridicules, le boulot des journalistes et des rédactions qui couvrent le-dit conflit, c’est indubitablement de présenter ces arguments quand même ! Pas de sauvegarder la réputation du protagoniste, « en pensant à sa place » ou en décidant, à Paris, de ce qu’il aurait dû dire à Gaza ! Si Arafat et Leila Shahyd procèdent d’une dynamique ridicule et génocidaire, la déontologie informationnelle exige, qu’ils soient présentés comme des personnages ridicules et génocidaires ! Pas de balayer, par empathie politique ou par intérêt étroit, les faits révélateurs sous le tapis. Informez, messieurs et abstenez-vous de construire une information qui n’existe pas !

Hier soir, après lecture de l’article de Hakhayyat, j’ai appelé un collègue, représentant à Jérusalem d’un grand média français. Nous nous connaissons depuis quinze ans. Je lui ai demandé ce qu’il pensait de l’info du strip-tease. Il m’a dit qu’il ne l’avait pas lu mais « qu’il en avait vaguement entendu parler ». Un long silence s’empare de la ligne, lorsque je lui rétorque, que « d’habitude, les mêmes situations ne l’empêchent pas d’envoyer ses reportages en métropole… »

« Je l’ai moi-même lu dans le journal. Tu ne me crois pas ? » fais-je étonné. Silence…

« Bon, disons, hypothétiquement, que l’article en question figure dans Hakhayyat, qu’en penserais-tu ? »

J’ai finalement droit à une réponse. Hasardeuse et peu assurée mais à une réponse tout de même : « Pourquoi le gars aurait-il écrit un truc comme ça si ça n’était pas vrai ? » Peut-être parce que ce n’est pas un vrai journaliste mais un vrai propagandiste », réponds-je abasourdi par l’incapacité de mon collègue, à produire la moindre réflexion équilibrée. Je décide de prendre congé, je repose rapidement le téléphone, avant qu’il ne me sorte une monstruosité supplémentaire, du style « il n’y a pas de fumée sans feu ! »

Apostille : Des lecteurs de la Ména et le rédacteur d’un magazine français, m’ont demandé de faire un papier sur le film canadien, qui est passé hier soir sur Tévé 5, la chaîne préférée des poissons rouges, de Leila Shahyd et d’Hubert Védrine. J’ai décliné leur requête. En effet, les types, qui demandent des analyses stratégiques à des gamins de huit ans, dont les parents sont abonnés à « La vie nouvelle ». Des gus, qui balancent de la musique héroïque, sur fond d’adolescents palestiniens qui canardent, sans raison aucune, des adolescents juifs, c’est pas pour moi . Je leur ferai une critique lorsqu’ils feront du journalisme !

Entre temps, j’ai un sujet pas mal pour ces Canadiens. Je leur suggère d’enquêter sur les « fabriques à Canadiens », que le gouvernement d’Ottawa a fait fonctionner durant 70 ans et dont le but était de « désindianniser » les petits Peaux-rouges. Je parle de faire la lumière, sur ces centaines de milliers de victimes innocentes des instituts religieux du grand Nord canadien, qui se faisaient sodomiser par les curés, entre deux Avé Maria et trois paires de mandales ! Ca s’est poursuivi jusqu’en… 1970, dans l’une des plus grandes compromissions de silence médiatique, jamais rencontrées dans un pays civilisé. Ca fait vraiment pas très longtemps !

A force de vous rabattre les oreilles (maintenant c’est en musique), avec les petits lanceurs de grosses pierres, événement photogénique mais absolument pas représentatif de l’option guerrière choisie par la direction palestinienne, on voudrait vous faire oublier les kamikazes !

Souriez avec la Ména !

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http://www.templeinstitute.org/current-events/temple-mount-preservation-act-petition.html

ITM

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Chers Amis,
Toujours avec mon bon souvenir et l'annonce d'une petite mise à jour grâce à tous ceux qui veulent repousser les limites de l'oubli.
Vous pouvez vous rendre, si vous le souhaitez à :

http://www.tunis-biarritz.net
http://membres.tripod.fr/andre_zuccaro/tunis-retro.htm
http://membres.tripod.fr/andre_zuccaro/Goulette-retro.htm
http://membres.tripod.fr/andre_zuccaro/Tunis_s'Affiche.htm

Merci de votre réaction.
Cordialement,

André Zuccaro.
http://www.tunis-biarritz.net

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SI VOUS POUVEZ M´ENVOYER EN PHONETIQUE HEBRAIQUE LA PRIERE POUR INSTALLER LA MEZOUZA,

MERCI


GERARD JAMI

agvarela@data.net.mx

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Lettre de lecteur

Guerre Israélo-palestinienne biologique?

L'édition internet du Jerusalem Post du 14 août 2001 donne une information qui constitue une mise en garde face à la détérioration de la situation au Proche-Orient. L'information est basée sur un article d'un directeur d'un centre palestinien à Gaza publié par l'hebdomadaire palestinien Al-Manar qui paraît au Liban. Selon cette information, les Palestiniens penseraient sérieusement à l'utilisation des armes biologiques comme moyen pour contrer la puissance militaire israélienne. Des centaines d'experts seraient capables de les manier et de les utiliser comme moyens de dissuasion.
Quelques bombes dirigées vers les ressources en eaux, les plages, les marchés et les centres résidentiels feraient l'affaire, et elles sont
difficilement détectables, selon l'information du Jerusalem Post (voir http://www.jpost.com/Editions/2001/08/14/LatestNews/LatestNews.32587.html).